Année : 2023

  • SENEGAL-ECONOMIE / La CCIAD adopte un budget en hausse de 47.408.700 francs CFA pour 2024

    SENEGAL-ECONOMIE / La CCIAD adopte un budget en hausse de 47.408.700 francs CFA pour 2024

    Dakar, 20 déc (APS) – Le budget de la Chambre de commerce, d’industrie et d’agriculture de Dakar (CCIAD) pour l’année 2024 s’élève à 3 milliards 9 millions 125 mille 94 francs CFA, avec une hausse 47.408.700 sur le montant voté pour l’exercice budgétaire en cours, a-t-on appris mercredi de son président, Abdoulaye Sow.

    ‘’Le budget global de fonctionnement [de la CCIAD] est arrêté à la somme de 3 milliards 9 millions 125 mille 94 francs CFA, contre une prévision en 2023 de 2 milliards 961 millions 716 mille 394, soit une augmentation en valeur absolue de 47.408.700’’, a déclaré M. Sow.

    Il s’exprimait à la fin d’une assemblée générale consacrée au vote du budget de cette institution consulaire. Les opérateurs économiques membres de la CCIAD ont adopté le budget à l’unanimité.

    L’assemblée générale s’est tenue au siège du Conseil économique, social et environnemental en raison de la réfection des locaux de la Chambre de commerce, d’industrie et d’agriculture de Dakar.

    La rénovation de certains bâtiments, salles et services fait partie des ‘’grands projets’’ de la CCIAD pour l’année prochaine.

    La chambre consulaire, qui envisage de se doter d’un nouveau siège, a augmenté de 5 % son budget d’investissement.

    ‘’Cette augmentation du budget destiné à l’investissement se justifie par la volonté de réaliser les grands projets de la CCIAD’’, a expliqué Abdoulaye Sow.

    Parmi ces projets figurent ‘’la finalisation des études en vue de la construction du nouveau siège, l’acquisition de véhicules, la rénovation de la salle de délibérations, la construction de magasins de stockage, d’un bâtiment destiné à la pesée, l’installation de nouveaux ponts-bascules…’’ a précisé M. Sow.

    Selon lui, en 2024, la CCIAD compte également ‘’se focaliser sur des projets prioritaires’’, au profit du secteur privé national.

    Il s’agira essentiellement de ‘’faire la promotion des entreprises au plan local et international, à travers les foires et les salons’’, et de ‘’faciliter aux PME/PMI les démarches’’ leur permettant de répondre aux normes internationales.

    ‘’En outre, la CCIAD envisage de signer des conventions avec toutes les entités utilisant des ponts-bascules dans l’enceinte du Port autonome de Dakar et d’acquérir des espaces sur les sites des futurs ports de Sendou et de Ndayanne, ainsi qu’au port sec de Bargny’’, a ajouté son président.

    ABB/ADL/ESF

  • SENEGAL-EDUCATION / L’inspecteur de l’enseignement élémentaire Babacar Samb nommé directeur des ‘’daara’’

    SENEGAL-EDUCATION / L’inspecteur de l’enseignement élémentaire Babacar Samb nommé directeur des ‘’daara’’

    Dakar, 20 déc (APS) – L’inspecteur de l’enseignement élémentaire Babacar Samb a été désigné, mercredi, en Conseil des ministres, pour diriger la nouvelle direction chargée de la ‘’modernisation’’ des ‘’daara’’, les écoles coraniques traditionnelles.

    Cette direction a été créée par un décret du 6 décembre dernier pour matérialiser ‘’la volonté de l’État de faire de la modernisation des ‘daara’ un levier d’inclusion et un socle primordial de valorisation du capital humain national’’, selon le communiqué du Conseil des ministres.

    ‘’Le chef de l’État a demandé au ministre de l’Éducation nationale de prendre toutes les mesures nécessaires pour le déploiement rapide des activités de la nouvelle direction nationale des ‘daara’’’, écrit le ministre du Commerce et porte-parole du gouvernement, Abdou Karim Fofana.

    La direction nationale des ‘’daara’’ remplace l’inspection créée depuis une quinzaine d’années au ministère de l’Éducation nationale pour s’occuper de la ‘’modernisation’’ de ces établissements d’enseignement coranique.

    ESF/MTN

  • SENEGAL-AFRIQUE-MIGRATION / Tunisie : un rapport dénonce  »une intensification progressive » des violations subies par les migrants

    SENEGAL-AFRIQUE-MIGRATION / Tunisie : un rapport dénonce  »une intensification progressive » des violations subies par les migrants

    Dakar, 20 dec (APS) – L’Organisation mondiale contre la torture (OMCT) a dénoncé dans un rapport publié lundi les violations des droits humains commises en Tunisie entre juillet et octobre 2023 à l’encontre de migrants, réfugiés et demandeurs d’asile.

    ‘’Depuis octobre 2022, la Tunisie a connu une intensification progressive des violations à l’encontre des personnes en déplacement essentiellement d’origine subsaharienne, sur fond de discrimination raciale’’, souligne l’étude intitulée ‘’Les routes de la torture :  cartographie des violations subies par les personnes en déplacement en Tunisie’’.

    Le rapport qui se veut une ‘’cartographie des violations infligées aux migrants’’, s’appuie notamment sur plus de trente entretiens avec des représentants d’organisations partenaires et activistes travaillant sur tout le territoire tunisien et une vingtaine de témoignages directs de victimes de violence documentés par l’OMCT et ses partenaires, indiquent les auteurs.

    Parmi les violations, l’organisme onusien cite ‘’les expulsions forcées des logements, les violences physiques et psychologiques exercées aussi bien par des citoyens que par des agents sécuritaires, le déni d’accès aux soins, les arrestations et détentions arbitraires, les déplacements arbitraires et forcés sur le territoire tunisien, notamment vers les zones frontalières et les déportations vers l’Algérie et la Libye’’, ainsi que  »le déni du droit des migrants » d’exercer un recours contre les violations qu’ils subissent.

    Le rapport estime que le discours prononcé par le président tunisien, Kaïs Saëd, le 21 février 2023 a rendu les migrants ‘’encore plus vulnérables’’, et ajoute que le mois de juillet 2023 a représenté un ‘’tournant dans l’échelle et le type des violations des droits humains commises’’ envers eux.

    Le président tunisien s’en était pris aux migrants subsahariens en déclarant que “l’immigration relevait d’un ‘plan criminel’ pour changer la composition du paysage démographique de la Tunisie’’.

    L’étude note une  »recrudescence des arrestations et des détentions arbitraires, des déplacements arbitraires et forcés, ayant donné lieu à des mauvais traitements, des tortures, des disparitions et, dans plusieurs cas, des décès ».

    ABB/ADL/MTN

  • SENEGAL-SOCIETE / Casamance : un projet veut promouvoir un environnement pacifique pour faciliter la réintégration des victimes du conflit

    SENEGAL-SOCIETE / Casamance : un projet veut promouvoir un environnement pacifique pour faciliter la réintégration des victimes du conflit

    Ziguinchor, 20 déc (APS) – Le projet « Aliwili 2 » de l’Agence des Nations unies pour le développement international (USAID) ambitionne de promouvoir « un environnement pacifique et inclusif » de nature à faciliter la réintégration des victimes du conflit né de la rébellion armée en Casamance (sud).

    « Aliwili 2 a pour but de promouvoir un environnement pacifique et inclusif qui facilite la réintégration des victimes du conflit de la Casamance », a déclaré Mamadou Ibrahim Boré, responsable de ce projet mis en œuvre par Catholic Relief Service (CRS), de concert avec l’Etat du Sénégal.

    « Il [le projet] veut favoriser la réintégration socio-économique des communautés de la Casamance avec l’ultime objectif d’assurer une cohésion sociale au niveau des communautés et des ménages », Il intervenait en marge d’un atelier de validation du plan de communication dudit projet, en présence d’une dizaine de journalistes de la région de Ziguinchor.

    Ce projet compte « aider plus de 33000 enfants de la région de Ziguinchor, dont des victimes du conflit en Casamance, à disposer d’actes de naissance ». Il va de même contribuer au déminage de la Casamance, selon M. Boré.

    Dans ce cadre, cet atelier de validation du plan de communication du projet s’inscrit dans le cadre de la diffusion des informations sur le processus en cours pour la consolidation de la paix en Casamance où les principales bases de la rébellion ont été démantelées par l’armée sénégalaise.

    « Il s’agissait de travailler avec la presse locale sur les activités du projet à mener », a ajouté le directeur du projet « Aliwili 2 « .

    « Dans le cadre des activités du projet, nous voulons atteindre les cibles les plus éloignés afin que chacun puisse comprendre l’engagement des parties, c’est à dire le gouvernement sénégalais, l’USAID et les communautés », a soutenu M. Boré.

    Selon lui, « le projet veut que les accords de paix signés par la faction Diakaye » de la rébellion du Mouvement des forces démocratiques de Casamance (MFDC) « puissent être mis en pratique », afin que cela « puisse créer l’émulation pour les factions qui sont en hésitation ».

    Au moins 250 combattants du MFDC avaient déposé les armes lors d’une cérémonie organisée à Mangone, une localité du département de Bignona, qui abritait par le passé une importante base du mouvement irrédentiste.

    La Casamance, séparée du nord du Sénégal par la Gambie, est le théâtre d’un des plus vieux conflits d’Afrique depuis que des indépendantistes ont pris le maquis après la répression d’une marche en décembre 1982.

    Après avoir fait des milliers de victimes et ravagé l’économie de cette région, le conflit a continuellement baissé en intensité.

    Il y a deux ans environ, l’armée nationale avait mené des opérations d’envergure pour neutraliser les principales bases rebelles, renforçant ainsi l’accalmie notée dans cette partie du pays et favorisant le retour des personnes déplacées dans leurs villages d’origine.

    MNF/MD/BK/MTN

  • SENEGAL-GOUVERNEMENT / Le communiqué du Conseil des ministres du mercredi 20 décembre 2023

    SENEGAL-GOUVERNEMENT / Le communiqué du Conseil des ministres du mercredi 20 décembre 2023

    Dakar, 20 déc (APS) – Le Conseil des ministres s’est tenu ce mercredi 20 décembre 2023 au Palais de la République, sous la présidence du Chef de l’Etat, Son Excellence, Monsieur Macky SALL.

    A l’entame de sa communication, le Président de la République a adressé ses chaleureuses félicitations au Ministre de l’Education nationale, à nos Guides religieux et à la communauté des Daara, suite à la mobilisation exceptionnelle et la parfaite organisation des acteurs, à l’occasion de la deuxième édition de la Journée nationale des Daara.

    Le Chef de l’Etat a également félicité les lauréats du Grand Prix international du Récital du SaintCoran instauré par décret n° 2023-1703 du 04 août 2023.

    Par ailleurs, le Président de la République a rappelé au Gouvernement le rôle majeur et l’impact significatif des Daara dans le système éducatif national, la cohésion sociale et la préservation de notre commune volonté de vivre ensemble.

    Dès lors, le Chef de l’Etat a demandé au Premier Ministre de prendre toutes les dispositions nécessaires en vue d’assurer la mise en œuvre consensuelle de toutes les mesures prises en faveur des Daara, dans les domaines (i) du Statut, du recrutement des maitres coraniques et du renforcement de leurs capacités professionnelles, (ii) des constructions et de leur équipement ; (iii) de la couverture sanitaire universelle et de la pérennisation du soutien de l’Etat avec l’extension du «Waqf CMU Daara », du projet immobilier Waqf public, ainsi que la mobilisation de la subvention annuelle de six (6) milliards de FCFA destinée à appuyer le fonctionnement et la prise en charge sociale dans les Daara.

    En outre, le Président de la République a demandé au Gouvernement, de renforcer la formation professionnelle qualifiante, l’accompagnement, le financement et l’insertion des pensionnaires et sortants des Daara en mettant en synergie les interventions du 3FPT et de la DER/FJ en faveur des cibles, mais également des maitres coraniques.

    Le Chef de l’Etat a aussi invité le Ministre en charge de l’Agriculture à étudier les modalités d’assistance des acteurs des Daara dans le cadre des programmes agricoles avec des facilités pour l’affectation de terres, la mise à disposition d’engrais, d’intrants et de matériels agricoles.

    Le Président de la République a, enfin, demandé au Gouvernement d’accélérer la diversification de l’offre éducative face à la forte demande nationale de renforcement de l’éducation religieuse.

    Au demeurant, le Chef de l’Etat a demandé au Ministre de l’Education nationale de prendre toutes les mesures nécessaires pour le déploiement rapide des activités de la nouvelle Direction nationale des Daara, créée par le décret n° 2023-2318 du 06 décembre 2023, consacrant la volonté de l’Etat de faire de la modernisation des Daara, un levier d’inclusion et un socle primordial de valorisation du capital humain national.

    Abordant la fête de Noël, le Président de la République a adressé ses chaleureuses félicitations à la communauté chrétienne, en cette période de grâces et de ferveur religieuse marquées par des prières pour un Sénégal de paix, de stabilité, de prospérité et de solidarité.

    Le Chef de l’Etat a demandé au Gouvernement de prendre toutes les mesures requises pour un bon déroulement des célébrations de Noël, sur l’étendue du territoire national.

    Poursuivant sa communication sur la mise en œuvre optimale des politiques nationales
    d’aménagement du territoire, d’urbanisme et d’amélioration du cadre de vie, le Président de la
    République a salué la réalisation des grandes infrastructures publiques (Routes, Autoroutes, TER,
    BRT, Autoponts, Hôpitaux, Aéroports régionaux, Ports, Sphères administratives…) qui a fortement
    contribué à l’aménagement du territoire, au développement des villes et à l’urbanisation du pays.

    Le Chef de l’Etat a demandé au Premier Ministre, en liaison avec l’ensemble des ministères
    concernés, (Urbanisme, Finances et Budget, Environnement, Collectivités territoriales…) de veiller
    à l’amélioration du cadre de vie des localités et à la maitrise de l’occupation spatiale du territoire
    national à travers le respect scrupuleux du Plan national d’Aménagement et de Développement
    Territorial (PNADT Horizon 2035 qui est le réceptacle spatial du PSE), l’actualisation et la
    généralisation de l’élaboration des Plans directeurs d’urbanisme et d’assainissement.

    Le Président de la République a également indiqué l’impératif de veiller à l’aménagement paysager
    systématique de nos communes et des voies de circulation (routes et autoroutes…).

    Le Chef de l’Etat a aussi rappelé l’importance de la restructuration et de la rénovation des quartiers,
    notamment des centres urbains, en vue d’assurer une cohérence d’ensemble entre les politiques
    nationales d’aménagement et d’urbanisme et les programmes d’habitat et de logements en
    développement, dans une dynamique de modernisation des villes.

    A ce titre, le Président de la République a invité le Ministre de l’Urbanisme, du Logement et de
    l’Hygiène publique à finaliser le Plan National de rénovation urbaine, intégrant les programmes «
    Sénégal Zéro Bidonville », « Zero déchet » et le développement des Pôles urbains.

    Sur ce dernier point, le Chef de l’Etat relève l’urgence de finaliser le statut du Pôle urbain de
    Diamniadio ; territoire devenu, avec la montée en puissance des réalisations d’infrastructures
    publiques et privées de standard mondial, une ville internationale de référence en devenir.

    Sur le climat social, la gestion et le suivi des affaires intérieures, le Chef de l’Etat est revenu sur
    l’application du code pastoral et l’aménagement durable des parcours de bétail, en félicitant le
    Ministre de l’Elevage et des productions animales et en demandant au Gouvernement de prendre
    toutes les dispositions en rapport avec les acteurs du secteur, pour l’application rapide de cette loi
    dès sa promulgation.

    Le Chef de l’Etat a clos sa communication sur son agenda diplomatique et le suivi de la coopération
    et des partenariats.

    Dans sa communication, le Premier Ministre est revenu sur le suivi de la coordination de l’activité
    gouvernementale en évoquant :

    • la réunion de suivi de la 5ème édition du Séminaire intergouvernemental franco-sénégalais ;

    • l’inauguration du Centre régional des Urgences de l’OMS à Dakar ;

    • le lancement des travaux d’aménagement et pavage à Rufisque ;

    • le Suivi des travaux du Parc de Technologies numériques du Sénégal.

    AU TITRE DES COMMUNICATIONS DES MINISTRES

    • le Ministre des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’Extérieur a fait une communication
    sur la situation internationale ;

    • le Ministre de l’Economie, du Plan et de la Coopération a fait une communication sur le
    financement de la Protection Sociale Universelle à travers mise en place de la CAPSU ;

    • le Ministre de l’Agriculture, de l’Equipement rural et de la Souveraineté alimentaire a fait une
    communication sur le suivi de la campagne agricole 2023-2024 et le suivi des exportations
    horticoles ;

    • le Ministre des Sports a fait une communication sur la situation des infrastructures sportives
    et la préparation de la CAN 2024.

    AU TITRE DES TEXTES LEGISLATIFS ET REGLEMENTAIRES

    Le Conseil a examiné et adopté :

    • le projet de décret fixant l’organisation et les attributions de la Direction générale de la Police
    nationale ;

    • le projet de décret portant création et fixant les règles d’organisation et de fonctionnement
    de l’Office de Gestion des Infrastructures sportives (OGIS).

    AU TITRE DES MESURES INDIVIDUELLES

    Le Président de la République a pris les décisions suivantes :

    Monsieur Issa DIAGNE, Professeur Titulaire à l’Université Cheikh Anta DIOP de Dakar, est nommé
    Inspecteur général de l’Education et de la Formation option Science physique, au Ministère de
    l’Education nationale.

    Monsieur Babacar SAMB, Inspecteur de l’Enseignement élémentaire, est nommé Directeur des
    Daara au Ministère de l’Education nationale.

    Madame Jouldée SOUMARE, Economiste, est nommé Directeur du Développement du Secteur
    privé au Ministère de l’Economie, du Plan et de la Coopération.

    Fait à Dakar, le 20 Décembre 2023

    Le Ministre du Commerce, de la Consommation et des Petites et moyennes Entreprises, Porte-parole du Gouvernement

    Abdou Karim FOFANA

  • SENEGAL-CINEMA-COMMEMORATION / Un programme du ciné-club Samba-Félix Ndiaye pour célébrer le centenaire de Cheikh Anta Diop

    SENEGAL-CINEMA-COMMEMORATION / Un programme du ciné-club Samba-Félix Ndiaye pour célébrer le centenaire de Cheikh Anta Diop

    Dakar, 20 déc (APS) – Le ciné-club Samba-Félix Ndiaye propose un programme de projection de quatre films, du 26 au 29 décembre, pour commémorer le centenaire de la naissance du savant et historien sénégalais Cheikh Anta Diop (1923-2023), a appris l’APS de son promoteur.

    Ces quatre films traitent de « sujets qu’il a abordés dans son travail, de combats pour lesquels il s’est investi », a précisé le journaliste Aboubacar Demba Cissokho.

    Il s’agit de thématiques relatives à la lutte pour les indépendances, au soutien aux mouvements de libération en Afrique, à la lutte pour la liberté, à la démocratie et à la justice, a-t-il indiqué.

    Le programme de projections démarre mardi à la place du Souvenir africain par le documentaire « Les mamans de l’indépendance » de la journaliste et réalisatrice sénégalaise Diabou Bessane.

    Ce film revient sur la contribution des femmes à l’avènement de l’indépendance du Sénégal et évoque leur lutte pour la démocratie au Sénégal et en Afrique.

    Le film « Omar Blondin Diop, un révolté », réalisé par le cinéaste sénégalais Djeydi Djigo et consacré à l’intellectuel et militant anticolonialiste mort en détention, le 11 mai 1973, sera projeté le lendemain, mercredi, selon M. Cissokho.

    Dans ce film, le réalisateur est en quête de la vérité sur la « mort mystérieuse », en détention, sur l’île de Gorée, au large de Dakar, de Omar Blondin Diop, une figure emblématique du mouvement révolutionnaire postindépendance et anti-impérialiste.

    Le film de la réalisatrice franco-camerounaise Osvalde Lewat, intitulé « MK- l’armée secrète de Mandela » est au menu de la séance de jeudi.

    La clôture de ce programme de commémoration est prévue vendredi avec le film « Kemtiyu – Séex Anta » que le documentariste sénégalaise Ousmane William Mbaye a consacré à Cheikh Anta Diop.

    Toutes les projections démarrent à 16 heures, l’entrée étant gratuite, selon les organisateurs.

    CN/FKS/BK/MTN

     

  • SENEGAL-SANTE-RECOMMANDATION / Doudou Sène, coordonnateur du PNLP : « Tant que le paludisme n’est pas éliminé, les gens doivent utiliser des moustiquaires »

    SENEGAL-SANTE-RECOMMANDATION / Doudou Sène, coordonnateur du PNLP : « Tant que le paludisme n’est pas éliminé, les gens doivent utiliser des moustiquaires »

    Dakar, 20 déc (APS) – Les populations doivent continuer d’utiliser correctement les moustiquaires pour se protéger du paludisme tant que cette maladie n’est pas éradiquée au Sénégal, a répété, mercredi, à Dakar, le coordonnateur du Programme national de lutte contre le paludisme (PNLP), docteur Doudou Sène.

    « Les défis pour nous, c’est de mieux sensibiliser les populations, tant que le paludisme n’est pas éliminé au Sénégal, les gens doivent prendre leurs dispositions pour se protéger en utilisant correctement les moustiquaires » a-t-il dit.

    Le coordonnateur du Programme national de lutte contre le paludisme prenait part à une exposition tenue à la Foire internationale de Dakar (FIDAK) sur les interventions du PNLP concernant la prévention et l’utilisation des moustiquaires imprégnées à longue durée d’action (MILDA).

    Selon Doudou Sène, l’utilisation de moustiquaires imprégnées à longue durée d’action constitue la première arme de protection contre le paludisme.

    En cas de fièvre, il faut se rendre à l’hôpital « pour se faire dépister », a t-il recommandé en évoquant une tendance à se consulter dans les pharmacies, alors que ces dernières n’ont pas la capacité de faire un « diagnostic correct » du paludisme.

    Il a noté que la mobilisation de financements demeure un autre « défi » dans la lutte contre le paludisme « parce que plus on avance vers l’élimination du paludisme en 2030,  plus les enjeux financiers deviennent énormes » étant entendu que « vous mettez beaucoup plus de moyens pour traquer un seul cas de paludisme ».

    De sorte que si quelqu’un venait à attraper le paludisme dans une concession donnée, une équipe serait appelée à y faire une descente, « pour faire de l’investigation et traiter toute la concession, parce que le parasite doit être éliminé dans cette zone-là pour éviter que la transmission continue », d’autant que le paludisme demeure « un défi majeur » de santé publique, souligne le docteur Doudou Sène.

    Aussi le Programme national de lutte contre le paludisme a pris ses quartiers à la FIDAK où il dispose d’un stand, une « opportunité » pour davantage faire de la sensibilisation et toucher « le plus grand nombre » de personne possible.

    « Cela montre la transversalité de la lutte contre le paludisme, à savoir l’approche multisectorielle », incluant des secteurs comme le commerce et l’assainissement, « tout doit s’engager dans la lutte contre le paludisme », a-t-il dit.

    Il dit profiter de cette tribune pour expliquer davantage le processus de transmission du paludisme et la meilleure manière de se prémunir contre la maladie, afin que « les populations sénégalaises sachent qu’il y a un défi énorme par rapport à l’élimination du paludisme au Sénégal ».

    Il rappelle que le Sénégal a « presque » la phase d’élimination du paludisme dans certaines zones du pays, avec une prévalence de « moins de 1 cas pour 1 000 habitants » dans les régions de Saint-Louis, Matam, Louga (nord), une partie de la région de Thiès (ouest), à Fatick (centre) et une partie de la région de Ziguinchor (sud).

    NSS/BK/MTN

  • SENEGAL-SANTE / Hépatite B : près de 1 000 patients enrôlés et pris en charge gratuitement (directeur)

    SENEGAL-SANTE / Hépatite B : près de 1 000 patients enrôlés et pris en charge gratuitement (directeur)

    Dakar, 20 déc (APS)-  Quelque 1 000 patients souffrant de hépatite B ont été enrôlés depuis 2019 avec une prise en charge gratuite au service des maladies infectieuses, au Centre de traitement ambulatoire (CTA) et dans les sites de prise en charge de l’hépatite virale B, a déclaré mercredi à Dakar le directeur de la lutte contre la maladie, Docteur Mamadou Moustapha Diop.

    ‘’Depuis le début de la mise en œuvre en 2019, le projet a déjà enrôlé au niveau de ces deux sites près de 1 000 patients », a expliqué M. Diop.

    Le directeur de la lutte contre la maladieà l’ouverture  d’un séminaire dans le cadre de la mise en œuvre du projet SEN/B mis en oeuvre depuis 2019. La rencontre est axée sur  »SEN/B : premiers résultats et perspectives ».

    Ce nombre important de patients enrôlés et le profil des personnes impliquées dans la prise en charge de ces malades font de cette cohorte SEN-B, un modèle unique en Afrique, et l’un des meilleurs dans le monde, a  t -il fait valoir.

    Le projet SEN-B, qui vient à son terme (2019-2024) a été mis en place grâce à une coopération entre le Sénégal et la Suisse. Il est sous la coordination scientifique et la supervision des professeurs Moussa Seydi et Gilles Wandeler.

    Ce projet SEN-B qui est mis en oeuvre depuis cinq ans, vise, selon Dr Diop,  ‘’la  prise en charge des patients vivant avec le virus de l’hépatite B avec notamment la gratuité des bilans, du traitement, du transport, et du support psychosocial’’.

    Il y a aussi le ‘’renforcement des capacités pour le personnel, la recherche et la santé publique.

    ‘’C’est un projet phare dans le monde et en Afrique qui va améliorer les connaissances sur l’hépatite en Afrique autant sur le plan de la science de base que sur les aspects de santé publique. Ce projet pourra fournir de données utiles au programme‘’, a souligné le directeur de la lutte contre la maladie.

    Le directeur de la maladie est par ailleurs revenu sur les stratégies de lutte contre l’hépatite au Sénégal.

    Il a rappelé la vaccination contre l’hépatite B (intégrée dans le PEV), l’administration d’une dose à la naissance, la création de l’Initiative panafricaine de lutte contre les hépatites sous le leadership du Sénégal, le dépistage systématique des donneurs de sang infectés par les virus de l’hépatite B depuis 1982 et de l’hépatite C depuis 2010, la subvention de l’Etat du Sénégal pour le traitement de référence de l’hépatite B avec le Ténofovir, principale molécule utilisée et disponible à la PNA.

    Co-investigateur du projet SEN/B, Gilles Wandeler professeur au CHU de Berne en Suisse a souligné que le projet a permis de faire connaître l’histoire naturelle de l’hépatite au Sénégal.

     »Les participants à ce projet ont une prise en charge gratuite c’est-à-dire le suivi et le traitement’’, a t -il souligné.

    Les résultats vont permettre de mieux comprendre l’hépatite B au Sénégal.   »Toute la population qui vit avec l’hépatite va à terme bénéficier de ce projet. 15 à 20% de notre cohorte ont besoin d’un traitement viral immédiat disponible au Sénégal. Ce que nous ne savons pas encore c’est combien devront débuter un traitement selon l’évolution de la maladie’’, a signalé le professeur Gilles Wandeler.

    ‘’Au Sénégal 10 à 11 % de personnes infectées  par le virus de l’hépatite B  et 20% des patients ont besoins de traitement. Mais ce nombre il faut le trouver  parce qu’en général les personnes sont dépistées à l’initiative du prestataire’’, a expliqué, de son côté, Pr Moussa Seydi.

    Il est le chef du service des maladies infectieuses et tropicales de Fann et co-investigateur de ce projet.

    Le premier plan stratégique de lutte contre les hépatites virales a été élaboré en 2016 par l’Organisation mondiale pour la santé avec pour objectif, ‘’l’élimination des hépatites virales comme problème majeur de santé publique d’ici 2030’’.

    SKS/ADL/MTN

  • SENEGAL-MAROC-INSTITITUTIONS-COOPERATION / Dakar et Rabat désormais liés par un accord de coopération parlementaire

    SENEGAL-MAROC-INSTITITUTIONS-COOPERATION / Dakar et Rabat désormais liés par un accord de coopération parlementaire

    Dakar, 20 déc (APS) – Le Sénégal et le Maroc ont signé un protocole de coopération parlementaire, mercredi, à Dakar, a appris l’APS de ladite institution sénégalaise.

    L’accord a été signé par le président de l’Assemblée nationale du Sénégal, Amadou Mame Diop, et son homologue de la Chambre des représentants du royaume du Maroc, Rachid Talbi El Alami.

    Ce dernier a entamé une visite officielle de trois jours à Dakar, le même jour.

    Les deux personnalités ont tenu une séance de travail avant la signature de l’accord, qui, selon Amadou Mame Diop, ‘’s’inscrit parfaitement dans le cadre du renforcement de nos concertations et échanges, ainsi que du dialogue fructueux entre nos parlements frères’’.

    ‘’Unité nationale’’ et ‘’sagesse politique’’

    L’accord signé par les parlements des deux pays va les conduire à ‘’un certain nombre d’actions, dans les domaines de la coopération technique ou du renforcement de compétences des cadres parlementaires, entre autres’’, a dit M. Diop en louant une ‘’collaboration dynamique, pragmatique et gagnant-gagnant’’ entre son pays et le Maroc.

    Rachid Talbi El Alami a salué ‘’les liens séculaires et la longue tradition de coopération entre le Sénégal et le royaume du Maroc, sous l’impulsion de leurs dirigeants’’.

    Il s’est réjoui de ‘’l’unité nationale’’ et de ‘’la sagesse politique’’ que partagent les deux pays.

    Ce sont là deux atouts leur permettant de prévenir ‘’les menaces transfrontalières, le terrorisme, le séparatisme, l’extrémisme, la fuite des cerveaux, la traite des êtres humains, ainsi que les trafics en tous genres’’, a dit M. Alami.

    Amadou Mame Diop ‘’salue et encourage le partenariat dynamique noué entre le Sénégal et le royaume du Maroc, qui se traduit par des avancées significatives dans des secteurs nombreux et variés’’.

    Il a tenu à apprécier ‘’la convergence de vues entre les deux pays, notamment sur les questions internationales d’intérêt commun, comme les questions relatives au maintien de la paix et de la sécurité en Afrique et au Proche-Orient’’.

    ‘’Une démocratie spécifique, adaptée à nos contextes et à nos cultures’’

    ‘’Nous nous reconnaissons dans nos principes intangibles de défense résolue de notre intégrité territoriale et de notre souveraineté nationale. Vous l’avez deviné, je pense tout naturellement à la marocanité pleine et entière du Sahara occidental’’, a ajouté le président de l’Assemblée nationale du Sénégal.

    Le Sénégal et le Maroc partagent des ‘’modèles de stabilité sociale, constituent des piliers de la stabilité régionale, continentale et internationale’’, a dit Rachid Talib El Alami.

    ‘’Le chemin tracé par nos bâtisseurs a pu concevoir un modèle de stabilité sociale, qui a engendré une stabilité politique, ainsi qu’une démocratie spécifique, adaptée à nos contextes et à nos cultures’’, a souligné le président de la Chambre des représentants du royaume du Maroc.

    Aux ‘’nombreuses menaces transfrontalières’’ auxquelles sont confrontés le Sénégal et le Maroc ‘’s’ajoutent les challenges du développement économique et social’’, les ‘’déséquilibres climatiques’’ et le ‘’retard technologique’’, a relevé M. Alami.

    Les deux pays ont toutefois de ‘’grandes opportunités et un potentiel inestimable pour réaliser les progrès souhaités’’, a-t-il assuré en se réjouissant des ‘’emplacements stratégiques ouverts sur l’océan Atlantique’’, dont jouissent les deux pays.

    Un ‘’partenariat dynamique’’

    ‘’Par une élévation des esprits, Marocains et Sénégalais se retrouvent dans un même idéal pour contribuer au progrès de leur peuple, sous l’impulsion et la vision éclairée de Sa Majesté le roi Mohammed VI et de Son Excellence Monsieur le président Macky Sall’’, a souligné Amadou Mame Diop.

    ‘’Le partenariat dynamique noué entre les deux pays se traduit par des avancées significatives dans des secteurs nombreux et variés’’, a-t-il poursuivi.

    Il s’agit, selon lui, des banques, des services, des transports terrestres, maritimes et aériens, de l’agriculture, de l’éducation, etc.

    ‘’Je pense à nos actions communes pour le maintien de la paix dans des théâtres d’opérations. Des soldats marocains et sénégalais sont notamment en République démocratique du Congo pour contribuer à la restauration de la paix et la sécurité’’, a-t-il rappelé.

    SG/ESF/SMD

  • SENEGAL-SANTE-UNIVERSITE / UASZ : plus de 1000 personnes consultées par la 7ème promotion de médecine

    SENEGAL-SANTE-UNIVERSITE / UASZ : plus de 1000 personnes consultées par la 7ème promotion de médecine

    Ziguinchor, 20 déc (APS) – La 7ème promotion de médecine de l’Université Assane Seck de Ziguinchor (UASZ) a consulté en trois jours plus de mille personnes dans le cadre d’une campagne médicale organisée dans les régions de Sédhiou, Kolda et Ziguinchor.

     »Durant ces trois jours de campagne médicale, nous avons eu à consulter plus de 1000 personnes venues des régions de Sédhiou, Kolda et Ziguinchor . Et, ces patients ont bénéficié de médicaments d’une valeur d’un million 500 mille francs CFA », a déclaré le président de la septième promotion de médecine de l’Université Assane Seck de Ziguinchor, Mouhamed Fall.

    Il faisait mercredi, à Ziguinchor, le bilan de cette campagne médicale démarrée le 18 décembre.

    « Cette campagne médicale visait à améliorer les conditions de vie des populations à travers la sensibilisation sur des maladies telles que la Covid-19, la consultation gratuite et des dons de médicaments », a-t-il expliqué.

    Mohamed Fall a précisé que toutes les personnes consultées ont été également sensibilisées durant ces trois jours sur des maladies telles la Covid-19, le paludisme, l’hépatite et le diabète.

    « Durant ces trois jours de consultation gratuite, nous avons essentiellement vu des patients hypertendus, des diabétiques et des infections urinaires chez la femme », a relevé Mouhamed Fall.

    MNF/ADL/MD