Année : 2023

  • SENEGAL-DIVERS / Kaffrine : un incendie ravage une concession et des vivres à Tague

    SENEGAL-DIVERS / Kaffrine : un incendie ravage une concession et des vivres à Tague

    Kaffrine, 26 déc(APS) – Un incendie s’est déclaré, mardi, à Tague, dans la commune de Medinatoul Salam 2, dans la région de Kaffrine (centre), emportant une concession et des vivres, a appris l’APS du chef de village, Fafa Diaw.

    « C’est un incendie qui a ravagé quatre chambres dans la maison, la cuisine et emporté des vivres, comme l’arachide et le mil, stockés à l’intérieur d’une chambre », a-t-il indiqué. Il dit ignorer, pour l’heure, l’origine de l’incendie qui a été vite maîtrisé par les populations.

    CTS/ASG/SBS/

     

     

  • SENEGAL-MEDIAS-REGULATION / Présidentielle : le CNRA rappelle l’interdiction de la propagande à partir du 05 janvier

    SENEGAL-MEDIAS-REGULATION / Présidentielle : le CNRA rappelle l’interdiction de la propagande à partir du 05 janvier

    Dakar, 26 déc (APS) – Le Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA) rappelle qu’il est interdit, à partir du 05 janvier, toute propagande déguisée ayant pour support les médias nationaux, publics et privé en perspective de l’élection présidentielle du 25 février.

    Dans un communiqué rendu public, mardi, le Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA) a appelé, les médias au respect de la période de précampagne, qui  »s’étend du vendredi 05 janvier 2024 à 00 heure au samedi 03 février 2024 à minuit ».

    Il prévient que  »durant la précampagne, est interdite la diffusion par les médias (presse écrite, presse en ligne, radio et télévision) de toute manifestation ou déclaration publique de soutien à un candidat ou à un parti politique ou à une coalition de partis politiques ou à une liste de candidats ».

    Le régulateur signale qu’il est également interdit de diffuser une déclaration faite ‘’directement ou indirectement par toute personne ou association ou groupement de personnes, quelle qu’en soit la qualité, nature ou caractère lors des visites et tournées à caractère économique, social ou autrement qualifié, effectuées par toutes autorités de l’Etat sur le territoire national’’.

    Le CNRA a appelé les acteurs des médias à couvrir la présidentielle du 25 février dans le respect du Code électoral qui encadre le travail dans les différentes phases, à savoir la précampagne, la campagne électorale et la fin de la campagne.

    « La couverture médiatique de l’élection présidentielle se fait dans le respect du Code électoral qui encadre le travail des médias dans les différentes phases : précampagne, campagne électorale et fin de la campagne », souligne-t-il.

    L’organe de régulation annonce que la campagne électorale s’ouvre officiellement le dimanche 04 février 2024 à 00 heure et prend fin le vendredi 23 février 2024 à minuit.

    En cas de deuxième tour de scrutin, la campagne s’ouvre à compter du jour de l’affichage de la liste des candidats au Greffe du Conseil constitutionnel.
    Elle prend fin la veille de l’élection à zéro heure, ajoute-t-il                       .

    D’après le régulateur, « la couverture de la campagne électorale par l’audiovisuel public, la RTS (radio et télévision), est assujettie à l’obligation de respect du principe d’égalité, dans le temps d’antenne mis à la disposition des candidats ».

    « Les médias, autres que l’audiovisuel public, qui traitent de la campagne électorale, sont tenus de veiller au respect des règles d’équité et d’équilibre entre les candidats dans le traitement des activités de campagne électorale », insiste le communiqué.

    Fin de campagne

    Il rappelle que « la veille et le jour du scrutin, au premier comme, s’il y a lieu, au deuxième tour, est interdite la diffusion ou rediffusion de toute activité assimilable à une campagne électorale ».

    Le CNRA précise que  »cette interdiction concerne tout élément relatif à la campagne électorale y compris les débats, interviews, rediffusions, communiqués et revues de presse ».

    Selon l’organe de régulation, les médias  »ne doivent diffuser que les résultats provenant des instances habilitées ».

    Il invite les radios de proximité ou communautaires à  »se conformer » aux dispositions de l’article 19 de leur cahier de charge.  »Les radios de proximité ou communautaires sont interdites de programmer, de couvrir ou de rendre compte des activités relatives à la campagne électorale de l’élection présidentielle », rappelle le régulateur.

    Toutefois, ajoute t-il,  »les radios de proximité ou communautaires sont autorisées à diffuser des messages relatifs à la citoyenneté, à la cohésion sociale, à la paix, à la sensibilisation sur le scrutin, relayer, y compris en synchrone, le journal de la campagne électorale et les émissions spéciales diffusés par l’audiovisuel public ».

    Le Conseil national de régulation de l’audiovisuel en appelle à l’esprit de responsabilité de tous les acteurs pour le strict respect de ces dispositions.

    FD/SBS/OID/ASG

  • SENEGAL-ARMEES-EQUIPEMENTS / La Marine a accueilli le Niani, son 2e patrouilleur de haute mer lance-missiles (DIRPA)

    SENEGAL-ARMEES-EQUIPEMENTS / La Marine a accueilli le Niani, son 2e patrouilleur de haute mer lance-missiles (DIRPA)

    Dakar, 26 déc (APS) – La Marine sénégalaise vient d’accueillir le Niani, son 2e patrouilleur de haute mer lance-missiles OPV 58S, a-t-on appris, mardi, de la direction de l’information et des relations publiques des armées (DIRPA).

    Sur le réseau social X, la DIRPA annonce que le Niani a accosté ce 26 décembre 2023 à la base Amiral Faye Gassama de Dakar.

    Après la mise en service du navire Le Walo en juillet 2023,  le navire Le Cayor est ‘’en cours d’armement’’, signale la même source.

    OID/ASG

  • SENEGAL-SANTE / Infertilité : la FIV se rapproche des populations

    SENEGAL-SANTE / Infertilité : la FIV se rapproche des populations

    Kaolack, 26 déc (APS) – L’Association ‘’Fécondation in vitro’’ (FIV) Sénégal a décidé de se rapprocher des populations dans le cadre de la prise en charge de la question de l’infertilité, qui constitue, selon ses membres, un ‘’problème de santé publique’’ et un ‘’drame social’’.

     »L’infertilité est un problème de santé publique, c’est un drame social que vivent les couples. Il est de notre ressort, en tant que médecins, de nous rapprocher de la population pour essayer de combattre ce fléau’’, a notamment déclaré Dr MoustaphaThiam, président de l’Association FIV Sénégal.

    Il s’exprimait récemment à Kaolack (centre), à l’occasion d’une caravane de sensibilisation sur la prise en charge de l’infertilité du couple, à l’initiative de l’Association FIV Sénégal.

    Cette activité entre dans le cadre de la décentralisation des activités de la FIV afin de mieux se rapprocher de la population et d’implanter des unités d’assistance médicale de niveau 1, notamment à Kaolack afin d’arriver à une équité territoriale, a expliqué Dr Moustapha Thiam.

    Le choix de la capitale du Saloum s’explique par le fait que le Centre hospitalier régional El Hadji Ibrahima Niass (CHREIN) dispose d’une gynécologue-obstétricienne spécialisée en la matière et qui a l’expertise requise pour la prise en charge.  »Ce qui nous permettra de ne plus recevoir à Dakar des patientes qui nous viennent de Kaolack pour des infertilités primaires ou secondaires jusqu’au stade 1’’, a fait valoir Dr Thiam, selon qui le fait de décentraliser ces activités leur permet de prendre en charge ‘’correctement’’ les cas d’infertilité du couple.

    Il a rappelé que l’infertilité constitue en moyenne 15 à 25% des consultations, déplorant le faible niveau de sa prise en charge.  ‘’C’est le parent pauvre de la prise en charge. Heureusement, nous avons l’accompagnement de la Division de la santé de la mère et de l’enfant, qui nous permet d’aller de l’avant et d’essayer de prendre en charge ces patientes qui souffrent et qui ont besoin d’une prise en charge adéquate’’, a-t-il dit.

    De son côté, la gynécologue-obstétricienne, Dr Ndèye Khady Sène, a signalé que depuis le démarrage des activités de prise en charge de l’infertilité en 2021, au Centre hospitalier régional El Hadji Ibrahima Niass, une cohorte de plus de 1400 couples sont en train d’être suivis.

     »Avec FIV Sénégal, nous comptons redynamiser cette prise en charge, en commençant par l’insémination intra-utérine’’, a assuré Dr Sène qui soutient qu’à Kaolack, il y a un taux de grossesse de près de 11% avec 49% de naissances vivantes.

     »On a, dans la région de Kaolack, un fort taux de prévalence de 8% d’infertilité des couples’’, a-t-elle souligné, ajoutant toutefois que la cherté du coût de la prise en charge constitue un ‘’grand frein’’ pour les couples, puisque variant entre 100 mille francs CFA et 2,3 millions de francs CFA pour ceux qui doivent faire la fécondation in vitro.

    Pour Dr Ndèye Awa Diagne de la division de la santé de la mère et de l’enfant au ministère de la Santé et de l’Action sociale, cette caravane est venue à son heure d’autant plus que l’infertilité du couple prend une ‘’ampleur extraordinaire’’ et constitue un ‘’drame social’’.

     »Parce qu’un couple qui veut concevoir et qui n’y arrive pas, parfois, c’est un couple qui devient instable. Et les couples qui sont dans cette situation ne comprennent pas souvent comment accéder aux soins. Cette caravane permet non seulement de les informer mais aussi de les sensibiliser sur l’existence de ce service de prise en charge de l’infertilité’’, a insisté Dr Diagne.

    ADE/OID/ASG

  • SENEGAL-SECURITE-FORMATION / Sidiki Kaba annonce le renforcement des effectifs de la police nationale

    SENEGAL-SECURITE-FORMATION / Sidiki Kaba annonce le renforcement des effectifs de la police nationale

    Dakar, 26 déc (APS) – Le ministre de l’Intérieur, Sidiki Kaba, a annoncé, mardi, à Dakar, le renforcement des effectifs de la police nationale afin ‘’d’atteindre les ratios de référence et les standards internationaux’’.

    Mille trois cent cinquante-sept élèves policiers de la 48ème promotion « sont en cours de formation et le recrutement de 2500 policiers est déjà bouclé’’, a déclaré M. Kaba lors de la cérémonie de sortie des élèves de la 47ème promotion de l’Ecole nationale de police.

    Cette promotion, baptisée du nom du commissaire divisionnaire de classe exceptionnelle feu Cheikhou Anne, est composée de 07 élèves commissaires, 30 officiers, 121 sous-officiers et 1211 agents de police.

    ‘’Durant ces douze dernières années, l’Etat a recruté plus de 3854 policiers adjoints volontaires et densifié le maillage sécuritaire avec la mise en service de neuf commissariats’’, a-t-il fait savoir.

    Il a rappelé le renforcement de la présence de la police nationale aux frontières ainsi que le déploiement de sept antennes de la Direction nationale de lutte contre le trafic de migrants à l’intérieur du pays.

    Ce recrutement massif de fonctionnaires de police entre dans le cadre des objectifs de montée en puissance de la police nationale, a expliqué Sidiki Kaba. Selon lui,  »ces effectifs contribueront à renforcer (…) les moyens humains de la police nationale pour une meilleure prise en charge de la demande en sécurité devenue de plus en pressante avec des défis sans cesse croissants’’.

    Au sujet de la modernisation des équipements,  »nous pouvons souligner d’importantes acquisitions d’engins, de véhicules de transport de troupes, de véhicules d’intervention, entre autres’’, a-t-il dit.

    ‘’ La création de l’académie de la police sénégalaise’’

    Le directeur de la formation, le commissaire divisionnaire Alassane Niane, s’est ‘’réjoui des résultats de la 47ème promo.

    ‘’A l’issue de leur formation comprenant une phase théorique suivie d’une phase d’immersion dans les services opérationnels et administratifs, leur évaluation finale a donné des résultats très satisfaisants avec des moyennes comprises entre 10 et 17, 49’’, a souligné le directeur de la formation.

    Selon M. Niane, ‘’ces résultats (…) ont été le fruit des efforts conjugués de plusieurs acteurs tels que le personnel d’encadrement de la direction de la formation, du corps professoral ainsi que des partenaires nationaux et internationaux (…)’’.

    Il a rappelé qu’une académie de la police sénégalaise sera mise en place pour un coût global de quatre milliards de francs CFA en partenariat avec les Etats-Unis. ‘’Cette académie abritera plusieurs structures dédiées à la formation, notamment l’institut supérieur de police, un centre régional de paix et de sécurité, un laboratoire de recherche, etc.’’, a indiqué Alassane Niane.

    Il a rappelé que ‘’les élèves commissaires de police, depuis la 46ème promotion, sortent avec leur diplôme de commissaire en plus de leur Master en gouvernance sécuritaire, criminologie et géopolitique’’.


    LBD/ALT/OID/ASG

  • SENEGAL-COMMERCE / Les femmes transformatrices prennent activement part à la FIDAK

    SENEGAL-COMMERCE / Les femmes transformatrices prennent activement part à la FIDAK

    Dakar, 26 déc (APS) – Les femmes transformatrices de produits agricoles prennent part en nombre à la 31e édition de la Foire internationale de Dakar (FIDAK).

    Cette rencontre commerciale se tient depuis le 7 décembre et se poursuivra jusqu’au 31 décembre, selon la direction générale du Centre international du commerce extérieur du Sénégal (CICES).

    Les femmes prennent souvent part à la FIDAK, dont le thème de cette année, ‘’L’autonomisation des femmes pour le développement économique et sociale durable’’, leur est dédié.

    Un après-midi à la FIDAK. Une puissante sono fait résonner de la musique dans l’enceinte du CICES, où se tient cette foire internationale courue par de nombreux commerçants et hommes d’affaires du continent et d’autres régions du monde.

    Des coups de marteau amplifient le bruit. Des ouvriers installent du matériel dans le pavillon Sénégal, à l’intérieur duquel se sont installés de nombreux exposants.

    Vêtue d’un tee-shirt blanc et d’un pantalon en jean, Faty Ousmane Abdou s’assoit devant son stand et attend la clientèle.

    Titulaire d’une licence d’agrobusiness d’un célèbre établissement d’enseignement supérieur privé de Dakar, elle représente dans la capitale sénégalaise un groupement de femmes s’activant dans l’agroalimentaire, appelé ‘’Dandu’’ et basé à Ziguinchor (sud).

    Ce groupement participe à la FIDAK pour la deuxième fois. ‘’Nous exposons de la ‘diouka’, un fonio cuit et mélangé à l’arachide, du ‘thiakri’ à base de mil, de la noix de cajou, du moringa en poudre, du miel et de la poudre de gombo’’, explique Faty Ousmane Abdou.

    ‘’Le fonio est un produit qui se vend difficilement au Sénégal, où il est supplanté par le riz’’, signale l’exposante.

    Selon elle, cette denrée alimentaire est surtout prisée par les non-Sénégalais. Seynabou Ka, elle, vient exposer à la FIDAK pour la première fois.

    Depuis sept ans, elle s’active dans la transformation des produits agricoles. Mme Ka juge l’affluence des visiteurs de la FIDAK très faible.

    Son stand est garni de bouteilles contenant du jus à base d’hibiscus et de fruits de baobab, de moringa en poudre, etc. ‘’Il y a peu de clients’’, constate-t-elle, précisant que la Foire internationale de Dakar est, pour elle, davantage une occasion de nouer des contacts qu’un espace pour écouler des marchandises.

    ‘’Des visiteurs viennent pour identifier les produits pour nous contacter plus tard et s’approvisionner’’, dit Seynabou Ka.

    Khardiata Seck est membre d’un groupement de femmes transformatrices, ‘’Kiming Kur Ki’’, ou l’avenir de Diass (ouest).

    Elle invite les Sénégalais à consommer les produits locaux. ‘’Nos produits sont cultivés et transformés sans intrant chimique. Nous nous préoccupons beaucoup de la santé des consommateurs’’, assure Mme Seck.

    Faty Ousmane Abdou soutient ce plaidoyer. ‘’L’agroalimentaire est l’un des piliers du développement’’, dit-elle.

    LBD/ESF/MTN

  • SENEGAL-SPORTS-RETRO / En 2023, la petite catégorie a garni l’armoire à trophées du football national

    SENEGAL-SPORTS-RETRO / En 2023, la petite catégorie a garni l’armoire à trophées du football national

    Dakar, 26 déc (APS) – L’année 2023 a été auréolée de succès pour le sport sénégalais, notamment chez les moins de 17 et 20 ans, vainqueurs des coupes d’Afrique de leurs catégories respectives.

    Le premier sacre de l’équipe nationale sénior de football à une Coupe d’Afrique des nations (CAN) en 2021 a ouvert la voie des premiers succès au Sénégal dans la discipline.

    Le 4 février 2023, l’équipe nationale locale entrainée par Pape Thiaw remportait son premier titre au Championnat d’Afrique des nations (CHAN) en Algérie contre le pays hôte.

     

    Au titre des distinctions individuelles, le Sénégal s’adjugeait les titres de meilleur entraîneur, meilleur gardien, et d’équipe fair-play du tournoi.

    Le Sénégal était parvenu aussi à avoir cinq joueurs dans l’équipe type dont le milieu de terrain de Metz (France), Lamine Camara, élu meilleur jeune joueur du CHAN.

     

    Quelques jours plus tard, c’est autour de la sélection des moins de 20 ans coachée par Malick Daf de s’illustrer en décrochant aussi son premier sacre continental contre la Gambie (2-0), en Egypte, sans encaisser aucun but durant la compétition.

    Cerise sur le bateau, l’équipe remportait les titres de meilleur gardien avec Landing Badji, de meilleur buteur avec Pape Demba Diop, Lamine Camara étant élu meilleur joueur du tournoi. Quatre joueurs sénégalais figurent par ailleurs dans le onze-type.

    Galvanisée par leurs aînés, la sélection des moins de 17 ans dirigée par Serigne Saliou Dia écrira à son tour, en Algérie, de nouvelles pages de l’histoire du football sénégalais en gagnant la CAN de sa catégorie contre le Maroc (2-1).

    Elle aura deux distinctions individuelles avec Serigne Diouf, sacré meilleur gardien et Amara Diouf, meilleur buteur du tournoi, avec cinq réalisations. Le Sénégal alignera quatre joueurs dans l’équipe type de la CAN.

    Les deux sélections nationales participeront aux Coupes du monde de leur catégorie. Logée dans la poule C avec la Colombie, Israël et le Japon, l’équipe U20, sans son milieu de terrain Lamine Camara, va s’arrêter en phase de poule.

     

    Les U17 feront mieux que leurs aînés. Qualifiés en huitième de finale, sans leur meilleur joueur, Amara Diouf, ils seront éliminés par la France, future vainqueur du titre, aux tirs au but (5-3), après un score nul et vierge dans le temps réglementaire.

    Le basket féminin maintient toujours bien haut le flambeau

    L’équipe du Sénégal de football des sourds dirigée par Souleymane Bara Fomba a terminé à la troisième place, lors de sa première participation aux Championnats du monde de football de la catégorie (23 septembre -7 octobre), en battant, 2-1, l’Égypte, l’autre représentant de l’Afrique à cette compétition.

    Elle a été éliminée en demi-finale par l’Ukraine, vainqueur de cette quatrième édition aux dépens du Japon (2-1).

    Le rayonnement du football masculin s’est élargi jusque chez les dames. Jouant à un tout autre niveau, l’équipe nationale féminine sénior s’est qualifiée  à sa troisième CAN, sa deuxième de suite au Maroc en 2024. Les Lionnes ont battu en amical et en match officiel la Tunisie, l’Algérie et le Maroc.

    Grandes favorites du tournoi de basket-ball féminin des IXes Jeux de la Francophonie (28 juillet-6 août), les Lionnes ont tenu leur rang en remportant la compétition contre le Cameroun (78-54), le 5 août.

    Le handball féminin au rayon des bons souvenirs

    Le même jour à Kigali, leurs coéquipières obtenaient la médaille d’argent à l’Afrobasket féminin 2023 contre le Nigéria.

    L’équipe nationale féminine du Sénégal de handball a créé l’exploit au dernier Championnat du monde de la discipline organisé en Norvège, au Danemark et en Suède (29 novembre-17 décembre), en se qualifiant pour la première fois de son histoire au tour principal de cette compétition mondiale remportée par la France.

    Les Lionnes ont terminé à la 18e place mondiale.

    SK/MTN/ASG

  • SENEGAL-EDUCATION / Pr Ibrahima Thioub dénonce la “mercantilisation et la marchandisation’’ de l’enseignement supérieur

    SENEGAL-EDUCATION / Pr Ibrahima Thioub dénonce la “mercantilisation et la marchandisation’’ de l’enseignement supérieur

    Dakar, 26 déc (APS) – L’ancien recteur de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (UCAD) Pr Ibrahima Thioub estime que l’argent ne doit pas être le critère déterminant de l’accès ou du maintien des étudiants dans le système éducatif.

    “L’argent ne peut pas s’ériger en facteur d’accès ou de maintien dans le système éducatif’’, a déclaré Ibrahima Thioub, à l’occasion de l’amphi de rentrée et la cérémonie de remise des diplômes aux étudiants de la faculté des Sciences et Technologies de l’éducation et de la formation (FASTEF).

    “L’éducation relève du service public, qu’elle soit publique ou privée. Ce service public peut être délégué à des tiers’’, a dit l’ancien recteur de l’UCAD, en prononçant la leçon inaugurale de cette amphi de rentée, placée sous le thème “Entre privatisation et service public : le Sénégal face au défi académique’’.

    Le Pr Thioub rappelle que l’intervention du privé reste encadrée par ce principe intangible qui est que “l’éducation n’est pas une marchandise’’.

    “L’accès doit être le plus large possible pour tous les citoyens et nul ne peut en être privé, du fait de la faiblesse de ses ressources financières’’, a tranché Ibrahima Thioub.

    Il estime qu’il est nécessaire de prendre un minimum de dispositifs pour avoir des coûts ‘’raisonnables’’ et non discriminatoires.

    ‘’La mercantilisation qui semble de plus en plus irréversible va à contre-courant des intérêts du pays, va à contre-courant du service public et en conséquence nécessite d’être corrigée’’, a affirmé l’universitaire sénégalais.

    Il suggère à cet égard la mise en place de cadres juridiques, mais également de dispositifs permettant d’assurer le respect de ces cadres juridiques.

    “Nous devons pouvoir laisser la liberté de choix à chaque famille de choisir le système où il envoie ses enfants. Mais le système public a l’obligation de mettre en place des infrastructures, des équipements, un dispositif qui couvre tout le territoire national, un système public performant qui oblige le privé à la qualité’’, a expliqué l’historien sénégalais.

    “Sans cela, dit-il, cette discrimination qui renforce les inégalités sociales va se perpétuer, va même s’approfondir et cela est porteur d’un certain nombre de dangers’’.

    Il estime que “la lutte doit porter sur le refus de la mercantilisation de l’éducation et particulièrement de la transformation de l’enseignement supérieur en marchandise qui obéit simplement à la loi de l’offre et de la demande’’.

    D’après Pr Ibrahima Thioub, l’éducation est trop sérieuse “pour être laissée exclusivement entre des mains privées, elle doit marcher sur ses deux jambes’’.

    Les deux systèmes peuvent cohabiter, les deux systèmes sont “nécessaires’’, a-t-il cependant relevé.

    L’ancien recteur de l’UCAD pense qu’il est aussi “nécessaire’’ de renforcer, aujourd’hui plus qu’hier, les investissements dans l’éducation.

    C’est ‘’la seule façon de sortir l’Afrique du sous-développement et de ses positions subalternes à l’échelle du monde’’, a estimé Ibrahima Thioub.

    NSS/ASG/ADL/MTN