Année : 2023

  • SENEGAL-COLLECTIVITES-BUDGET / Municipalité de Kaolack : un budget de près de 8 milliards de francs projeté pour 2024

    SENEGAL-COLLECTIVITES-BUDGET / Municipalité de Kaolack : un budget de près de 8 milliards de francs projeté pour 2024

    Kaolack, 27 déc (APS) – Le budget 2024 de la commune de Kaolack (centre) voté mercredi est arrêté à 7 milliards 900 millions de francs CFA, contre 7 milliards 44 millions francs CFA en 2023.

    Il a été voté à la quasi-unanimité par les conseillers municipaux présents, à l’exception d’une seule abstention, sous la supervision du préfet du département de Kaolack, Latyr Ndiaye, et du percepteur municipal.

     »Le vote de ce budget traduit la volonté du conseil municipal de faire de 2024, une année de développement, d’investissements et de créations de richesses’’, a déclaré Sérigne Mboup, maire de la commune de Kaolack.

    Il a précisé qu’une grande partie de ce budget est réservée à l’investissement qui a connu pour cette exercice, ‘’un renforcement’’ à cause des secteurs de la voirie et l’assainissement.

    M. Mboup a expliqué que les volets de la voirie et l’assainissement ne relèvent pas des compétences de la mairie, mais sont pris en charge du fait qu’ils constituent une grande préoccupation des populations locales.

    Dans ce projet de budget, a-t-il poursuivi, il y a une enveloppe de ‘’plus de 120 millions de francs CFA’’ destinée à la réhabilitation de salles de classe.

    Serigne Mboup a promis des investissements à hauteur de 45 millions de francs CFA pour la réhabilitation des cimetières de la ville et permettre aux Associations sportives et culturelles (ASC) de développer des projets pour l’emploi des jeunes.

    Il s’est également engagé à recruter ‘’plus de cent’’ personnes pour contribuer davantage à la lutte pour l’emploi des jeunes.

    ‘’Une subvention sera aussi mise à la disposition des acteurs des transports, des artisans ainsi que des groupements de jeunes pour leur permettre de mener des activités génératrices de revenus’’, a-t-il promis.

    Concernant les femmes, il annoncé un programme d’appui, en particulier dans le domaine de la transformation des produits locaux, entre autres activités génératrices de revenus.

    Il indiqué que depuis plus de vingt ans, la municipalité n’a fait aucun investissement. ‘’En termes d’investissements, il est vrai que nous ne pouvons pas tout faire du jour au lendemain, mais nous allons consentir le maximum d’efforts pour plus d’investissements au niveau des infrastructures de bases’’, a-t-il expliqué.

    Quant à la subvention des daaras (écoles coraniques), elle est passée de 22 millions de francs CFA à 76 millions de francs CFA pour l’exercice 2024.

    Serigne Mboup s’est félicité de ce budget ‘’participatif’’ pour 2024.

    L’édile de Kaolack a invité l’Etat du Sénégal à investir dans la capitale du Saloum dans les infrastructures routières, commerciales et portuaires, pour faire de cette ville un ‘’véritable centre logistique’’ pour l’intérêt du Sénégal.

    ADE/AB/OID/AKS

  • SENEGAL-SANTE-RETROSPECTIVE / Transplantation rénale : l’hôpital général Idrissa Pouye de Grand Yoff sur la bonne voie

    SENEGAL-SANTE-RETROSPECTIVE / Transplantation rénale : l’hôpital général Idrissa Pouye de Grand Yoff sur la bonne voie

    Dakar, 27 déc (APS) – L’hôpital général Idrissa Pouye de Grand Yoff est sur la bonne voie pour faire la transplantation rénale après le consortium Hôpital Militaire de Ouakam (HMO)-Le Dantec, a indiqué le Professeur Elhadji Fary Kâ, président du Conseil national du dons d’organes (CNDT).

    ‘’Après HMO-DANTEC, le prochain sur la liste, c’est l’hôpital général Idrissa Pouye (HOGIP) qu’on a évalué et qui avait des réglages à faire. Nous allons le réévaluer sous peu. C’est l’équipe des experts qui n’est pas encore disponible avec la fin de l’année’’, a expliqué le président du CNDT dans un entretien avec l’APS.

     »A la suite de l’évaluation, nous allons, en tant que CNDT, faire un rapport et donner notre avis au ministère de la Santé qui va délivrer l’agrément. A l’issue de la deuxième évaluation, nous allons donner un avis définitif’’, a t-il ajouté.

    Le néphrologue signale aussi que  ‘’l’hôpital Principal était à un moment intéressant ». Le CNDT a relancé l’hôpital Dalal Jam,  »parce qu’ils n’avaient pas de dossier du tout’’, a relevé le Pr Kâ.

    Le Sénégal, à travers le consortium Hôpital Militaire de Ouakam (HMO) et Le Dantec, a réalisé ses premières transplantations rénales les 26 et 27 novembre derniers.

    SKS/OID/ASG

     

  • SENEGAL-CULTURE-RETRO / Les artistes sénégalais auréolés de prix en 2023

    SENEGAL-CULTURE-RETRO / Les artistes sénégalais auréolés de prix en 2023

    Dakar, 27 déc (APS) – L’année 2023 a été faste de par les nombreuses récompenses glanées par les artistes sénégalais un peu partout à travers le monde et dans plusieurs disciplines artistiques parmi lesquelles le cinéma, la danse ou encore la musique, une marque de reconnaissance de leur talent sur le plan international.

    Dans le septième art, le film ‘’Xalé, les blessures de l’enfance’’ de Moussa Sène Absa a remporté quatre statuettes le 31 octobre dernier à la cérémonie des ‘’Africa movie academy awards’’ (AMAA) 2023, organisée chaque année depuis 2005 au Nigéria et communément appelée « les Oscars africains ».

    Il s’agit de la statuette du meilleur film, du meilleur scénario et du meilleur costume en plus de celle de la meilleure actrice dans un second rôle pour Rokhaya Niang.

    Auparavant, lors de la 28ème édition du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (Fespaco) tenue du 28 février au 4 mars, le film de Moussa Sène Absa qui magnifie la résilience féminine triomphant des traumatismes sociaux, avait remporté le prix spécial de l’Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA).

    Ce prix, dédié au meilleur long métrage fiction, est doté d’un montant de huit millions de francs CFA.

    Le film de Sène s’était aussi adjugé le prix de la meilleure actrice, à travers le personnage principal de Nguissaly Barry. Ce prix est doté d’un montant d’un million de francs CFA.

    La réalisatrice Fatou Kandé Senghor, première assistante dans la série ivoirienne ‘’ÔBantaga’’ de Alex Ogou, a été aussi récompensée pour sa participation à la fabrication de cette série télévisée.

    La réalisatrice sénégalaise Mame Woury Thioubou a quant à elle remporté en septembre dernier le ‘’Grand prix international Urti du documentaire d’auteur’’ de Yaoundé pour son film intitulé ‘’Rebeuss, Chambre 11’’.

    Le film, distingué parmi la dizaine de films finalistes provenant d’Italie, de la France, de la Corée du Sud, du Maroc ou encore de Sri Lanka, de Burundi et d’Ukraine, a été également récompensé du Prix des œuvres numériques de la 42ème édition de la conférence Urti, organisée dans la capitale camerounaise.

    La cinéaste qui est également journaliste et chef du desk culture au journal privé ‘’Le quotidien’’ avait remporté en avril le prix du court et moyen métrage en documentaire pour ‘’Rebeuss, chambre 11’’, au festival international de cinéma ‘’Vues d’Afrique’’ de Montréal (Canada).

    Côté musique, la chanteuse Viviane Chidid a été désignée le 20 octobre dernier ‘’meilleure artiste féminine de l’Afrique de l’Ouest’’ par ‘’Trace awards Tv’’ lors d’une cérémonie organisée à Kigali, au Rwanda.

    Elle a remporté le prix devant Tiwa Savage du Nigeria, Josey de Côte d’Ivoire, entre autres artistes nominées. La reine du ‘’Djolof Band’’ a été aussi nominée dans la catégorie ‘’meilleure artiste Francophone’’.

    Les chanteurs Baba Maal et Ismaël Lo ont été respectivement faits citoyen d’honneur de la ville de Bouaké en Côte d’Ivoire et d’Acapulco, au Mexique.

    Quant au rappeur Faafa Fredy, il a été élevé au rang de Chevalier de l’ordre des arts et des lettres de la République française en octobre.

    La danse n’a pas été en reste, car la chorégraphe Germaine Acogny a reçu au cours du même mois le ‘’Grand Prix de l’Académie des beaux-arts en chorégraphie’’ de France pour avoir ‘’inscrit dans l’histoire la danse africaine’’.

    Le slam a aussi sa place dans ce palmarès avec le jeune William Clarence Mendy, sacré champion d’Afrique de ‘’slam poésie’’ à Bamako (Mali) au début du mois de décembre cinq ans après son compatriote slameur, Al Fàruq, décédé en 2020, et qui a remporté le même titre à N’Djamena (Tchad).

    Sur le plan national, la littérature s’est distinguée avec le ‘’Grand Prix du chef de l’Etat pour les arts et lettres’’ décerné aux écrivains Aminata Sow Fall et Cheikh Hamidou Kane pour l’ensemble de leur carrière.

    Les écrivains Fatoumata Diallo Ba pour son roman ‘’Rouges silences’’ (L’Harmattan Sénégal, 2022) et Pape Samba Kane pour son recueil de poème ‘’Je suis un ange’’ (Nouvelles éditions africaines du Sénégal) ont remporté le prix du Cénacle national du livre 2023, alors que le poète Daman Sarr a été récompensé par le prix Ibrahima Sall du concours ‘’Parlons poésie’’.

    FKS/ASG/OID

  • SENEGAL-SOCIETE / 3 décès dans 62 accidents impliquant des motos relevés en 2023 à Kédougou (Police)

    SENEGAL-SOCIETE / 3 décès dans 62 accidents impliquant des motos relevés en 2023 à Kédougou (Police)

    Kédougou 27 déc (APS)– Au total, soixante-deux accidents de la circulation impliquant des motos et ayant débouché sur la mort de trois personnes et occasionné soixante-onze autres blessées ont été dénombrés entre janvier et octobre 2023 à Kédougou, une ville du sud-est du Sénégal, a appris l’APS de source policière.

    Quelque soixante-deux accidents de motos occasionnant trois décès et soixante-onze blessés graves ont été comptabilisés. La majorité des victimes sont des usagers et des conducteurs de ces engins, a indiqué la même source.

    ‘’La bataille de la sécurité routière doit être de l’affaire de tous. Il nécessite l’engagement des pouvoirs publics mais aussi par le comportement de tout un chacun car il s’agit de sauver des vies’’, a commenté le commissaire central de Kédougou, Thierno Diop.

    Il a par exemple déploré le fait que tous les conducteurs de moto ne portent pas de casque alors qu’ils roulent souvent en toute vitesse dans la ville.

    L’officier de police a ainsi invité les jeunes de Kédougou à faire preuve de vigilance et à œuvrer pour le respect du port de casque.

    ‘’Tous les comportements discourtois constatés relèvent d’un manque de discipline, de l’ignorance des règles de la circulation mais également le non port de casque’’, a-t-il regretté.

    PID/AKS/SBS/OID

  • SENEGAL-GENRE / VBG : 826 victimes enregistrées en l’espace de 10 mois par l’AJS (reponsable)

    SENEGAL-GENRE / VBG : 826 victimes enregistrées en l’espace de 10 mois par l’AJS (reponsable)

    Kaffrine, 27 déc (APS) – Huit  cent vingt-six 826 victimes de violences basées sur le genre ont été enregistrées au cours de cette année en l’espace de 10 mois dans neuf boutiques de droits de l’Association des juristes sénégalaises(AJS) installées sur toute l’étendue du territoire national, a indiqué mercredi Seynabou Dieng, présidente de la commission droits des femmes de ladite association.

    ‘’Au regard des statistiques, il est constant que le nombre des victimes de violences basées sur le genre ne cesse d’accroitre comme, c’est le cas cette année avec 826 victimes enregistrées de janvier à octobre 2023’’, a-t-elle dit. Elle s’entretenait avec des journalistes au terme d’un atelier de formation des para-juristes, organisé par l’AJS et ses partenaires.

    ‘’Sur ces violences basées sur le genre, il y a 243 violences sexuelles, 161 violences psychologiques, 217 violences physiques et 200 violences économiques’’, a-t-elle précisé.

    L’atelier entre dans le cadre des activités du programme conjoint des mutilations génitales féminines (MGF), des violences basées sur le genre (VBG) et des mariages d’enfants (ME), a-t-elle expliqué. Il a pour objectif de renforcer les capacités des bénéficiaires sur les mécanismes de prévention et de prise en charge des VBG , MGF, ME et la réalisation des droits reproductifs et l’autonomisation des femmes et des filles, a-t-elle précisé.

    L’adjoint au préfet du département de Kaffrine, Modou Thiaw, s’est réjoui de cette rencontre avant de s’engager à accompagner l’AJS pour une meilleure prise en charge de ces problèmes.

    Aïssatou Sanou Gaye, coordonnatrice régionale de la Coalition des organisations en synergie pour la défense de l’éducation publique, a salué cette initiative des juristes sénégalaises qui, selon elle, vient faciliter le travail de terrain des différents acteurs.

    CTS/AB/ASG

  • SENEGAL-SANTE-PERSPECTIVES / Organes : le CNDT pense à une modification de la loi pour rendre possibles les prélèvements sur des donneurs décédés

    SENEGAL-SANTE-PERSPECTIVES / Organes : le CNDT pense à une modification de la loi pour rendre possibles les prélèvements sur des donneurs décédés

    Dakar, 27 déc (APS)- Le Conseil national du don d’organes et de la transplantation (CNDT) réfléchit à la modification de la loi encadrant ce prélèvement qui, pour le moment, ne concerne que des donneurs vivants, a indiqué son président, le Professeur Elhadji Fary Kâ.

    ‘’Il faudra aussi penser à modifier la loi et envisager les donneurs décédés parce qu’actuellement la loi ne permet pour le don d’organes que les donneurs vivants’’, a suggéré le Pr Kâ.

    Il considère que le CNDT a ‘’atteint son objectif qui était de transplanter au Sénégal’’.

     Le consortium Hôpital militaire de Ouakam-Dantec (HMO) a réussi la première transplantation rénale au Sénégal le 26 novembre dernier. Le consortium HMO-Le Dantec a reçu son agrément  du Conseil national du don d’organes et de la transplantation (CNDT) le 17 avril 2023  pour une période de deux ans.

    ‘’Nous osons espérer que les autres hôpitaux vont suivre. Mais le problème, c’est qu’un seul hôpital ne peut pas supporter toute la demande’’, a cependant fait remarquer le Pr fary Kâ.

    Selon le néphrologue, ‘’les autres hôpitaux doivent être accompagnés, parce que le consortium HMO-Dantec a été évalué pendant plus d’un an. C’était des allers et retours. Après, il faudrait étendre dans les régions, mais il faut consolider Dakar’’.

    Le président du Conseil national du don d’organes et de la transplantation (CNDT) et chef du service de néphrologie de l’hôpital Le Dantec a cependant prévenu que ‘’tout le monde ne peut pas être transplanté’’. Il a rappelé qu’’’il faut une insuffisance rénale chronique en pré ou en dialyse’’.

    ‘’Il ne faut pas avoir de contre-indications parce qu’il faut avoir un donneur et ne pas avoir de contre-indications’’, a-t-il précisé.

    Parmi les malades actuellement dialysés, ‘’si nous parvenons à transplanter entre 30 et 40 %, ce serait déjà pas mal’’. Selon lui, ‘’si la transplantation continue et est subventionnée, beaucoup de patients peuvent être soulagés’’.

    L’autre mission du CNDT, a rappelé le Pr Kâ, ‘’c’est la greffe de cornée’’. ‘’La loi est passée en conseil des ministres et après, nous allons attaquer les décrets d’application’’, a-t-il informé.

    SKS/ASG/AKS

  • SENEGAL-JUSTICE-HUMEUR / Mac de Mbour : le procureur va rendre visite aux détenus, jeudi (source judiciaire)

    SENEGAL-JUSTICE-HUMEUR / Mac de Mbour : le procureur va rendre visite aux détenus, jeudi (source judiciaire)

    Mbour, 27 déc (APS) – Le procureur de la République près le Tribunal de grande instance de Mbour (Thiès, Ouest), Eliace Abdoulaye Diop, et les deux juges d’instruction de ladite juridiction effectueront, jeudi, une visite à la Maison d’arrêt et de correction (MAC) de Mbour, où des détenus ont refusé un repas, pour protester contre leurs conditions de détention, a appris l’APS de source judiciaire.

     »Le procureur et les deux juges d’instruction se rendront à la Maison d’arrêt et de correction de Mbour, pour rencontrer les détenus »,  a notamment annoncé une source judiciaire.

    Selon elle, cette visite fait suite à  »un mouvement d’humeur (entamé) hier (mardi) par 42 détenus qui avaient refusé de prendre leur petit déjeuner, en protestant contre leurs conditions de détention ».

    Le même jour, a noté encore la source,  »le procureur s’est rendu à la Maison d’arrêt pour s’entretenir avec eux ». Les détenus avaient mis à profit ce cadre pour lui exprimer leurs doléances.

     »Le procureur a promis de les rencontrer, afin de voir dans quelle mesure leurs problèmes pourraient être réglés au cas par cas », a souligné encore la même source.

    DOB/ADI/OID/AB

  • SENEGAL-SANTE / Une réunion consultative sur la santé maternelle avec les Bajenu Gox, jeudi

    SENEGAL-SANTE / Une réunion consultative sur la santé maternelle avec les Bajenu Gox, jeudi

    Dakar, 27 déc (APS) – Une réunion consultative sur la santé maternelle au Sénégal avec les Bajenu Gox (marraines de quartiers) du Sénégal se tient, jeudi, Dakar, à l’initiative de Femmes Africa Solidarité (FAS) en collaboration avec le réseau GIMAC et avec le soutien du ‘’MSD for Mothers’’, a appris l’APS.

    ‘’Cet événement vise à renforcer la participation active des femmes Bajenu Gox dans la collecte de données probantes pour soutenir la mise en œuvre efficace de la Campagne pour la réduction accélérée de la mortalité maternelle en Afrique Plus (CARMMA Plus), en abordant spécifiquement les défis de la santé maternelle au Sénégal’’, expliquent les organisateurs.

    Dans un communiqué, ils annoncent qu’une collecte de données probantes ‘’sera faite pour permettre l’identification des obstacles et défis avant de procéder à la Planification stratégique pour améliorer les résultats en matière de santé maternelle au Sénégal’’.

    Ils rappellent que l’Initiative pour la santé maternelle (GiMHI) du Réseau de la campagne le ‘’Genre est mon Agenda (GIMAC)’’ a été lancée dans le cadre de l’engagement du réseau à ‘’faire progresser l’égalité des sexes’’.

    Cette initiative vise à ‘’aborder stratégiquement le problème urgent de la mortalité maternelle et néonatale en Afrique en favorisant les partenariats de collaboration avec les acteurs régionaux de la santé maternelle et en s’engageant avec les femmes à tous les niveaux pour amplifier leurs voix et assurer leur participation active au cadre de suivi et de responsabilisation de CARMMA Plus’’.

    Pour les organisateurs, ‘’cette alliance stratégique est fondamentale pour le succès de CARMMA Plus, fonctionnant de manière transparente du niveau national au niveau régional’’.

    L’initiative GiMHI est mise en œuvre grâce à des partenariats clés avec Femmes Africa Solidarite (FAS) au Sénégal, Africa Leadership Foundation (ALF) au Nigeria, Rozaria Memorial Trust (RMT) au Zimbabwe et le réseau des jeunes femmes du GIMAC, rappelle le communiqué.

    Il souligne que ‘’la synergie créée par ces partenariats garantit une approche holistique et efficace pour atteindre les objectifs de CARMMA Plus’.

    Selon la même source, ‘’ces échanges impliquent les Bajenu Gox pour leur permettre de servir d’intermédiaires entre la communauté, la technologie et les agents de santé, facilitant ainsi la collecte de données essentielles à la mise en œuvre de CARMMA Plus’’.

    Elle signale que ‘’cette collaboration garantit que les voix des femmes ne sont pas seulement entendues, mais qu’elles contribuent de manière substantielle à l’approche fondée sur des données probantes préconisées par CARMMA Plus’’.

    OID/AKS

  • SENEGAL-EDUCATION-INNOVATIONS / Matam : un responsable liste les changements notés dans le programme d’alphabétisation

    SENEGAL-EDUCATION-INNOVATIONS / Matam : un responsable liste les changements notés dans le programme d’alphabétisation

    Matam, 27 déc (APS) – Le chargé de l’éducation de base des jeunes et des adultes analphabètes au niveau de l’inspection d’académie de Matam (nord), Ousmane Bâ, a fait état mercredi de nouveaux changements dans la mise en œuvre du programme national dans cette région, concernant la résolution des problèmes et la production de rapports.

     »Aujourd’hui, les apprenants ne vont plus se limiter au programme initiatique de l’alphabétisation. Ils vont aller vers l’autonomisation, vers la résolution de problèmes, la maîtrise des outils de gestion, sur la production de rapports », a-t-il dit à l’occasion d’un atelier de formation des facilitateurs en alphabétisation tenu à Matam.

    Avec les changements de paradigmes, le programme national d’éducation de base des jeunes et des adultes a  »décidé de rester sur les mêmes cibles en corsant les enseignements apprentissages en allant vers le niveau deux, qui prend en charge les questions de développement », a expliqué M. Bâ.

    La nouvelle orientation « va concerner le développement des communautés », a indiqué le chargé de l’éducation de base des jeunes et des adultes analphabètes à l’inspection d’académie de Matam, précisant que le nombre de classes cibles reste le même, avec un total de 51 pour la région de Matam.

    Il a signalé que 20 classes ont été attribuées aux collectivités territoriales et 31 autres considérées comme spécifiques  »seront réservées aux organisations de développement ou groupes spécifiques ».

    Cette formation qui entre dans le cadre des activités du Programme national d’éducation de base des jeunes et adultes (PNEBJA) a pour objectif de renforcer les capacités des facilitateurs et des superviseurs.

    Ce programme en est à sa phase deux, qui consacre la consolidation des acquis de la première phase d’une durée de six mois, déroulée de janvier à juin 2023, selon Ousmane Bâ.

     »Au niveau de l’alphabétisation, depuis qu’on a commencé, nous sommes toujours au niveau de la phase un qu’on appelle acquisition, avec des programmes de neuf mois. L’objectif du premier était juste d’alphabétiser une grande partie de la population pour éradiquer l’analphabétisme », a fait savoir M. Bâ.

    AT/BK/ASG