Année : 2023

  • SENEGAL-CULTURE / Matam veut faire une bonne participation au 12e FESNAC à Fatick

    SENEGAL-CULTURE / Matam veut faire une bonne participation au 12e FESNAC à Fatick

    Matam, 19 déc (APS) – Le directeur du centre culturel de Matam (nord), Samba Kandé, a dit tabler sur « une participation digne » de la région à la douzième édition du Festival national des arts et de la culture (FESNAC), prévue du 8 au 12 janvier 2024 à Fatick, avec « de très belles prestations ».

     »La région de Matam doit faire une participation digne avec une très belle présentation. Nous nous attendons à de très belles prestations de la part de nos représentants lors de ce festival », a-t-il déclaré au cours d’un entretien avec l’APS.

    Concernant les préparatifs, Samba Kandé a indiqué que les auditions se poursuivent dans la région, signalant qu’une troupe de danse a été auditionnée il y a deux jours à Bokidiawé.

     »Depuis le début du mois [de décembre], a-t-il renseigné, nous avons commencé à sélectionner des artistes, notamment des musiciens, des instrumentistes qui doivent faire des prestations lors du FESNAC » 2024, dont le thème porte sur  »Macky, les arts et le patrimoine ».

    Pour le FESNAC de cette année, la région de Matam va déplacer une délégation composée d’une quarantaine de membres, dont des acteurs du théâtre, des musiciens et des danseurs, selon Samba Kandé.

    Des slameurs, plasticiens et conteurs de Matam seront également de la partie cette année, une  »nouveauté pour la région », a-t-il dit, en rappelant que lors de la précédente édition du FESNAC à Kaffrine, en janvier 2023, la délégation de la région comprenait une trentaine de membres.

    Le directeur du centre culturel de Matam a dit avoir pris contact avec les autorités de la région, en l’occurrence les conseils départementaux et les maires de différentes communes de la région, pour le volet accompagnement de la délégation régionale.

    AT/BK/MTN

  • SENEGAL-ECONOMIE / Le solde global de la balance des paiements sénégalaise a été déficitaire de 62,2 milliards CFA en 2022, selon la BCEAO

    SENEGAL-ECONOMIE / Le solde global de la balance des paiements sénégalaise a été déficitaire de 62,2 milliards CFA en 2022, selon la BCEAO

    Dakar, 19 déc (APS) – Le solde global de la balance des paiements du Sénégal a été déficitaire de 62,2 milliards de francs CFA en 2022, après avoir connu un excédent de 142,2 milliards en 2021, a-t-on appris mardi de la Banque centrale des États de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO), qui loue le « dynamisme » des transferts d’argent des Sénégalais vivant à l’étranger et la confiance des bailleurs de fonds envers le pays.

    En 2022, « le solde global de la balance des paiements du Sénégal est ressorti déficitaire de 62,2 milliards en 2022, après un excédent de 142,2 milliards en 2021 », a reconnu le ministre sénégalais des Finances et du Budget, Mamadou Moustapha Ba.

    Il tient ces données de l’agence nationale de la BCEAO pour le Sénégal, qui procédait à la publication des comptes extérieurs du pays pour l’année 2022.

    Le déficit de la balance des paiements du Sénégal « est principalement attribuable à [celui] du compte courant plus élevé, qui n’a pu être compensé par les entrées de capitaux », a expliqué Mamadou Moustapha Ba.

    Il ajoute, sur la base des données publiées par la BCEAO, concernant le Sénégal, que « le déficit commercial a fortement augmenté pour s’établir à 3.010,1 milliards, [à cause] principalement des importations de produits pétroliers et alimentaires ».

    « Le Sénégal a su tirer profit du dynamisme des transferts des migrants et de la confiance des bailleurs de fonds »

    Ces importations ont subi le choc de « la flambée des cours mondiaux consécutive au conflit russo-ukrainien », a signalé M. Ba.

    « Il convient de relever le comportement positif des exportations, avec une structure de plus en plus diversifiée et une progression de 22,5% comparée à 2021 », a souligné le ministre des Finances et du Budget.

    Le directeur national de la BCEAO pour le Sénégal, Ahmadou Al Aminou Lo, reconnaît que « l’année 2022 a été traversée par une conjoncture internationale défavorable et complexe, caractérisée par une fluctuation des prix mondiaux et des chocs géopolitiques ».

    Ces chocs « ont considérablement impacté toutes les économies », y compris celle du Sénégal, a-t-il ajouté lors de la publication des comptes extérieurs du pays.

    « Au Sénégal, ces chocs ont affecté les comptes extérieurs, avec notamment l’accroissement notable de la facture des importations de biens, en particulier de produits pétroliers et alimentaires. De plus, le développement des projets pétroliers et gaziers a sensiblement pesé sur la balance des services », a analysé M. Lo.

    Il reconnaît que « ces impacts ont été partiellement atténués par la bonne tenue, en 2022, des exportations de produits extractifs et halieutiques ».

    « Malgré ces chocs, le Sénégal a su tirer profit du dynamisme des transferts des migrants et de la confiance des bailleurs de fonds », s’est réjoui le directeur national de la BCEAO pour le pays.

    Il signale que les fonds envoyés à leurs proches par les Sénégalais vivant à l’étranger « ont permis de couvrir une bonne partie du besoin de financements » du pays au cours de l’année dernière. 

    « Il convient à cet égard de relever la forte progression des investissements directs étrangers au cours des quatre dernières années, reflet de l’attractivité de notre économie. En particulier, le développement des projets pétroliers et gaziers a permis de doubler la part des investissements directs étrangers passée de 4,2 % du produit intérieur brut en 2019 à 8,4 % en 2022 », a relevé Ahmadou Al Aminou Lo.

    « Les résultats des échanges autour des données de la balance des paiements de l’année 2022 et des perspectives au cours des prochaines années nourriront certainement les réflexions pour tracer la voie à une économie sénégalaise résiliente, diversifiée et inclusive », espère-t-il.

    Des réflexions en cours pour mieux ‘’organiser’’ les transferts d’argent des Sénégalais vivant à l’étranger

    Le ministre des Finances et du Budget assure que « des réflexions sont en cours pour mieux organiser ces ressources », celles envoyées au Sénégal par les Sénégalais vivant à l’étranger, « pour leur orientation vers l’investissement productif, en toute sécurité ».

    « Pour l’année 2023, les projections de la balance des paiements reflètent la décélération des prix internationaux des matières premières, la poursuite du resserrement des conditions financières internationales et une croissance économique interne relativement modérée », a analysé Mamadou Moustapha Ba.

    « Il est attendu une réduction sensible du déficit du compte courant et un niveau soutenu d’entrées de capitaux. Cette dynamique devrait se maintenir en 2024, avec le démarrage de la production des gisements de pétrole et de gaz », a assuré M. Ba.

    Le Plan Sénégal émergent (PSE), mis en œuvre depuis 2014, « a stimulé notre croissance et permis de répondre aux besoins sociaux pressants », a-t-il souligné.

    Grâce au PSE, le Sénégal a atteint une croissance du produit intérieur brut réel de 6,5 % en moyenne, entre 2014 et 2018, et de 4,2 % en moyenne durant la période 2019-2023, selon le ministre des Finances et du Budget.

    « Au total, cette dynamique de création de richesses a entraîné une croissance annuelle moyenne de 5,6 % entre 2014 et 2023 », a indiqué Mamadou Moustapha Ba.

    CS/AKS/ESF/BK 

  • SENEGAL-TELECOMMUNICATIONS / L’ARTP lance l’interopérabilité et le partage des infrastructures du secteur postal

    SENEGAL-TELECOMMUNICATIONS / L’ARTP lance l’interopérabilité et le partage des infrastructures du secteur postal

    Dakar, 19 déc (APS) – L’Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP) a procédé au lancement officiel de l’interopérabilité et du partage des infrastructures du secteur postal, a constaté l’APS, mardi, à Dakar.

    ‘’L’interopérabilité et le partage des infrastructures postales portent principalement sur les relations entre les opérateurs et l’encadrement du régulateur, pour permettre au marché d’aboutir à un fonctionnement optimal et au secteur de trouver une meilleure situation d’équilibre’’, a expliqué son directeur général, Abdou Karim Sall.

    Le lancement de l’interopérabilité et du partage des infrastructures du secteur postal font partie d’une réforme entreprise par l’ARTP pour améliorer les performances de ce secteur, selon M. Sall.

    Cette initiative est l’une des innovations menées par l’instance de régulation, avec un ‘’objectif principal’’ qui est de ‘’placer le secteur postal dans une nouvelle ère de croissance et de développement ancrée dans le numérique’’, a précisé Abdou Karim Sall.

    Selon lui, ces innovations sont mises en œuvre avec le souci, pour les pouvoirs publics, de défendre les droits des consommateurs et de préserver l’environnement numérique.

    ‘’Une bouffée d’oxygène’’

    L’interopérabilité et le partage des infrastructures du secteur postal sont ‘’un enjeu majeur pour les opérateurs, les consommateurs, le régulateur et toute l’industrie postale’’, a souligné le directeur général de l’ARTP.

    À ce jour, 17 opérateurs postaux, la société nationale La Poste et 16 opérateurs privés titulaires d’une licence d’exploitation, exercent leurs activités au Sénégal, selon Abdou Karim Sall.

    ‘’L’objectif poursuivi par l’ARTP est de renforcer la concurrence sur le marché des services postaux et de promouvoir le développement des usages pour toutes les catégories de clientèle, à savoir les individus, les ménages, les entreprises et l’administration’’, a-t-il souligné.

    L’interopérabilité et le partage des infrastructures du secteur postal sont fondamentaux dans un contexte marqué par la multiplicité des opérateurs postaux et la faiblesse des revenus générés, avec un chiffre d’affaires de 17 milliards de francs CFA en 2022, a signalé Mahamadou Diaïté, le directeur général de La Poste.

    La faiblesse du chiffre d’affaires de l’activité postale est aux antipodes du dynamisme du secteur des télécommunications, qui, selon M. Diaïté, a généré plus de 630 milliards FCFA , ‘’rien que pour le segment des communications électroniques’’, durant la même année.

    ‘’Le partage des infrastructures est salutaire et bénéfique à plus d’un titre, car un manque de rentabilité de certaines infrastructures de La Poste installées dans les zones les plus [enclavées] du pays montre qu’un tel projet pourrait constituer une bouffée d’oxygène et permettre aux opérateurs privés d’avoir une présence effective dans ces zones’’, a expliqué Salif Sow, un représentant des opérateurs privés.

    Selon lui, La Poste doit s’ériger en locomotive du secteur, car elle est le dépositaire du service public postal sénégalais, avec un maillage complet du territoire national.

    MFD/ESF

  • SENEGAL-MONDE-SPORTS / Beach soccer : le Sénégal bat en amical l’Iran (2-1)

    SENEGAL-MONDE-SPORTS / Beach soccer : le Sénégal bat en amical l’Iran (2-1)

    Dakar, 19 déc (APS) – L’équipe nationale du Sénégal de Beach soccer s’est imposée, mardi, en amical devant l’Iran sur le score de deux buts à un à Bouchehr en République islamique d’Iran.

    Les buts sénégalais ont été inscrits par Mandoline Diagne et Mamour Diagne.

    Les deux équipes vont jouer deux autres matchs amicaux mercredi et vendredi prochains à 11h 30mn à Bouchehr (Iran).

    Ces rencontres entrent dans le cadre des préparatifs de la Coupe du monde de Beach soccer prévue du 15 au 25 février 2024 à Dubaï.

    L’équipe du Sénégal de beach soccer va évoluer dans le groupe C avec la Biélorussie, la Colombie et le Japon.

    L’autre représentant de l’Afrique, l’Égypte est logée dans le groupe A, qu’elle partage avec le pays hôte, les Emirats arabes unis, ainsi que les États-Unis et l’Italie.

    Les Lions de la plage, septuples champions d’Afrique, avaient terminé au pied du podium lors de la dernière édition organisée en 2021, en Russie. Cette compétition avait été remportée par le Portugal.

    Les hommes de Mamadou Diallo ont été finalistes le 30 juin dernier du tournoi de beach soccer des Jeux africains de la plage, contre le Maroc. Ils avaient perdu sur le score de 4 tirs au but à 3. A la fin du temps règlementaire, le score était de 3 buts partout.

    Groupe A : Émirats arabes unis, Égypte, États-Unis, Italie

    Groupe B : Espagne, RI Iran, Tahiti, Argentine

    Groupe C : Sénégal, Biélorussie, Colombie, Japon

    Groupe D : Brésil, Oman, Portugal, Mexique

    SK/MTN

  • SENEGAL-FRANCE-SPORTS / Natation : Matthieu Ousmane Sèye bat trois records du Sénégal à Amiens

    SENEGAL-FRANCE-SPORTS / Natation : Matthieu Ousmane Sèye bat trois records du Sénégal à Amiens

    Dakar, 19 déc (APS) – Le nageur sénégalais Matthieu Ousmane Sèye a battu les records du Sénégal aux 100 mètres dos, aux 200 mètres nage libre sur un bassin de 50 mètres, lors du 15e meeting des Hortillons à Amiens en France, a appris l’APS mardi de la Fédération sénégalaise de natation et de sauvegarde.

    La compétition s’est tenue le week-end dernier à Amiens.

    Le nageur de 21 ans qui a réalisé vendredi un nouveau record du Sénégal du 100m dos avec un chrono de 57”31,  lors de la première journée du 15e meeting des Hortillons à Amiens en France.

    L’ancien record national était détenu par Steven Aimable (58”32). Il l’avait réalisé à San Juan à Porto Rico en avril 2019.

    Samedi, à l’occasion de la deuxième journée de compétition, Matthieu Ousmane Sèye a aussi amélioré son record national du 200 mètres nage libre avec un chrono de 1’53’24. Son ancien chrono de 1’54’’04 avait été réalisé à Caen en France en juillet 2022.

    Durant la troisième et dernière journée de compétition tenue dimanche, le pensionnaire du cercle des nageurs d’Antibes a encore établi un nouveau record du Sénégal en 100 mètres nage libre avec un chrono 51”44 .

    Le record était détenu par Steven Aimable (51”55). Il l’avait réalisé à Tunis le 20 août 2022.

    Matthieu Ousmane Sèye est médaillé de bronze aux Championnats d’Afrique de natation 2021 à Accra au Ghana sur 4 × 100 mètres nage libre, sur 4 × 200 mètres nage libre et sur 4 × 100 mètres nage libre mixte.

    Il a aussi décroché la médaille de bronze sur 4 × 100 mètres nage libre aux Championnats d’Afrique de natation 2022 à Tunis.

    SK/MTN

     

  • SENEGAL-POLITIQUE-MEDIAS / Présidentielle 2024 : plus de 1 200 reporters formés pour la couverture médiatique (CJRS)

    SENEGAL-POLITIQUE-MEDIAS / Présidentielle 2024 : plus de 1 200 reporters formés pour la couverture médiatique (CJRS)

    Dakar, 19 dec (APS) – Plus de 1 200 journalistes ont déjà bénéficié “de façon directe ou indirecte’’ d’une formation sur la couverture médiatique en période électorale en perspective de l’élection présidentielle du 25 février prochain, a révélé lundi à Dakar Migui Marame Ndiaye, président de la Convention des jeunes reporters du Sénégal (CJRS).

    ‘’La CJRS a effectué une tournée dans les 14 régions du Sénégal à l’initiative du CNRA (Conseil national de régulation de l’audiovisuel). Cette tournée a permis de façon directe de former 260 reporters et 1 000 autres reporters de manière indirecte. Il s’agit d’une formation de qualité sur la couverture médiatique de l’élection présidentielle’’, a expliqué M. Ndiaye.

    Le président de la Convention des jeunes reporters du Sénégal   intervenait lors de la cérémonie de clôture des ateliers de partage d’information organisés dans les 14 régions du Sénégal par le Conseil national de régulation de l’audiovisuel avec lequel son organisation est en collaboration.

    L’objectif de ces ateliers étaient d’outiller les acteurs des médias pour une couverture médiatique “responsable et équitable’’ des activités des différents candidats lors de l’élection présidentielle du 25 février dont la CNRA aura la charge de superviser.

    Ces cadres visaient surtout à rappeler aux journalistes l’importance du respect des principes d’équité, d’équilibre et d’égalités entre les candidats, a poursuivi Migui Marame Ndiaye.

    ‘’Grâce à notre partenaire le CNRA, la convention des jeunes reporters du Sénégal a distribué 1 000 gilets de plus pour la protection des journalistes durant la campagne électorale’’ a-t-il fait savoir.

    Le président de la CJRS a invité les acteurs des médias  »à plus de responsabilité dans le traitement de l’information en perspective de l’élection présidentielle en évitant de diffuser des messages haineux dans l’espace public’’.

    Migui Marame Ndiaye a insisté sur les fondamentaux du journalisme notamment sur la vérification des faits.

    ‘’En voulant être le premier à diffuser l’information, certains médias ne prennent même pas le temps de vérifier l’exactitude des faits. Une faute qui est impardonnable. Nous devons corriger ensemble, autant de maux parmi tant d’autres avant la présidentielle de février 2024’’ a-t-il rappelé.

    M. Ndiaye a aussi invité les entreprises de presse notamment les patrons de presse  »à prendre toutes les dispositions pour mettre leurs reporters dans les conditions optimales afin qu’ils mènent à bien leur mission lors de la campagne présidentielle’’.

    En présidant cette cérémonie de clôture, le président du Conseil national de régulation de l’audiovisuel Babacar Diagne, a rappelé que “tous les médias sont dans le champ de compétence du CNRA en période électorale’’.

    ‘’En période électorale tous les médias sont dans le champ de compétences du CNRA. Donc les journaux pour la presse écrite et la presse en ligne sont dans notre champ de compétence à l’image des télévisions et des radios’’, a souligné Babacar Diagne.

    ABD/MTN

     

  • SENEGAL-RELIGIONS / Ziarra de Ngodiba : le gouverneur de Kaffrine rassure le comité d’organisation

    SENEGAL-RELIGIONS / Ziarra de Ngodiba : le gouverneur de Kaffrine rassure le comité d’organisation

    Kaffrine, 19 déc (APS) – Le gouverneur de Kaffrine (centre), El Hadji Bouya Amar, a donné, mardi, des assurances relativement aux dispositions prises pour une bonne organisation de l’édition 2024 de la ziarra annuelle de Ngodiba, prévue le 13 janvier prochain, dans cette cité religieuse située dans les faubourgs de la capitale régionale.

    Les doléances du comité d’organisation pour une bonne tenue de cette manifestation religieuse portent sur des questions sécuritaires et sanitaires, l’accès à l’électricité, la distribution d’eau potable et le réseau téléphonique, selon le chef de l’exécutif régional.

    Il s’exprimait lors d’une réunion du comité régional de développement consacrée à cet évènement religieux, en présence du khalife général de Ngodiba, par ailleurs khalife de Baye Niass dans le Ndoucoumane, Cheikh Ibrahima Ba.

    « Au nom du khalife général et de la famille, nous voulons plus de sécurité pour la ziarra, une bonne couverture du réseau téléphonique, de l’électricité, l’approvisionnement correct en eau potable », a souligné le porte-parole de la famille, El Hadji Souleymane Ba.

    CTS/BK/MTN

     

     

  • SENEGAL-ASSAINISSEMENT-PREVENTION / Inondations : vers la création d’un géoportail pour l’accès à des informations sur les terrains constructibles

    SENEGAL-ASSAINISSEMENT-PREVENTION / Inondations : vers la création d’un géoportail pour l’accès à des informations sur les terrains constructibles

    Dakar, 19 déc (APS) – Le ministre de l’Eau et de l’Assainissement, Serigne Mbaye Thiam, a annoncé, mardi, à Dakar, la création d’un géoportail devant donner accès à des informations sur les terrains aménagés sur des sites constructibles.

    « Nous allons créer un géoportail qui permettra aux autorités, aux services publics et aux populations de pouvoir accéder à des informations pour savoir si un terrain est aedificandi ou non », a-t-il dit.

    M. Thiam présidait un atelier de restitution des résultats de la cartographie des surfaces inondables et des risques d’inondation de la zone pilote du triangle Dakar-Tivaouane-Joal, qui fait partie de sept zones ciblées dans le cadre de cette initiative.

    Il a rappelé le Projet de gestion intégrée des inondations au Sénégal, d’un coût global de 10 milliards de francs CFA, qui comporte un volet cartographique représentant environ 4 milliards FCFA.

    Serigne Mbaye Thiam a précisé qu’il s’agit de réaliser, à travers cette composante, un modèle numérique de terrain au niveau national pour connaître le sens de l’écoulement des bassins versants.

    « Dans cette zone pilote, nous sommes allés plus loin avec le Lidar », système permettant « sur des distances très courtes de connaître les altitudes et le sens de l’écoulement des eaux », a-t-il ajouté, relevant que cela a permis d’avoir un outil de simulation sur des pluies de 10 à 1 000 ans.

    « C’est un modèle unique actuellement en Afrique subsaharienne que le Sénégal est le premier à utiliser, et il faut que cet outil soit valorisé », a-t-il fait valoir.

    Le représentant de l’Agence française de développement, Mihoub Mezouaghi, a magnifié la mise en place de cet outil qui selon lui  »permet de gérer les incertitudes et donner une capacité d’adaptation, permettant de prévenir des événements ou des catastrophes ».

     »Ces résultats sont un outil de pilotage de la politique publique pour faire un bon suivi en ce qui concerne la gestion des inondations », a-t-il ajouté.

    AMN/AB/BK/MTN

     

     

  • SENEGAL-AFRIQUE-ECONOMIE / Cadre juridique sur les PPP : Dakar en ‘’parfaite adéquation’’ avec la directive de l’UEMOA (responsable)

    SENEGAL-AFRIQUE-ECONOMIE / Cadre juridique sur les PPP : Dakar en ‘’parfaite adéquation’’ avec la directive de l’UEMOA (responsable)

    Dakar, 19 déc (APS) – Le cadre juridique et institutionnel encadrant le partenariat public-privé au Sénégal est en parfaite adéquation avec la Stratégie d’encadrement et de directive de l’Union économique et monétaire et ouest africaine (UEMOA), a souligné mardi à Dakar, un officiel du ministère sénégalais de l’Economie, du Plan et de la Coopération.

    ‘’A l’analyse, le cadre juridique et institutionnel des partenariats public-privé sénégalais est en parfaite adéquation avec la directive communautaire de l’UEMOA portant cadre juridique et institutionnel des PPP [Partenariats public-privé] et qui recommande l’instauration d’une nouvelle forme de gouvernance’’, a notamment déclaré le directeur de cabinet du ministre de l’Economie, du Plan et de la Coopération.

    Moustapha Ngom intervenait à un atelier de vulgarisation des documents d’encadrement des partenariats public-privé dans l’UEMOA.

    Le Sénégal a initié, en 2021, une réforme relative aux contrats de partenariat public-privé, ‘’parfaitement adaptée aux dispositions du cadre communautaire’’, a de son côté signalé Baba Malick Bâ, le coordonnateur de l’Unité nationale d’appui aux partenariats public-privé (UNAPPP).

    Il a insisté sur le fait que cette réforme avait permis d’unifier le cadre juridique et institutionnel des PPP et d’introduire de nouveaux dispositifs tels que l’accord-programme, le Fonds d’appui aux PPP (FAPPP), l’offre d’initiative privée et la mise en place d’un organe expert, notamment l’Unité nationale d’appui aux PPP (UNAPPP), chargé d’accompagner les autorités contractantes durant tout le cycle du projet de partenariat public-privé.

    Grâce à cette réforme, ‘’des organes et outils spécifiques ont été mis en place pour accompagner le processus de mise en œuvre des projets et la constitution d’un portefeuille de projets d’une valeur de 1992 milliards de FCFA, duquel est issu un contrat de PPP déjà signé et une +short list+ de projets qui seront prochainement lancés sur le marché’’, a fait valoir M. Ngom.

    La Stratégie d’encadrement et de directive portant cadre juridique et institutionnel des PPP dans l’UMEOA a été adoptée par le Conseil des ministres statutaires en juin 2022.

    Elle a pour ‘’objectif, non seulement d’attirer les investisseurs pour la réalisation des projets PPP, mais également de combler, grâce à une mobilisation efficiente des financements en provenance du secteur privé, l’important déficit en infrastructures constaté dans l’Union’’, a pour sa part rappelé Aissatou Kabou, représentante-résidente de l’UEMOA au Sénégal.

    Elle a signalé que la Stratégie d’encadrement et de directive portant cadre juridique et institutionnel des PPP dans l’UMEOA vise, en outre, ‘’à promouvoir le développement socio-économique de l’espace communautaire, par le biais de projets structurants et durables en vue de stimuler la croissance économique, générer des emplois et favoriser l’accès aux services de base.

    La stratégie poursuit également l’objectif d’accélérer le processus de décentralisation et de garantir la convergence économique, ainsi que l’intégration et l’intensification des échanges communautaires, a assuré la représentante résidente de l’UEMOA au Sénégal.

    ABB/AKS/OID/MTN

  • SENEGAL-ARMEES-FORMATION / Kaolack : Présentation au drapeau des élèves de la 43e promotion de l’ENSOA, mercredi

    SENEGAL-ARMEES-FORMATION / Kaolack : Présentation au drapeau des élèves de la 43e promotion de l’ENSOA, mercredi

    Kaolack, 19 déc (APS) – Le colonel Diouma Sow, commandant de la zone militaire numéro 3, préside mercredi, à Kaolack (centre) la cérémonie de présentation au drapeau des élèves de la 43e promotion de l’Ecole nationale des sous-officiers d’active (ENSOA), a-t-on appris du bureau d’information et des relations publiques de la zone militaire.

    La cérémonie prévue dans l’enceinte de l’établissement va être rythmé entre autres activités par une prise d’armes et un défilé à pieds des troupes.

    ADE/AKS