Année : 2023

  • SENEGAL-ASSAINISSEMENT-COLLECTIVITES / Kaolack : le canal à ciel ouvert de Médina Mbaba préoccupe les populations riveraines

    SENEGAL-ASSAINISSEMENT-COLLECTIVITES / Kaolack : le canal à ciel ouvert de Médina Mbaba préoccupe les populations riveraines

    Kaolack, 21 déc (APS) – Le canal à ciel ouvert d’évacuation des eaux pluviales et usées de Médina Mbaba, un quartier de la commune de Kaolack, est devenu au fil des années un dépotoir d’ordures, un réceptacle insalubre suscitant une inquiétude permanente des populations riveraines qui appellent à sa réhabilitation.

    Des sachets plastiques et autres types de déchets solides ornent la partie superficielle de ce canal à ciel ouvert point de réceptacle des eaux pluviales et usées qui proviennent de plusieurs quartiers de la commune de Kaolack dont les Hlm Sara, et Passoire Ndorong.

    Des enfants insoucieux du danger et des menaces sanitaires de ce canal jouent non loin empruntant, parfois, une passerelle pour les piétons.

    L’odeur nauséabonde qui se dégage ne semble pas déranger ces derniers contrairement aux populations riveraines de ce populeux quartier de Kaolack dont le sommeil est hanté depuis des années par ce réceptacle d’assainissement devenu une bombe écologique.

     »Si on pouvait déménager, on l’aurait fait depuis longtemps pour s’éloigner de ce cadre envahi par des mouches et des moustiques’’, a confié à l’APS Arame Ndiaye, une vendeuse septuagénaire qui habite non loin du canal.

     »La nuit, à cause des moustiques, il est très difficile de recevoir des hôtes dans nos maisons, dans de bonnes conditions, d’avoir une affluence d’acheteurs dans nos lieux de commerces’’, a ajouté la commerçante.

    Selon elle,  »ces conditions d’insalubrité du canal et la présence massive de moustiques dans le secteur ont porté un coup à l’affluence des acheteurs, surtout la nuit ».

    Coumba, une commerçante trouvée assise dans les environs du canal près d’une table où elle expose des biscuits et beignets, a avoué que cet ouvrage constitue un ‘’risque permanent’’ pour les enfants du quartier.

     »C’est près de ce canal qu’ils jouent au football où fréquemment ils sont obligés de descendre dans les eaux usées pour récupérer leurs ballons’’, a-t-elle déploré.

    La vendeuse de biscuits a également souligné que durant la saison des pluies,  »les eaux d’évacuation débordent du canal pour inonder les maisons riveraines ».

    A quelques mètres d’une des passerelles de franchissement du canal se trouve la demeure familiale de Bilal Diagne qui soutient que la réfection du canal a été une veille doléance de ses parents.

     »Nous sommes tous nés devant ce décor, rien n’a presque changé de ce canal à ciel ouvert qui a fini d’isoler le quartier Médina Mbaba des autres quartiers de la commune. Les charretiers même refusent de franchir les passerelles de ce canal pour accéder à l’intérieur du quartier’’, a-t-il renseigné.

    M. Diagne a souligné que le rêve des populations riveraines de voir se réaliser des travaux d’aménagement du canal sont toujours relégués au second plan malgré les nombreuses promesses.

    ‘’Vous voyez bien cette plaque matérialisant la pose de la première pierre des travaux de reconstruction de ce canal, c’était avec l’ex maire de Kaolack, Mariama Sarr qui, pourtant est une là habitante du quartier. Mais, jusqu’à présent rien n’a changé’’, a fait constater Bilal Diagne.

    Pour les habitants, a-t-il relevé, le plus inquiétant demeure le processus de salinisation engagé du sol du quartier, favorisé par la remontée à la surface des eaux et le déversement d’eaux usées dans le canal.

    Fatou Awa, sœur du délégué de ce quartier, a déploré le non-respect des promesses de réfection du canal faites depuis plusieurs années. ‘’ Toutes les promesses de réfection n’ont jamais été tenues. D’ailleurs, ce sont les jeunes du quartier qui ont même construit ce ponton’’, a-t-elle indiqué, le montrant du bout d’un doigt.

    Elle a insisté sur le fait que ce canal à ciel ouvert est un ‘’danger permanent’’ pour les populations du quartier mais particulièrement pour les enfants.

  • SENEGAL-TRANSPORTS-PERSPECTIVES / Transports collectifs : des opérateurs du réseau  »Dakar en commun » signent une charte d’engagement (officiel)

    SENEGAL-TRANSPORTS-PERSPECTIVES / Transports collectifs : des opérateurs du réseau  »Dakar en commun » signent une charte d’engagement (officiel)

    Dakar, 21 déc (APS) – Les opérateurs de transports collectifs en charge de l’exploitation à terme du réseau ‘’Dakar en commun’’ ont signé une Charte d’engagement pour l’interopérabilité des Systèmes d’aide à l’exploitation et à l’information des voyageurs (SAEIV) et billettique, a-t-on appris jeudi auprès du Conseil exécutif des transports urbains de Dakar (CETUD).

    Un communiqué transmis à l’APS souligne que le CETUD et la Société nationale de gestion du patrimoine du Train express régional ‘’ont engagé les opérateurs (Dem Dikk, AFTU, GTS, SETER, Dakar mobilité) à adopter une trajectoire commune d’amélioration des services de transport, portée par une Charte d’engagement évolutive’’ afin de ‘’mettre en cohérence les projets de mobilité et d’assurer une intermodalité essentielle à la performance des transports urbains’’.

    La cérémonie de signature s’est déroulée sous la présidence du directeur général du CETUD, Thierno Birahim Aw, indique le communiqué, ajoutant que ‘’les signataires adopteront un programme partagé afin de participer collectivement à la mise en place accélérée de systèmes intelligents et interopérables à l’échelle du territoire métropolitain’’.

    Il souligne que la Charte définit ‘’les périmètres, rôles et responsabilités des signataires, les modes de gouvernance des instances décisionnelles et opérationnelles, les thématiques concernées par l’engagement des partenaires (billettique, information voyageurs, systèmes d’aide à l’exploitation, structures de gestion de l’interopérabilité, gestion des données, outils communs…), tant au niveau technique que financier’’.

    La même source signale que le document n’exclut pas ‘’la possibilité d’édicter des règles propres à chacun des sous-réseaux de transport, notamment en matière de définition de produits monomodaux et/ou d’émission de supports non interopérables, en s’appuyant sur ses recommandations’’.

    Elle rappelle que la Charte d’interopérabilité du réseau ‘’Dakar en commun’’ vise aussi ‘’l’accès aux transports en commun pour toutes les populations, un parcours client intermodal fluide et homogène, une facilité d’accès aux transports en commun, une amélioration de la qualité (…)’’.

    A cela s’ajoutent ‘’une optimisation de l’utilisation des infrastructures du réseau, de l’offre globale de transport, une meilleure visibilité de l’offre de services, une augmentation de la fréquentation globale et une sécurisation des recettes de même qu’ une gouvernance stable et prospective basée sur l’analyse des données régulièrement collectées’’.

    OID/AB

  • SENEGAL-SOCIETE / Djirédji : des acteurs communautaires sensibilisés sur la loi criminalisant le viol et la pédophilie.

    SENEGAL-SOCIETE / Djirédji : des acteurs communautaires sensibilisés sur la loi criminalisant le viol et la pédophilie.

    Sédhiou, 21 déc (APS) – La coordination régionale de la Rencontre africaine pour la défense des droits de l’homme (Raddho) a organisé un forum de sensibilisation sur la loi criminalisant le viol et la pédophilie au profit d’acteurs communautaires.

    La rencontre s’est tenue mercredi à Diredji (Sedhiou Sud) pour permettre aux acteurs communautaires de maîtriser les différents aspects de la loi 2020-05 criminalisant le viol et la pédophilie, a indiqué le coordonnateur régional de la RADDHO, Boubacar Gano.

    Il a précisé que cette activité entre dans le cadre  »d’un vaste programme de sensibilisation » de cette loi.

     »Les communautés doivent être sensibilisées sur le contenu de cette loi pour une vulgarisation qui peut contribuer de manière significative à réduire les cas de viol et de pédophilie », a-t-il ajouté.

    L’objectif, a-t-il souligné, est de  »favoriser une appropriation par la communauté de la loi criminalisant le viol et la pédophilie ».

    Dans sa communication, Fatoumata Binetou Diedhiou consultante en genre a rappelé que la loi est d’abord un instrument de dissuasion des auteurs de viol et de pédophilie, indiquant que les coupables risquent au moins dix ans de prison ferme.

     »Malgré les efforts des pouvoirs publics et des organisations non gouvernementales, le phénomène persiste toujours dans notre société », a t-elle déploré, appelant les acteurs communautaires à s’impliquer davantage dans la vulgarisation de la loi.

    Pour la spécialiste,  »l’application de la loi criminalisant le viol et la pédophile est entravée par plusieurs obstacles ». Elle a cité la difficulté d’établir le consentement de la victime, l’absence de dispositifs d’accueil des victimes dans les commissariats, le manque de protocole d’interview, les difficultés d’interpréter les certificats médicaux, entre autres.

    La rencontre s’est tenue en présence du sous préfet de Djiredji, Moussa Sy, du maire de la commune Mouhamed Lamine Diawara, des leaders communautaires, des badienoux gox, des religieux et acteurs du système scolaire.

    MS/ADL/OID

  • SENEGAL-SOCIETE-ECONOMIE / Foire agroalimentaire et artisanale de Bakel : des exposantes satisfaites de leur participation

    SENEGAL-SOCIETE-ECONOMIE / Foire agroalimentaire et artisanale de Bakel : des exposantes satisfaites de leur participation

    Bakel, 21 déc (APS) – Des exposantes à la foire agro-alimentaire et artisanale des femmes et des jeunes de Bakel ont fait part à l’APS de leur satisfaction d’avoir participé à la première édition qui a pris fin mercredi.

    “C’est une première édition réussie ici à Bakel. On a appris beaucoup de choses à travers les panels tenus durant les trois jours”, s’est réjouie Gnima Asta Kane, présidente de la commission communication de la foire.

    “On travaille dans l’entrepreneuriat mais on ne comprenait pas trop les démarches. Mais grâce à la foire, on s’est armé de plus”, a t-elle ajouté, soulignant que les échanges entre les exposants sénégalais, mauritaniens et maliens ont été “fructueux”.

    Fatimata Badji, présidente du “Gie des femmes handicapées de Bakel”, confie qu’elle a pu décrocher des partenaires pour développer son activité.

    “Ma table était remplie de savons transformés mais j’ai presque tout vendu. J’ai même pu trouver des partenaires pour nous accompagner. J’aimerais bien que la foire soit prolongée”, a déclaré Mme Badji.

    Venue du Mali, Diariatou Sakiliba de la “coopérative djiguiya Kaye” s’est dit “satisfaite” des échanges entre exposants des trois pays (Mali, Sénégal et Mauritanie).

    “On souhaiterait bien que la foire se tienne deux ou trois fois dans l’année pour montrer notre savoir-faire sur les produits locaux”, a lancé Maimouna Diarra, du “GIE Dalilou”.

    Cette première édition a été organisée par le réseau communal des groupements des femmes de Bakel en partenariat avec le groupement de recherche et de développement durable (GRDR).

    Elle visait à valoriser les potentialités du département et surtout les dynamiques entrepreneuriales des femmes et des jeunes dans les secteurs de l’agroalimentaire et de l’artisanat.

    AND/OID

  • SENEGAL-GUINEE-DRAME / Explosion d’un entrepôt d’hydrocarbures : le détachement sénégalais en mission à Conakry a débuté ses interventions (Armée)

    SENEGAL-GUINEE-DRAME / Explosion d’un entrepôt d’hydrocarbures : le détachement sénégalais en mission à Conakry a débuté ses interventions (Armée)

    Dakar, 21 déc (APS) – Le détachement sénégalais en mission d’appui à Conakry à la suite de l’explosion meurtrière de l’unique entrepôt d’hydrocarbures de la capitale guinéenne a débuté ses interventions, a annoncé la direction de l’information et des relations publiques des armées (DIRPA).

    Sur le réseau social X, la DIRPA rapporte qu’après ‘’une réunion de coordination à l’État-major général des Armées guinéennes, les personnels soignants ainsi que les sapeurs-pompiers sont entrés en action, aux côtés des équipes locales’’.

    Un détachement de secouristes sénégalais est arrivé lundi soir à Conakry à la suite de l’explosion meurtrière de l’unique entrepôt d’hydrocarbures de la capitale guinéenne.

    Le détachement, arrivé dans la soirée à l’aéroport de Conakry a été accueilli par les autorités sanitaires du pays. L’équipe est composée de 15 personnels spécialisés du service de santé des armées et 8 secouristes de la Brigade nationale des sapeurs-pompiers, a indiqué la Direction de l’information et des relations publiques des armées (DIRPA).

    L’explosion survenue dans la nuit de dimanche à lundi a fait au moins 14 morts et 190 blessés, selon le dernier bilan communiqué par le gouvernement.

    OID

  • SÉNÉGAL- FEMMES- FONCIER / A 15%, l’accès des femmes à la terre encore “relativement faible“ (IPAR)

    SÉNÉGAL- FEMMES- FONCIER / A 15%, l’accès des femmes à la terre encore “relativement faible“ (IPAR)

    Saly, 21 déc (APS)- L’accès des femmes à la terre, encore “relativement faible”, se situe autour de 15%, a indiqué mercredi à Saly (Mbour, Ouest), Oumar Bâ, directeur exécutif de l’Initiative prospective agricole et rurale (IPAR).

    “Les principales difficultés que nous avons identifiées par rapport à l’étude que nous avons faite, c’est que l’accès des femmes à la terre reste relativement faible. On se situe autour de 15%”, a relevé M. Bâ.

    Oumar Bâ a souligné le “besoin d’améliorer cet accès” des femmes à la terre, lors d’un atelier d’élaboration d’un plan d’action genre et foncier, initié par la cellule genre du ministère de l’Agriculture en collaboration avec FAO. Il a noté, par exemple, que dans les aménagements où les femmes se voient octroyer des quotas de 10%, “l’accès n’est pas toujours garantie”.

    Pour réduire ces inégalités, une circulaire a été prise “pour allouer au moins 15% des aménagements à partir des eaux de surface aux femmes et au moins 20% des aménagements à partir des eaux souterraines”,  a renseigné Sokhna Mbaye Diop, coordinatrice de la cellule genre du ministère de l’agriculture de l’équipement rural.

    Le directeur exécutif de l’IPAR estime toutefois, que “l’accès des femmes à la terre n’est pas un problème juridique. Mais plutôt un problème socioculturel”.

    “Il faut des alliances stratégiques pour que le combat que portent les femmes ne soient pas seulement un combat des femmes mais (celui) de la société”, a-t-il préconisé, tout en estimant qu’un “dialogue concerté” pourrait aussi aider la gent féminine à accéder plus facilement au foncier.

    Au terme de cet atelier de trois jours, les acteurs devront élaborer “un plan d’actions global qui intègre les aspects juridiques, économiques et sociaux”,  afin de “mieux harmoniser” l’accès à la terre pour les femmes, a dit Sokhna Mbaye Diop.

    DOB/ ADI/OID

     

  • SENEGAL-SOCIETE / Nutrition des enfants âgés de 0 à 2 ans : la région de Fatick “se porte très bien” (acteur)

    SENEGAL-SOCIETE / Nutrition des enfants âgés de 0 à 2 ans : la région de Fatick “se porte très bien” (acteur)

    “Fatick, 21 déc (APS) – La région de Fatick “se porte très bien” sur le plan de la nutrition des enfants âgés de 0 à 2 ans, a laissé entendre, mercredi, le responsable du bureau régional du conseil national de développement de la nutrition des régions de Fatick, Kaolack et Kaffrine, Alioune Badara Fall.

    « En terme d’indicateurs, nous avons l’insuffisance pondérale qui concerne les enfants 0 à 2 ans qui est à moins de 2% dans la région. On peut dire que la région se porte très bien », a-t-il dit.

    M. Fall intervenait lors d’une réunion consacrée à la revue du plan stratégique multisectorielle nutrition élaboré en 2018 pour une durée de cinq ans.

    « Pour la couverture des enfants de 0 à 23 mois qui sont une partie de notre cible, nous avons pu couvrir 31.500 enfants sur un objectif global de 48.000 enfants. Ce qui tourne autour de 65% », a-t-il indiqué.

    Concernant le dépistage actif de la malnutrition qui touche les enfants de 6 à 59 mois, le bureau régional a enrôlé 127.000 enfants dans la région sur un objectif de 171.000 enfants, soit un taux de couverture de 75%, a-t-il poursuivi.

    Alioune Badara Fall a rappelé qu’un plan stratégique multisectoriel d’une durée de 5 ans avec cinq objectifs a été élaboré pour maintenir le taux de nutrition et de malnutrition à moins de 5 % et l’insuffisance pondérale à moins de 10 %. A cet effet, a-t-il signalé, des sites de nutrition sont installés et d’autres ouverts sur place.

    « De nouvelles collectivités locales ont également été enrôlées pour toucher le plus d’enfants possibles », a-t-il ajouté.

    Le responsable du bureau régional du conseil national de développement de la nutrition a également expliqué que dans l’optique d’assurer une « situation acceptable  » dans la région, 360 ménages vulnérables ont bénéficié d’un appui financier à hauteur de 160.000 francs CFA par ménage, ce qui fait un budget de 58 millions FCFA.

    « Nous avons aussi développé des initiatives communautaires à travers la mise en place de 3.000 petits ruminants ou de volaille placés dans les ménages entre 2022 et 2023 », a-t-il ajouté.

    SDI/OID

  • SENEGAL-IRAN-FORMATION / Remise de diplômes à 42 étudiants de l’Université internationale Al Mostafa

    SENEGAL-IRAN-FORMATION / Remise de diplômes à 42 étudiants de l’Université internationale Al Mostafa

    Dakar, 21 déc (APS) – Quelque 42 étudiants de l’Université internationale Al Mostafa au Sénégal ont reçu leurs diplômes de fin formation, mercredi, à Dakar, a constaté l’APS.

    La cérémonie a eu pour cadre la Maison de la presse en présence de l’ambassadeur d’Iran à Dakar, d’un représentant du Khalife général des mourides, du ministre conseiller du président de la République Abdou Mboup, du directeur des études de l’Université Al Mostafa au Sénégal, Cheikh Khadry Wane, entre autres.

    Les diplômés de cette 3ème promotion sont issus de divers pays de la sous-région. Ils ont reçu un enseignement sur les études islamiques couplé à une formation professionnelle en partenariat avec le Fonds de financement de la formation professionnelle (3FPT).

    Le ministre conseiller du président de la République a exhorté les récipiendaires à se lancer dans l’entrepreneuriat afin d’être plus autonomes.

    « ‎Après l’acquisition des compétences en sciences islamiques, en enseignement coranique et en savoir-faire, vous devez songer à entreprendre pour réaliser vous-mêmes vos emplois et former d’autres de manière durable avec la création de vos propres entreprises », a déclaré Abdou Mboup.

    Il a invité les nouveaux diplômés à contribuer au développement du pays.

    « Soyez conscients des grands défis qui vous attendent car vous êtes la génération devant exploiter les opportunités que Dieu a offertes à notre pays, notamment l’exploitation des ressources pétrolières et gazières. Vous devez, avec votre promotion, prendre part activement au développement de notre pays », a-t-il dit.

    « Vous disposez déjà de la capacité à transformer ce pays, à influencer de manière positive les efforts pour une prospérité durable au Sénégal », a-t-il ajouté.

    Basée en Iran, l’Université internationale Al Mostafa dispose d’antennes dans 80 pays dont le Sénégal.

    BB/OID/AB

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / A la Une, l’Odysée de Ousmane Sonko vers l’élection présidentielle

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / A la Une, l’Odysée de Ousmane Sonko vers l’élection présidentielle

    Dakar, 21 déc (APS) – Le procès Ousmane Sonko-Mame Mbaye Niang devant la Cour suprême et le combat du leader de Pastef pour sa participation à l’élection présidentielle du 25 février sont au menu des quotidiens parvenus, jeudi, à l’Agence de presse sénégalaise (APS).

    La Cour Suprême a retenu la date du 4 janvier prochain pour statuer sur le procès en diffamation opposant le ministre du Tourisme Mame Mbaye Niang à Ousmane Sonko. Le maire de Ziguinchor avait été condamné à six mois avec sursis et à une amende de 200 millions de francs CFA à l’issue de son procès en appel.

    “Le combat suprême entre Sonko et Mame Mbaye Niang’’, selon L’As. Les Echos estime que c’est  »le procès le plus dangereux » car en cas de confirmation de la décision de la Cour d’appel, Ousmane Sonko  »est immédiatement inéligible »

    EnQuête s’intéresse aux “dossiers politico-judiciaires en lien avec Sonko” et s’interroge “qui contrôle la justice ?”.

    ‘’Dans les affaires impliquant Ousmane Sonko, les verdicts se suivent et se ressemblent rarement. Pour le moment, devant les juges, c’est presque l’égalité parfaite avec trois victoires pour Ousmane Sonko (1 dans l’affaire Mame Mbaye Niang deux dans l’affaire de la radiation, dans l’affaire Sweet Beauty). Contre trois victoires pour le régime (1 dans l’affaire Mame Mbaye Niang ; 1 dans l’affaire de la radiation et 1 dans l’affaire Adji Sarr’’, écrit le journal.

    Le quotidien constate que la ‘’bipolarisation de la vie publique’’ qui ‘’se propage’’ après avoir ‘’infesté presque tous les secteurs l’Ecole, l’Université, I’Administration, les médias, a fini de contaminer un secteur que l’on a jusque-là cru uniforme, solidaire et indivisible : la Justice’’.

    ‘’Aux magistrats dont les décisions bénéficient systématiquement au pouvoir, il faudrait désormais opposer ceux dont les positions sont systématiquement défavorables au régime’’, écrit EnQuête, qui s’interroge : ‘’Alors peut-on parler de division ou de fronde dans la magistrature?’’.

    Dans le journal, un magistrat précise: « Je ne pense vraiment pas qu’on puisse parler ni de division ni de fronde. Je dirais plutôt que c’est l’exercice effectif de la liberté d’appréciation du juge dans un environnement politicien’’.

    Vox Populi parle de “la longue errance des envoyés de Sonko”. “Les portes de l’administration leur sont partout fermées”, écrit le journal soulignant que son mandataire et son huissier ont été empêchés d’accéder à la caisse des dépôts et consignations (CDC), Ayib Daffé et l’avocat Me Ciré Clédor Ly ont été également bloqués devant le ministère de l’Intérieur.

    Selon Sud Quotidien,  »Sonko est sur tous les fronts ».

    “Le chef de l’opposition sénégalaise, Ousmane Sonko, actuellement en prison, pour sept chefs d’accusation, dont +appel à insurrection+ et +atteinte à la sûreté de l’État+ s’est lancé dans une course contre la montre pour son éligibilité à la présidentielle du 25 février 2024. Alors que la Direction générale des élections (DGE) ainsi que la Caisse des dépôts et consignations (CDC) ferment leurs portes à son mandataire, Ayib Daffé, nonobstant les décisions de justice qui lui sont favorables, le président du Pastef/Les Patriotes, parti également dissous par décret le 31 juillet dernier (…) garde une lueur d’espoir avec la CENA. Toutefois, l’affaire Prodac dont l’audience ordinaire est convoquée le 4 janvier 2024, par la 1ère Chambre pénale de la Cour suprême, risque d’annihiler toutes ses chances de devenir le 5ème président de la République du Sénégal”, écrit Sud.

    Selon le quotidien Bës Bi, “Sonko accentue la pression”.

    “Le mandataire de Ousmane Sonko, Ayib Daffé et l’huissier de justice, Guillaume Sagna, ont été empêchés, hier, par les forces de l’ordre d’accéder à la Caisse des dépôts et consignations pour faire constater le refus d’exécuter l’ordonnance rendue par le tribunal d’instance hors classe de Dakar. Ils ont, cependant, été reçus par le président de la Cena”, rapporte la publication.

    WalfQuotidien note qu’à cinq jours de la clôture des dépôts des candidatures, “Ousmane Sonko est balloté entre la Direction générale des élections (Dge), la Direction de l’automatisation du fichier (Daf) et la Caisse des dépôts et consignations”.

    “Face à ce +dilatoire+, ses avocats prévoient de déposer son dossier de candidature incomplet au Conseil constitutionnel pour mettre les sept juges devant leur propre jurisprudence”, écrit Walf.

    AB/OID