Année : 2023

  • SENEGAL-SOCIETE / Sept décès sur dix ne sont pas déclarés à l’état civil au Sénégal, selon un spécialiste

    SENEGAL-SOCIETE / Sept décès sur dix ne sont pas déclarés à l’état civil au Sénégal, selon un spécialiste

    Saly, 26 déc (APS)- Le spécialiste en protection de l’enfant au bureau pays de l’UNICEF Sénégal, Massamba Diouf, a indiqué mardi à Saly (Mbour Ouest), que sept décès sur dix ne sont pas déclarés à l’état civil au Sénégal.

    ”Si on regarde la situation des mariages et des décès, pratiquement sept décès sur dix ne sont pas déclarés à l’état civil. C’est la même chose pour les mariages”, a dit M. Diouf, indiquant que ”c’est une situation assez alarmante, qui nécessite beaucoup de travail ”.

    Par rapport aux enfants sans état civil, a ajouté, le spécialiste, ”les dernières données qui datent de 2019 montrent que pratiquement trois enfants sur dix ne sont pas déclarés à l’état civil au Sénégal“

    Selon lui, cette situation présente des ”disparités dans les régions, avec une plus faible déclaration dans les régions du Sud et du Centre et un peu à l’extrême Nord“.

    Pour remédier à cette situation, Ibrahima Ethia, le chargé de communication du Programme de modernisation de l’état civil, a souligné qu’un ”ensemble d’activités de sensibilisation est en train d’être mené sur l’ensemble du territoire national“.

    C’est dans ce cadre que s’est tenu à Saly, l’atelier de consultation des religieux sur l’élaboration de l’argumentaire religieux pour la promotion de l’enregistrement à l’état civil.

    “Nous avons organisé cette rencontre pour permettre aux religieux de discuter, d’échanger et trouver les arguments les plus pertinents pour promouvoir les déclarations des faits à l’état civil au Sénégal“, a indiqué Ibrahima Ethia.

    “Au sortir de cette rencontre, il est attendu un document national qui servira de base de travail, de dialogue et d’échanges entre les religieux et les communautés“, a-t-il souligné.

    DOB/ADL/MTN

  • SENEGAL-CULTURE-ENGAGEMENT / La reconnaissance de la mémoire des femmes, un combat au quotidien pour la cinéaste Diabou Bessane

    SENEGAL-CULTURE-ENGAGEMENT / La reconnaissance de la mémoire des femmes, un combat au quotidien pour la cinéaste Diabou Bessane

    Dakar, 27 déc (APS) – La réalisatrice sénégalaise Diabou Bessane, auteur d’un documentaire sur la contribution occultée des femmes à la lutte pour l’indépendance, assure de son engagement à faire de la reconnaissance de la mémoire des femmes son combat quotidien.

    « Mon combat de tous les jours, c’est qu’on n’oublie pas la mémoire des femmes parce qu’elle est très importante », a déclaré la réalisatrice, journaliste de formation, dont le film « Les mamans de l’indépendance » (2011), a été projeté mardi en ouverture de la célébration du centenaire du savant et égyptologue sénégalais Cheikh Anta Diop.

    Selon Diabou Bessane, « on ne peut pas construire un pays en prenant une partie en la mettant en avant et en oubliant l’autre, c’est complétement illogique ».

    « Les mamans de l’indépendance » est un documentaire qui retrace le rôle joué par les femmes dans l’avènement de l’indépendance du Sénégal. Ce film se veut une histoire de femmes et d’engagement, en hommage à des patriotes oubliées.

    Cheikh Anta Diop, surnommé  »Le Pharaon noir », a beaucoup défendu la cause des femmes, à travers ses écrits et conférences à travers le monde, selon les organisateurs des festivités commémorant les cent ans de celui dont le combat visait à montrer l’apport de l’Afrique à la culture et à la civilisation mondiale.

    Pour Diabou Bessane, « les grands hommes sénégalais ont omis dans leurs mémoires écrites les faits d’armes des femmes dans les combats historiques du Sénégal ».

    « Dans les mémoires des grands hommes politiques sénégalais, peu se souviennent des femmes militantes avec qui ils ont eu à poser des actes de bravoure politique », déplore-t-elle.

    « La mémoire sénégalaise est une mémoire mâle, parce que quand on restitue aujourd’hui les pans de notre histoire, on a tendance à laisser de côté les femmes, on ne parle pas de leurs actions politiques, ni de leur courage, ni de leur bravoure, ni des actions qu’elles ont eu à mener », a insisté Diabou Bessane.

    Selon la réalisatrice, jusque-là, le rôle des femmes continue à être sous-estimé. Y compris dans les médias, « quand on parle des femmes, en général, on a tendance à les catégoriser, à les infantiliser, à utiliser des mots qui ne les mettent pas en lumière ».

    Diabou Bessane se dit toutefois optimiste avec les travaux de la Commission nationale de réécriture de l’histoire générale du Sénégal qui, note-t-elle, devrait replacer la femme sénégalaise dans la mémoire du pays.

    « Je pense que la commission de la réécriture officielle de l’histoire du Sénégal va prendre en charge cette question. Et on ne sera plus là à réclamer à nouveau qu’on réécrive l’histoire en intégrant les femmes », ajoute Diabou Bessane.

    Plusieurs films sont au programme des projections prévues dans le cadre du centenaire de Cheikh Anta Diop, qui se poursuivent jusqu’à vendredi, parmi lesquels « Oumar Blondin Diop, un révolté » de Djeydi Djigo, et « L’armée secrète de Mandela » de Osvalde Lewar. Il y a aussi à l’affiche « Kemtiwu Seex Anta », de Ousmane William Mbaye.

    PD/BB/FKS/BK/MTN

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / Les journaux à fond sur la clôture des dépôts de candidature pour la présidentielle

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / Les journaux à fond sur la clôture des dépôts de candidature pour la présidentielle

    Dakar, 27 déc (APS) – Les journaux reçus mercredi à l’APS traitent en priorité la clôture des dépôts de candidatures pour l’élection présidentielle du 25 février 2024 au greffe du conseil constitutionnel.

    “Les candidats à l’écoute des cinq sages’’, écrit le journal l’As à la Une, mettant en exergue les “trois séquences clefs qui conditionnent l’examen des dossiers’’.

    Le journal énumère la recevabilité et la validation des dossiers qui feront l’objet d’un minutieux examen de la part du juge constitutionnel.

    Pour le journal L’Info, la clôture des dépôts de candidatures sonne comme un “dernier virage amorcé’’ pour le rendez-vous électoral de 2024.

    “Après l’étape de la collecte de parrainage et le dépôt des candidatures, les prétendants au fauteuil présidentiel devront dorénavant surmonter la fatidique et redoutable épreuve du parrainage qui s’est révélé un véritable filtre en 2019’’, a commenté la publication.

    ‘’Le filtre du parrainage fera un effet et risque de révéler des surprises comme en 2019 où des candidats comme Malick Gackou, Bougane Gueye Dany, ont été retenus pour insuffisance de parrains’’, rappelle L’Info.

    Avec comme titre principal “Les choses sérieuses commencent’’, le journal Enquête renseigne que sur les 261 candidats déclarés, plus d’une soixantaine ont déposé leur candidature au Conseil constitutionnel et plus de 70 parmi eux ont déposé leur caution à la Caisse de dépôt et de consignation.

    “La sélection va continuer avec les vérifications prévues à partir de jeudi’’, précise Enquête qui parle d’un “casse-tête des parrainages’’ pour les candidats.

    Ces derniers sont au nombre de 79, précise le quotidien Le Soleil qui donne aussi les dates pour la précampagne et la campagne électorale.

    “A quelques jours de l’élection présidentielle, le Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA) a sorti une note pour rappeler aux médias la conduite à tenir pendant les différentes étapes du processus électoral’’, rapporte le quotidien national.

    “Les sept sages entrent en scène’’, écrit Sud Quotidien. La publication souligne “qu’à moins de deux mois de l’élection présidentielle de février 2024, le Conseil constitutionnel est parti pour entamer son travail de validation ou d’invalidation des diverses candidatures à la succession de Macky Sall (…) et dès jeudi les sept juges vont procéder au tirage au sort des dossiers, une innovation pour corriger l’imbroglio de 2019’’, retrace Sud Quotidien.

    Les journaux se font aussi l’écho de la saisine de la Cour suprême par l’Agent judiciaire de l’Etat à propos de la réintégration de l’opposant en prison Ousmane Sonko dans les listes électorales.

    “L’Agent judiciaire de l’Etat jusqu’au-boutiste’’, commente le journal Kritik à la Une.

    La publication informe que l’Agent judiciaire de l’Etat a posé un acte “qui risque de nuire définitivement à la candidature du maire de Ziguinchor Ousmane. Yoro Moussa Diallo s’est déplacé au greffe du Tribunal d’instance de Dakar pour déposer le pourvoi en cassation contre la décision de la juridiction annulant la radiation de Sonko des listes électorales’’.

    MTN

  • SENEGAL-ENVIRONNEMENT / La Falémé « agonise et est menacée de disparition », selon le maire de Tambacounda

    SENEGAL-ENVIRONNEMENT / La Falémé « agonise et est menacée de disparition », selon le maire de Tambacounda

    Tambacounda, 27 déc (APS) – La Falémé, principal affluent du fleuve Sénégal, « agonise » et se trouve plus que jamais menacée d’agressions multiples et multiformes, que rien ne semble pouvoir freiner, a alerté Papa Banda Dièye, le président du réseau des maires des villes membres de la SAFRA.AO, la Semaine de l’amitié et de la fraternité en Afrique de l’Ouest.

    « Le cas de cet affluent principal du fleuve Sénégal qui traverse le Sénégal, la Guinée Conakry et le Mali, commence très sérieusement à empêcher de dormir du sommeil des justes », a dit le maire de la commune de Tambacounda (est), mardi, lors d’un symposium auquel il participait, dans le cadre des activités de la SAFRA.AO.

    L’absence d’une politique de « surveillance appropriée » face aux actions des entreprises d’extraction minière constitue le principal danger pour la survie de la Falémé, a souligné l’édile, au cours de ce symposium de la SAFRA.AO dont l’édition 2023 porte sur le thème « Paix, sécurité, inclusion sociale et développement transfrontière durable : quelle contribution de la SAFRA.AO dans la coopération transfrontalière initiée par les peuples et les Etats ».

    Papa Banda Dièye a raconté à l’assistance l’histoire d’un pêcheur de Kayes qui lui a révélé avoir une fois parcouru avec sa pirogue quelque deux kilomètres sur la Falémé sans attraper « plus de dix poissons, alors qu’il y a une dizaine d’années, en moins de deux heures il faisait le plein ».

    Le secrétaire général de la SAFRA.AO, Alassane Guissé, a de son côté alerté : « Le constat est très grave, on n’arrive plus à pêcher dans la Falémé, l’eau est polluée et dangereuse, les animaux meurent après s’être abreuvés dans le fleuve ». « Les hommes risquent d’avoir un sort très difficile si l’on n’entreprend rien pour corriger cette situation du fleuve », a ajouté Alassane Guissé.

    Il a rappelé que lors du conseil présidentiel tenu il y a de cela quelques semaines à Tambacounda, le président de la République, Macky Sall, avait annoncé avoir décidé d’envoyer une mission du ministère de l’environnement, pour faire des prélèvements sur le fleuve. Les résultats desdits prélèvements « sont catastrophiques », a révélé le secrétaire général de la SAFRA.AO.

    La pollution de la Falémé, provoquée par produits « très dangereux pour les hommes et les animaux » comme le mercure et le cyanure, utilisés par les orpailleurs, menace non seulement ce cour d’eau, mais en même temps le fleuve Sénégal lui-même, a-t-il insisté.

    « Si rien est fait, a-t-il prévenu, nous allons mettre en danger le fleuve Sénégal et tous les autres cours d’eau. C’est pourquoi, nous estimons que la SAFRA.AO, en tant qu’organisation non gouvernementale, doit dans ces travaux, voir quelles contributions peut-elle apporter en termes de plaidoyer mais également de sensibilisation de nos autorités ».

    BT/BK

     

  • SENEGAL-CULTURE / Des artistes sénégalais interpellent le président Macky Sall pour l’application effective de la rémunération pour copie privée

    SENEGAL-CULTURE / Des artistes sénégalais interpellent le président Macky Sall pour l’application effective de la rémunération pour copie privée

    Dakar, 26 déc (APS) – Des artistes sénégalais ont interpellé, mardi, le président de la République Macky Sall en vue de l’application effective des décrets d’application instituant la rémunération pour copie privée.

    ‘’Nous subissons une injustice depuis quinze ans que la loi sur le droit d’auteur et les droits voisins a été votée en 2008. Nous demandons au président de la République d’agir dans l’immédiat, surtout pour nous les artistes interprètes. Les droits voisins ne sont pas appliqués depuis l’adoption de la loi’’, a déclaré le comédien Mactar Diouf.

    Pour lui, la question est de savoir qui a intérêt à bloquer le processus d’application de cette rémunération ‘’légitime’’ instaurée par la loi pour la reproduction du travail des artistes.

    Il s’exprimait lors d’une conférence de presse organisée par des artistes. Cette rencontre avec la presse a vu la présence des cinéastes Clarence Delgado, Joseph Sagna, d’écrivains comme Abdoulaye Fodé Dione, de chanteurs, dont Didier Awadi et Yoro Ndiaye. Les danseurs Gacirah Diagne et Malal Ndiaye ont pris part à la rencontre aux côtés d’autres artistes.

    Cette sortie médiatique fait suite à une campagne lancée par des artistes il y a deux semaines sur les réseaux sociaux, pour ‘’exiger’’ l’application de la loi.

    La rémunération pour copie privée instaurée par la loi sur le droit d’auteur et les droits voisins est une redevance prélevée sur les supports d’enregistrement tels que les disques durs, les clés USB, les cartes mémoires, CD ou DVD.

    Elle est destinée à compenser le préjudice subi par les auteurs, artistes, éditeurs et producteurs du fait du manque à gagner résultant de cette utilisation massive et gratuite de leurs œuvres.

    Pour le président de l’Association des métiers de la musique (Ams), Daniel Gomes, si on ne prenait en compte que les téléphones portables qui entrent dans le pays par an, ‘’on en serait à deux milliards de perte pour les ayants droit’’.

    ‘’L’Etat nous doit trente milliards de francs Cfa à ce jour pour défaut d’application de la loi. L’Etat nous doit de l’argent‘’, insiste-t-il, relevant que la rémunération pour copie privée est une directive de l’Union monétaire ouest Afrique (Uemoa) signée par le Sénégal. ‘’Jusque-là tous les autres pays de l’Uemoa ont appliqué cette directive, sauf le Sénégal’’, s’offusque-t-il.

    La loi a été votée en 2008, les décrets d’application signés en 2017 et une commission mise en place la même année.

    ‘’A chaque fois qu’on demande, il [le gouvernement] dit qu’on y travaille. 2008, 2016. Aujourd’hui, on est à la fin de 2023, toujours rien. (…) Nous demandons à M. le président de la République de nous donner un décret spécial qui instaure la copie privée’’, réclame le président de l’AMS.

    Selon lui, les artistes ne quémandent pas, mais réclament un « droit reconnu par la Constitution ». « Nous ne voulons plus être perfusés’’, martèle Daniel Gomes. Les artistes n’excluent pas ‘’de porter plainte contre l’Etat’’.

    ‘’C’est un scandale’’, renchérit le rappeur Didier Awadi qui abonde dans le même sens,  tout en revenant sur les actions menées pour l’application de la copie privée.

    ‘’Avec le ministre Abdoulaye Diop [ancien ministre de la Culture], on lui a mis un peu de pression, rien ne s’est passé. A la présidence, lors d’une audience, le Président [de la République]  lui a dit de mettre le taux à 10 %, il ne s’est rien passé jusqu’aujourd’hui. Abdoulaye Diop est parti’’, fulmine le producteur et fondateur du studio Sankara.

    Il rappelle qu’avant que le nouveau ministre de la Culture et du Patrimoine historique, Aliou Sow, ne prenne fonction, « on lui a dit qu’il y a deux enjeux dans le secteur : la copie privée et le statut de l’artiste. Il ne reste que deux mois, et toujours rien’’.

    ‘’C’est un manque de respect pour un artiste d’aller au Festival national des arts et de la culture pour faire la fête quand il y en a qui vont mourir pour des urgences’’, a déclaré Didier Awadi, lançant un appel au chef de l’Etat au vu de l’urgence de la question.

    En Algérie, au Burkina Faso, au Maroc, en Côte d’Ivoire, au Cap Vert, la rémunération pour copie privée est appliquée, indique-t-on.

    FKS/SBS/ASG

  • SENEGAL-AFRIQUE-VIOLENCES /  Nigeria : au moins 160 personnes tuées dans une série d’attaques armées

    SENEGAL-AFRIQUE-VIOLENCES /  Nigeria : au moins 160 personnes tuées dans une série d’attaques armées

    Dakar, 26 dec (APS) – Au moins 160 personnes ont été tuées dans des séries d’attaques attribuées à des groupes armés, dans l’État du Plateau, au centre du Nigéria, ont annoncé lundi soir les autorités locales, selon plusieurs médias.

    ‘’Plus de 300 personnes’’ ont été blessées et transférées dans les hôpitaux de Bokkos, de Jos et de Barkin Ladi, d’après les mêmes sources. Elles ajoutent que les ‘’attaques, bien coordonnées’’, ont commencé samedi, se sont poursuivies lundi, et ont ciblé ‘’pas moins de vingt villages’’.

    Dimanche, le gouverneur de l’État du Plateau, Caleb Mutfwang, avait qualifié cette action armée de ‘’barbare, brutale et injustifiée’’.

    ‘’Des mesures proactives seront prises par le gouvernement pour freiner les attaques (…) contre des citoyens innocents’’, avait ajouté Gyang Bere, son porte-parole.

    Le président nigérian, Bola Tinubu, a condamné ‘’fermement’’ sur le réseau social X, les attaques ‘’odieuses’’ et ‘’brutales’’ perpétrées dans l’État du Plateau.

    ‘’J’ai ordonné à nos agences de sécurité d’intervenir immédiatement, d’explorer la zone et d’appréhender les coupables de ces atrocités’’, a-t-il insisté.

    ABB/ASG

  • SENEGAL-SOCIETE / Bignona : un pré-forum pour des solutions aux problèmes des jeunes et des femmes

    SENEGAL-SOCIETE / Bignona : un pré-forum pour des solutions aux problèmes des jeunes et des femmes

    Souda, 26 déc (APS) – Un pré -forum  s’est tenu,  mardi, à Souda, un village du département de Bignona (sud-ouest), dans le but d’identifier les besoins des jeunes et d’y apporter des solutions, a constaté l’APS.

    Ce forum initié par l’association « karambenor » ( l’entre aide et la solidarité en joola)  de Souda entre dans le cadre de la préparation du Forum des Kanoulayes, prévu les 20 et 21 janvier prochains.

    Ouonk, Koubalan et Niomoune sont les communes qui composent le terroir des Kalounayes, qui compte 48 villages.

    Souda fait partie de la communauté rurale de Ouonck, dans l’arrondissement de Tenghory, dans le département de Bignona et la région de Ziguinchor.

    « L’idée de ce pré-forum, c’est de faire venir les partenaires au développement pour les connecter avec les jeunes et les femmes afin de ressortir les opportunités d’emplois durables et les opportunités de création d’entreprises durables. Il entre dans le cadre de la préparation du forum des Kanoulayes qu’on doit organiser au mois de janvier (le 20 et le 21) », a expliqué le président de l’association  « karambenor » de Souda, Ibrahima Thierno Sagna.

    La manifestation a enregistré, entre autres, la présence du secrétaire exécutif du Conseil national de sécurité alimentaire, Jean Pierre Senghor, du sous-préfet de Tenghory et des jeunes et femmes.

    M. Sagna relève que la région de Ziguinchor dispose de « beaucoup d’opportunités d’emploi » pour les jeunes, lesquelles sont cependant « malheureusement inexploitées ».

    « Nous avons de l’eau et de la terre. L’idée, c’est de faire ressortir toutes ces opportunités que nous avons dans la région et décliner les problèmes auxquels nous sommes confrontés tels que le manque d’infrastructures, notamment dans le domaine de l’agriculture et le manque d’unités post- récolte et d’unités de transformation pour les femmes », a expliqué M. Sagna.

    Il a rappelé que son association est une organisation de développement pour l’entrepreneuriat agricole en milieu rural et la protection de l’environnement.

    « Créée en 2011, l’association Karambenor  veut fournir aux populations de la région de Ziguinchor des produits agricoles. Elle veut créer des emplois pour les jeunes et les femmes en préservant l’environnement et en luttant  contre l’émigration clandestine », a dit Ibrahima Thierno Sagna.

    « Cette  activité fait la promotion de l’emploi à travers les ressources dont regorge la région de Ziguinchor. Elle est organisée pour parler à la jeunesse de ces  opportunités d’emplois dans cette région », a précisé le secrétaire exécutif du Conseil national de sécurité alimentaire, Jean Pierre Senghor.

    « Nous avons nos terres qui sont disponibles. Il faut que les jeunes se concentrent sur ce que nous avons » , a exhorté M. Senghor.

    MNF/ASG

  • SENEGAL-AFRIQUE-FOOTBAL / Équipe nationale : Aliou Cissé anime une conférence presse, vendredi

    SENEGAL-AFRIQUE-FOOTBAL / Équipe nationale : Aliou Cissé anime une conférence presse, vendredi

    Dakar, 26 déc (APS) – Le sélectionneur national, Aliou Cissé, va donner une conférence de presse, vendredi à 10 h, au restaurant Good Rade, à Dakar, a-t-on appris de la Fédération sénégalaise de football (FSF).

    SK/ASG

  • SENEGAL-ITALIE-FOOTBALL / Serie A : Boulaye Dia indisponible au moins quatre à cinq semaines à cause d’une lésion musculaire (club)

    SENEGAL-ITALIE-FOOTBALL / Serie A : Boulaye Dia indisponible au moins quatre à cinq semaines à cause d’une lésion musculaire (club)

    Dakar, 26 déc (APS) – L’attaquant sénégalais de Salernitana en Serie A italienne, Boulaye Dia, blessé vendredi en championnat, souffre d’une ‘’lésion musculaire’’ et sera absent des pelouses au ‘’moins quatre à cinq semaines’’, a annoncé, mardi, le club italien sur son site internet.

    Son équipe, classée dernière du championnat italien, a annoncé que le joueur de 27 ans a subi mardi ‘’des examens qui ont mis en évidence une lésion musculaire de taille moyenne touchant le biceps fémoral gauche’’.

    Le texte ajoute que l’ancien joueur de Villarreal en Espagne a ‘’déjà commencé le protocole de rééducation’’.

    Boulaye Dia est sorti sur blessure, en début de seconde période (48e), lors du match de la 17e journée qui opposait son équipe à celle du Milan AC, vendredi.

    L’international sénégalais avait été remplacé par le Nigérian Chukwubukem Ikwuemesi. Le match s’est terminé sur un nul, 2-2.

    Boulaye Dia compte 13 matchs depuis le début de la saison dont 9 titularisations. L’ancien joueur de Villarreal en Liga espagnole (2021-2023) a inscrit quatre buts. Sa dernière réalisation remonte à la 12e journée contre Sassuolo.

    Il fait partie des 55 joueurs pré-sélectionnés par le sélectionneur des Lions, Aliou Cissé, en vue de la Coupe d’Afrique des nations de football prévue du 13 janvier au 11 février 2024, en Côte d’Ivoire.

    Le Sénégal est l’équipe tenante du titre.

    SK/ASG