Dakar, 28 déc (APS) – L’ingénieur statisticien Mamadou Ndao a été nommé directeur général de l’Agence des travaux et de gestion des routes (AGEROUTE Sénégal), en remplacement d’Ibrahima Ndiaye, annonce le dernier communiqué du Conseil des ministres.
M. Ndao exerçait précédemment les fonctions de secrétaire général de l’AGEROUTE Sénégal.
‘’Le président de la République a saisi l’occasion de la fin de mission de monsieur Ibrahima Ndiaye […] pour lui rendre un vibrant hommage à l’issue de ses trente-quatre ans de carrière au service de notre pays et, particulièrement, du secteur des infrastructures, en saluant son professionnalisme, sa rigueur et son dévouement exemplaires’’, affirme le communiqué du Conseil des ministres.
Il annonce aussi la nomination de Salimata Diop Dieng, l’ex-ministre de la Femme, de la Famille, du Genre et de la Protection des Enfants, aux fonctions de présidente du conseil d’administration de la société nationale Autoroutes du Sénégal (ADS).
L’administrateur civil Aubin Jules Marcel Sagna, ex-secrétaire général du ministère des Infrastructures, des Transports terrestres et du Désenclavement, a été nommé directeur général des ADS, selon le communiqué.
Dakar, 28 déc (APS) – Les candidatures à l’élection présidentielle sont l’un des sujets dominants de la livraison des quotidiens de ce jeudi.
Kritik’ affirme que ‘’même si tous bombent le torse et affirment avoir réussi la prouesse de la collecte des parrains, bien des ténors peuvent se voir recaler’’ à cause des ‘’doublons externes’’.
Le journal fait allusion à une disposition du code électoral selon laquelle des candidats se verront privés des doublons, s’il arrive que des électeurs, des députés ou des élus territoriaux parrainent plusieurs fois d’entre eux en même temps.
Source A constate qu’‘’il y a de nouveaux hommes politiques qui émergent dans le paysage politique sénégalais’’. ‘’C’est le cas notamment de Ndiack Lakh’’, qui, selon les médias, fait partie des dizaines de candidats à la candidature ayant déposé leur dossier au Conseil constitutionnel.
‘’Son plus grand souci n’est pas de participer à l’élection présidentielle, il est de savoir par quelle manière il va battre ses adversaires avant 12 heures’’, le jour du scrutin, écrit L’info en citant les proches de l’opposant Ousmane Sonko.
Le dossier de candidature d’Ousmane Sonko a été déposé au Conseil constitutionnel par son mandataire, même si la Direction générale des élections refuse de lui remettre les outils nécessaires à la collecte des parrains, l’une des conditions requises pour la validité des candidatures.
Au moins 95 dossiers de candidature déposés au Conseil constitutionnel
‘’Nous avons déposé un dossier en bonne et due forme au Conseil constitutionnel’’, note Libération en citant Mohamed Ayib Daffé, le mandataire d’Ousmane Sonko.
Tribune et d’autres journaux annoncent un meeting d’investiture prévu samedi prochain aux Parcelles Assainies, à Dakar, de l’opposant en prison depuis plusieurs mois.
L’année ‘’2024 va battre tous les records en termes d’aspirants à la présidence’’ de la République, observe EnQuête, annonçant qu’‘’au moins 95 personnes ont réussi à déposer leur dossier de candidature au Conseil constitutionnel’’.
‘’Pastef (le parti d’Ousmane Sonko dissous par le président de la République) aligne quatre mousquetaires’’, titre WalfQuotidien, précisant qu’il s’agit de M. Sonko lui-même, de Bassirou Diomaye Faye, de l’ancien ministre Habib Sy et de Cheikh Tidiane Dièye.
‘’La floraison de candidatures […] n’est-elle pas la conséquence de notre goût de l’homme providentiel, généralement choisi sur le tas, ajouté au monarchisme de l’institution présidentielle, où le chef de l’État détient tous les pouvoirs ?’’ se demande Sud Quotidien.
Concernant les autres sujets d’actualité, Le Quotidien annonce la reprise des cours en présentiel à la faculté des lettres et sciences humaines de l’université Cheikh-Anta-Diop de Dakar, le 3 janvier.
Cette décision a été prise ‘’sans l’aval du conseil académique’’ de ladite université, selon le journal.
Les enseignements en présentiel de la faculté des lettres et sciences humaines ont été suspendus pendant plusieurs mois.
Le Sénégal peut-il gagner la Coupe d’Afrique des nations sans Boulaye Dia ?
Les quotidiens se sont intéressés au renouvellement du parc automobile de la société nationale de transport Dakar Dem Dikk, qui s’enrichit de 370 nouveaux bus, selon Vox Populi.
‘’Avec l’acquisition et la mise en service des nouveaux bus, la société nationale de transport espère améliorer sensiblement ses services, avec une réduction du temps d’attente aux arrêts’’, lit-on dans Le Soleil.
L’As relaye le message de félicitation adressé par le président de la République à l’ex-directeur général de l’Agence des travaux et de gestion des routes, Ibrahima Ndiaye, ‘’un fonctionnaire émérite’’.
Pendant trente-quatre ans, il a été ‘’au service de notre pays, particulièrement du secteur des infrastructures’’, rapporte L’As, ajoutant que Macky Sall a salué ‘’son professionnalisme, sa rigueur et son dévouement exemplaires’’.
‘’Le Sénégal peut-il gagner sans Boulaye Dia ?’’ se demande Stades.
À cause d’une blessure, ‘’Boulaye Dia pourrait manquer la grand-messe du football africain en Côte d’Ivoire’’, la Coupe d’Afrique des nations, qui démarre début janvier, ajoute le même journal.
Aliou Cissé, le sélectionneur national du Sénégal, ne va pas ‘’se priver de cette chance de doubler les hommes à chaque poste et de disposer d’une marge pour combler les gaps’’ causés par les blessures et d’autres situations imprévues, lit-on dans Record.
Dakar, 28 déc (APS) – Le Sénégal est en avance sur les délais de préparation des Jeux olympiques de la Jeunesse (JOJ) de 2026 qui se dérouleront du 30 octobre au 13 novembre, assure le président du Comité national olympique et sportif sénégalais (CNOSS), Mamadou Diagna Ndiaye.
« Tous les trois mois, nous faisons une visite de terrain, et nous avons constaté une avance sur les délais », a-t-il dit, mercredi, lors d’une session de formation à l’intention des reporters sportifs, à l’initiative du comité d’organisation des JOJ 2026, de concert avec l’Association nationale de la presse sportive (ANPS).
« Nous avons rencontré le président de la République lors du conseil présidentiel sur les JOJ de Dakar. Le chef de l’Etat a appelé tous les ministres impliqués à travailler davantage pour la réussite de ces Jeux, une première sur le continent africain », a signalé Mamadou Diagna Ndiaye.
A en croire le coordonnateur général du comité d’organisation des JOJ 2026, Ibrahima Wade, le Comité national olympique et sportif sénégalais compte s’appuyer sur la presse pour amener les jeunes à s’intéresser à ces joutes.
« Peu de personnes connaissent réellement l’olympisme au Sénégal. Donc, nous sommes là pour nous former afin de mieux relever les défis qui nous attendent » a-t-il relevé, avant d’ajouter : « Il est important pour nous de convier la presse sportive à cet atelier de partage. Nous sommes dans un processus d’apprentissage. Cette session avec les journalistes va désormais se tenir tous les six mois ».
Selon le directeur sportif du comité d’organisation des JOJ 2026, Balla Dièye, les Jeux olympiques de la Jeunesse que le Sénégal va organiser en 2026 seront, en termes de diversité sportive, « les plus grands jamais organisés ».
« Nous devons principalement fournir des infrastructures qui répondent aux exigences du Comité international olympique. Les fédérations nationales sont très exigeantes. Elles tiennent vraiment que leurs athlètes soient dans de bonnes conditions », a-t-il souligné.
Mbour, 27 déc (APS) – La présidente du Haut conseil du dialogue social a lancé mercredi à Saly (Mbour, Ouest), un appel aux acteurs politiques et aux populations de manière générale, afin qu’ils contribuent à la tenue d’une élection présidentielle apaisée le 25 février prochain.
”L’appel que je lance [aux acteurs], c’est véritablement pour des élections apaisées [pour] qu’au lendemain du 25 février le Sénégal poursuive son chemin“, a dit innocence Ntap Ndiaye, lors de la 33-ème assemblée plénière du Haut Conseil du dialogue social (HCDS), à Saly.
Selon elle, « le Sénégal ne doit pas s’arrêter » au lendemain des échéances électorales de 2024. ”Nous sommes cités en modèle et nous ne devons pas tomber en dessous de ce stade. Et tous les Sénégalais et Sénégalaises doivent être conscients que chacun va jouer sa partition, aller voter et rentrer chez lui, pour que le lendemain tout le monde reprenne ses activités », a-t-elle ajouté encore.
Innocence Ntap Ndiaye a souligné, à propos de la 33-ème assemblée plénière de l’institution qu’elle dirige , qu’elle s’inscrit dans la volonté du HCDS, de permettre aux mandants tripartites nationaux de “s’abreuver aux sources des politiques publiques, en vue d’adapter (son) cadre stratégique d’intervention ».
Cette année, les conseillers ont choisi d’échanger sur les orientations du Plan d’actions prioritaires 2024- 2028 (PAP3), des projets-phares et des réformes-clés du Plan Sénégal Émergent (PSE) et les résultats du cinquième recensement général de la population et de l’habitat.
Cette rencontre sera aussi l’occasion de s’approprier les résultats des plans d’Actions prioritaires (2014-2018) et (2019-2023) du Plan Sénégal Émergent, ainsi que les orientations du Plan d’Actions prioritaires 2024- 2028.
Il sera aussi question de jeter un regard sur le portefeuille des vingt-deux projets phares et des 13 reformes-clés, a souligné Mme Ndiaye.
Pikine, 27 déc (APS) – L’entraîneur de l’AS Pikine, Joseph Senghor s’est félicité, mercredi à Pikine, du réalisme de son équipe face au Casa Sports qu’elle a battu, 3-1, lors du match en retard de la neuvième journée.
‘’Nous gagnions tout le temps à l’arraché, 1-0. Nous avons eu de la réussite. Avant, nous nous créions beaucoup d’opportunités de buts sans marquer. Aujourd’hui, nous avons été réalistes. Nous en avons profité pour jouer des attaques rapides et des contres’’, a-t-il dit en conférence de presse d’après match.
L’AS Pikine n’avait plus battu le Casa Sports depuis 2014. Avec cette victoire, l’équipe de la banlieue s’installe à la quatrième place avec quinze points (+2).
‘’Nous avons eu une série de quatre matchs très compliqués (Jaraaf, Génération Foot, Teungueth FC et AS Pikine). Depuis longtemps, nous n’avons pas gagné cette équipe du Casa Sports, mais nous sommes là pour relever les défis’’, a dit Joseph Senghor.
‘’Je viens d’arriver, j’ai fait monter 19 juniors dans notre équipe. Seuls 11 anciens sont encore là. Le modèle de jeu n’était pas encore assimilé, et là, ils commencent à prendre plaisir au jeu. Nous nous améliorons de match en match et la confiance aidant, nous sommes en place’’, a-t-il lancé.
Joseph Senghor déclare que son équipe a ‘’bien préparé’’ ce match, car le Casa Sports est une équipe ‘’joueuse et valeureuse ». « Quelles que soient ses difficultés, elle aime avoir le ballon et produire du jeu. Malheureusement, elle n’arrive pas à concrétiser’’, a-t-il relevé.
‘’Heureusement, l’AS Pikine sait jouer en transition. C’est notre marque de fabrique et nous commençons à exceller dans cela. Nous sommes contents. Nous cherchons les trois points à domicile. Notre objectif est de faire un bon maintien et pour cela il faut gagner à domicile, se bagarrer et chercher les points à l’extérieur, et à ce rythme, le maintien sera bientôt là’’, a-t-il dit.
Dakar, 27 déc (APS) – Cent douze marins sénégalais ont reçu mercredi, à Dakar, leur titre de fin de formation Stcw (convention internationale sur les normes de formation des gens de mer, de délivrance des brevets et de veille), leur permettant d’embarquer à bord d’unités opérant dans les activités pétrolières et gazières offshore, a constaté l’APS.
« Cette remise de diplômes consacre la fin d’une formation qui vient à son heure parce que le Sénégal va entrer dans une nouvelle ère de production de gaz et de pétrole et les gens de mer, qui, autrefois avaient toutes les compétences requises en matière de pêche doivent migrer vers cette nouvelle activité offshore qui demande une formation en adéquation avec le caractère complexe de l’activité », a dit le ministre des Pêches et de l’Economie maritime.
Selon le ministre, l’Anam, en partenariat avec le Fonds de financement de la formation professionnelle (3FPT), a dispensé cette formation requise à ces gens de mer dont 57 sont des matelots de quart à la passerelle et 55 des mécaniciens de quart à la machine.
Cette formation s’inscrit dans le cadre du programme de renforcement des capacités des marins sénégalais, sous l’égide de l’Anam qui a offert des bourses de formation à 112 marins sénégalais, pour l’obtention de titres Stcw, généralement requis pour embarquer à bord d’unités opérant dans les activités pétrolières et gazières offshore.
“Aujourd’hui, le potentiel de travailleurs outillés existe pour participer à l’exploitation des ressources pétrolières et gazières », a déclaré le ministre de l’Economie maritime.
Gora Lô, membre du secrétariat technique de suivi du contenu local au ministère du Pétrole et des Energies, déclare que « cette formation entre en droite ligne avec les objectifs fixés par le président Macky Sall selon lesquels le Sénégal va atteindre 50% du contenu local dans le secteur du pétrole et du gaz à l’horizon 2030 ».
Thiès, 27 déc (APS) – La Seed Academy fête les 10 ans de son programme féminin, à l’occasion de l’édition 2023 du Hoop Forum, qui a démarré mercredi à Thiès par des activités culturelles.
Le Hoop Forum, l’“évènement le plus important pour la Seed Academy », regroupe des jeunes pour des camps de basket, et des tournois, a expliqué son président Joe Lopez.
Ils sont plus de soixante garçons et filles à prendre part à ces compétitions qui se dérouleront à Thiès et à Saly. Des invités sont venus des Etats-Unis, du Kenya et d’Afrique du Sud.
C’est une occasion pour les jeunes qui sont formés au basketball dans cette académie basée à Thiès, de mettre en pratique tous les enseignements reçus durant leur préparation au cours de l’année, a expliqué Joe Lopez, deux fois champion du Sénégal de basket.
A ces élèves de Seed s’est joint un autre groupe qui devrait intégrer l’académie, à l’issue d’un repérage de talent par les coaches.
“La finalité, c’est de permettre aux jeunes d’exprimer leurs talents“, et d’être cooptés par des entraîneurs d’autres équipes du Sénégal et de l’étranger, venus prendre part à la manifestation, a-t-il expliqué.
Après l’ouverture du RISE Festival ce mercredi, suivi d’une présentation du partenariat liant Seed au Dakar American University of Science and Technology (DAUST), il y aura des matchs jeudi et vendredi.
Une table ronde sur l’anniversaire des 10 ans du programme Seed Academy Girls, est aussi inscrite au programme, avec la participation des “alumni » (sortantes) de l’académie.
Le partenariat entre Seed et le DAUST permettra aux pensionnaires du centre d’intégrer cette institution basée à Somone, vu qu’ils ne sont pas tous appelés à devenir des basketteurs professionnels et à aller aux Etats-Unis ou en Europe pour poursuivre leurs études ou le basket.
Cette université a dans le cadre de sa coopération avec Seed Academy, mis au point une gamme d’innovations appliquées au basket.
De jeunes étudiants de DAUST ont présenté des applications destinées, par exemple, à aider les basketteurs à améliorer leurs performances, grâce à l’intelligence artificielle ou encore à stabiliser leurs chevilles, où se produisent les principales blessures.
“Maintenant, il faut qu’on pense à ce qu’on peut devenir sur le continent », a dit l’ancien basketteur. “Avec la BAL (Basketball African League) qui a été créée par la NBA et le modèle de Seed, c’est important que nos enfants sachent qu’aujourd’hui les talents pourraient être détectés sur notre continent ».
“L’Afrique, c’est maintenant, les jeunes doivent faire tout pour rester dans nos pays sur notre continent, perfectionner leurs atouts et cesser de monter sur ces pirogues pour affronter les océans en risquant sa vie », a-t-il préconisé.
Il a suggéré aux jeunes de “commencer penser déjà » à s’insérer dans cet “écosystème » de métiers qui tournent autour du sport, en perspectives des jeux olympiques de la jeunesse, que le Sénégal va abriter, dans deux ans, en 2026.
Pikine, 27 déc (APS) – Le Casa Sports a besoin de ‘’temps et de patience’’ pour reconstruire une équipe avec une ‘’bonne assise’’ en défense et en attaque afin de pouvoir se mesurer aux autres adversaires, a soutenu, mercredi, à Pikine, son entraîneur intérimaire, Cheikh Tidiane Cissé.
Il s’exprimait après la lourde défaite, 1-3, du Casa Sports, mercredi, contre AS Pikine, à l’occasion du match en retard de la neuvième journée de Ligue 1.
Le club de la Casamance, double champion du Sénégal (2012,2022), est dernier au classement avec cinq points.
‘’Nous avons eu des matchs difficiles ces dernières journées. D’abord le Jaraaf, puis Génération Foot, ensuite AS Pikine et Teungueth pour la prochaine journée. Il nous faudra du temps pour avoir une bonne équipe avec une bonne assise en défense pour essayer de contrer les autres équipes’’, a-t-il dit.
Selon Cissé, ‘’la reconstruction demande beaucoup de temps. Nous avons des titulaires suspendus ». »Les garçons qui jouaient dans l’axe étaient des novices. AS Pikine a mis des buts sur des erreurs de notre équipe qui est jeune’’, a-t-il expliqué.
Cheikh Tidiane Cissé estime que dans ce ‘’genre de situation, c’est difficile pour un entraîneur de prendre les rênes d’une équipe et relevé tout de suite le défi’’.
Il a rappelé que son objectif n’est pas de gagner le championnat, ni une coupe, mais d’entamer un projet de reconstruction de l’équipe.
Le Casa Sports, quatre fois vainqueur de la Coupe du Sénégal, a ‘’fauté en libérant 14 joueurs et voulant reprendre sur du neuf, donc il faudra du temps pour avoir une belle défense et un bon milieu de terrain pour pouvoir attaquer’’.
Le coach du Casa Sports a rappelé, comme l’avait annoncé le manager général du club, Siaka Bodian, que son équipe va faire des recrutements, lors du mercato de février.
‘’Nous allons certes continuer à aller au fond, mais j’ai ciblé des joueurs. Nous sommes derniers avec cinq points, mais le championnat est loin d’être perdu’’, a-t-il rassuré.
Dakar, 27 déc (APS) – Le Premier ministre Amadou Ba a procédé mercredi au lancement de la phase active de mise en service du BRT (Bus rapidement transit) une infrastructure qui fait partie, selon lui, »des legs pour le futur ».
« Il s’agit aujourd’hui de la phase active de mise en service du BRT. Cette infrastructure fait partie des legs pour le futur », a-t-il dit.
Le chef du gouvernement s’adressait à la presse au terme du programme d’activation-BRT en scène qui a démarré à la station Papa Guèye Fall-Petersen, une station structurante sur l’une des 23 que compte le projet BRT.
»Il s’agit d’une infrastructure qui est très moderne et (…) c’est une première dans le monde d’avoir un BRT qui fonctionne à l’électricité propre c’est à dire avec le solaire », a t-il salué.
Selon Amadou Ba, ce mode de transport est « une innovation majeure » que « le président de la République, Macky Sall, a voulue mettre » à la disposition des Sénégalais.
Le lancement de cette phase d’essai a été également marqué par l’ouverture des autoponts-BRT de Liberté 6 et de Case Bi.
Le Premier ministre a magnifié « l’enthousiasme des populations » qui se sont appropriées cet ouvrage devant leur permettre de se « déplacer en toute sécurité ».
A l’en croire, le Bus rapid transit va transporter 300mille personnes par jour.
« C’est une ambition très élevée, très forte que le président a eue et il l’a atteint. Le gouvernement l’a mis en œuvre », a-t-il encore souligné, saluant le travail du ministère des Infrastructures et ses services notamment l’Ageroute.
L’inauguration officielle du BRT est prévue le 14 janvier sous la présidence du chef de l’Etat.
Ce mercredi, en Conseil des ministres, Macky Sall »a salué le lancement opérationnel, à compter de ce 27 décembre 2023, des activités du Bus Rapid Transit (BRT); projet emblématique de la modernisation des transports publics routiers dans l’agglomération dakaroise ».
Le président de la République a invité le gouvernement à »prendre toutes les mesures requises, afin d’assurer la fonctionnalité optimale des dessertes du BRT ».
Le bus rapid transit (BRT) de Dakar va ‘’apporter des solutions structurelles aux problèmes liés au transport urbain, en termes de rapidité, de régularité, de sécurité et de confort des voyageurs’’, a assuré l’ingénieur polytechnicien Khadim Niang, chargé de ce projet de transport de masse.
‘’Le BRT va apporter des améliorations en matière de protection de l’environnement et de résilience au changement climatique, parce que ses bus sont cent pour cent électriques, avec une émission polluante nulle’’, a souligné M. Niang dans un entretien avec l’APS.
Selon lui, toutes les 23 stations de l’ouvrage devant transporter quelque 300.000 passagers par jour vont fonctionner à l’énergie solaire.
La quantité de gaz carbonique ‘’évitée’’ grâce au BRT en trente ans est estimée à 1,8 million de tonnes, ce qui équivaut à 260.000 voitures en moyenne, a déclaré l’ingénieur.
Le bus rapid transit est un moyen de transport de masse existant dans une petite poignée de villes, dont Bogota (Colombie), Dar es Salam (Tanzanie) et Lima (Pérou), que des ingénieurs sénégalais ont visitées pour mieux élaborer le projet de BRT de Dakar, selon Khadim Niang.
‘’Le bus rapid transit de Dakar est la synthèse de ceux des trois villes que j’ai énumérées (Bogota, Dar es Salam et Lima). Nous avons relevé toutes les erreurs de construction de ces BRT et les avons corrigées pour faire de celui de Dakar le premier de cette envergure dans le monde’’, a assuré M. Niang.
La nouvelle infrastructure en construction depuis trois ans va relier les villes de Dakar et de Guédiawaye, soit 18,3 kilomètres, en traversant 14 communes d’arrondissement, selon un document reçu de l’ingénieur polytechnicien chargé de sa mise en œuvre.
Khadim Niang, l’ingénieur polytechnicien chargé du projet du BRT de Dakar
Le Conseil exécutif des transports urbains de Dakar et l’Ageroute, l’agence publique chargée de la construction, de la réhabilitation et de l’entretien de routes et des ponts, ont supervisé sa construction.
‘’Le tracé du BRT concerne deux départements (Guédiawaye et Dakar), 14 communes et deux mairies de ville situés dans l’agglomération dakaroise. Le BRT traverse la corniche de Guédiawaye, Fadia, les Parcelles Assainies, Grand-Yoff, l’ancienne piste, Sacré-Cœur, le boulevard Dial-Diop, la place de l’Obélisque, le boulevard général Charles-de-Gaulle, les allées Papa-Guèye-Fall et le Plateau’’, précise un document du projet.
Il ajoute que le but de l’ouvrage est de ‘’répondre de manière satisfaisante à la forte demande de déplacements, dans les meilleures conditions de performance’’, de ‘’diminuer la congestion routière par un transfert modal de la voiture vers le BRT’’, de ‘’poursuivre la politique de développement du réseau de transport collectif’’ et de ‘’favoriser une connexion optimale et une intermodalité avec le Train express régional’’ de Dakar.
Le coût du BRT s’élève à 419 milliards de francs CFA, dont les 69 % sont fournis par l’État du Sénégal et ses partenaires économiques et financiers, selon Khadim Niang. Le restant du financement, 31 %, provient du secteur privé, a-t-il dit.
Avec 121 bus articulés, l’ouvrage va générer un millier d’emplois – dont 35 % destinés aux femmes – et réduire d’une heure trente minutes à quarante-cinq minutes – de moitié – la durée moyenne du trajet entre Dakar et Guédiawaye.
Les bus sont climatisés et comprennent chacun 150 places équipées de ports USB et d’un wifi. Ils vont circuler de 5 à 23 h.
Des voies cyclables et des voies réservées aux piétons sont aménagées sur le trajet du bus rapid transit.
Les ingénieurs ont fait preuve d’inclusion sociale en prenant en compte les personnes à mobilité réduite et les malvoyants dans la construction du BRT, selon le document.