Année : 2023

  • SENEGAL-AGRICULTURE-PERSPECTIVES / Autosuffisance en riz : « Il reste du chemin à parcourir à Matam », selon le directeur régional de la SAED

    SENEGAL-AGRICULTURE-PERSPECTIVES / Autosuffisance en riz : « Il reste du chemin à parcourir à Matam », selon le directeur régional de la SAED

    Matam, 20 déc (APS) – La région de Matam (nord) a encore du chemin à faire pour atteindre l’autosuffisance en riz, a indiqué, mercredi, le directeur régional de la Société d’exploitation et d’aménagement des terres du delta du fleuve Sénégal (SAED), Mame Mbaye Diagne, selon lequel le taux de couverture des besoins en consommations de la population de cette zone nord du Sénégal oscille entre 30 et 35 pour cent.

    « Il reste du chemin à parcourir pour atteindre l’autosuffisance en riz dans la région de Matam, malgré les efforts faits de part et d’autre », a-t-il avancé lors d’un atelier axé sur la problématique de la riziculture dans cette région, auquel ont pris part des chercheurs, des producteurs et des financiers, en partenariat avec l’Agence française de développement (AFD), dans le cadre du Projet d’appui à la promotion des exploitations familiales (ASSAM-AFEPAM)

     »Le constat qui a été fait est que malgré les efforts faits de part et d’autre, il reste du chemin à parcourir pour atteindre l’autosuffisance en riz dans la région de Matam. Les statistiques démontrent que le taux de couverture des besoins en consommation de la population varie entre 30 et 35% », a-t-il dit.

    Selon le directeur de la SAED de Matam, c’est ce constat qui pousse les acteurs à vouloir « comprendre en profondeur les contraintes auxquelles les riziculteurs sont confrontés pour atteindre l’autosuffisance en riz ».

     »Nous avons ainsi jugé nécessaire de nous réunir, à travers des groupes thématiques durant deux jours, pour que chaque acteur apporte sa pierre à l’édifice. Nous espérons avoir une idée par rapport aux stratégies que nous devons mettre en place pour atteindre les objectifs qui nous sont assignés par l’Etat », a expliqué M. Diagne.

    Il a signalé que sur les 55 000 hectares disponibles dans la région, seuls 15 000 sont aménagés, ce qui atteste qu’il y a encore du potentiel à valoriser dans cette région, pour l’amener à « contribuer de manière efficace à l’objectif d’atteinte de l’autosuffisance en riz en particulier et agricole en général » du pays.

    AT/MD/BK/MTN

  • SENEGAL-COLLECTIVITES-INCLUSION / Vers la validation d’outils sensibles au développement local inclusif

    SENEGAL-COLLECTIVITES-INCLUSION / Vers la validation d’outils sensibles au développement local inclusif

    Dakar, 20 dec (APS) – Des élus locaux, des membres de la Fédération sénégalaise des associations de personnes en situation de handicap (FSAPH) et des spécialistes du budget prennent part à Dakar à un atelier d’analyse du budget des collectivités locales en vue de valider et d’y inclure des outils sensibles au handicap et au développement local inclusif.

    ‘’Une révision des outils d’analyse du budget devrait permettre avec les élus locaux et les membres de la FSAPH de permettre aux personnes en situation de handicap d’apporter leurs contributions, poser leurs problèmes et leur façon de voir les choses pour qu’on puisse améliorer la gouvernance au profit de l’inclusion’’, a expliqué le président de l’Union des associations des élus locaux (UAEL), Amadou Oury Diallo.

    Il s’agit d’aller vers un budget participatif pour prendre en compte l’inclusion sociale, notamment les besoins spécifiques des enfants en situation de handicap en leur permettant d’être dans le système éducatif avec des infrastructures et des offres de formation adéquates, a t –il souligné lors d’une rencontre tenue mardi au siège de la Cellule d’appui aux élus locaux (CAEL) à Dakar.

    ‘’Un budget participatif consiste à faire des forums dans les quartiers, à inclure les personnes en situation de handicap pour recueillir leurs avis et leurs besoins’’, a souligné Amadou Oury Diallo.

    Pour le président de l’UAEL, il s’agit, avec ces outils, de ‘’travailler à l’inclusion totale de l’ensemble de nos concitoyens (…) en situation de handicap dans nos collectivités territoriales’’.

    ‘’Si nous voulons gagner la bataille du développement, il faut des soins de santé pour tous, mais également un système inclusif d’éducation et de formation qui ne laisse personne en rade’’, a dit M. Diallo.

    Dans l’approche du budget sensible au handicap, ‘’il ne faut pas oublier les enfants déficients auditifs et mentaux qui sont les plus marginalisés et qui n’ont pas souvent accès à l’école’’, a -t -il souligné.

    Ainsi, des ateliers seront organisés dans les régions pour l’appropriation de cette dimension inclusion dans l’exécution du budget pour la prise en compte des besoins des populations sans exclusion, a t -il relevé.

    ‘’Le budget participatif doit pouvoir prendre en compte l’inclusion sociale notamment la santé et l’éducation qui est fondamentale et essentielle dans tout ce que nous sommes en train de faire au niveau de nos collectivités locales’’, a dit le président de l’UAEL.

    Pour le résident de la FSAPH, ‘’la prise en charge des enfants à besoins spécifiques est très minime au niveau des collectivités territoriales, notamment leur éducation en l’absence d’établissements spécifiques pour les enfants sourds muets et les enfants mal voyants entre autres’’.

    ‘’Il y a plusieurs types de déficience avec des besoins spéciaux qui doivent être pris en charge’’, a souligné Moussa Thiaré.

    Il a rappelé le principe de non-discrimination avec son corollaire de conditions permettant à tous les enfants d’être à l’école avec un encadrement approprié en fonction de l’état de handicap.

    A l’endroit des élus locaux présents, il a relevé que ‘’l’essentiel c’est de comprendre que c’est un processus pour viser des actions spécifiques à l’endroit des personnes handicapées’’.

    Le président de la FSAPH, lui-même déficient visuel, par ailleurs directeur de la division de la vie universitaire et service à la communauté à l’UCAD, il est important de ‘’faire le suivi pour accompagner les mairies à exécuter leurs budgets sensibles au handicap, surtout des enfants en faisant la veille’’.

    L’éducation inclusive, a  t-il dit, suppose la scolarisation des enfants en situation de handicap. C’est à la fédération de faire un plaidoyer pour que le ministère de l’Education nationale puisse valider le document de politique en matière d’éducation inclusive.

    ‘’Tant que ce document n’est pas validé, il sera très difficile pour les collectivités territoriales dans leur budget et dans leurs stratégies d’intégrer la question du handicap’’, a dit Moussa Thiaré.

    Le coordonnateur de la CAEL, Mamadou Diouf, a souligné que c’est le troisième atelier pour travailler avec les collectivités territoriales pour un budget inclusif qui prend en compte le handicap notamment l’éducation des enfants.

    Cette rencontre entre dans le cadre d’une convention entre l’UAEL, l’organisation SightSavers et la Fédération des associations de personnes handicapées pour travailler sur un budget participatif qui prend en compte l’inclusion des personnes en situation de handicap notamment les femmes et les jeunes.

    ADL/OID/MTN

  • SENEGAL-SOCIAL-ASSURANCES / Mamadou Moustapha Ba sur les salaires dus aux ASP : « Ils seront versés au plus tard le 31 décembre »

    SENEGAL-SOCIAL-ASSURANCES / Mamadou Moustapha Ba sur les salaires dus aux ASP : « Ils seront versés au plus tard le 31 décembre »

    Dakar, 20 déc (APS) – Le ministre des Finances et du Budget, Mamadou Moustapha Bâ, a donné mercredi des assurances quant aux versement des salaires dus aux agents de sécurité de proximité (ASP) « au plus tard le 31 décembre 2023 ».

    « Nous pouvons valablement rassurer que tous les salaires qui sont dus seront payés au plus tard le 31 décembre 2023 », a-t-il déclaré devant les députés, lors de la séance de plénière de l’Assemblée nationale consacrée à l’examen du projet de loi n°10/2022 portant loi de règlement pour l’année 2021.

    Selon M. Bâ, le retard noté dans le paiement des salaires des ASP est lié à « des rallonges budgétaires de 3,175 milliards de francs CFA », pour « une dotation finale de 11,175 milliards FCFA ».

    Il a dit que son département, pour des questions de transparence, se trouve obligé d’entrer « dans les détails pour parler des questions souvent évoquées de retards de salaire et de paiement ».

    Concernant les bourses des étudiants, « 46 milliards de francs CFA avaient été prévus par la loi de finances initiale. Des réaménagements budgétaires de l’ordre de 31 milliards FCFA ont été opérés comme rallonge budgétaire. Ce qui a donné un montant total de 77 milliards FCFA qui ont également été payés », a-t-il expliqué.

    Les avances de trésorerie étant « interdites depuis 2008-2009 », il a fallu selon lui « attendre la fin des engagements pour faire regarder les crédits reliquataires et faire les réaménagements budgétaires afin de pouvoir payer les 11,6 milliards FCFA », représentant les états des bourses de novembre et décembre présentés à ses services.

    Si ce n’est de telles situations, « le 5 [de chaque mois] reste la date fatidique pour le paiement des bourses des étudiants », assure le ministre des Finances et du Budget.

    A l’en croire, « la situation est similaire chez les concessionnaires du nettoiement » pour lesquels le paiement des arriérés dus, « de l’ordre de 10,8 milliards FCFA », a été « effectué jusqu’à hauteur de 3,8 milliards FCFA ».

    « Il reste 6,8 milliards FCFA à honorer », reconnaît Mamadou Moustapha Ba.

    CS/BK/MTN

     

  • SENEGAL-AFRIQUE-POLITIQUE / Rui Duarte Barros nouveau Premier ministre de  Guinée Bissau (médias)

    SENEGAL-AFRIQUE-POLITIQUE / Rui Duarte Barros nouveau Premier ministre de Guinée Bissau (médias)

    Dakar, 20 dec (APS) – Le président Umaro Sissoco Embalo a nommé, mercredi, Rui Duarte Barros, au poste de Premier ministre, en remplacement de Geraldo Martins, a-t-on appris de source proche de la présidence bissau-guinéenne.

    Rui Duarte Barros était député du PAI Terra Ranka, groupe majoritaire, formé autour du Parti africain de l’indépendance de la Guinée et du Cap vert, à l’Assemblée nationale dissoute récemment.

    Membre du PAIGC, le nouveau Premier ministre a dirigé le gouvernement de transition (2012-2014), après avoir été ministre de l’Economie et des Finances  en 2002.

    Economiste de formation, Rui Duarte Barros a  travaillé dans le passé à l’Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA).

    MYK/SMD/ADL/AKS

  • SENEGAL-AVIATION / Air Sénégal : un député propose la tenue d’assises nationales sur la filière aéronautique

    SENEGAL-AVIATION / Air Sénégal : un député propose la tenue d’assises nationales sur la filière aéronautique

    Dakar, 20 Dec (APS)-Le député Ndary Loum (majorité) a préconisé, mercredi, la tenue d’assises nationales devant rassembler tous les acteurs sénégalais de la filière aéronautique, dans une perspective notamment de « relever la compagnie Air Sénégal en proie à des difficultés cycliques ».

     »Je propose qu’on organise des assises nationales pour notre compagnie aérienne, Air Sénégal’’, a martelé le parlementaire.

    M. Loum s’exprimait devant le ministre des Finances et du Budget lors de la plénière consacrée à l’adoption à l’Assemblée nationale du projet de loi n°10/2022 portant sur la loi de règlement pour l’année 2021.

    Le parlementaire a fait observer que « depuis 2016, l’Etat du Sénégal a mis beaucoup d’argent dans cette compagnie sans obtenir les résultats escomptés ».

    En cela, il préconise que « nous devons nous concerter pour sauver cette compagnie en rassemblant tous les acteurs sénégalais de la filière aéronautique ».

    Selon Ndary Loum, « il faut de vraies discussions pour trouver une issue heureuse à la situation actuelle de la compagnie Air Sénégal ».

    De son point de vue, « toutes les potentialités sont réunies pour en faire la première compagnie africaine ».

    Créée en 2016, après la faillite déclarée de Sénégal Airlines, Air Sénégal a commencé ses opérations commerciales le 14 mai 2018. Elle avait l’ambition de devenir un « acteur majeur du transport aérien en Afrique de l’ouest ».

    CS/SMD/MTN

  • SENEGAL-MONDE-SPORTS / Beach soccer : le Sénégal bat une deuxième fois l’Iran, en amical (5-4)

    SENEGAL-MONDE-SPORTS / Beach soccer : le Sénégal bat une deuxième fois l’Iran, en amical (5-4)

    Dakar, 20 déc (APS) – L’équipe nationale du Sénégal de Beach soccer a battu, mercredi, sur le score de 5 buts à 4 à Bouchehr en République islamique d’Iran, lors d’un deuxième amical.

    Les Lions de la plage s’étaient déjà imposés, mardi , sur le score de 2 buts à 1 , grâce à des réalisations de Mandoline Diagne et Mamour Diagne.

    Les deux équipes vont jouer un troisième match amical vendredi à 11h 30mn dans la même ville de Bouchehr en Iran.

    Ces rencontres entrent dans le cadre des préparatifs de la Coupe du monde de Beach soccer prévue du 15 au 25 février 2024 à Dubaï.

    L’équipe du Sénégal de beach soccer va évoluer dans le groupe C avec la Biélorussie, la Colombie et le Japon.

    L’autre représentant de l’Afrique, l’Égypte est logée dans le groupe A, qu’elle partage avec le pays hôte, les Emirats arabes unis, ainsi que les États-Unis et l’Italie.

    Les Lions de la plage, septuples champions d’Afrique, avaient terminé au pied du podium lors de la dernière édition organisée en 2021, en Russie. Cette compétition avait été remportée par le Portugal.

    Les hommes de Mamadou Diallo ont été finalistes le 30 juin dernier du tournoi de beach soccer des Jeux africains de la plage, contre le Maroc. Ils avaient perdu sur le score de 4 tirs au but à 3. A la fin du temps règlementaire, le score était de 3 buts partout.

    Groupe A : Émirats arabes unis, Égypte, États-Unis, Italie

    Groupe B : Espagne, RI Iran, Tahiti, Argentine

    Groupe C : Sénégal, Biélorussie, Colombie, Japon

    Groupe D : Brésil, Oman, Portugal, Mexique

    SK/MTN

  • SENEGAL-SANTE-RECHERCHE / Le Sénégal mène des recherches pour trouver les déterminants réels de l’anémie (coordinatrice)

    SENEGAL-SANTE-RECHERCHE / Le Sénégal mène des recherches pour trouver les déterminants réels de l’anémie (coordinatrice)

    Dakar, 20 déc (APS) – Le Sénégal est en train de mener des études avec des institutions universitaires pour voir les déterminants réels de l’anémie qui se présente avec acuité dans toutes les régions du pays, a déclaré mercredi à Dakar, Nafissatou Bâ Lo, coordinatrice du secrétariat exécutif du conseil national de développement de la nutrition (SE-CNDN) des projets de recherche sur l’anémie.

    ‘’L’État du Sénégal est en train de mener des études avec plusieurs institutions universitaires pour voir les déterminants réels de l’anémie au Sénégal. Nous avons beaucoup investi et fait beaucoup d’efforts avec les partenaires techniques et financiers mais le problème [de l’anémie] reste constant », a-t-elle dit.

    Mme Lo présidait l’atelier national de partage des résultats du projet approche multisectorielle pour lutter contre la malnutrition et l’anémie au Sénégal ‘’Lucky Iron fish’’ mis en œuvre dans le district de Tambacounda.

    Le projet a proposé une technologie chez les groupes vulnérables notamment les femmes enceintes et les enfants de moins de 5 ans, a t-elle indiqué.

    Selon elle, les pouvoirs publics vont combiner les résultats de cette recherche avec les autres études menées pour ‘’voir quel modèle mettre en place pour lutter contre l’anémie au niveau du Sénégal’’.

    ‘’Nous avons vu que depuis 2010, les prévalences que nous avons nous classent dans des situations critiques parce que dépassant les 40% chez les plus vulnérables aussi bien chez les femmes que chez les enfants’’, a déploré Nafissatou Ba Lo également conseillère en nutrition.

    A l’en croire, l’ONG Catholic relief services (CRS), partenaire de mise en œuvre, a réalisé ce projet à Tamba, dans sa zone d’intervention, mais le problème reste entier pour les autres régions du pays également confrontées à cette problématique.

    ‘’L’anémie, quand vous prenez la carte, partout c’est rouge au Sénégal. […]. On n’a pas une zone où nous avons des prévalences d’anémie les plus élevées. L’anémie constitue encore une priorité et on l’a encore inscrit comme axe d’intervention dans le plan stratégique multisectoriel 2 qui va aller de 2024 à 2028’’, a-t-elle encore indiqué.

    Selon elle, la nature expérimentale du projet ‘’Lucky Iron fish’’ va permettre de prouver sa pertinence avant de passer à l’échelle nationale.

    Pour Fatoumata Bintou Lo, chercheure à l’Institut de santé et développement (ISED),  »les différentes évaluations ont pu montrer que c’est un bon produit (Lucky Iron fish) ».

    Elle considère que le projet doit être étendu dans les autres régions afin de pouvoir conclure de sa pertinence sur les communautés cibles.

    ‘’Pour l’instant, les résultats nous réconfortent. Ces bons résultats du produit +Lucky Iron Fish+ ont pu corriger l’anémie chez les femmes en âge de reproduction et c’est un produit qui est utilisé dans le ménage de manière globale par toutes les personnes qui consomment le repas familial’’, a assuré la chercheure.

    FD/OID/AB

  • SENEGAL-ENVIRONNEMENT-COLLECTIVITES / Nettoiement : les arriérés de factures des concessionnaires au menu d’une réunion début janvier

    SENEGAL-ENVIRONNEMENT-COLLECTIVITES / Nettoiement : les arriérés de factures des concessionnaires au menu d’une réunion début janvier

    Dakar, 20 déc (APS) – Le directeur général de la Société nationale de gestion intégrée des déchets solides (SONAGED), Mass Thiam, a annoncé la tenue d’une réunion, le 05 janvier, sur le montant d’arriérés de 8 milliards de francs FCFA que l’Etat doit aux concessionnaires du nettoiement.

    ‘’(…) nous avons eu des assurances du ministre des Finances et du Budget, à la date du 5 janvier, de statuer définitivement, dans le cadre d’une réunion, sur cette dette d’environ 8 milliards de francs CFA’’, a dit M. Thiam.

    Il s’exprimait mardi soir à l’issue d’une réunion de concertations entre l’Etat et les concessionnaires du nettoiement en vue d’une reprise immédiate du service de collecte de déchets interrompu depuis vendredi dernier à Dakar et environs.

    Cette grève des concessionnaires, résulte de retards de paiement considérables d’une dette de six mois qui avaient mis certains dans l’incapacité de faire face à leurs charges.

    ‘’Le paiement de cette dette nous permettra de repartir de manière vierge avec les concessionnaires selon un rythme de facturation qui évite des arriérés’’, a ajouté Mass Thiam.

    ‘’Nous espérons qu’à partir de janvier 2024, nous allons repartir avec les concessionnaires, dans une relation plus apaisée et mettre un terme à ces dysfonctionnements’’, a-t-il encore relevé.

    Il a expliqué que ces grèves répétitives des concessionnaires du nettoiement découlent de la forte performance du système de nettoiement de 2019 à maintenant.

    ‘’A titre illustratif, a-t-il indiqué, en 2019 le système de nettoiement a collecté à peu près d’1 million deux cent mille tonnes de déchets contre une collecte de 2 millions 400 mille tonnes de déchets à la fin du mois d’octobre 2023’’.

    ‘’Donc, on est là dans une situation de doublement de la capacité des déchets collectés en l’espace de trois ans. Ce qui a normalement impacté la facturation des concessionnaires’’, a-t-il justifié. Il a ajouté qu’en l’absence d’une augmentation du budget,  »il est normal qu’il y ait quelques perturbations ».

    Mass Thiam estime que  »c’est un mal pour un bien qui va connaitre des corrections à l’avenir en trouvant une solution durable à la problématique de la dette des concessionnaires’’. Il rappelé qu’au mois de juin 2023, cette dette s’élevait, à 18 milliards de francs CFA avant qu’une partie ne soit soldée, soit 10 milliards de francs.

    ‘’Maintenant, il reste la problématique des arrières de factures couvrant la période de juillet à décembre 2023, soit sur six mois, correspondant à une dette de 8 milliards de francs CFA’’, a déclaré Mass Thiam.

    AB/OID

  • SENEGAL-ENVIRONNEMENT / La couche de poussière sur fond de fraicheur va persister jusqu’à vendredi (prévisionniste)

    SENEGAL-ENVIRONNEMENT / La couche de poussière sur fond de fraicheur va persister jusqu’à vendredi (prévisionniste)

    Dakar, 20 dec (APS) – La présence d’une couche de poussière accompagnée d’une vague de fraicheur dans l’atmosphère sur une bonne partie du territoire national va persister jusqu’à vendredi avant de connaitre une inversion de tendance à partir de la semaine prochaine, a indique mercredi Mor Kébé, ingénieur prévisionniste à l’Agence nationale de l’aviation civile et la météorologie (ANACIM).

    “Une dissipation progressive de la fraicheur et une augmentation des températures seront réellement notées à partir de la semaine prochaine“ a-t-il dit lors d’un entretien accordé à l’APS.

    Il a souligné que le pays vit depuis samedi un phénomène météorologique caractérisé par une couche de poussière dense accompagnée d’une vague de fraîcheur.

     »La couche de poussière, a-t-il expliqué, provient du désert du Sahara entre le sud de l’Algérie, le nord et le centre de la Mauritanie et le nord du Mali alors que la fraicheur est liée à une descente d’air frais localisée au niveau du Maghreb, contribuant à adoucir fortement le temps dans les régions concernées“.

    “Depuis samedi, a-t-il encore souligné, nous avons remarqué une intensification des vents en provenance du désert vers nos zones. Cela « a entrainé le soulèvement de particules transportés par l’harmattan jusqu’au Sénégal ».

    “Le désert, a-t-il rappelé, est connu pour être un endroit froid de la nuit au petit matin ». Il a indiqué que cette fraicheur couplée à la descente d’air frais notée sur le Maghreb, va s’accroitre et des vents forts à l’origine de cette poussière, vont transporter cette fraîcheur, vers le Sénégal.

    D’après le prévisionniste,  »c’est la combinaison de cette poussière et la forte fraîcheur que nous ressentons jusqu’à présent ».

    Mor Kébé a également souligné que la présence d’une couche de poussière dans l’atmosphère sur une bonne partie du territoire national est un facteur accentuant des risques d’accidents de la circulation mais également des conséquences sanitaires pour les personnes atteintes de maladies respiratoires.

    “La première conséquence de la présence de poussière, c’est la réduction de la visibilité qui peut être dangereuse pour la circulation sur terre, en mer et dans l’air de même que pour les personnes vivant avec des maladies respiratoires comme les asthmatiques », a-t-il déclaré, ajoutant que  »la présence d’une couche de poussière peut également provoquer des lésions pulmonaires chez les personnes bien portantes ».

    Il a appelé les populations à se mettre au maximum à l’abri en évitant de trop s’exposer à cette poussière.

    ABD/AB/AKS