Année : 2023

  • SENEGAL-SANTE / Le Sénégal mise sur son capital expérience de la gestion de la Covid-19 pour renforcer sa sécurité sanitaire

    SENEGAL-SANTE / Le Sénégal mise sur son capital expérience de la gestion de la Covid-19 pour renforcer sa sécurité sanitaire

    Mbour, 24 déc (APS)- Les autorités sanitaires du pays sont en train de capitaliser l’expérience sénégalaise de la gestion de la Covid-19 en vue de mieux renforcer la sécurité sanitaire, a déclaré samedi à Saly (Mbour, ouest) Bernabé Gningue, le directeur de la santé publique.

    “Nous avons premièrement revisité tous les dispositifs de sécurité sanitaire qui existaient au Sénégal avant la Covid-19. Ensuite nous avons évalué ce que nous avons fait avec succès quand la covid-19 est arrivée’’, a souligné le directeur de la santé publique.

    Il prenait part à la revue nationale après action (RAA), de la lutte contre la Covid-19 ouverte depuis une semaine à Saly en présence de plusieurs spécialistes et d’acteurs de la santé.

    Cette rencontre a permis aux différents acteurs de mettre en avant l’expérience sénégalaise de la lutte contre la pandémie de la Covid-19. “Nous avons recherché là où nous aurions pu mieux faire. Nous avons aussi recherché les causes et les facteurs pour lesquels nous n’avons pas réussi dans certains domaines”, a souligné M. Gningue

    Il a indiqué qu’un “travail concerté a été fait pour identifier les actions qui peuvent impacter de façon positive’’ et faciliter le niveau de sécurité sanitaire au Sénégal. “Le but final est de tracer une feuille de route qui va lier tous les secteurs ministériels’’, a-t-il dit.

    “L’objectif recherché à travers cet exercice, est l’amélioration de la sécurité sanitaire au profit des populations’’, a fait valoir le directeur de la santé publique.

    DOB/MTN

  • SENEGAL-AFRIQUE-FOOTBALL / CAN 2023 : les Lions en regroupement, samedi, un match amical contre le Niger le 8 janvier (FSF)

    SENEGAL-AFRIQUE-FOOTBALL / CAN 2023 : les Lions en regroupement, samedi, un match amical contre le Niger le 8 janvier (FSF)

    Dakar, 24 déc (APS) – L’équipe nationale de football sénior va démarrer, samedi, sa préparation en vue de la Coupe d’Afrique des nations 2023 (CAN) en Côte d’Ivoire et effectuera un match amical contre le Niger, le 8 janvier, a confirmé le président de Fédération sénégalaise de football (FSF), Augustin Senghor.

    ‘’L’équipe va démarrer sa préparation le 30 décembre 2023. A la fin de la préparation, nous aurons un match amical contre le Niger le 8 janvier 2004.  Nous partirons le lendemain du match après avoir reçu le drapeau national des mains du président de la République’’, a-t-il dit.

    Il s’exprimait au terme de la réunion du Comité exécutif de la FSF.

    Le ministre des Sports avait annoncé, mardi dernier, que l’équipe nationale partira en Côte d’Ivoire le 9 janvier.

    ‘’Ce sera la CAN la plus importante, car celle vient après le sacre. Nous allons en côte d’ivoire avec l’ambition de conserver notre trophée, mais nous savons aussi que nous serons très attendus par les 23 nations, car nous serons l’équipe à battre’’, a-t-il soutenu.

    ‘’Tous les aspects sont maitrisés. Avec le ministère, nous sommes en train d’évaluer les besoins en tickets de stade pour que les Sénégalais qui seront présents en Côte d’Ivoire puissent aller supporter les Lions durant les trois matchs de phase de poule’’, a assuré Senghor.

    Selon lui, l’appui des Sénégalais sera sollicité pour que tous se réunissent autour du slogan Manko Wutti Nam Li (ensemble pour la victoire).

    ‘’Le Sénégal a un niveau de compétitivité qui nous permet de revenir avec la coupe, mais nous y serons avec beaucoup d’humilité pour atteindre étape par étape notre objectif’’, a-t-il ajouté.

    La CAN 2023 se déroulera dans cinq villes et cinq stades du pays : Abidjan (stade Alassane Ouattara et stade Félix Houphouët-Boigny), Bouaké (stade de la Paix), Korhogo (stade Amadou Gon Coulibaly), San-Pédro (stade Laurent Pokou) et Yamoussoukro (stade Charles Konan Banny). Le stade Alassane Ouattara accueillera le match d’ouverture et la finale.

    En juin 2023, la CAF et le Comité d’organisation local ont dévoilé l’identité visuelle de la CAN 2023.

    Le tirage au sort des poules de la CAN a été effectué le 12 octobre dernier.

    Le Sénégal, champion d’Afrique en titre, est dans la poule C avec le Cameroun, la Guinée et la Gambie.

    Les Lions joueront leur premier match contre les Scorpions de la Gambie, le 15 janvier à 14h.

    Le match d’ouverture est prévu à 20h GMT entre le pays hôte la Côte d’Ivoire et la Guinée-Bissau.

    SK/MTN

  • SENEGAL-FORMATION-INFRASTRUCTURES / Kaolack : lancement des travaux de réhabilitation du lycée technique El Hadji Abdoulaye Niass

    SENEGAL-FORMATION-INFRASTRUCTURES / Kaolack : lancement des travaux de réhabilitation du lycée technique El Hadji Abdoulaye Niass

    Kaolack, 23 déc (APS) – Les travaux du lycée technique et commercial El Hadji Abdoulaye Niass de Kaolack (centre) ont été lancés samedi par le directeur de cabinet de la ministre de la Formation professionnelle, de l’Apprentissage et de l’Insertion, Cissé Kane Ndao, a constaté l’APS.

    D’un coût global de 500 millions de francs CFA, les travaux qui vont durer dix mois, entrent dans le cadre d’un programme initié par les pouvoirs publics, pour la réhabilitation des infrastructures scolaires.

    Le lycée technique et commercial El Hadji Abdoulaye Niass est crée en 1941 au cœur de la capitale du Saloum. Les travaux de sa réhabilitation, financés à travers le Budget consolidé d’investissement, visent à améliorer le capital humain, en contribuant au renforcement de l’accès à l’enseignement technique et professionnel, ‘’en parfaite cohérence’’ avec l’axe 2 du Plan Sénégal émergent (PSE, référentiel unique des politiques publiques au Sénégal).

    Le président de la République, Macky Sall, a compris qu’’’investir dans la formation professionnelle, c’est conjuguer au présent mais aussi au futur le souci des hommes et des résultats’’, a déclaré Cissé Kane Ndao.

    ‘’Investir dans l’avenir d’un pays, c’est le construire en posant les jalons qui vont lui permettre de se développer, d’émerger et de figurer parmi les pays leaders qui vont tirer l’émergence économique de notre continent et participer à la construction d’un monde plus juste, plus durable avec de réelles perspectives de promotion et d’épanouissement pour nos populations’’, a-t-il notamment affirmé.

    Cissé Kane Ndao a indiqué que ce programme s’inscrit dans la matérialisation des instructions du chef de l’Etat dans sa volonté d’offrir aux enseignants et aux apprenants du Sénégal un cadre attrayant à travers l’équipement, la construction et la réhabilitation des établissements scolaires.

    Le ministère de la Formation professionnelle, de l’Apprentissage et de l’Insertion s’est engagé dans un ‘’vaste programme’’ de réhabilitation des lycées Limamoulaye de Guédiawaye (banlieue de Dakar), Cheikh Ahmadou Bamba de Diourbel (centre), Maurice Delafosse de Dakar et El Hadji Abdoulaye Niass de Kaolack.

    ‘’A côté de ce programme ambitieux, dans le cadre d’un partenariat public-privé, un programme historique de construction et d’équipement de trente-huit centres départementaux va démarrer d’ici la fin de l’année, pour un coût global de 200 milliards de francs CFA’’, a annoncé le directeur de cabinet de la ministre Mariama Sarr.

    En plus des infrastructures réceptionnées en 2019 à Kaolack dans les communes de Kaolack  et de Nioro du Rip, la région bénéficiera également de deux nouveaux centres de formation professionnelle et technique de dernière génération dans les départements de Kaolack et Guinguinéo, avec une capacité d’accueil global de 804 apprenants, a encore annoncé M. Ndao.

    ‘’Le secteur de l’éducation demeure aujourd’hui une des principales priorités du chef de l’Etat. Ce qui est démontré, à souhait, par les projets de construction et d’équipement desdits centres que je viens de citer’’, a-t-il soutenu.

    Le directeur de cabinet de la ministre de la Formation professionnelle, de l’Apprentissage et de l’Insertion a insisté sur la volonté des pouvoirs publics de disposer d’’’une école pour tous les enfants’’ sans considération de leurs origines sociales et de la fortune de leurs parents, mais pour ‘’un égal accès à une éducation de qualité’’.

    ADE/MTN

  • SENEGAL-MONDE-SPORTS / Beach soccer : le Sénégal termine l’année avec une quinzaine de matchs amicaux

    SENEGAL-MONDE-SPORTS / Beach soccer : le Sénégal termine l’année avec une quinzaine de matchs amicaux

    Dakar, 24 déc (APS) – L’équipe nationale du Sénégal de beach soccer qualifiée à la Coupe du monde la catégorie prévue du 15 au 25 février 2024 à Dubaï, a joué, une quinzaine de matchs de préparation en perspective de la compétition mondiale, a dit le président de la fédération sénégalaise de football (FSF), Augustin Senghor.

    ‘’L’équipe nationale de beach Soccer vient de finir trois victoires contre la République islamique d’Iran, en amical. Ce qui lui fait une quinzaine de matchs, en un an’’, a-t-il dit, au terme de la réunion du du Comité exécutif de la FSF.

    Les hommes de Mamadou Diallo ont été finalistes le 30 juin dernier du tournoi de beach soccer des Jeux africains de la plage, contre le Maroc. Ils avaient perdu sur le score de 4 tirs au but à 3. A la fin du temps règlementaire, le score était de 3 buts partout.  Cette compétition entrait dans le cadre de cette préparation.

    Selon Augustin Senghor, ‘’le leitmotiv de la fédération est de toujours participer aux compétitions pour aller au bout. Il y a deux ans, nous avons été jusqu’en demi-finale de la Coupe du monde. Nous avons envie de découvrir la finale avec cette équipe expérimentée et talentueuse’’.

    ‘’Nous avons pu bénéficier dans le cadre de la coopération avec la Fédération française de football, l’appui d’un technicien de haut niveau Claude Barradé qui est avec nous depuis quelques semaines et qui va accompagner le staff pour rendre l’équipe plus performante en vue de gagner une Coupe du monde’’, a-t-il dit.

    L’équipe du Sénégal de beach soccer va évoluer dans le groupe C avec la Biélorussie, la Colombie et le Japon.

    L’autre représentant de l’Afrique, l’Égypte est logée dans le groupe A, qu’elle partage avec le pays hôte, les Emirats arabes unis, ainsi que les États-Unis et l’Italie.

    Les Lions de la plage, septuples champions d’Afrique, avaient terminé au pied du podium lors de la dernière édition organisée en 2021, en Russie. Cette compétition avait été remportée par le Portugal.

    Groupe A : Émirats arabes unis, Égypte, États-Unis, Italie

    Groupe B : Espagne, RI Iran, Tahiti, Argentine

    Groupe C : Sénégal, Biélorussie, Colombie, Japon

    Groupe D : Brésil, Oman, Portugal, Mexique

    SK/MTN

  • SENEGAL-MEDIAS-NECROLOGIE / Décès de Boubacar Diop, trajectoire d’un journaliste atypique, pionnier de la presse libre au Sénégal

    SENEGAL-MEDIAS-NECROLOGIE / Décès de Boubacar Diop, trajectoire d’un journaliste atypique, pionnier de la presse libre au Sénégal

    Dakar, 24 déc (APS) – Boubacar Diop, fondateur de l’ancienne publication “Promotion’’ et pionnier de la presse libre au Sénégal, est décédé samedi à Rufisque à l’âge de 86 ans des suites d’une courte maladie, a appris l’APS de son fils Sidy Diop.

    “Mon père se portait bien malgré son âge. Il est parti suite à une courte maladie. Il était malade depuis une semaine. Mais il est parti paisiblement dans un sommeil’’, a expliqué Sidy Diop.

    “Boubacar Diop et son ami le défunt Mame Less Dia étaient des journalistes militants, mais libres. Leur empreinte dans la profession journalistique reste intacte, même la jeune génération de journalistes en parle’’, a témoigné Sidy Diop contacté par l’APS.

    Fondateur et directeur du mensuel “Promotion’’, Boubacar Diop a connu un parcours atypique. Natif de Rufisque, Il a été tour à tour, militaire en tant que citoyen français avant l’indépendance avant de devenir greffier puis journaliste.

    Même si son nom se confond avec le mensuel “Promotion’’ qu’il a créé en 1972, Boubacar Diop a fondé son premier journal en 1965, soit cinq années après l’indépendance du Sénégal.

    “Ce journal s’appelait +Les Echos du Sénégal+. Il l’a créé en 1965. Sa création avait coïncidée à un congrès de l’Union progressiste sénégalaise (UPS, devenue en 1976 le Parti socialiste) à Kaolack’’, rappelle son fils Sidy Diop.

    “A l’époque il y avait un débat houleux sur le code de la famille entre le régime socialiste et les familles religieuses. Boubacar Diop en avait rajouté une couche à la polémique en consacrant le premier numéro de Les Echos du Sénégal au code de la famille’’, a poursuivi le fils de Boubacar Diop.

    C’est en 1972 que Boubacar Diop a fondé le fameux mensuel Promotion pour exercer un journalisme indépendant malgré son militantisme affiché.

    Ce journal réputé dans les années 1970-1980 avait son siège au centre-ville à la rue Valmy. “Le siège était devenu un point de chute pour beaucoup d’hommes libres à l’époque (…) le siège hébergeait également le journal +Le Politicien+ de Mame Less Dia à partir de 1974’’, a fait observer Sidy Diop.

    Boubacar Diop “Promotion’’ a été emprisonné à plusieurs reprises sous le régime socialiste. “A chaque fois qu’il sortait de prison, le journal Promotion connaissait une nouvelle vie. Il y a eu Promotion 1, Promotion 2, Promotion 3. C’était au gré de ses séjours carcéraux’’, a rappelé son fils Sidy Diop qui a lui-même travaillé au journal Promotion.

    Au milieu des années 1990 Boubacar Diop s’est peu à peu retiré du mensuel Promotion pour se consacrer à une nouvelle expérience dans les médias.

    Gagné par l’âge, M. Diop se consacre exclusivement à la spiritualité. “Takhwa’’ (crainte d’Allah) est la dernière publication qu’il a créée. Ce bimensuel traitait des choses religieuses et des sujets consacrés à la spiritualité.

    Cet ancien militaire, membre de la classe 57 fut un soldat de l’information dans un pays nouvellement indépendant où bousculer l’ordre établi correspondait à s’exposer à des risques.

    MTN

  • SENEGAL-SOCIETE / Noël : une association donne le sourire à ‘’Village d’enfants Sos’’ de Dakar

    SENEGAL-SOCIETE / Noël : une association donne le sourire à ‘’Village d’enfants Sos’’ de Dakar

    Dakar, 24 déc (APS) – L’Association ‘’Marie, groupe d’action pour une citoyenneté solidaire’’ a offert, samedi, des cadeaux à l’association ‘’Village d’enfants Sos’’ de Dakar dans le cadre de son initiative ‘’Noël Solidaire’’, en présence de Pape Mahawa Diouf, directeur général de l’Agence sénégalaise de promotion touristique (ASPT).

    La structure a procédé en même temps au lancement de ses activités de Noël axées sur la distribution de cadeaux aux enfants de familles déminues, aux orphelins et dans les centres d’accueils de Dakar et Mbour.

    ‘’L’idée de la collecte et de la distribution des jouets d’enfants est venue naturellement l’année dernière. On s’est dit qu’il faudrait se lever pour participer à la joie des enfants tout en offrant des cadeaux aux enfants nécessiteux’’, a expliqué Valérie Ndione, présidente de l’association ‘’Marie, Groupe d’action pour une citoyenneté solidaire’’.

    Le thème de cette édition est : ‘’Protégeons et éduquons les enfants avec amour, préservons leur innocence, seul gage pour l’émergence de citoyens équilibrés, responsables et solidaires’’.

    Selon Valérie Ndione, ‘’les autorités publiques, religieuses, autorités coutumières et traditionnelles doivent se lever avec les parents pour créer un cadre de concertation et d’action sur l’éducation de base des enfants pour repartir à la base, aller aux fondamentaux de la société sénégalaise’’.

    Bernadette Senghor, directrice de ‘’Village d’enfants SOS’’, a magnifié le geste de l’association. ‘’Noël, c’est la période des cadeaux, un moment de faire sourire les enfants’’, a t-elle déclaré.

    Prenant part à la cérémonie de lancement ‘’Noël Solidaire’’ de ‘’Marie, Groupe d’action pour une citoyenneté solidaire’’, Pape Mahawa Diouf, directeur général de l’Agence sénégalaise de promotion touristique a souligné l’importance de cette initiative.

    ‘’J’étais invité par le groupe Marie, pour assister à la joie des enfants, Noël pour tous, Noël solidaire. C’est une marque de solidarité et d’équilibre social de la part des organisateurs. Ces activités sont importantes. Elles marquent une volonté de protéger les enfants, d’élargir l’esprit de Noël’’, a dit le directeur général de l’ASPT.

    OB/OID/MTN

  • SENEGAL-FOOTBALL-REACTIONS / Ligue 1 : Gueye et Daf se contentent d’un match nul (0-0), ‘’tactiquement équilibré’’

    SENEGAL-FOOTBALL-REACTIONS / Ligue 1 : Gueye et Daf se contentent d’un match nul (0-0), ‘’tactiquement équilibré’’

    Dakar, 24 déc (APS) – Les entraîneurs du Teungueth FC(1er), Cheikh Gueye et du Jaraaf(2e), Malick Daff ont salué, le match nul, 0-0, ‘’tactiquement équilibré’’ entre leur équipe, à l’occasion de la neuvième journée de la Ligue 1 jouée, samedi, au stade Ngalandou Diouf de Rufisque.

    ‘’Sur le plan tactique, c’était un peu équilibré. On voulait que Jaraaf ne déroule pas son jeu. Mais il l’a fait en première période. Le Jaraaf a contre carré notre jeu, avec ces latéraux. Sur le plan tactique les deux entraîneurs ont fait le jeu et les joueurs aussi. Il y avait du spectacle’’, a analysé Cheikh Gueye.

    Gueye s’exprimait au terme du match nul (0-0) de la neuvième journée de la Ligue 1 entre son équipe, leader du championnat et le Jaraaf, deuxième.

    ‘’C’était un match agréable. Il y avait du jeu. C’est normal, c’était les deux meilleures équipes du moment du championnat. Nous avons réussi à bloquer les sorties de balles du Jaraaf pour barrer leur jeu en diagonale’, ’a-t-il expliqué.

    Selon lui, le match nul arrange le Jaraaf, mais fait perdre deux points à son équipe. ‘’Nous voulions gagner et larguer le Jaraaf à cinq points, mais il a tout fait pour éviter cela. C’est équitable’’, a-t-il avoué.

    ‘’Nous avons bien préparé le match durant la semaine en sachant que ce match allait être très serré entre deux bonnes équipes, deux coachs qui ont envie de jouer et de gagner. Un match équilibré. Il n’ y avait pas de domination de part et d’autre. Il y avait beaucoup d’engagement et de duels’’, a analysé pour sa part Malick Daf.

    Selon l’ancien entraîneur de l’équipe nationale des U20, championne d’Afrique, en première période ses joueurs ont été ‘’bons’’ et en deuxième mi-temps, ils se sont créés beaucoup de situations sans les concrétiser.

    ‘’Je ne crache pas sur ce nul. Nous jouons un championnat où les points sont difficiles à avoir. Nous étions venus pour gagner, nous ne l’avons pas fait, mais on a pas perdu. Nous allons préparer notre prochain match contre Stade de Mbour et le gagner’’, a-t-il dit.

    SK/MTN

  • SENEGAL-EDUCATION / Matam : un mouvement citoyen réclame la finition des travaux de l’ISEP et le démarrage du chantier de l’université

    SENEGAL-EDUCATION / Matam : un mouvement citoyen réclame la finition des travaux de l’ISEP et le démarrage du chantier de l’université

    Matam, 24 déc (APS) Le  mouvement citoyen Goomou Yakaré Matam (GYM), a réclamé samedi à Matam (nord) la reprise des travaux de construction de l’Institut supérieur d’enseignement professionnel (ISEP) de la région  et le démarrage effectif des travaux de l’Université Souleymane Niang de Matam, ainsi que la réfection de plusieurs établissements scolaires de la localité, a déclaré son porte parole Amadou Sarr.

    ‘’Notre diagnostic nous a permis de constater l’abandon des travaux du chantier de l’ISEP, le caractère délabré de plusieurs établissements scolaires situés dans la commune de Matam. Pour le cas de l’Université, à part l’attribution du site de 70 ha, aucun acte n’a encore été posé’’, a dit le porte-parole de GYM au cours d’une conférence de presse.

    M. Sarr a aussi plaidé pour la réhabilitation de plusieurs établissements scolaires de la commune de Matam qui sont dans un ‘’état de délabrement avancé comme le cas de l’école élémentaire Ibrahima Soriba Thioub’’.

    Il a fait savoir que les locaux de cette école sont vétustes et certaines classes ont perdu leur toit, créant ‘’des problèmes de sécurité et de santé’’.

    ‘’Nous invitons les autorités à prendre toutes les mesures pour réfectionner cette école, de même que plusieurs autres établissements qui sont dans la même situation’’, a-t-il dit.

    Sur un autre registre, les responsables du mouvement citoyen Goomou Yakaré Matam invitent les autorités à s’intéresser davantage à l’assainissement de la ville de Matam, alertant sur les fosses non couvertes dans des quartiers comme à Gourel Serigne.

    AT/MTN

  • SENEGAL-POLITIQUE-RETRO / Les procès d’Ousmane Sonko ont dominé la vie politique sénégalaise en 2023

    SENEGAL-POLITIQUE-RETRO / Les procès d’Ousmane Sonko ont dominé la vie politique sénégalaise en 2023

    Dakar, 24 déc (APS) – Deux mille vingt-trois, une année tumultueuse sur le plan politique : trois procès au moins concernant Ousmane Sonko, la suppression de son parti politique et sa détention, les violences politiques et les arrestations de centaines de manifestants font partie des événements politiques mémorables de cette année.

    La décision de Macky Sall de ne pas briguer un nouveau mandat présidentiel et la désignation d’Amadou Ba comme candidat de la majorité à l’élection présidentielle de 2024 font également partie des faits majeurs.

    Le 30 avril, l’opposant Ousmane Sonko est condamné pour diffamation envers le ministre du Tourisme et des Loisirs, Mame Mbaye Niang. Ce dernier se plaint d’avoir été accusé, par le maire de Ziguinchor (sud), de malversations financières liées à sa gestion d’un budget destiné à créer des emplois agricoles. L’opposant est condamné en même temps à payer 200 millions de francs CFA au ministre en guise de dommages et intérêts.

    Le 6 mai, Ousmane Sonko est condamné en appel à six mois de prison avec sursis pour diffamation et injures publiques et doit payer 200 millions de francs CFA au plaignant. Pour dommages et intérêts. Pour rappel, ce procès s’est tenu sans la présence du prévenu, qui a déclaré : ‘’J’ai décidé, dans le cadre de ma campagne de désobéissance civile, de ne plus collaborer avec cette justice.’’

    Il sera jugé également par contumace dans une affaire judiciaire contre la jeune dame Adji Sarr. Cette employée d’un salon de beauté l’accusait depuis février 2021 de viol et de menaces de mort, des accusations dont Ousmane Sonko a été blanchi. Mais dans la même affaire, il est condamné, le 1er juin, à deux ans de prison ferme pour ‘’corruption de la jeunesse’’.

    De violentes manifestations éclatent le jour où cette décision est rendue et font 16 morts, selon le gouvernement. L’organisation de défense des droits de l’homme Amnesty International parle de 23 morts, Pastef-Les patriotes, le parti politique d’Ousmane Sonko, faisant état d’une trentaine de personnes tuées.

    Accusée d’avoir tiré à balles réelles sur des manifestants, la Police nationale s’en défend.

    ‘’Des entreprises du secteur privés du pétrole et du gaz, de la grande distribution, des télécommunications et du numérique ont été brûlées, pillées et vandalisées. Il s’en est suivi un arrêt quasi-généralisé des activités économiques pendant trois jours. Au total, des centaines de milliards de francs CFA ont été perdus en investissements et en chiffre d’affaires’’, déclare Baïdy Agne, le président du CNP, l’une des principales organisations patronales du pays.

    ‘’On viole la loi, on brûle et on pille’’

    Les villes de Dakar, Guédiawaye, Keur Massar, Pikine, Rufisque et Ziguinchor paient le plus lourd tribut, avec le plus grand nombre de morts, d’arrestations et de pillages.

    Le parquet de Dakar annonce l’arrestation de plus de 400 personnes, dont des mineurs, soupçonnées d’avoir pris part aux violentes manifestations survenues après la condamnation d’Ousmane Sonko à deux ans de prison pour ‘’corruption de la jeunesse’’.

    L’année 2023 a également connu un important dialogue national auquel le chef de l’État a invité les leaders politiques, religieux et coutumiers. Le but visé est, selon lui, de décrisper la situation politique, qui a valu à l’opposition des centaines d’arrestations. Ousmane Sonko déclare que plus de 700 militants de son parti ont été arrêtés et placés en détention.

    Le chef de l’opposition et d’autres leaders politiques rejettent l’appel au dialogue du président de la République en estimant que les précédents, tenus entre 2016 et 2021, n’ont servi à rien.

    ‘’On nous parle de dialogue. Mais celui qui a entrepris le dialogue a dit qu’on n’a pas besoin de dialoguer […] Il dit qu’il n’y a aucun problème au Sénégal, qu’il n’y a pas de prisonniers politiques, que les institutions fonctionnent bien’’, a argué M. Sonko.

    ‘’On viole la loi, on brûle et on pille. Tout individu qui fait cela est arrêté […] Ça n’a rien à voir avec les droits de l’homme. Personne n’est détenu au Sénégal pour ses opinions politiques’’, a soutenu Macky Sall dans une interview accordée à la Radio Futurs Médias (privée).

    D’autres opposants prennent part au dialogue. Au terme de la concertation, un projet de loi est adopté le 6 août par l’Assemblée nationale pour ‘’réhabiliter’’ les responsables politiques condamnés à des peines de prison déjà purgées. Cette modification du code électoral a permis à Khalifa Sall, ancien maire de Dakar, et à l’ancien ministre Karim Wade de participer légalement au scrutin présidentiel du 25 février 2024.

    La loi votée ‘’permet […] au condamné ayant purgé sa peine de recouvrer ses droits, avec sa réintégration dans le fichier électoral’’, explique le ministre de l’Intérieur aux députés.

    Le 3 juillet, à la surprise de nombreux Sénégalais, Macky Sall, élu en 2012 et réélu en 2019, annonce sa décision de ne pas être candidat à l’élection présidentielle de 2024. Auparavant, il avait défendu la légalité de sa candidature en 2024.

    ‘’Mes chers compatriotes, ma décision longuement et mûrement réfléchie est de ne pas être candidat à la prochaine élection du 25 février 2024’’, a-t-il déclaré dans un discours diffusé par la RTS.

    Cette décision de Macky Sall est saluée par de nombreux chefs d’État et de gouvernement.

    ‘’De lourdes conséquences’’

    Le président de la République fait en même temps part de sa ferme volonté de garantir la sécurité publique et de mettre hors d’état de nuire tous ceux qui tenteraient de la compromettre.

    En juin aussi, l’opposant Ousmane Sonko est cueilli de l’intérieur du pays et assigné à résidence. Son domicile fait l’objet d’un blocus pendant près de deux mois. Le 28 juillet, il est arrêté en rentrant de la mosquée de son quartier, à Dakar.

    ‘’Il sera poursuivi pour appel à l’insurrection, association de malfaiteurs, atteinte à la sûreté de l’État, complot contre l’autorité de l’État, actes et manœuvres de nature à compromettre la sécurité publique et à créer des troubles politiques graves, association de malfaiteurs en lien avec une entreprise terroriste, mais également vol de téléphone portable’’, annonce le procureur du tribunal de grande instance de Dakar, Abdou Karim Diop, le lendemain de son arrestation.

    Les faits présumés de ‘’vol d’un téléphone portable appartenant à une gendarme […] sont juste un élément déclencheur de son arrestation qui était d’ailleurs imminente’’, précise M. Diop.

    Le 31 juillet, le ministre de l’Intérieur annonce la dissolution de Pastef-Les patriotes, le parti politique du maire de Ziguinchor. ‘’Le parti politique Pastef est dissous par décret n° 2023-1407 du 31 juillet 2023’’, écrit-il dans un communiqué, ajoutant que cette formation politique ‘’a fréquemment appelé ses partisans à des mouvements insurrectionnels’’, lesquels ont engendré ‘’de lourdes conséquences incluant de nombreuses pertes en vies humaines, de nombreux blessés, ainsi que des actes de saccage et de pillage de biens publics et privés’’.

    Ousmane Sonko se livre ensuite à des grèves de la faim. Le khalife général des mourides, Serigne Mountakha Mbacké, lui demande de s’alimenter et lui envoie des dattes, selon des leaders de l’opposition proches du détenu, qui ont rencontré le guide religieux. M. Sonko poursuit sa grève de la faim et est admis plusieurs fois en réanimation.

    Le 9 septembre, Macky Sall met fin à un autre suspense en déclarant avoir choisi le Premier ministre comme candidat de Benno Bokk Yaakaar (BBY), la majorité présidentielle, à l’élection présidentielle de 2024. Cette décision entraîne la démission de BBY de l’ancien Premier ministre Mahammed Dionne, du ministre de l’Agriculture, Aly Ngouille Ndiaye, et du directeur général de la Caisse des dépôts et consignations, Elhadji Mamadou Diao, dit Mame Boye. Ce dernier est vite démis de ses fonctions par Macky Sall.

    Ces trois personnalités, pour contester le choix fait par le leader de la majorité présidentielle, font acte de candidature. Amadou Ba, lui, entame rapidement des tournées économiques, que certains analystes considèrent comme une campagne électorale anticipée.

    Une vive polémique

    Plusieurs mois après l’arrestation d’Ousmane Sonko s’ouvre un retentissant procès au cours duquel ses avocats plaident sa réintégration dans le fichier électoral. Le 12 octobre, un tribunal de Ziguinchor annule sa radiation du fichier électoral et ordonne sa réintégration. Cette décision est ‘’cassée’’ et ‘’annulée’’ par la Cour suprême, le 17 novembre.

    Chargé à son tour de juger l’affaire, le tribunal hors classe de Dakar prend la même décision que celui de Ziguinchor, mais la Direction générale des élections continue de refuser au mandataire de l’opposant, le député Mohamed Ayib Daffé, la fiche et les autres outils avec lesquels l’opposant en prison doit faire collecter des parrains en vue de sa candidature à l’élection présidentielle.

    Au milieu de cette bataille judiciaire, quatre personnalités proches d’Ousmane Sonko, dont le député Guy Marius Sagna, annoncent avoir investi candidat Bassirou Diomaye Faye, le numéro 2 du Pastef dissous, en prison lui aussi.

    Le président de la République, de son côté, nomme 12 personnalités chargées de diriger la Commission électorale nationale autonome, dont son nouveau président, l’inspecteur général d’État Abdoulaye Sylla. Une décision qui déclenche une vive polémique, certains experts du droit électoral estimant que Macky Sall n’a pas le droit de nommer en même temps les 12 membres de l’institution chargée du contrôle et de la supervision des élections.

    Début octobre, Macky Sall a mis fin aux fonctions du gouvernement d’Amadou Ba, qu’il reconduit au poste de Premier ministre quelques jours après , le chargeant de ‘’répondre aux défis de la souveraineté’’, d’‘’assurer une bonne organisation de l’élection présidentielle du 25 février 2024’’, de ‘’prendre en charge les urgences économiques et sociales, notamment la consolidation de la croissance, l’amélioration du pouvoir d’achat des populations, la lutte contre la vie chère, l’insertion, et l’emploi des jeunes’’.

    L’année tirant à sa fin a vu éclater la coalition Yewwi Askan Wi (YAW), dont certains leaders ont déclaré avoir procédé à l’‘’expulsion’’ de Khalifa Sall, lui reprochant notamment de soutenir BBY en allant participer au dialogue national organisé par Macky Sall. Conséquence de cette décision : le groupe parlementaire YAW vole en éclats et ses représentants au bureau du conseil municipal de Dakar se font virer par le maire, Barthélémy Dias, l’un des plus fidèles alliés politiques de Khalifa Sall.

    ESF/MTN

  • SENEGAL-SOCIETE-COLLECTIVITES / Thérèse Faye Diouf relève l’impact du PUDC, du PUMA et de PROMOVILLES sur le quotidien des populations

    SENEGAL-SOCIETE-COLLECTIVITES / Thérèse Faye Diouf relève l’impact du PUDC, du PUMA et de PROMOVILLES sur le quotidien des populations

    Dakar, 24 déc (APS) – La ministre du développement communautaire, de la solidarité nationale et de l’équité sociale et territoriale Thèrèse Faye Diouf a salué l’impact du PUDC, du PUMA et de PROMOVILLES sur le quotidien des populations.

    ‘’En termes de performance, les trois programmes d’équité territoriale ont, à travers leurs interventions, impacté positivement sur le quotidien des populations’’, a t-elle déclaré, soulignant que le nombre d’emplois générés par le PUDC, le PUMA et PROMOVILLES se chiffre à 90 776 au 30 septembre 2023.

    Thèrèse Faye Diouf s’exprimait lors de la dernière réunion du Comité de pilotage unique des trois programmes mis en oeuvre par le gouvernement sénégalais.

    L’objectif de la rencontre était de ‘’fixer les orientations stratégiques des programmes et leur cadre opérationnel d’interventions et de veiller à l’efficience de la mise en œuvre des programmes’’, a expliqué la ministre, ajoutant qu’il était aussi question de ‘’soumettre à l’adoption des membres le manuel de procédure administrative, financière et comptable révisé du Promovilles’’.

    Parmi les réalisations, Mme Diouf a cité 827 km de pistes de désenclavement, 328 systèmes d’alimentations en eau potable et 857 villages électrifiés dont 539 dans le cadre du projet d’électrification de 2000 villages par le PUDC, le Programme d’urgence de développement communautaire.

    Le PUMA, le Programme d’urgence de modernisation des axes et territoires frontaliers, a réalisé 249 km de pistes, 5 ouvrages sociaux de base, électrifié 97 localités frontalières et désenclavé 284 villages.

    Ce programme destiné aux zones frontalières compte à son actif 14 infrastructures de sécurité. Il a permis la réinstallation de 261 familles notamment à Ziguinchor (sud) et à Kédougou (sud-est) en plus de l’appui à la délivrance de 33 910 actes d’état civil.

    Dans les zones urbaines et périurbaines, le Promovilles, le Programme de modernisation des villes,  a réalisé 197,6 km de voieries au bénéfice de 3 millions de personnes, 123 km de réseau d’éclairage avec 3 998 lampadaires. A cela s’ajoutent des programmes de formation et d’insertion des jeunes avec, à ce jour, 1 547 jeunes formés en BTP et 1 809 jeunes recrutés, selon Thérèse Faye Diouf.

    La ministre a assuré que l’année 2024 s’annonce avec un renforcement des acquis pour une atteinte des objectifs assignés à son département.

    Le budget annuel de Promovilles en 2024 est de 32.057.571.249 franc CFA, celui du PUDC est estimé à 50.024.251.898 franc CFA, a indiqué Mme Diouf, ajoutant que les fonds alloués au PUMA  sont évalués à 8.022.000.000 francs CFA.

    NAN/OID/MTN