Année : 2023

  • SENEGAL-AGRICULTURE / Agrisud : près de 51 millions FCFA investis à Diourbel dans l’accompagnement des producteurs (responsable)

    SENEGAL-AGRICULTURE / Agrisud : près de 51 millions FCFA investis à Diourbel dans l’accompagnement des producteurs (responsable)

    Diourbel, 21 déc (APS) – L’ONG Agrisud international a investi, ces deux dernières années, près de 51 millions de francs CFA, dans l’accompagnement des organisations de producteurs agricoles de la région de Diourbel, appris l’APS auprès de son coordinateur, Ousseynou Dieng.

     »Nous avons investi dans la région, autour de 51 millions de francs CFA, en termes d’appuis directs et de mise en place de projets de services au niveau des trois départements », a-t-il déclaré à l’issue d’une tournée dans des périmètres agricoles situés à Bambey et Diourbel.

    A Bambey, l’équipe d’Agrisud international s’est rendue au périmètre maraîcher de Ndol Ndol, où sont en cours de réalisation  36 bassins d’eau au profit des agriculteurs des villages de Ndiédieng et Wakhal Diam qui s’activent dans cette exploitation de 12 hectares.

     »Actuellement, nous n’exploitons que six hectares à cause de la non disponibilité de l’eau. Mais une fois que ces travaux seront achevés, nous allons pouvoir laisser cette partie se reposer pour que les bactéries qui appauvrissent le sol périssent », a ainsi soutenu Mbaye Dione, le coordinateur de la fédération des maraîchers de Ndol Ndol.

    Dans le département de Diourbel, l’équipe d’AgriSud a visite les équipements agricoles, à savoir des décortiqueuses d’arachide et batteuses à mil mis à la disposition des agriculteurs des villages de Ndioufène Mbakhane et de Sossoss.

     »Dune capacité de production moyenne de 5 à 6 tonnes par jour, ces machines, au-delà de nous nous faciliter les travaux, nous aident également à gagner du temps énorme dans cette campagne de poste-récolte », a salué le président de l’Union des agriculteurs de Diourbel pour le développement, Ibrahima Ndiaye.

    En deux ans et demi, l’ONG a accompagné 66 organisations professionnelles.

     »Nous avons un peu tenu à faire cette tournée pour montrer quelques unes des actions que nous avons eues à mener avec les organisations de producteurs », a déclaré le représentant-pays de l’ONG Agrisud international, Louis Étienne Diouf.

    L’ONG a remis des équipements et des semences à soixante six organisations professionnelles, dont trente organisations de producteurs répartis dans une trentaine de villages, avec des actions de renforcement de capacités et d’exploitation agricole, a t-il dit.

    MK/OID

  • SENEGAL-MINES-SOCIAL / Matam : mise en place d’un réseau des femmes impactées par l’exploitation des phosphates

    SENEGAL-MINES-SOCIAL / Matam : mise en place d’un réseau des femmes impactées par l’exploitation des phosphates

    Ndendory (Matam), 21 déc (APS) – Des femmes dont les activités ont été impactées par l’exploitation des phosphates de Ndendory et de Hounaré ont mis en place un réseau afin de  »bénéficier des prestations de service des sociétés minières ».

    Le Réseau des femmes impactées par l’exploitation des phosphates de Ndendory et de Hounaré a été mis en place, mercredi.

     »L’objectif du réseau est de permettre aux femmes impactées de bénéficier des prestations de services des sociétés minières en se formalisant en unissant leurs forces », a indiqué Ousmane Bâ, point focal de l’ONG Women in mining Sénégal (WIMS) lors d’une cérémonie de mise en place de ce réseau à Ndendory, dans le département de Kanel

    Mariame Sidibé de Hamady Hounaré a été élue présidente de ce réseau, dont la Secrétaire générale est Banel Dia du village de Ndendory. Mbara Seydou Bâ de la même localité en est la trésorière.

    Women in mining Sénégal est une Organisation non gouvernementale (ONG) qui s’active dans les activités extractives, selon son point focal.

     »WIMS déroule le projet +pari genre+ dans la région de Matam et défend les femmes impactées par les activités minières », expliqué M. Bâ.

    AT/OID

  • SENEGAl-SOCIAL-PROGRAMME / A Taïba Ndiaye, l’impact des bourses familiales sur la pauvreté mis en exergue

    SENEGAl-SOCIAL-PROGRAMME / A Taïba Ndiaye, l’impact des bourses familiales sur la pauvreté mis en exergue

    Taiba Ndiaye (Tivaouane), 20 dec (APS) – Le Programme national de bourses de sécurité familiale (PNBSF) a eu un impact positif sur la réduction de la pauvreté et la scolarité des enfants, dans la commune de Taïba Ndiaye (Tivaouane, Ouest) où il a été lancé il y a 10 ans, a indiqué mercredi la déléguée générale à la protection sociale et à la solidarité nationale Aminata Sow.

    Mme Sow s’était rendue à Taïba Ndiaye, afin de mesurer l’impact de cette initiative des pouvoirs publics.  Elle a écouté divers témoignages de bénéficiaires de ce programme, dont celui de la première bénéficiaire, Maty Diouf.

    Selon cette dame, la première personne à empocher les 25.000 FCFA distribués tous les trois mois à des personnes à faibles revenus, les bourses familiales ont “impacté positivement la vie de ses enfants“.

    “Je ne sais pas comment remercier Macky Sall qui a eu cette lumineuse idée qui nous a sortis totalement de la pauvreté, a-t-elle dit. Avec cette bourse familiale, tous mes enfants ont pu aller à l’école correctement, alors qu’avant, c’était totalement la déche dans ma famille“, a témoigné Maty Diouf.

    Bolé Diop, un ex-charretier qui officiait à Yoff a insisté sur les principales conséquences de l’arrivée des bourses familiales, à savoir la réduction de l’extrême pauvreté et l’amélioration de la scolarité des enfants. “Notre vie a changé et le changement a beaucoup influé l’éducation et la santé de mes enfants. Ils se vaccinent le moment venu, vont à l’école et je vois désormais tous mes enfants chaque jour“, raconte-t-il.

    Nogaye Guèye, habitant de Taïba Mbaye (à 1 km de Taïba Ndiaye), la soixantaine révolue, a pu développer des activités génératrices de revenus  autour de l’élevage et de la vente de légumes, grâce auxquelles sa famille n’achète plus de mouton pour la Tbabaski.

    Maty Souaré qui a dit entièrement devoir son “autonomie financière“ à sa bourse familiale, grâce à laquelle elle parvient à entretenir correctement son foyer qui était profondément affecté par la pauvreté.

    Très émue par les témoignages des bénéficiaires devant leur maire Assane Ndiaye, la déléguée générale à la protection sociale et à la solidarité nationale Aminata Sow a rappelé à l’assistance la nécessité pour les titulaires des bourses familiales de vacciner leurs enfants, de les maintenir à l’école tout en veillant à leur inscription à l’état civil

    Selon elle, “l’inclusion et la lutte contre les inégalités  sociales sont le soubassement de cette trouvaille du président de la République“.

    Se réjouissant de l’ “impact positif“ du PNBSF à Taïba Ndiaye,  où le chef de l’État  Macky Sall avait lancé cette  “pertinente politique de protection sociale“ en 2013,  elle s’est dit honorée de “revenir  10 ans après  constater cette réussite des premiers  bénéficiaires“.

    MKB/ADI/MTN

  • SENEGAL-PARLEMENT-URBANISME / L’Assemblée nationale adopte des projets de loi relatifs à l’urbanisme et à la construction

    SENEGAL-PARLEMENT-URBANISME / L’Assemblée nationale adopte des projets de loi relatifs à l’urbanisme et à la construction

    Dakar, 20 déc (APS) – Les députés ont adopté un projet de loi relatif au code de l’urbanisme et un autre projet de loi portant code de la construction, a constaté l’APS, mercredi, à Dakar.

    ‘’C’est ensemble que nous devons veiller à l’application de la loi pour mieux lutter contre les infractions commises dans le secteur’’ de l’urbanisme et de la construction, a expliqué Abdoulaye Saydou Sow, le ministre de l’Urbanisme, du Logement et de l’Hygiène publique, en répondant aux questions des députés.

    ‘’On ne légifère pas pour sa propre personne. Nous légiférons […] pour le futur. Aujourd’hui, je porte cette réforme. Dans le futur, d’autres porteront d’autres réformes’’, a ajouté M. Sow.

    SG/ESF/MTN

  • SENEGAL-SOCIETE / Collectivités : l’UAEL préconise la création d’une banque des territoires

    SENEGAL-SOCIETE / Collectivités : l’UAEL préconise la création d’une banque des territoires

    Dakar, 20 dec (APS) – Le président de l’Union des association d’élus locaux (UAEL), Mamadou Oury Diallo, a préconisé, mercredi, la mise en place d’une banque dédiée aux collectivités territoriales dans le but de mutualiser les ressources mises à la disposition des communes et conseils départementaux pour financer le développement des territoires.

    ‘’Il faut une banque des territoires qui finance les investissements au niveau des collectivités territoriales en vue d’une meilleure mutualisation de l’ensemble des ressources’’, a-t-il déclaré lors d’une rencontre de révisions des outils d’analyse du budget participatif pour financer le développement local notamment la santé et l’éducation inclusive.

    ‘’Plusieurs milliards FCFA passent par des programmes comme le PUDC (Programme d’urgence de développement communautaire), le PUMA (Programme d’urgence de modernisation des axes et territoires frontaliers) et d’autres organisations et agences et nous pouvons pérenniser ces projets si les ressources sont logées dans une seule banque », a fait valoir le président de l’UAEL.

    Les programmes peuvent passer, mais les ressources resteront au niveau de cette banque pour financer d’autres projets relatifs surtout à l’éducation des enfants à besoins spécifiques, a-t-il par exemple proposé.

    ’Une banque pour financer les territoires est à notre portée. Nous comptons sensibiliser le chef de l’Etat et les partenaires techniques et financiers pour accompagner le gouvernement à pouvoir mettre en place cette institution de financement’’, a- t-il assuré.

    La rencontre a l’initiative de l’UAEL avec la participation d’élus locaux et de membres de la Fédération sénégalaise des associations de personnes handicapées se penche durant deux jours sur la révision et la validation d’outils d’analyse du budget participatif sensible au handicap.

    ADL/AKS/MTN

     

  • SENEGAL-FINANCES / Les députés adoptent le projet de loi portant loi de règlement de 2021 

    SENEGAL-FINANCES / Les députés adoptent le projet de loi portant loi de règlement de 2021 

    Dakar, 20 déc (APS) – L’Assemblée nationale a adopté à une large majorité un projet de loi portant loi de règlement de 2021, dans le but de permettre au gouvernement de rendre compte de l’exécution du budget initial et, éventuellement, des lois de finances rectificatives de ladite année, a constaté l’APS, mercredi, à Dakar.

    Cent vingt-neuf députés ont voté oui à l’adoption du projet de loi. Quatorze l’ont rejeté.

    Le but de l’adoption du texte est de permettre au gouvernement de rendre compte de l’exécution de la loi de finances initiale et, éventuellement, des lois de finances rectificatives de 2021.

    Cet exercice de reddition des comptes est ‘’crucial’’, a souligné le ministre des Finances et du Budget, Mamadou Moustapha Ba, en défendant le projet de loi devant les députés.

    La démarche consistant à proposer à l’Assemblée nationale une loi pour rendre compte des dépenses et des recettes de l’État garantit ‘’la sincérité et la régularité’’ des comptes publics, a-t-il dit.

    C’est aussi un ‘’gage de transparence’’, un exercice qui permet d’‘’apprécier la qualité de la gestion des politiques publiques en fonction des résultats obtenus par les programmes budgétaires’’.

    ‘’Des mesures appropriées’’

    L’exécution du budget 2021 de l’État s’est déroulée dans un environnement économique international resté marqué par la pandémie de Covid-19, a rappelé Mamadou Moustapha Ba.

    Les finances publiques sénégalaises sont restées performantes en 2021, a-t-il dit, rappelant que le pays avait un taux de croissance du produit intérieur brut de 6,5 %, dans un contexte de reprise économique post-Covid, contre 1,3 % en 2020.

    ‘’Cette conjoncture défavorable a nécessité des mesures appropriées, notamment la révision à la baisse de certaines dépenses et l’augmentation des dépenses sociales’’, a souligné M. Ba.

    Les recettes s’élevaient à 2.966,84 milliards de francs CFA, les dépenses à 3.880,61 milliards en 2021, soit un déficit budgétaire de 913,77 milliards, selon le ministre des Finances et du Budget.

    Au cours du débat préalable à l’adoption du projet de loi, des députés ont déploré ‘’le retard’’ de l’élaboration du texte soumis à leur examen.

    Des ‘’violations permanentes des textes’’

    ‘’Nous en sommes encore là parce que le président de l’Assemblée nationale a fermé l’institution pendant trois mois’’, a dénoncé Guy Marius Sagna, membre du groupe Yewwi Askan Wi (YAW).

    ‘’On est tellement en retard que ça risque de déteindre sur le projet de loi de règlement de 2022’’, s’est inquiété un autre membre du groupe YAW, Ismaïla Diallo, accusant ses collègues de Benno Bokk Yaakaar (BBY) de ‘’violations permanentes des textes’’ encadrant le fonctionnement de l’Assemblée nationale.

    Le président de la commission des finances et du contrôle budgétaire, Seydou Diouf, a rejeté ces accusations. ‘’Si nous sommes en retard sur la loi de règlement 2021 et celle de 2022, ce n’est pas parce que l’Assemblée nationale ne s’est pas réunie’’, a soutenu M. Diouf, membre du groupe BBY.

    ‘’L’Assemblée nationale ne peut pas examiner un projet de loi de règlement, même s’il a été déposé depuis le mois de juin 2023, parce qu’elle n’a pas reçu le rapport d’exécution de la Cour des comptes’’, a-t-il fait valoir.

    CS/ESF/MTN

  • SENEGAL-SPORTS / Natation : première édition du tournoi national de Water-Polo U18, samedi

    SENEGAL-SPORTS / Natation : première édition du tournoi national de Water-Polo U18, samedi

    Dakar, 20 déc (APS) – La Fédération sénégalaise de natation et de sauvetage organise, samedi à partir de 9 heures, le premier tournoi national de Water-Polo pour les moins de 18 ans, à la piscine du Camp militaire de Bel-Air, annonce un communiqué reçu à l’APS.

    Le Water-Polo est un sport collectif aquatique opposant deux formations de sept joueurs dont le gardien de but.

    Selon le texte, les équipes participantes ont la possibilité de présenter 13 joueurs âgés de 18 ans ou moins et deux encadreurs.

    Les rencontres vont se jouer en deux périodes de huit minutes chacune avec une pause de cinq minutes entre les deux parties, précise la même source.

    SK/MTN

  • SENEGAL-RETRAITE-SOCIAL / Un collectif de gardes pénitentiaires à la retraite réclame la « restitution » des logements qu’occupaient ses membres

    SENEGAL-RETRAITE-SOCIAL / Un collectif de gardes pénitentiaires à la retraite réclame la « restitution » des logements qu’occupaient ses membres

    Thiès, 20 déc (APS) – Un collectif  regroupant des gardes pénitentiaires à la retraite a réclamé mercredi, à Thiès (ouest), la restitution à ses membres, de leurs anciens logements de fonction qui leur ont été octroyés sur décision du chef de l’Etat et dont ils ont été par la suite délogés par l’administration carcérale, à partir de 2019.

    Dans une déclaration lue à la presse, la structure qui se fait appeler Collectif des pénitenciers déguerpis des camps de garde du Sénégal, a demandé l’intervention du chef de l’Etat Macky Sall, pour que leur soient rétrocédés les bâtiments dont ils avaient été expulsés en 2019 et 2020.

    Le 20 mars 2015, le chef de l’Etat avait déclaré à la télévision nationale que les logements des gardes pénitentiaires étaient cédés à leurs occupants, a dit à l’APS, le porte-parole du jour, Demba Aïdara.

    Cette décision avait été “confirmée“ par une note du directeur des Domaines d’alors, qui avait listé comme ayants-droit les occupants des camps de Mbour, de Kaolack, de Diourbel, Saint-Louis, Kolda, Louga, Thiès, Fatick, Mbacké et Kédougou.

    “Nous réclamons la restitution de nos logements ou bien le dédommagement total des sommes dépensées par les retraités dans les camps de garde“, dit la déclaration, évoquant un “déguerpissement mal (conduit)“, accompagné parfois de “violences“ et de “tortures“.

    Durant les 14 à 22 ans qu’ils occupaient, ces logements vétustes, ces agents de l’administration pénitentiaires et leurs familles qui partageaient ces maisons dans certaines localités avec des policiers, en avaient supporté les frais de réfection, affirment-ils.

    A la suite de ce qu’ils qualifient d’ “erreur administrative“, des éléments des forces spéciales pénitentiaires ont été déployés à Mbour, Tivaouane, Nioro, Vélingara, Sébikhotane, au Cap Manuel (Dakar), pour les en déloger, selon Aïdara, qui a lu le texte, en présence de collègues au quartier Fahu.

    Cependant, à ce jour, des retraités continuent de loger dans certains camps de garde “sans être inquiété“, poursuit-il.

    S’estimant “lésés par rapport aux (retraités des) autres corps paramilitaires“ les pénitentiaires retraités, regroupés au sein du collectif, réclament, par ailleurs, l’introduction dans leur pension de retraite, la “charge de police“, ou l’octroi d’une “pension militaire de retraite, pour, disent-ils, relever (leurs) maigres ressources“.

    ADI /MTN

  • SENEGAL-AFRIQUE-FOOTBALL / Can 2023 : seuls le Sénégal et la Guinée Bissau n’ont pas présenté de joueurs locaux dans la pré-liste de la CAF

    SENEGAL-AFRIQUE-FOOTBALL / Can 2023 : seuls le Sénégal et la Guinée Bissau n’ont pas présenté de joueurs locaux dans la pré-liste de la CAF

    Dakar, 20 déc (APS)- Le Sénégal et la Guinée Bissau sont les seules des 24 équipes qualifiées pour la Coupe d’Afrique des nations 2023 en Côte d’Ivoire, à ne disposer d’aucun joueur évaluant dans le championnat local dans les listes élargies soumises à la Confédération africaine de football (CAF).

    L’instance du football africain a publié, mardi, les listes provisoires de 55 joueurs pour chacune des 24 équipes devant prendre part à la CAN 2023 en Côte d’Ivoire prévue du 13 janvier au 11 février 2024.

    Sur les 24 listes soumises, seuls le Sénégal et la Guinée Bissau ont présenté un effectif ne contenant aucun joueur évoluant dans leurs Championnats respectifs.

    Dans la liste d’Aliou Cissé, les joueurs présélectionnés évoluent dans les Championnats de France en majorité, d’Angleterre, de la Belgique, de l’Espagne, de la République démocratique du Congo, de la Turquie, du Maroc, du Soudan, du Chypre, de la Tanzanie, du Qatar et d’Arabie Saoudite.

    Les joueurs de la liste du coach bissau-guinéen Baciro Candé évoluent notamment dans les championnats de Turquie, d’Égypte, de Suisse, de France, de Grèce, de Russie, d’Allemagne, d’Angleterre, du Portugal entre autres.

    A contrario, des équipes comme l’Angola, l’Afrique du Sud et l’Égypte ont présenté une liste avec une forte majorité de joueurs locaux et moins de 10 joueurs évoluant à l’étranger.

    Le Cameroun a sélectionné 10 joueurs locaux, là où le Mali en a huit, le Maroc sept, le Nigeria trois et la Côte d’Ivoire un seul.

    Les 24 équipes avaient jusqu’au 14 décembre pour soumettre cette liste, en attendant la date limite d’envoi des listes définitives fixée au 3 janvier 2024, soit à dix jours du démarrage de la compétition.

    Pour cette 34e édition, les nations engagées dans la compétition ont la possibilité de convoquer 27 joueurs au lieu des 23 comme lors des précédentes éditions.

    Cependant, la CAF précise que ‘’seuls 23 joueurs seront sélectionnables pour chaque match du tournoi. L’inscription des quatre joueurs supplémentaires sur la liste définitive n’est qu’une option et non une obligation’’.

    L’instance dirigeante du football africain informe qu’en ‘’cas de blessure contractée 24 heures avant le premier match de l’équipe, le joueur blessé pourra être remplacé, sur présentation du certificat médical et après validation par la Commission médicale de la CAF’’.

    La CAN 2023 se déroulera dans cinq villes et cinq stades du pays. Il s’agit des stades Alassane Ouattara et Félix Houphouët-Boigny à Abidjan, du stade de la Paix à Bouaké, du stade Amadou Gon Coulibaly dans la ville de Korhogo, du stade Laurent Pokou basé à San-Pedro et du stade Charles Konan Banny à Yamoussoukro.

    Le stade Alassane Ouattara d’Abidjan accueillera le match d’ouverture et la finale.

    Le Sénégal, champion d’Afrique en titre est dans la poule C avec le Cameroun, la Guinée et la Gambie.

    Les Lions du Sénégal joueront leur premier match contre les Scorpions de la Gambie, le 15 janvier à 14h GMT.

    Le match d’ouverture est prévu à 20h GMT entre le pays hôte la Côte d’Ivoire et la Guinée-Bissau.

    SK/MTN

  • SENEGAL-SANTE-PLAIDOYER / Vaccination : Al Hassan Sall invite les acteurs à travailler au maintien des résultats à Dakar

    SENEGAL-SANTE-PLAIDOYER / Vaccination : Al Hassan Sall invite les acteurs à travailler au maintien des résultats à Dakar

    Dakar, 20 déc (APS)- Le gouverneur de la région de Dakar Al Hassan Sall a appelé les acteurs de la vaccination à ‘’travailler à maintenir les résultats positifs nés de la Task Force de vaccination vu la particularité de la capitale sénégalaise ».

    ‘’Les résultats sont satisfaisants et les indicateurs répondent à notre attente. Mais il va falloir relever un autre défi, celui du maintien de ces acquis’’, a souligné le gouverneur de la région de Dakar, Al Hassan Sall.

    Il présidait mercredi à la salle de délibération de la ville de Dakar la présentation des résultats de la Task Force régionale pour la vaccination couplée à la cérémonie de reconnaissance des champions de la vaccination dans la capitale sénégalaise.

    Cette rencontre a réuni les acteurs impliqués dans la vaccination dans la région de Dakar notamment les médecins chefs de districts, les infirmiers chefs de poste et les acteurs de santé communautaire.

    Revenant sur la mise en place de cette Task Force, il a expliqué que  »c’est au détour d’un Conseil régional de développement qu’il avait été établi qu’en matière de vaccination la région de Dakar était encore à la traîne ».

    “L’engagement avait été pris de relever ensemble le défi’’, a rappelé le chef de l’exécutif de la région de Dakar.

    “Le défi consistait à inverser la tendance en l’espace de quelques semaines ou mois’’, a poursuivi M. Sall.

    “Depuis, beaucoup d’eau a coulé sous les ponts mais la constance a été l’engagement des uns et des autres’’, relevé le gouverneur de Dakar.

    ‘’Cet engagement sera renouvelé pour la consolidation des acquis », a-t-il assuré.

    Le coordonnateur du Programme élargi de vaccination (PEV), Dr Ousseynou Badiane a rappelé qu’en 2019 Dakar était classée comme “dernière région sur la liste dans le cadre de la vaccination, d’où la mise en place de la Task force’’.

    ‘’Si cette Task force existait dans les 14 régions du pays, nous allons être tranquille parce que les gouverneurs peuvent mobiliser tout le monde, ils peuvent aussi régler les cas de réticences et de refus’’, a dit Dr Badiane.

    Selon le responsable de la vaccination au ministère de la Santé et de l’Action sociale ‘’la vaccination n’a pas d’acquis parce que chaque jour il y’ a des nouveau-nés à vacciner’’.

    “En matière de vaccination, si vous sautez une étape, c’est comme si vous revenez en arrière’’, a fait observer Dr El Hadji Malick Diouf qui s’est exprimé au nom des des médecins chef district.

    Pour Dr Diouf “la Task force vaccination a montré son efficacité parce que c’est une entité qui appuie les districts dans la mobilisation de la communauté pour adhérer à la vaccination mais surtout la gestion des cas de refus et des rumeurs’’.

    SKS/ADL/MTN