Année : 2023

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / L’économie et la politique au menu des quotidiens

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / L’économie et la politique au menu des quotidiens

    Dakar, 20 déc (APS) – Les transferts de fonds de la diaspora sénégalaise, la balance des paiements du Sénégal et le refus de la Direction générale des élections (DGE) de remettre des fiches de parrainages au mandataire de Ousmane Sonko sont au menu des quotidiens reçus mercredi à l’Agence de presse sénégalaise (APS).

    ‘’Transferts de fonds de la diaspora au pays, 1700 milliards FCFA en 2022’’.  »En 2022, les Sénégalais résidant à l’extérieur ont transféré 1700 milliards de francs Cfa vers leur pays d’après les données de la balance de paiements du Sénégal, présentés mardi sous la présidence du ministre des Finances et du Budget, Mamadou Moustapha Bâ et du Directeur national de la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO) », écrit le journal.

    La publication note aussi que le solde global de la balance des paiements du Sénégal est passé d’un excédent de 142,2 milliards en 2021 à un déficit de de 62, 2 milliards de FCFA en 2022.

    Dans le journal, le ministre des Finances et du Budget, Mamadou Moustapha Bâ souligne que cette évolution  »est principalement attribuable à un déficit du compte courant plus élevé qui n’a pas pu être compensé par les entrées des capitaux ».

    Dans WalfQuotidien, Amadou Al Amine Lô, le directeur national de la Bceao annonce que le Sénégal va ‘’passer de 20 % de déficit courant en 2022 à environ 5 ou 6 % en 2024 grâce aux exportations de pétrole et de gaz’’.

    ‘’C’est dire qu’il y a au niveau de l’orientation de la dynamique de nos balances de paiement une nouvelle ère qui va s’ouvrir. Ce qui est visé, c’est la transformation structurelle de notre économie par une poursuite de la diversification de la base des exportations pour que le Sénégal puisse  être dans ce chemin vertueux d’un déficit budgétaire maitrisé mais également d’un déficit courant qui soit soutenable pour que l’on puisse continuer à bénéficier de la confiance des investisseurs étrangers’’, a-t-il déclaré lors de la seizième édition de la journée annuelle de diffusion des comptes extérieurs du Sénégal.

    Par rapport au retrait des fiches de parrainages pour Ousmane Sonko, WalfQuotidien note que la DGE ‘’adresse une fin de non-recevoir à Ayib Daffé’’.

    ‘’Le mandataire de Ousmane Sonko qui s’est rendu, hier, à la Direction générale des élections (DGE) pour le retrait des fiches de parrainages, est rentré bredouille. Malgré la notification de la justice ordonnant la réintégration de son leader sur les listes électorales, Ayib Daffé n’a pas reçu de fiches. En jouant au dilatoire, Me Ciré Clédor Ly, avocat de Sonko affirme que Tanor Thiéndalla Fall est en train d’exécuter le plan du pouvoir’’, écrit Walf.

    Le quotidien Bes Bi relève qu’après ‘’avoir poireauté pendant 3 heures de temps sans voir l’ombre d’une fiche encore moins la silhouette de Thiendella Fall, c’est un Ayib Daffé, l’air irrité, qui s’est adressé hier à la presse. (…) Il est sorti de la Direction de l’automatisation du fichier (DAF) et de la DGE sans réintégration de Sonko ni fiches de parrainage’’.

     »Sonko, Toujours dans le dur !’’, s’exclame Sud Quotidien. ‘’En ordonnant sa réintégration sur les listes électorales vendredi, le Tribunal de grande instance hors classe de Dakar remet l’opposant Ousmane Sonko dans la course à la présidentielle de 2024. Cependant face au refus de la Direction générale des élections de remettre les fiches de parrainage à son mandataire et à la date butoir du Conseil constitutionnel pour recevoir les dossiers de candidature à la présidentielle, une menace de forfaiture plane sur la candidature de Ousmane Sonko’’, écrit le journal.

     »Exécution de la décision de réinscrire Sonko sur les listes, la DGE se barricade », selon L’AS.  »Ousmane Sonko toujours privé de fiches de parrainages’’, dit Enquête.

    AB/OID

  • SENEGAL-SOCIETE / Saint-Louis : lancement du programme Ecoles-entreprises pour l’année 2023-2024

    SENEGAL-SOCIETE / Saint-Louis : lancement du programme Ecoles-entreprises pour l’année 2023-2024

    Saint-Louis, 20 déc (APS) – Le directeur de cabinet du ministre de la formation professionnelle, de l’apprentissage et de l’insertion a procédé au lancement, mardi à Saint-Louis du programme Ecoles-entreprises pour l’année 2023-2024, une initiative inspirée de l’expérience suisse.

    Au cours de cette cérémonie organisée à la place Bayeu Ndar, Cissé Kane Ndao a affirmé que 45 Ecoles-entreprises seront ouvertes dans dix régions du pays et vont enrôler plus de 864 jeunes apprenants.

    Il a salué le succès de cette initiative, signalant qu’un taux de réussite de 87,7 % a été obtenu à la certification pour les apprenants qui ont eu à passer cet examen.

    Le choix de Saint-Louis pour lancer ce programme s’explique, selon lui, par le dynamisme du comité local de suivi et la forte adhésion des institutions consulaires et des hôteliers et restaurants qui accueillent les apprenants durant leur cursus.

    Le directeur de cabinet du ministre a invité les jeunes à la ponctualité et à l’assiduité, à servir de modèle pour les cohortes qui vont suivre.

    Il a salué le leadership de la coordonnatrice du projet de formation Ecole-entreprises qui a permis d’obtenir ces  »bons résultats ».

    M. Ndao a aussi remercié les coopérations suisse et allemande qui accompagnent ce programme.

    La cérémonie de lancement s’est tenue en présence de Diegane Wane Ly, coordonnatrice du Programme de Formation Ecoles entreprises (PF2E).

    AMD/OID

  • SENEGAL-COLLECTIVITES-REALISATIONS / Modou Diagne Fada salue les résultats à mi-parcours du PDZP/PNDL

    SENEGAL-COLLECTIVITES-REALISATIONS / Modou Diagne Fada salue les résultats à mi-parcours du PDZP/PNDL

    Dakar, 20 déc (APS) – Le ministre des Collectivités territoriales, de l’Aménagement et du Développement des territoires, Modou Diagne Fada s’est félicité des résultats à mi-parcours des activités du projet de désenclavement des zones de production en appui au programme national de développement local (PNDL).

    Ce projet apparaît comme  »un moyen pertinent de réalisation d’un paquet d’infrastructures et de services de soutien à l’économie locale autour de la piste rurale et d’une promotion d’une approche synergique des outils et instruments de travail au sein des collectivités territoriales », a souligné le ministre.

    Il présidait, mardi à Dakar, une réunion de présentation de la revue à mi-parcours du dit projet. Parmi les acquis, il a cité 412 kms de pistes déjà réalisés sur des contrats signés d’un montant de 23,5 milliards, correspondant à un linéaire de 624 km, améliorant ainsi, la mobilité de 386 752 personnes des 865 villages polarisés.

    A cela s’ajoutent 340 poulaillers et 175 bergeries construits avec la mise à disposition de 640 coqs raceurs, 130 géniteurs ‘’ladoum’’ (mouton de race) et un lot de petit matériel d’élevage (abreuvoirs et mangeoires) pour un montant global de 232.870.036 FCFA.

    Selon Modou Diagne Fada, le rapport d’évaluation à mi-parcours a montré que ‘’la réalisation des pistes ainsi que la réalisation d’infrastructures de soutien à l’économie locale ont produit des impacts positifs substantiels dans le domaine du transport, en santé, agriculture, éducation, la parité hommes-femmes, entre autres services ».

    ‘’La revue à mi-parcours des activités du projet de désenclavement des zones de production en appui au Pndl est attendue par tous les acteurs », a lancé le ministre.

    Il a rappelé que dans le cadre de la mise en œuvre de l’Acte 3 de la décentralisation, le chef de l’Etat invite à une territorialisation des politiques publiques, à travers une recherche d’une plus grande cohérence territoriale, une lisibilité des échelles de gouvernance et des mécanismes budgétaires appropriés et adaptés au profil des collectivités territoriales fortes et durables.

    Pour le ministre, c’est un gisement à partir duquel s’appuie le PDZP/PNDL pour dérouler ses activités.

    Il a souligné que nonobstant son rôle primordial dans la chaîne du transport des biens et services, la piste demeure au Sénégal le principal mode de mobilité de 90% des Sénégalais et du transport des trois quarts des flux de marchandises en milieu rural.SBS/OID

     

     

  • SENEGAL-EGYPTE-BASKET / Africa Women’s Basketball League : Cierra Dillard, Yacine Diop et Fatou Diagne sacrées avec leur club égyptien

    SENEGAL-EGYPTE-BASKET / Africa Women’s Basketball League : Cierra Dillard, Yacine Diop et Fatou Diagne sacrées avec leur club égyptien

    Dakar, 20 déc (APS) – Les internationales sénégalaises de basket Cierra Dillard, Yacine Diop et Fatou Diagne évoluant dans le club d’Alexandria Sporting Club (ASC), ont remporté, mardi à Alexandrie en Egypte, la première édition de l’Africa Women’s Basketball League (AWBL).

    Alexandria Sporting Club, une équipe égyptienne, a battu en finale Kenya Ports Authority (KPA), 103-59.

    La meneuse de l’équipe nationale du Sénégal, Cierra Dillard, l’une des grandes artisanes de cette victoire, a marqué 17 points dans le match.

    La compétition s’est déroulée sur neuf jours et a concerné dix équipes.

    SK/MTN

  • SENEGAL-POLITIQUE / L’huissier de justice et le mandataire d’Ousmane Sonko empêchés d’entrer à la DGE (avocats)

    SENEGAL-POLITIQUE / L’huissier de justice et le mandataire d’Ousmane Sonko empêchés d’entrer à la DGE (avocats)

    Dakar, 20 déc (APS) – L’huissier de justice et le mandataire d’Ousmane Sonko ont été purement et simplement empêchés d’entrer dans les locaux de la Direction générale des élections (DGE) et de la Direction de l’automatisation du fichier où s’ils se sont rendus ce mardi en vue de l’exécution de l’ordonnance de justice en faveur de la réintégration de l’opposant dans le fichier électoral.

    ‘’L’huissier de justice et le mandataire [de monsieur Sonko] ont été purement et simplement empêchés d’entrer dans les lieux par un corridor de sécurité […] et éconduits manu militari’’, écrivent Me Ciré Clédor Ly et ses confrères défendant les intérêts de l’opposant.

    ‘’Ciré Clédor Ly […] a été empêché d’accéder au service et même brutalisé’’, affirment les avocats dans un communiqué parvenu à l’APS.

    Le texte ajoute que ‘’la défense de monsieur Ousmane Sonko dénonce cette énième voie de fait et cette atteinte à l’autorité de la justice par ce refus encore une fois réitéré de l’État du Sénégal de se plier aux décisions rendues par les cours et tribunaux […] du Sénégal’’.

    Faire preuve de grandeur et de respect des règles de droit

    ‘’Rien ne justifie que dans un État de droit proclamé, un huissier de justice, officier ministériel de son état, agissant dans le cadre de l’exercice de ses fonctions, en soit empêché par des agents en faction disant agir sur ordre de leur chef’’, dénoncent Me Ly et les autres membres du pool d’avocats de l’opposant.

    ‘’Ce mardi 19 décembre 2023, l’huissier de justice Me Guillaume Sagna s’est présenté à la Direction générale des élections et à la Direction de l’automatisation du fichier pour signifier l’ordonnance numéro 001 du 14 décembre 2023 rendue par le tribunal d’instance hors classe de Dakar rétablissant le sieur Ousmane Sonko sur les listes électorales’’, est-il écrit dans le communiqué.

    Cette ‘’ordonnance devait être signifiée aux sieurs Tanor Thiendella Fall et Fiacre Bruno Léopold Badiane, le premier pour la délivrance des fiches et instruments de collecte de parrainage en prélude à l’élection présidentielle du 25 février 2024, le second pour l’inscription du nom de monsieur Ousmane Sonko sur les listes électorales, le tout en exécution de l’ordonnance […] rendue par le président du tribunal d’instance hors classe de Dakar, la décision étant immédiatement exécutoire comme le prescrit l’article L47 du code électoral’’, affirment les avocats.

    Ils appellent ‘’l’État du Sénégal [à] respecter et [à] faire respecter scrupuleusement les décisions rendues par les cours et tribunaux, à faire preuve de grandeur et de respect des règles de droit’’.

    ‘’Ces faits ne resteront pas impunis’’

    ‘’Le collectif appelle les autorités administratives à observer une stricte neutralité dans l’exercice de leurs fonctions, à ne s’en tenir qu’à leur serment et à apporter leur concours à l’exécution des décisions de justice, afin que force puisse rester à la loi’’, poursuit le communiqué.

    Me Ciré Clédor Ly et les autres avocats d’Ousmane Sonko tiennent ‘’à prévenir toute personne impliquée dans ces faits, quel que soit son statut ou son rang, qu’ils ne resteront pas impunis’’.

    Jeudi dernier, un juge du tribunal hors classe de Dakar a annulé la radiation d’Ousmane Sonko des listes électorales après l’avoir jugé ‘’illégale’’, une décision confirmant celle initialement rendue par le tribunal d’instance de Ziguinchor (sud) en faveur du candidat déclaré à l’élection présidentielle du 25 février prochain.

    Le 17 novembre, la Cour suprême a annulé et cassé la décision du tribunal de Ziguinchor favorable à M. Sonko. Le même jour, cette haute juridiction a renvoyé les deux parties devant le tribunal hors classe de Dakar.

    Dans cette affaire, les avocats d’Ousmane Sonko ont plaidé sa réintégration dans le fichier électoral, sans laquelle sa candidature ne peut pas être recevable.

    La DGE refuse de délivrer les fiches et les instruments de collecte de parrainage au mandataire d’Ousmane Sonko en raison, dit-elle, de sa radiation des listes électorales. Sans ces outils, l’opposant emprisonné depuis le 28 juillet dernier ne peut pas collecter les parrains nécessaires à sa candidature à l’élection présidentielle.

    ESF/MTN

  • SENEGAL-BASKET / Equipe nationale féminine : le nouveau sélectionneur attendu à Dakar, vendredi

    SENEGAL-BASKET / Equipe nationale féminine : le nouveau sélectionneur attendu à Dakar, vendredi

    Dakar, 20 déc (APS) – L’espagnol Alberto Antuña Leal, nouvel entraîneur de l’équipe du Sénégal féminine de basket, va effectuer une visite à Dakar, à partir de vendredi, a appris l’APS mardi de la Fédération sénégalaise de basket.

    Le technicien espagnol animera au cours de sa visite de deux jours une conférence de presse samedi à 11h à l’hôtel Fleurs de Lys au points E, précise la même source.

    Alberto Antuño Leal a été nommé le 8 novembre dernier, le nouveau sélectionneur des Lionnes du basket-ball, en remplacement à Moustapha Gaye à la tête de la sélection féminine de basket-ball, vice-championne d’Afrique en titre.

    Âgé de 33 ans, M. Leal, dispose d’une expérience avérée puisqu’il était sur le banc de l’équipe nationale de l’Ouganda lors du dernier Afrobasket féminin 2023 organisé au Rwanda du 28 juillet au 6 août 2023.

    L’Espagnol sera assisté par Madiéne Fall, entraîneur de Louga Basket Club, et Khadidiatou Sourang Diop coach adjointe du Dakar Université Club chez les Garçons. Sidy Sall, de Seed Academy sera son interprète.

    Entraîneur titulaire en Inde, ex sélectionneur de l’équipe de Serbie Monténégro lors du dernier euro-basket, le technicien Alberto a aussi été en deuxième division espagnole.

    ‘’C’est un contrat d’objectifs qui lui a été assigné. Dans un premier temps, s’il nous qualifie aux TQO (Tournoi qualificatif aux jeux olympiques), il va continuer jusqu’aux Jeux olympiques. Sinon, on sera dans les possibilités de changer et voir ailleurs ‘’, avait soutenu le directeur technique national Raoul Toupane.

    SK/MTN

     

     

     

     

  • SENEGAL-METEO / Une vague de fraicheur accompagnée d’une couche de poussière sur Tambacounda

    SENEGAL-METEO / Une vague de fraicheur accompagnée d’une couche de poussière sur Tambacounda

    Tambacounda, 20 déc (APS) – Une chute brutale des températures correspondant à une vague de fraicheur est observée depuis quelques jours à Tambacounda (est), en même temps qu’une vague de poussière, a déclaré mardi l’APS le responsable du service régional de la météorologie Amadou Bachirou Mbow.

    Cette situation est imputable à « une descente de goutte froide localisée au niveau du Maghreb, qui contribue à adoucir fortement le temps dans les régions concernées », a indiqué le chef de service régional de l’Agence nationale de l’aviation civile et de la météorologie (ANACIM), Amadou Bachirou Mbow.

    S’agissant de la vague de poussière qui accompagne cette fraîcheur, elle vient « du désert de Sahara, les vents forts présents dans le sud de l’Algérie, le nord du Mali et de la Mauritanie, orientés vers le Sénégal, sont la cause du soulèvement puis du transport de ces particules jusque dans notre pays », explique le météorologue.

    Le désert étant « connu pour être très froid de la nuit au petit matin, cette situation accouplée à la descente d’air frais notée sur le Maghreb », fait que « la fraicheur s’accroît dans cette zone », a souligné M. Mbow.

    Il précise : « Par la suite, les vents forts [à l’origine de la poussière] vont transporter cet air frais vers le pays, particulièrement à Tambacounda ».

    A l’en croire, c’est à partir du samedi 23 décembre qu’une inversion de la tendance sera notée, avec la disparition progressive de la poussière combinée avec une augmentation des températures, « devenant plus accentuée en début de semaine prochaine ».

    « La poussière peut être insupportable chez les personnes vivant avec des maladies respiratoires telles que l’asthme et peut même causer des lésions pulmonaires à celles (personnes) bien portantes », a prévenu le chef du service régional de l’ANACIM, avant de recommander aux populations d’éviter de s’exposer à la poussière.

    « Il faut éviter le mieux possible toute exposition à cette poussière et porter un masque afin d’être moins affecté », a dit Amadou Bachirou Mbow.

    BT/BK/MTN

     

  • SENEGAL-INFRASTRUCTURES / Rufisque : les travaux d’aménagement et de pavage du boulevard des 30 mètres lancés

    SENEGAL-INFRASTRUCTURES / Rufisque : les travaux d’aménagement et de pavage du boulevard des 30 mètres lancés

    Dakar, 20 déc (APS) – Le Premier ministre, Amadou Ba, a procédé au lancement des travaux d’aménagement et de pavage du boulevard des 30 mètres de la ville de Rufisque (ouest), a constaté l’APS, mardi.

    Le chantier s’étend sur 39 kilomètres, selon un document de l’Ageroute, l’Agence des travaux et de gestion des routes.

    ‘’Le coût total de ces travaux est de 17,5 milliards de francs CFA’’, a déclaré M. Ba, ajoutant que la durée des travaux sera de vingt mois.

    ‘’Ces travaux font partie d’un programme spécial de désenclavement, qui est le fruit d’une volonté de corriger les disparités sociales’’, a-t-il ajouté.

    Les travaux lancés vont servir à ‘’désenclaver le département de Rufisque’’, a assuré le chef du gouvernement, promettant qu’ils permettront en même temps de ‘’renforcer l’accès des populations urbaines aux infrastructures routières et de faciliter leur déplacement en toute sécurité’’.

    Le Premier ministre a annoncé, par ailleurs, l’exécution prochaine d’un ‘’programme spécial’’ destiné à la ville de Rufisque, qui va coûter 80 milliards de francs CFA.

    ‘’Un conseil présidentiel se tiendra dans la ville de Rufisque, au cours duquel sera dévoilé le programme triennal, comme cela a été fait dans d’autres villes telles que Kédougou, Kaolack et Fatick’’, a-t-il dit.

    Les communes de Bargny, Sangalkam, Sébikhotane, Diamniadio, Yène et Bambilor, proches de Rufisque, vont bénéficier de ce programme, selon Mamadou Ndao, le secrétaire général de l’Ageroute.

    ‘’L’exécution des travaux va prendre en compte l’assainissement, l’éclairage et les espaces verts’’, a précisé M. Ndao.

    LBD/ESF/MTN

  • SENEGAL-RELIGION-PHILOSOPHIE / Culture arabo-islamique : Souleymane Bachir Diagne différencie la contribution sénégalaise à la « littérature de vulgarisation poétique »

    SENEGAL-RELIGION-PHILOSOPHIE / Culture arabo-islamique : Souleymane Bachir Diagne différencie la contribution sénégalaise à la « littérature de vulgarisation poétique »

    +++De l’envoyé spécial de l’APS, Amadou Samba Gaye+++

    Rabat, 19 déc (APS) – ‘’Le type d’intervention philosophique qui constitue la contribution sénégalaise à la culture arabo-islamique’’ ne peut être considéré comme ‘’une littérature de vulgarisation poétique’’, affirme le philosophe sénégalais, Souleymane Bachir Diagne.

    ‘’Ce n’est pas une littérature de vulgarisation poétique’’, a conclu le Pr Diagne, membre de l’Académie du Royaume du Maroc, au terme d’une analyse de deux exemples de contributions théoriques’’ à la philosophie soufie.

    Il s’agit du livre des Lances de Cheikh Oumar Fūtī et de La perle des sens ou l’œuvre d’El Hadj Malick Sy.

    Le philosophe a terminé sa réflexion en soulignant ‘’la responsabilité qui est la nôtre de poursuivre aujourd’hui dans la voie ainsi indiquée et de marquer de manière générale la « présence africaine » dans ce que Mohamed Iqbal a appelé : la reconstruction de la pensée religieuse de l’islam »’’.

    Il a souligné comme préalable l’importance de ‘’considérer la contribution théorique et de mettre l’accent sur celle-ci. Aller au-delà du propos poétique qui était l’objet du livre d’Amar Samb’’, ancien directeur de l’Institut Fondamental d’Afrique noire (Ifan).

    Il s’agit, pécise-t-il, de résoudre la problématique suivante  :  ‘’comment penser un apport original dans une œuvre qui se veut totalement inscrite dans l’univers intellectuel et spirituel d’une autre ?’’

    ‘’C’est le cas du livre des Lances déjà dans sa configuration textuelle même puisqu’il est d’usage de le disposer dans les marges qui entourent les pages où sont consignées les enseignements du fondateur de la Tijāniyya comme s’il s’agissait ainsi de sertir une pierre précieuse entre toutes’’, relève-t-il.

    Il a rappelé à cet égard ‘’la promesse qui crée une des controverses que soulève la Tijaniyya, faite aux disciples que non seulement eux-mêmes ou elles-mêmes seront reçus au paradis le plus élevé mais qu’ils amèneraient avec eux ou avec elles leurs familles et leurs proches’’.

    Il explique que ‘’c’est une des raisons pour lesquelles non seulement ceux qui sont hostiles par principe au soufisme mais également d’autres voies soufies ont, parfois violemment, reproché à la Tijaniyya ce que Jean-Louis Triaud appelle une « arrogance théologique » frisant « l’hérésie »’’.

    ‘’Il s’agit d’un défi bien entendu quand vient à l’esprit ce que dit le Coran de la responsabilité individuelle du musulman constituant un questionnement de l’intercession quand on sait que le jour du jugement signifie la rupture des liens de parenté’’, remarque-t-il.

    L’auteur convoque à cet effet les versets de la sourate Anaam : « Et voici que vous nous arrivez, un par un, tels que la première fois Nous vous avons créés. Vous avez laissé derrière votre dos tout ce que Nous vous avions octroyé. »

    Il convoque aussi la sourate Luqman dans laquelle Allah dit : ‘’« Craignez un jour où nul géniteur ne rachètera sa progéniture, pas plus que nulle progéniture ne rachètera en rien son géniteur. »’’

    Mais c’est aussitôt après pour faire remarquer le défi qu’il y a de ‘’réconcilier ces versets avec celui-ci qui dit : 13 : 23 (Ar-Ra’d, le Tonnerre) :

    « A ceux-là revient l’ultime demeure les jardins d’Eden. Ils y entrent avec les justifiés parmi leurs pères, leurs épouses, leur progéniture. »

    « Modèle d’intervention théologique »

    Le philosophe considère que ‘’sur ce point le texte du livre des Lances (en son chapitre 51 consacré au devoir d’émigrer si cela s’impose) est un modèle d’intervention théologico-philosophique’’.

    L’originalité de ce modèle d’intervention, dit-il, ‘’provient de la réflexion qui a son origine dans la doctrine de la Tijaniyya mais est nourrie par la grande érudition de son auteur et l’autorité de son jugement’’.

    ‘’L’argument commence par rappeler le verset 31 : 33 puis quelques pages plus loin, Cheikhou Oumar rappelle la tradition qui dit qu’en envoyant Adam sur terre Dieu lui a dit : « construis pour le délabrement et engendre pour l’anéantissement ».

    Il indique que ‘’comme exemple illustrant le caractère périssable de toute chose en ce monde, l’auteur décrit la décrépitude à laquelle est promise la plus belle des épouses, celle qui peut empêcher le croyant de partir au combat quand le devoir l’appelle’’.

    ‘’ A cette décrépitude il commence par opposer les 80 072 épouses qu’auront les hommes du paradis. Mais ensuite voici qu’il dit qu’à celui que la beauté périssable d’une épouse n’aura pas détourné de son devoir envers Dieu il sera donné de se retrouver au paradis avec elle « plus belle que les houris et autres avantages que Dieu seul connaît. ‘’

     

    L’auteur de ‘’Comment philosopher en Islam’’ déclare qu’une telle réflexion ‘’n’est pas sans rappeler la philosophie platonicienne qui oppose le monde des réalités éternelles au monde de la génération et de la corruption’’.

    ‘’L’au-delà est alors la demeure de la stabilité (la dār al muqāmati dont parle le verset 35 :35, Fātir), de la transmutation en éternité des relations d’amour et d’affection dont nous savons la fragilité en ce monde’’, estime-t-il.

    Le directeur de l’Institut des études africaines de Columbia University relève que ‘’cette leçon de Cheikhou Oumar est aussi celle que l’on trouve dans ce tafsir de Abdullah Yūsuf Ali (….)’’.

    « Les liens en cette vie sont temporaires mais l’amour dans la justice est éternel. Dans les Jardins de la félicité, les justes seront réunis avec les proches et les êtres chers qu’ils ont aimés, à la condition que ces derniers soient justes également (…) Ainsi ancêtres et descendants, maris et femmes, frères et sœurs dont l’amour est pur et saint trouveront une nouvelle félicité dans la perfection de leur amour et verront une nouvelle signification mystique dans les liens anciens et éphémères. »

    « Ancrage dans le Coran »

    Selon Souleymane Bachir Diagne, ‘’c’est cette position philosophique qui se trouve exprimée sous la plume de l’auteur du livre des Lances. Elle trouve son ancrage dans le Coran et se trouve affirmée en toute fidélité à la doctrine et avec toute l’autorité et l’originalité que confèrent l’érudition et la pénétration spirituelle’’.

    A l’en croire, ‘’lorsqu’il analyse « la démarche » d’El Hadj Omar Mouhamadou Alpha Cissé insiste sur l’érudition qui se traduit par la multiplicité des références dont se soutient l’argumentation à des « auteurs d’époques et d’horizons différents, en faisant abstraction de leurs obédiences confrériques et de leurs écoles juridiques, refusant par là toute balkanisation du savoir »’’.

    ‘’Et il ajoute, pour ce qui concerne l’originalité : « Ensuite il donne son point de vue qu’il débute toujours par « qultu », (j’ai dit) pour étayer sa pensée sur la question posée.’’

    Démarche identique chez El Hadj Malick Sy

    Il fait observer que ‘’c’est une telle démarche que l’on retrouve dans l’œuvre d’El Hajj Malick Sy, dans l’autorité qu’il manifeste par exemple, dans son ouvrage Ifhām (…)’’.

    Cela se voit selon lui ‘’lorsque dans le chapitre qu’il consacre à la grande question de la relation de l’essence divine aux attributs, après de nombreuses références à la riche littérature théologique, philosophique et mystique sur la question il présente son point de vue en annonçant : qultu , « je dis ».

    ‘’On sait que ce qui est en jeu sur cette question a été déterminante dans la constitution des différentes écoles de Kalām, la littéraliste et celle du mutazilisme aux extrêmes, celle acharite qui se veut du « milieu » selon Al Ghazali, auteur de la « modération en matière de religion » (al I’tisad fil I’tiqad). Question théorique difficile, que celle de l’unicité divine et la mutiplicité des attributs.’’

    Le philosophe estime que ‘’si on nie purement et simplement les Attributs, on se retrouve avec un Dieu abstrait qu’il n’y a pas de sens à prier’’. ‘’Sans tomber dans l’anthropomorphisme, dit-il, il s’agit de comprendre la coexistence dont parle le Coran : « Et Il est avec vous où que vous soyez »’’.

    Cela est manifesté par ‘’ces paroles prophétiques : « anta sãhibu fis-safari wa khalīfatu fįl ahli wal māli wal waladi » en tenant en même temps « notre incapacité à appréhender le « comment ».

    Il ajoute que la parole coranique parle non pas de la coexistence telle qu’entendue par tous mais de celle à laquelle ouvre une connaissance savoureuse.

    Il dit s’en tenir à ‘’ces exemples pour conclure sur deux points’’. Le premier est ‘’le type d’intervention philosophique qui constitue la contribution sénégalaise à la culture arabo-islamique’’. ‘’Ce n’est pas une littérature de vulgarisation poétique’’, soutient-il.

    Le second point, précise-t-il, est ‘’la responsabilité qui est la nôtre de poursuivre aujourd’hui dans la voie ainsi indiquée et de marquer de manière générale la « présence africaine » dans ce que Mohamed Iqbal a appelé : la reconstruction de la pensée religieuse de l’islam ».’’

    ASG/MTN

  • SENEGAL-ASSAINISSEMENT / La cartographie des surfaces permet d’identifier les zones inondables (expert)

    SENEGAL-ASSAINISSEMENT / La cartographie des surfaces permet d’identifier les zones inondables (expert)

    Dakar, 19 déc (APS) – La création de la cartographie des surfaces inondables demeure un outil intéressant pouvant permettre d’avoir une idée de l’inondabilité d’une zone, a indiqué, mardi, le chef de mission de la composante 1 du Projet de gestion intégrée des inondations au Sénégal (PGIIS), Gwenaël Chevallet.

    ‘’Au niveau national, nous avons pu créer cet outil très intéressant qui couvre tout le territoire sénégalais et qui nous permet d’avoir une idée de l’inondabilité ou pas d’un secteur’’, a-t-il déclaré.

    M. Chevallet intervenait lors d’un atelier de restitution des résultats de la cartographie des surfaces inondables et des risques d’inondation de la zone pilote du triangle Dakar-Tivaouane-Joal.

    Cette rencontre a été présidée par le ministre de l’Eau et de l’Assainissement, Serigne Mbaye Thiam, en présence de plusieurs maires, d’autorités administratives et du représentant de l’Agence française de développement (AFD).

     »Cette cartographie, a-t-il poursuivi, a permis de définir également les zones les plus inondables du pays sur lesquelles des études plus détaillées ont été menées dans le cadre du deuxième projet pilote et des futurs projets ».

     »Les résultats à l’échelle nationale, a-t-il encore soutenu, permettent d’identifier et de hiérarchiser les zones à risque, mais ne sont pas suffisants pour gérer ou définir les politiques de gestion des inondations à l’échelle d’une commune ou d’un département ».

    Gwenaël Chevallet a précisé que les zones inondables issues de la modélisation hydraulique correspondent à un événement rare sur une période indicative de l’ordre de 100 ans.

    L’expert a expliqué que la production de cette cartographie à l’échelle nationale a tenu compte du croisement d’aléas climatiques et de plusieurs facteurs qui ont permis de définir des critères objectifs du risque d’inondation de plusieurs zones.

    De ce fait, ‘’la première solution, a-t-il préconisé, est de ne plus construire dans les zones inondables ». Selon lui, les nouvelles constructions doivent éviter ces zones à risque’’.

    Le Projet de gestion intégrée des inondations au Sénégal (PGIIS) est logé à la Direction de prévention et de gestion des inondations (DPGI), un service rattaché au ministère de l’Eau et de l’Assainissement

    AMN/AB