Année : 2023

  • SENEGAL-SANTE / Cepiad : une file active de 4000 patients, 300 autres suivis pour les drogues injectables (responsable)

    SENEGAL-SANTE / Cepiad : une file active de 4000 patients, 300 autres suivis pour les drogues injectables (responsable)

    Dakar, 28 déc (APS) – Quatre mille patients sont suivis au Centre de prise en charge intégré des addictions de Dakar (Cepiad) dont ils constituent la « file active », tandis que 300 autres sont enrôlés dans le cadre du programme « méthadone » ciblant les utilisateurs de l’héroïne, a révélé le coordonnateur dudit centre.

    ‘’Actuellement, nous avons une file active de près de 4000 patients qui sont suivis par le Cepiad. On a également le programme méthadone qui continue à y inclure les gens dépendant des opiacés, notamment l’héroïne. Et dans ce programme, nous avons enregistré 300 personnes’’, a dit le Professeur Idrissa Ba.

    Il s’exprimait lors des journées portes ouvertes du Cepiad, articulées autour du thème ‘’L’image négative du drogué au Sénégal : de la construction aux effets sociaux’’.

    Le psychiatre indique que depuis que le centre est ouvert en 2015, il reçoit annuellement 500 nouvelles demandes par an.

    Le responsable du Cepiad souligne que le programme méthadone ‘’est confronté à beaucoup de difficultés liées à la stigmatisation et la discrimination, qui font que les gens ont beaucoup de problèmes à avoir accès au programme mais surtout à y rester’’.

    Face à cette situation, M. Ba dit compter sur ‘’la communication, le respect des droits humains, les réformes de nos politiques pour faciliter l’accès aux soins’’.

    ‘’On a parlé aussi d’un engagement plus fort de l’Etat. Parce que nous sommes engagés dans un processus de décentralisation avec quatre autres structures, celles de Thiaroye, Mbour, Kaolack et Mbacké. Il faut que l’Etat et les autorités s’impliquent davantage pour que nous puissions faire face à cette demande de plus en plus croissante’’, a plaidé le psychiatre.

    Interpellé sur l’addiction chez les femmes, Idrissa Ba estime qu’elle ‘’n’est pas liée au sexe ou à l’âge’’.

     »Les femmes constituent l’une de nos préoccupations. Elles constituent 10% de nos populations. Nous savons qu’il y en a plus, il faut que nous mettions beaucoup plus le focus sur ces femmes’’, a-t-il suggéré.

    L’accent est mis sur les activités génératrices de revenus compte tenu du fait que ‘’dans l’addiction aussi, il y a un problème économique et social’’. ‘’Ce sont des femmes avec qui il faut faire des activités d’estime de soi comme la coiffure, la teinture, entre autres’’, a expliqué Idrissa ba.

    Il précise que ces activités visent à favoriser la fréquentation du Cepiad.

    Demba Koné, le directeur pays de l’Onusida’’, a souligné la nécessité de prévenir l’addiction. ‘’En revisitant la loi sur la drogue, nous pouvons faire des pas supplémentaires’’, a-t-il fait valoir.

    Au Sénégal, la consommation de drogue étant punie par le code pénal, les acteurs de la lutte contre le Sida souhaitent la révision de ce cadre juridique qui considère le consommateur de drogue comme un délinquant.

    NSS/ASG/AKS

  • SENEGAL-SOCIETE-SANTE / Ouverture de structures de prise en charge de la petite enfance : le gouvernement fixe les règles

    SENEGAL-SOCIETE-SANTE / Ouverture de structures de prise en charge de la petite enfance : le gouvernement fixe les règles

    Dakar, 28 déc (APS) – Le gouvernement sénégalais a adopté un décret fixant les conditions d’ouverture et les règles d’organisation et de fonctionnement des structures de prise en charge des enfants âgés de 0 à 3 ans non révolus, a appris l’APS de source officielle.

    Le texte a été adopté ce mercredi à l’occasion du conseil des ministres qui s’est déroulé sous la présidence du chef de l’Etat, Macky Sall.

    Son adoption intervient dans un contexte marqué par le scandale de la pouponnière ‘’Keur Yermandé’’ de Ndella Madior Diouf.

    Selon la presse, la promotrice aurait mis en place sans autorisation cette structure d’accueil où seraient décédés plusieurs enfants et où les conditions de garde sont qualifiés de dégradantes.

    Ndella Madior Diouf,  la directrice de la pouponnière ‘’Keur Yeurmandé’’ a été inculpée et placée sous mandat de dépôt ce jeudi, après avoir fait l’objet de deux retours de parquet.

    Citant son avocat Me Aboubacry Barro, la presse précise qu’elle est poursuivie pour ‘’traite de personnes, exercice illégal de la fonction de médecin, mise en danger de la vie d’autrui, non assistance à une personne en danger, obtention indue d’un certificat aux fins d’inhumation’’.

    SKS/ASG/AKS

  • SENEGAL-MONDE-SOCIETE / « Fiducia supplicans » : les Évêques réaffirment leur opposition à la légalisation de l’homosexualité

    SENEGAL-MONDE-SOCIETE / « Fiducia supplicans » : les Évêques réaffirment leur opposition à la légalisation de l’homosexualité

    Dakar, 28 déc (APS) – Les Évêques du Sénégal réaffirment leur opposition à toute initiative tendant à vouloir légaliser l’homosexualité face aux multiples réactions nées de la récente Déclaration du Dicastère pour la Doctrine de la Foi sur la Signification pastorale des bénédictions, Fiducia supplicans, en date du 18 décembre 2023.

    Cette  »Fiducia supplicans » du dicastère pour la Doctrine de la foi, approuvée par le Pape, offre la possibilité de bénir les couples formés par des personnes de même sexe, en dehors cependant de toute ritualisation et imitation du mariage. Toutefois, la doctrine sur le mariage ne change pas et la bénédiction ne signifie pas l’approbation de l’union.

    Face aux multiples réactions nées de cette Déclaration du Dicastère, les Évêques du Sénégal  »tiennent à rappeler leur position sur la question de l’homosexualité, position émise à maintes reprises, lors de leurs différentes Sessions », souligne l’Archevêque de Dakar Monseigneur Benjamin Ndiaye dans un communiqué.

    Il rappelle le Communiqué de presse du 16 novembre 2019 à l’issue de la Session Ordinaire de la Conférence épiscopale de Sénégal, Mauritanie, Cap Vert et Guinée-Bissau tenue à Thiès du 14 au 17 novembre 2019.

    ‘’Devant les déviations morales parfois soutenues dans les réseaux sociaux, les Évêques réaffirment la position de l’Eglise universelle de lutter contre toute idéologie visant à considérer le corps humain comme un objet dont on peut disposer sans aucune référence aux valeurs spirituelles et morales. C’est pourquoi, tout en se gardant de porter un jugement sur les choix des individus au nom du respect de la dignité de la personne humaine, ils dénoncent toute initiative de vouloir légaliser l’avortement et l’homosexualité’’, proclamaient les Evêques à l’époque.

    Cette position a été rappelée lors de la dernière Session des Évêques du Sénégal au Foyer de Charité du Cap des Biches, du 07 au 10 juin 2022, selon Monseigneur Ndiaye.

    ‘’Les Évêques réitèrent la position constante de l’Église, au sujet de l’homosexualité : ils ne portent pas un jugement sur les personnes. Ils sont pour le respect de l’intégrité physique des individus. Ils dénoncent toute initiative de vouloir légaliser l’homosexualité qui n’est pas conforme à nos valeurs traditionnelles, encore moins à nos croyances religieuses chrétiennes’’, affirmaient ils.

    Par conséquent, les Évêques ‘’convient les Prêtres, les Consacrés et les fidèles laïcs, avec nos frères musulmans, à plus de sérénité, dans la prière, pour une véritable conversion des cœurs et des esprits’’, écrit l’Archevêque Monseigneur Benjamin Ndiaye dans le communiqué.

    ABB/OID

  • SENEGAL-SOCIETE-RETRO / Ziguinchor : les explosions de mine et les enlèvements au rayon des souvenirs en 2023

    SENEGAL-SOCIETE-RETRO / Ziguinchor : les explosions de mine et les enlèvements au rayon des souvenirs en 2023

    Ziguinchor, 28 déc (APS) – La mort de quatre militaires sénégalais dans l’explosion d’une mine anti-char à hauteur de Diaboudior et l’enlèvement de l’agent de sécurité de proximité (ASP) retrouvé mort dans la forêt de Santhiaba Manjack font partie des faits marquants de l’année 2023 dans la principale région du sud du pays.

    Malgré l’accalmie notée depuis plusieurs années, la Casamance est marquée en 2023 par la résurgence des accidents de mine.

    Quatre militaires ont été tués le 14 décembre dans l’explosion d’une mine à hauteur de Diaboudior, un village de la région de Ziguinchor au cours d’une opération de sécurisation conduite par l’armée.

    Cet accident s’était produit dans la commune de Djibidione, dans le nord Sindian. Les militaires se trouvaient dans un véhicule au moment de l’accident.

    En juin 2023, l’agent de sécurité de proximité enlevé en janvier de la même année à Ziguinchor, a été retrouvé mort dans la forêt de Santhiaba Manjack où il avait été pris par des éléments armés non identifiés.

    Barthélémy Diatta, l’ASP en question, avait été enlevé le 20 janvier dans la forêt de Santhiaba Manjack, une commune située le long de la frontière avec la Guinée-Bissau voisine.

    Les restes des corps de deux enfants trouvés dans la forêt

    Le corps de l’ASP a été enterré sur place vu son état de décomposition très avancé.

    En mai 2023, trois enfants ont été retrouvés morts à l’intérieur d’un véhicule en stationnement dans un domicile à Darou Salam Chérif, dans le département de Bignona, avait annoncé le procureur de la République près le tribunal de grande instance de Ziguinchor.

    Le 20 novembre 2023, des restes des corps d’une fille et d’un garçon ont été retrouvés dans une forêt située dans l’arrondissement de Tenghory, dans le département de Bignona.

    Les deux enfants, une fille de quatre ans et un garçon de cinq ans, habitaient le quartier Château d’eau de Tenghory. Ils étaient portés disparus depuis plusieurs mois.

    Des manifestations violentes

    En juin 2023, trois personnes ont trouvé la mort dans des heurts survenus à Ziguinchor entre manifestants et forces de l’ordre. Ces affrontements ont eu lieu après l’annonce du verdict du procès pour “viol’’ et “menaces de mort’’ de l’opposant et maire de Ziguinchor, Ousmane Sonko, contre une ancienne employée d’un salon de beauté, Adji Sarr.

    Ces violences ont entrainé plusieurs dégâts dans les villes de Ziguinchor et de Bignona.

    4 000 mètres carrés ravagés par les flammes

    Le commerce est marqué par l’arrêt du navire Aline Sitoé Diatta qui assurait la desserte maritime entre Dakar et la principale capitale du sud, causant des désagréments aux usagers qui empruntaient cette voix pour se rendre en Casamance.

    Le chapitre de l’économie locale est aussi marqué par un violent incendie qui s’était déclaré au marché de Boucotte à Ziguinchor, ravageant des magasins et installations commerciales érigés sur une emprise de 4 000 mètres carrés.

    Les travaux de construction du musée-mémorial national Le Joola sur les berges du fleuve Casamance à Ziguinchor sont terminés à la grande satisfaction des familles des victimes et rescapés du naufrage de ce bateau qui assurait la liaison entre Dakar et la métropole du sud.

    MNF/MTN/OID

  • SENEGAL-CULTURE-PROFIL / « Bino », l’art résumé dans une plume à dessin

    SENEGAL-CULTURE-PROFIL / « Bino », l’art résumé dans une plume à dessin

    Par Cheikh Gawane Diop

    Saint-Louis, 28 déc (APS) – « Bino » de son nom d’artiste, le peintre et dessinateur, Jean-Pierre Monteiro, réalise des « merveilles » inspirées par sa passion de l’art, traduite dans des tableaux qui contribuent à embellir davantage la ville de Saint-Louis où il exerce et vit de son métier depuis une décennie maintenant.

    Le natif de Dakar-Plateau, issu d’une famille modeste, est un féru de dessin qu’il pratique depuis des années.

    « J’ai commencé depuis le bas-âge, à l’école primaire. J’allais à la gare routière Lat Dior de Dakar pour dessiner les cars rapides et du coup, c’est là que le virus m’a piqué. C’était entre 2005 et 2007 et jusqu’à présent, c’est mon métier », confie l’artiste, dreadlocks bien en exergue.

    « Bino » a dû très tôt faire le choix d’abandonner l’école en sixième, au collège, pour se consacrer entièrement à sa passion.

    « Je me suis plus intéressé à l’art qu’à l’école. Je trouvais qu’à l’école, ils ne m’apprenaient pas l’essentiel, c’est-à-dire comment gagner de l’argent », dit « Bino », 32 ans révolus.

    Jean-Pierre Monteiro a appris son métier sur le tas, mais n’en est que plus à l’aise avec sa plume à dessin. Les merveilleux tableaux qu’il réussit témoigne de son don rare.

    « Je trouve ce métier très bien pour moi parce que c’est une passion. C’est un métier rentable qui ne nécessite pas un lourd investissement au plan financier », relève-t-il, ajoutant n’avoir pas à se plaindre avec ses tableaux qui lui permettent de gagner parfois beaucoup d’argent.

    « C’est un métier qui nourrit son homme, et depuis longtemps je réussis à m’en sortir. Grâce à mon art, j’ai construit une maison et je m’investis dans la vente des motos », fait savoir « Bino », avant de toucher du bois :  »Vraiment, je m’en sors très bien ».

     »On n’est pas payé le mois, mais notre art nous paie parfois plus qu’un employé d’une entreprise. Dès fois, tu peux arriver à vendre en une seule journée 300 à 400 mille francs, comme tu peux rester aussi une semaine sans rien vendre », explique-il, laissant entendre que comme tout travailleur, il peut être amené à faire face à des problèmes conjoncturels.

    De l’encre de Chine aux peintures acryliques, en passant par les morceaux de verre, « Bino » est parfaitement à l’aise avec divers types de matériau et semble au sommet de son art, même s’il ne dévoile jamais ses outils de travail.

    « J’ai besoin de l’encre de Chine et d’une plume, et aussi de morceaux de verre, de tissus, de colorants, de peintures acryliques, tout cela parce que je fais des tableaux en verre et des tableaux sur toile. Les tableaux en verre sont moins résistants qu’un tableau sur toile qui peut durer longtemps », révèle l’artiste, qui considère son inspiration comme naturelle.

    « Bino » qui réside à Saint-Louis depuis 2010, expose ses produits sur une ruelle située sur l’île classée au patrimoine mondial de l’UNESCO.

    « Tout ce qui est de l’art m’intéresse, parce que je fais de la musique aussi. J’ai fait le reggae, le hip-hop et je connais pas mal d’artistes sénégalais », conclut-il.

    CGD/AMD/FKS/BK/ASG

  • vidéo / Lutte : bilan de la mi-saison, MMA, JOJ, plus gros cachet…Bira Sène dit tout sur l’arène.

    vidéo / Lutte : bilan de la mi-saison, MMA, JOJ, plus gros cachet…Bira Sène dit tout sur l’arène.

    Le président du Comité national de gestion de la lutte (CNG) Bira Sène est revenu sur le bilan à mi-parcours de la saison de lutte, les perspectives de l’arène et sur plusieurs autres sujets. Dans un entretien avec l’APS, le président du CNG a aussi évoqué les Jeux olympiques de la jeunesse (JOJ) prévus en 2026 à Dakar. M. Sène a aussi évoqué les nouveaux cachets de la lutte sénégalaise, ainsi que les compétitions en MMA de plus en plus prisées par les lutteurs.

  • SENEGAL-CINEMA / Aliou Kéba Badiane, nouveau secrétaire permanent du FOPICA

    SENEGAL-CINEMA / Aliou Kéba Badiane, nouveau secrétaire permanent du FOPICA

    Dakar, 28 déc (APS) – L’animateur culturel Aliou Kéba Badiane, précédemment directeur du centre culturel régional Blaise Senghor de Dakar, a été nommé secrétaire permanent du comité de gestion du Fonds de promotion de l’industrie cinématographique et audiovisuelle (Fopica) du Sénégal, en remplacement de Abdoul Aziz Cissé, qui occupait ce poste depuis 2017, a appris l’APS de l’intéressé, jeudi.

    La passation de service entre les deux hommes a eu lieu mercredi, a confirmé au téléphone le nouveau patron du Fopica, diplômé de l’Ecole nationale des arts de Dakar, vingtième promotion (1999).

    « J’ai été nommé le 19 décembre par le ministre de la Culture et du Patrimoine historique Aliou Sow. La passation de service avec Aziz Cissé a eu lieu hier [mercredi] dans les locaux du Fopica, à la maison de la culture Douta Seck », a expliqué M. Badiane.

    Il considère ce nouveau poste est « un challenge » à relever, et compte pour ce faire s’inscrire dans la continuité pour mener à bien les grands chantiers de ce fonds alimenté par l’Etat à hauteur de deux milliards de francs CFA depuis 2021.

    « Je travaillerai avec le concours de tous les professionnels du secteur, afin d’atteindre les objectifs fixés par la direction de la cinématographie. Il y aura des innovations et les priorités inscrites sur la feuille de route », a affirmé Aliou Kéba Badiane, assurant rester à l’écoute des acteurs du cinéma sénégalais.

    Il a occupé le poste de directeur du centre culturel régional de Sédhiou de 2009 à 2020, avant d’hériter de la direction du centre culturel Blaise Senghor à partir de 2020.

    Le Fopica, placé sous la tutelle de la direction de la cinématographie, a été institué par la loi n°2002-18 du 15 avril 2002 portant règles d’organisation des activités de production, d’exploitation et de promotion cinématographiques et audiovisuelles en son article 9.

    Les décrets d’application de cette loi ont été pris en 21 juin 2004. Un arrêté a été ensuite pris en 2014 pour fixer ses modalités d’organisation et de fonctionnement.

    Mais, c’est seulement en 2013 que le chef de l’Etat a décidé de doter le Fopica, à la suite d’une audience accordée aux cinéastes primés au Festival panafricain du cinéma et de l’audiovisuel de Ouagadougou (Fespaco), où le Sénégal avait remporté son premier Etalon d’or de Yennenga avec le film « Tey » (Aujourd’hui) du réalisateur Alain Gomis.

    La décision a été effective en 2014 avec un montant d’un milliard de francs CFA exclusivement dédié pour cette première année de fonctionnement à la production.

    Le fonds prend désormais en compte la formation, la production, la diffusion et la circulation des œuvres cinématographiques sénégalaises.

    Depuis 2022, le Fopica est partie prenante du programme « Deental », signifiant « Ensemble » en pulaar, initié par le Centre national du cinéma et de l’image animée (CNC, France), avec la collaboration financière de l’Union européenne et le support de Etats ACP (Afrique, Caraïbes et Pacifique).

    Ce mécanisme de financement permet d’accompagner efficacement les structures de productions sénégalaises qui s’engagent dans des projets de coproduction internationale avec les pays ACP.

    FKS/ASG/BK

  • SENEGAL-SECURITE / La marine sénégalaise met la main sur une embarcation transportant 690 kilogrammes de cocaïne

    SENEGAL-SECURITE / La marine sénégalaise met la main sur une embarcation transportant 690 kilogrammes de cocaïne

    Dakar, 28 déc (APS) – La marine sénégalaise a intercepté une embarcation transportant 690 kilogrammes de cocaïne, avec un équipage espagnol, vendredi 22 décembre, a-t-on appris de la Direction de l’information et des relations publiques des armées (DIRPA).

    « Le patrouilleur de haute mer Walo a intercepté, à 220 kilomètres au large, une embarcation ultrarapide transportant de la drogue à destination de l’Europe […] Six cent quatre-vingt-dix kilogrammes de cocaïne ont pu être repêchés », déclare la DIRPA dans un communiqué.

    « Le patrouilleur a dû effectuer des avertissements verbaux et des tirs de semonce pour stopper l’embarcation qui avait largué sa cargaison en mer avant l’intervention », lit-on dans le texte.

    L’embarcation a été interceptée « dans le cadre des opérations de lutte contre toute activité illicite dans la zone économique exclusive sénégalaise et les eaux de la sous-région », précise la même source.

    Elle affirme que « l’embarcation, la drogue et les cinq membres d’équipage, tous de nationalité espagnole, ont été mis à la disposition des services compétents de l’État, ce 23 décembre 2023 ».

    ESF/BK

  • SENEGAL-CULTURE / Macky Sall demande au gouvernement de prendre toutes les dispositions pour un succès du Fesnac

    SENEGAL-CULTURE / Macky Sall demande au gouvernement de prendre toutes les dispositions pour un succès du Fesnac

    Dakar, 28 déc (APS) – Le président de la République a demandé, mercredi, au Premier ministre, Amadou Ba, et au ministre de la Culture et du Patrimoine historique, Aliou Sow, de prendre « toutes les dispositions pour un succès » de l’organisation de la 12ème édition du Festival national des arts et de la culture (FESNAC), prévue du 8 au 12 janvier 2024 à Fatick (centre).

    S’exprimant en conseil des ministres, le chef de l’Etat a signalé la participation des pays amis et des communautés artistiques et notabilités coutumières nationales à cette grande manifestation culturelle.

    Selon le ministère de la Culture, l’ouverture de cette douzième édition du Fesnac, le 8 janvier, sera présidée par le chef de l’Etat Macky Sall et a pour thème général « Macky, les arts et le patrimoine ».

    « C’est une manière de célébrer le président de la République et de rendre visibles ses réalisations dans le secteur de la culture », avait dit Aliou Sow dans des propos repris dans une note d’information.

    Le Fesnac sera couplé avec le Salon national du livre dont le démarrage est fixé au 9 janvier.

    Le lendemain, un colloque se tiendra sur le thème « Les politiques culturelles au Sénégal : enjeux et défis ».

    Le royaume du Maroc est le pays invité d’honneur de cette douzième édition du Fesnac qui a aussi comme invité la communauté léboue du Sénégal.

    Les activités seront décentralisées dans plusieurs localités de la région de Fatick : Gossas, Foundiougne, Sokone et Fimela, selon le ministère de la Culture.

    Le Fesnac, initié en 1996, était une recommandation forte du Colloque sur les convergences culturelles au sein de la nation sénégalaise, tenue en 1994 à Kaolack, à l’initiative du président de la République Abdou Diouf (1981-2000).

    Le premier Festival national des arts et de la culture a été organisé pour la première fois en 9997, à Thiès. Les éditions suivantes ont eu lieu dans les régions de Dakar (1999), Ziguinchor (2001 et 2003), Tambacounda (2005), Saint-Louis (2007 et 2012), Louga (2017), Kolda (2018) et Kaffrine (2023).

    Le FESNAC met en exergue les cultures locales et les vécus ethnoculturels des différentes parties de la nation sénégalaise.

    FKS/ASG/BK