Année : 2023

  • SENEGAL-AFRIQUE-RETRO / Une diplomatie volontariste au service d’une réforme de la gouvernance mondiale, partition de Macky Sall à la tête de l’UA

    SENEGAL-AFRIQUE-RETRO / Une diplomatie volontariste au service d’une réforme de la gouvernance mondiale, partition de Macky Sall à la tête de l’UA

    Dakar, 30 déc (APS) – De sa prise de fonction officielle de président en exercice de l’Union africaine lors du 35e sommet des chefs d’Etat et de gouvernement d’Addis-Abeba (février 2022) au passage de témoin au Comorien Azali Assoumani, et même au-delà de son mandat, Macky Sall a imprimé un rythme soutenu aux aspirations diplomatiques, politiques et économiques du continent africain très souvent marginalisé dans les cadres multilatéraux de discussion et de prise de décisions impactant la marche du monde.

    En février 2022, lors du 35e sommet des chefs d’État et de gouvernement africains à Addis Abeba, le président sénégalais Macky Sall succède au Congolais Felix Tshisékédi, à la présidence tournante de l’Union africaine. Il prend les commandes dans un contexte marqué l’après Covid-19 et la guerre entre la Russie et l’Ukraine.

    Plaçant d’emblée son mandat sous le triptyque suivant : le financement du développement de l’Afrique et la relance des économies africaines après le COVID- 19, la stabilité du continent et la lutte contre le terrorisme, le dirigeant sénégalais s’est illustré en fin de compte dans presque tous les combats consacrés au devenir le continent africain.

    Il a pris son bâton de pèlerin, plaidé, harangué et dénoncé par exemple la gouvernance mondiale toujours marquée par un confinement à la périphérie des pays du Sud, prônant à la place une gouvernance multipolaire dans laquelle l’Afrique doit prendre toute sa place au même titre que tous les blocs concentriques du monde.

    Un siège de membre du G20 pour l’Afrique 

    Macky Sall avait fait de l’intégration de l’Afrique au groupe intergouvernemental composé de l’Union européenne et de 19 des pays les plus développés du monde, communément appelé G20, un point d’honneur, où l’Afrique du sud était le seul pays africain. Son plaidoyer a porté ses fruits, quand, le 9 septembre 2023, à New Delhi, en Inde, le sommet du G20 a officiellement entériné l’adhésion du continent comme membre à part entière de cette entité économique créée en 1999.

    Dans un communiqué de son ministère des Affaires étrangères, ‘’le gouvernement de la République du Sénégal [s’était réjoui] de la décision unanime prise (…) par le sommet du G20 de New Delhi d’admettre l’Union africaine comme membre de plein droit du groupe’’.

    Une décision considérée comme ‘’l’aboutissement heureux du plaidoyer’’ que le président sénégalais, Macky Sall, ‘’a porté tout au long de son mandat à la tête de l’Union africaine pour l’admission de l’Afrique au G20’’, pour en avoir ‘’assuré le suivi conformément au mandat qui lui avait été confié par le (…) sommet de l’Union africaine de février 2022’’.

    Le G20 représente actuellement 80 % de l’activité économique mondiale, 75 % du commerce international et les deux tiers de la population mondiale, ce qui en fait le premier forum de coopération économique internationale.

    Bons de tirage spéciaux, le combat de Sall pour la hausse de la quote-part africaine (DTS)  

    Sur les 650 milliards de dollars de la nouvelle tranche de droits de tirages spéciaux (DTS), décidée en 2021, l’Afrique a reçu la part la plus faible de 33 milliards de dollars, soit 5% du total alloué cette année-là. A titre de comparaison, les Etats-Unis ont reçu 113 milliards de dollars, soit 17% du montant total.

    Une anomalie dénoncée par le président sénégalais, Macky Sall, en son temps, dans tous les forums et rencontres internationaux afin que le continent puisse recevoir 100 milliards de dollars, d’autant plus que l’Afrique, qui concentre le plus de pays à faible revenu fait face aux conséquences du Covid-19 et de la guerre entre la Russie et l’Ukraine.

    Un certain nombre de pays avancés avaient proposé de verser à l’Afrique une partie de leur nouvelle allocation de DTS, afin d’accéder à la demande du continent.

    Les DTS sont des actifs de réserve internationaux créés en 1969 par le FMI. Concrètement, ils permettent de fournir indirectement des devises aux pays membres sans créer de dette supplémentaire. Sauf que les pays riches sont les premiers bénéficiaires proportionnellement à leurs quotes-parts au capital du FMI.

    Pour le cas précis du Sénégal, le Fonds monétaire international (FMI) a déclaré, au début du mois de décembre, avoir pris une mesure permettant au pays d’accéder à un financement d’’’environ 166 milliards de francs CFA’’ au titre de droits de tirages spéciaux.

    Médiation africaine dans la guerre entre Russie-Ukraine

    En juin dernier, le président Macky Sall s’est rendu à Saint-Pétersbourg, en Russie, en compagnie d’autres dirigeants africains, dans le cadre d’une mission de médiation visant à mettre fin au conflit entre la Russie et l’Ukraine.

    Cette rencontre avec le président russe, Vladimir Poutine, s’est faite dans le cadre de l’initiative de paix pour le règlement de la guerre russe en Ukraine au nom de la Zambie, du Sénégal, du Congo, de l’Ouganda, de l’Égypte et de l’Afrique du Sud.

    Cette mission comprenait également une rencontre avec le président ukrainien Volodymir Zelensky.

    La mission de médiation a produit des résultats mitigés, mais l’initiative a été appréciée par les présidents russe et ukrainien.

    Les dirigeant africains leur avaient proposé une solution de paix en dix points portant entre autres sur la ‘’désescalade des deux côtés’’, la ‘’reconnaissance de la souveraineté’’ des pays telle que reconnue par les Nations unies, les ‘’garanties de sécurité’’ pour toutes les parties, la ‘’levée des entraves à l’exportation des céréales via la mer Noire’’, la ‘’libération des prisonniers de guerre’’, ainsi que la reconstruction.

    Après des propositions de médiation de la Chine, de la Turquie, l’Afrique ne pouvait pas être en reste. Histoire de ‘’peser dans les affaires du monde’’, comme avait souligné le président Macky Sall.

    Livraison gratuite de céréales russes à plusieurs pays africains

    En pleine guerre russo-ukrainienne, les pays africains dépendants des importations de blé provenant de ces deux pays ont exprimé la crainte d’une crise alimentaire. En première ligne, Macky Sall, président de l’Union africaine, a effectué une visite en Russie, début juin 2023, pour négocier la ‘’libération des stocks de céréales’’ auprès de son homologue, Vladimir Poutine.

    En effet, il planait la menace de suspension par Moscou de l’‘’Initiative céréalière de la mer Noire’’ signé un an plus tôt entre la Russie et l’Ukraine, sous l’égide des Nations Unies et de la Turquie.  Cet accord avait pour objectif de garantir un couloir maritime sécurisé pour que les navires chargés de céréales puissent traverser la mer noire.

    L’Afrique, fortement dépendante des importations de blé russe et ukrainien craignait une crise alimentaire. Avec le président de la Commission de l’UA, le Tchadien Moussa Faki Mahamat, Macky Sall réaffirmait son appel pour une reconduction de l’accord sur l’initiative céréalière de la Mer noire et la levée des entraves au commerce de l’engrais.

    ‘’Je voudrais renouveler mon appel pour la reconduction de l’Accord sur l’initiative céréalière de la Mer noire et la levée des entraves au commerce de l’engrais’’, avait-t-il dit au président de la fédération de Russie, Vladimir Poutine, dans le sillage du deuxième sommet Russie-Afrique, tenu les 27 et 28 juillet 2023.

    Quatre mois plus tard, en novembre, le chef du Kremlin donnait suite à la demande de Macky Sall, en lançant la livraison gratuite de céréales à plusieurs pays africains, en commençant par la Somalie et le Burkina Faso. En tout, Moscou disait pouvoir envoyer ‘’jusqu’à 200.000 tonnes de blé russe’’ à des pays africains d’ici début 2024. 

    De nouveaux pas dans la quête de sièges africains au Conseil de sécurité de l’ONU 

    Depuis des années, l’Union africaine revendique ‘’au moins deux sièges permanents’’, avec droit de veto, au sein du Conseil de sécurité des Nations unies. Durant son mandat à la tête de l’Union africaine, le président sénégalais en avait fait un de ses chevaux de bataille. ‘’Cela participe de notre revendication pour une gouvernance politique et économique mondiale plus juste et plus inclusive’’, martelait-il dans toutes les grands-messes mondiales.

    Selon lui, l’heure de la ‘’la réforme du Conseil de Sécurité, afin que l’Afrique y trouve enfin une place plus conforme aux réalités de notre temps’’, a sonné.

    Pour Macky Sall, le continent, de par le nombre de pays qui le composent, de son importance démographique et compte tenu de l’ampleur des défis sur lesquels le Conseil de sécurité est appelé à se prononcer, a droit à des sièges au Conseil de sécurité de l’ONU.

    ‘’Ce combat, nous continuerons à le mener parce qu’il n’a pas encore abouti’’, soutenait-il dans un entretien avec Al-Jazeera.

    ABB/AKS

  • SENEGAL-CULTURE / Ouverture officielle des  »72 heures culturelles » de Kédougou

    SENEGAL-CULTURE / Ouverture officielle des  »72 heures culturelles » de Kédougou

    Kédougou 30 Déc (APS) –  Le préfet du département de Kédougou El Hadj Malick Sémou Diouf a présidé, vendredi, dans la soirée, la cérémonie d’ouverture de la première édition des 72 heures de Kédougou, un festival initié par le conseil  départemental, a constaté APS.

     »Durant trois jours Kédougou va vivre au rythme des valeurs culturelles des peuls, malinkés bediks bassaris, djalonkés et Kogniaguis », a déclaré le préfet en lançant officiellement le top départ de ce festival consacré au thème de l’animation et la valorisation des patrimoines culturels et artistiques du département de Kédougou.

    L’évènement à l’initiative du conseil départemental de Kédougou est organisé en partenariat avec la société minière Pettowol Mining Compagnie (PMC) et le conseil départemental d’Isère en Franc.

    El Hadj Malick Sémou Diouf  a ainsi salué cette initiative de promotion de la richesse culturelle du département de Kédougou.

    Il a par ailleurs invité les conseils départementaux de la région à soutenir et accompagner les représentants de la région de Kédougou au Festival national des arts et de la culture (fesnac) prévu à partir du 21 janvier à Fatick (centre).

    De son côté, le président du conseil départemental de Kédougou, Mamadou Saliou Sow, a remercié les partenaires et à toutes les délégations culturelles qui ont fait le déplacement pour participer à l’évènement.

    Il n’a pas manqué de rappeler l’option du conseil départemental de miser sur la culture et le tourisme pour contribuer au développement du département.

    PID/AKS

     

     

     

  • SENEGAL-SOCIETE / L’IPRES ouvre une agence à Kaffrine et signe une convention avec l’hôpital régional

    SENEGAL-SOCIETE / L’IPRES ouvre une agence à Kaffrine et signe une convention avec l’hôpital régional

    Kaffrine, 30 dec (APS) – L’Institution de prévoyance retraite du Sénégal a signé vendredi avec le centre hospitalier régional de Kaffrine (centre) une convention de partenariat visant à assurer une prise en charge sanitaire des retraités, a annoncé Amadou Racine Sy, le président du conseil d’administration de l’IPRES.

    ‘’Aujourd’hui, grâce à la diligence du directeur général de l’IPRES, Amadou Lamine Dieng, un chèque de 10 millions de francs CFA a été mis à la disposition de l’hôpital régional de kaffrine pour la prise en charge des retraités de Kaffrine. Dorénavant, tous les retraités de la région de kaffrine seront pris en charge gratuitement à l’hôpital Thierno Birahim Ndao’’, a-t-il notamment déclaré.

    Il s’exprimait en marge de la cérémonie d’inauguration de la nouvelle agence régionale de l’IPRES de Kaffrine en présence du gouverneur de la région de Kaffrine, El Hadji Bouya Amar, du directeur général de la structure, Amadou Lamine Dieng et des membres de l’Association régionale des retraités.

    ‘’C’était une promesse faite il y a cinq mois et des directives précises avaient été données au directeur général de l’institution pour la mise en place d’une agence à Kaffrine avant la fin de l’année 2023’’, a rappelé M. Sy en signalant que l’ouverture de cette agence entrait dans le cadre de la politique de proximité mise en œuvre par l’IPRES.

    Le président de l’Association des retraités de Kaffrine, Gade Dieng, s’est de son côté réjoui de l’ouverture de cette agence, estimant qu’elle évitera désormais aux retraités de la région de se déplacer jusqu’à Kaolack pour percevoir leurs pensions.

    ‘’C’est une vielle doléance des retraités, un rêve devenu une réalité. Nous remercions vivement toute la direction de l’IPRES car nous sommes vraiment contents’’, a-t-il souligné.

    CTS/AKS

  • SENEGAL-POLITIQUE / Le F24 dénonce des ‘’décisions non consensuelles’’ dans la préparation de l’élection présidentielle

    SENEGAL-POLITIQUE / Le F24 dénonce des ‘’décisions non consensuelles’’ dans la préparation de l’élection présidentielle

    Dakar, 30 déc (APS) – Le mouvement des Forces vives du Sénégal (F24) s’est indigné des ‘’décisions non consensuelles’’ prises par le gouvernement, selon ses membres, dans le but de ‘’biaiser’’ l’élection présidentielle du 25 février prochain.

    Le F24, constitué de partis d’opposition, d’organisations syndicales et de la société civile, fustige en même temps des mesures visant à ‘’faire élire par tous les moyens le candidat de Benno Bokk Yaakaar’’, Amadou Ba.

    Dans une déclaration lue devant des journalistes lors d’une conférence de presse, vendredi, à Dakar, le F24 ‘’dénonce vigoureusement les manquements et les défaillances qui ont jusqu’ici marqué la conduite du processus électoral, dont la révision de très courte durée des listes électorales’’ et ‘’l’instrumentalisation de la justice pour éliminer des candidats’’.

    Dans la déclaration lue par Mouhamed Koné, l’un de ses dirigeants, le mouvement des Forces vives du Sénégal condamne le ‘’refus’’ du gouvernement de respecter ‘’les recommandations formulées par [une] mission d’évaluation du processus électoral de 2021’’, lesquelles sont ‘’indispensables à la tenue d’une élection sincère et transparente au Sénégal en 2024’’.

    Le F24 réclame par ailleurs aux autorités gouvernementales ‘’une copie électronique facilement exploitable de la liste électorale complète’’.

    Ses dirigeants souhaitent que cette liste soit ‘’mise à la disposition des partis politiques légalement constitués, des diocèses et de la CENA (la Commission électorale nationale autonome, chargée de la supervision et du contrôle des élections), un mois avant le scrutin’’.

    Le F24 réclame ‘’la nomination d’une personnalité non partisane et consensuelle’’, chargée d’‘’organiser l’élection présidentielle de 2024’’.

    De même exige-t-il du gouvernement ‘’la publication des listes’’ des électeurs par bureau de vote, ‘’quarante-cinq jours avant le scrutin’’.

    Les leaders du F24 réclament en même temps ‘’la libération de tous les détenus politiques’’ et ‘’la garantie du droit de vote aux prisonniers encore en détention provisoire’’.

    BB/PD/ESF/AKS

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / Le contrôle des parrainages pour la présidentielle de février au menu

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / Le contrôle des parrainages pour la présidentielle de février au menu

    Dakar, 30 déc (APS) – Les quotidiens du week-end consacrent leurs manchettes au contrôle des parrainages pour l’élection présidentielle du 25 février prochain, à l’interdiction du meeting d’investiture de l’opposant Ousmane Sonko et tirent le bilan de l’année 2023.

    Le Conseil constitutionnel a procédé vendredi au tirage au sort pour déterminer l’ordre de passage du contrôle des parrainages des 93 candidats déclarés à la présidentielle de 2024.

    Citant le président du Conseil constitutionnel, Mamadou Badio Camara, Le Soleil signale que seuls les dossiers qui présentent les neuf pièces exigées feront l’objet d’un contrôle.

    ‘’Les sept sages en mode tirage’’, souligne Sud Quotidien qui évoque les explications du président du Conseil constitutionnel : ‘’l’obtention du nombre requis de parrainages validés est une condition nécessaire mais non suffisante à la recevabilité des candidatures’’.

    S’intéressant aux explication du président de cette juridiction, L’AS quotidien parle de ‘’commandements du président Badio’’ et signale à son tour qu’en séance publique, le Conseil constitutionnel a déterminé l’ordre de passage des candidats pour la vérification des parrainages (…) en présence des représentants des candidats, de la presse et d’un huissier de justice.

    Source A décrypte les résultats du tirage au sort et fait remarquer que le candidat Boubacar Camara, ancien directeur général des douanes sénégalaises ouvre le bal du contrôle des parrainages alors que la candidate Aïssatou Mbodj, ferme le ballet.

    ‘’Jour de vérité pour certains candidats qui ont crié sur tous les toits le nombre de parrains obtenus pour les besoins de l’élection présidentielle. La Commission de contrôle et de validation parrainages démarre sa mission avec la vérification des parrains de Boubacar Camara et neuf autres candidats déclarés aujourd’hui (samedi), indique la publication dans ses colonnes.

    Pendant ce temps, Vox Populi évoque en Une l’interdiction par le préfet de Dakar du meeting d’investiture de l’opposant Ousmane Sonko.

    ‘’La cérémonie d’investiture du candidat déclaré, prévue aujourd’hui samedi 30 décembre, au terrain ACAPES des Parcelles Assainies, a été interdite par les autorités. Le préfet de Dakar, Chérif Mouhamadou Blondon Ndiaye, a rendu public un arrêté interdisant le meeting pour trois raisons : menace de trouble à l’ordre public, entrave à la libre circulation des personnes et des biens, et risque d’infiltration de personnes mal intentionnées’’, peut-on lire dans les colonnes du quotidien.

    ‘’L’Etat dit niet’’ à la cérémonie d’investiture d’Ousmane Sonko, indique en appel le journal Enquête qui rend dans le même temps compte de la réaction d’El Malick Ndiaye, responsable de la communication du PASTEF, le parti dissout du candidat déclaré à la présidentielle de 2024 : ‘’Cette interdiction est une provocation de plus, mais nous invitons les militants et sympathisants à rester à l’écoute’’.

    D’autres publications mettent à profit leur dernière parution avant 2024 pour tirer le bilan de l’année qui s’achève ce dimanche. A l’image de Walf Quotidien qui présente 2023 comme l’année du ‘’mortal kombat’’ que se seraient livrer Macky Sall et Ousmane Sonko.

    ‘’Année charnière, 2023 a été riche en évènements. Un bouleversement politique à tous les niveaux allant des élections législatives à la renonciation à une troisième candidature du président Macky Sall, aux évènements Sonko, allant de ses déboires judiciaires à la dissolution de PASTEF’’, résume le journal.

    ‘’Manifestations, saccages, morts, dissolution de PASTEF et arrestation de son leader, 2023 a été marquée par les dossiers Sonko’’, fait pour sa part observer Le Quotidien.

    S’intéressant au sort d’Ousmane Sonko, la publication estime que le 2 février 2021 a été le soir où tout a basculé alors que la jeune Adji Sarr a porté plainte pour viol contre l’opposant sénégalais, lequel dénonce une tentative de liquidation politique.

    ‘’Depuis cette affaire, la vie de Sonko n’est plus la même. Il fait face à plusieurs affaires politico-judiciaires qui tiennent en haleine le pays depuis deux ans’’, souligne le journal.

    L’Observateur a fait l’option d’évoquer les perspectives du pays pour 2024 dans les domaines de la politique, de l’économie, de la sécurité entre autres qu’il présente sous forme de défis majeurs pour le pays.

    AKS

  • SENEGAL-DIVERS / Kaffrine : un feu de brousse ravage six concessions et des vivres à Médinatoul Mounawara

    SENEGAL-DIVERS / Kaffrine : un feu de brousse ravage six concessions et des vivres à Médinatoul Mounawara

    Kaffrine, 29 déc (APS) – Un  feu de brousse s’est déclaré, vendredi après-midi, à Médinatoul Mounawara, localité de la commune de Missirah Wadène, dans la région de Kaffrine( centre), calcinant six concessions, des vivres et des charrettes, a appris l’APS  du chef dudit village, Cheikh Tidiane Sall.

    « C’est un feu de brousse dont nous ignorons l’origine pour le moment. Mais, il a ravagé six maisons  et emporté des vivres comme l’arachide, le mil et même les foins stockés à côté. Il a aussi détruit des charrettes », a-t-il indiqué.

    Joint au téléphone, le maire de la commune de Missirah Wadène, Moustapha Ndong, a confirmé l’information, signalant avoir effectué un déplacement à Médinatoul, pour s’enquérir de la situation et compatir avec les populations .

    CTS/ASG

  • SENEGAL-FOOTBALL / National 2 : Haayo et l’USM renouent avec le succès

    SENEGAL-FOOTBALL / National 2 : Haayo et l’USM renouent avec le succès

    Matam, 29 déc (APS) – Les deux clubs de la région de Matam engagés en National 2 ont renoué avec la victoire, à l’occasion de la sixième journée du championnat amateur avec des succès respectivement sur l’AS Dahra et Diamono de Diourbel.

    Mercredi, l’Union sportive de Matam s’est largement imposée à domicile devant l’AS Dahra, sur le score de 4 buts à 1. L’USM signe ainsi sa deuxième victoire de la saison en six rencontres et porte son compteur à sept points.

    De leur côté, les joueurs de Haayo de Agnam ont battu vendredi, au stade régional de Matam, les diourbellois de Diamono sur le score de deux buts à zéro.

    Avec cette nouvelle victoire, le club de la commune de Agnam reste deuxième de la poule B 2 avec treize points, derrière le leader Jolof olympique club (JOC), qui en compte de deux de plus avec un match en moins.

    Haayo et l’USM, qui avaient perdu lors de la précédente journée, partagent la poule B du championnat avec des équipes de Diourbel, Saint-Louis et Louga.

    AT/ASG

  • SENEGAL-MONDE-CLIMAT-RETRO / COP 28 : le consensus des EAU bénéficie de plusieurs acquis

    SENEGAL-MONDE-CLIMAT-RETRO / COP 28 : le consensus des EAU bénéficie de plusieurs acquis

    Dakar,  29 déc (APS) – Le consensus des Emirats arabes unis (EAU)  sur le climat va bénéficier d’un appui obtenu grâce à plusieurs  résultats et acquis du programme d’action de la présidence émiratie de la COP 28 en partenariat avec les pays ayant participé à la 28e Conférence des parties de la Convention-Cadre des Nations unies sur les changements climatiques (CCNUCC).

    Ce Programme d’action de la présidence émiratie de la COP 28 s’articule autour de quatre piliers : accélérer une transition énergétique juste et ordonnée, améliorer le financement climatique pour le rendre davantage disponible, abordable et accessible, se concentrer sur les personnes, la nature, la vie et les moyens de subsistance.

    Il contient une référence sans précédent à l’abandon de tous les combustibles fossiles pour permettre au monde d’atteindre zéro émission nette d’ici à 2050.

    Accélérer une transition énergétique juste et ordonnée

    Pour réduire les émissions du système énergétique mondial d’aujourd’hui tout en construisant le système énergétique du futur, la COP28 a lancé avec plusieurs partenaires le Global Decarbonization Accelerator (GDA), un programme global et intersectoriel visant à réduire les émissions afin d’accélérer une transition énergétique juste, équitable et ordonnée.

    Réduction des émissions de méthane et autres gaz à effet de serre non CO2

    La présidence de la COP28, en partenariat avec les États-Unis et la Chine, a organisé au début de la 28e COP, un sommet sur la réduction des émissions de méthane et autres gaz non CO2.

    Ce sommet a mobilisé 1,2 milliard de dollars de financement pour soutenir la réduction des émissions de méthane et d’autres gaz à effet de serre (GES) autres que le CO2 dans tous les secteurs.

    Un appel en faveur de la Contribution déterminée nationale (CDN) à l’échelle de l’ensemble de l’économie englobant toutes les émissions de gaz à effet de serre a été réitéré, et les gouvernements et les compagnies pétrolières nationales et internationales ont discuté des voies efficaces pour parvenir à zéro émission de méthane d’ici 2030.

    Pour sa part, la Banque mondiale a apporté son soutien à 15 pays dotés de programmes nationaux visant à réduire considérablement les émissions de méthane pouvant atteindre 10 millions de tonnes au cours des cinq à sept prochaines années provenant de la production de riz, de l’élevage et des déchets.

    Les gouvernements ont également discuté de la nécessité d’un financement accru et de politiques efficaces pour garantir une transition énergétique juste et gérée loin du charbon, ce qui a abouti à la création du Coal Transition Accelerator et de l’arrivée de nouveaux membres dans l’Alliance Powering past coal.

    Les efforts visant à accélérer la décarbonisation mondiale dans les secteurs à fortes émissions et les transports ont produit des résultats concrets, avec 38 entreprises et six associations industrielles approuvant l’accélération d’une transition industrielle d’ici 2030.

    Construire le système énergétique du futur

    Les efforts pour construire le système énergétique de demain sont centrés sur les énergies renouvelables. L’engagement mondial en matière d’énergies renouvelables et d’efficacité énergétique a été approuvé par 132 pays qui se sont engagés à tripler les énergies renouvelables et à doubler les améliorations annuelles de l’efficacité énergétique d’ici 2030.

    Dans le cadre de cet engagement, 5 milliards de dollars ont été mobilisés pour faciliter la mise en œuvre de l’engagement à l’échelle mondiale, notamment pour soutenir le déploiement d’énergies renouvelables dans les pays du Sud.

    Une réunion ministérielle inaugurale a réuni lors cette COP plus de 40 ministres et sous-ministres, représentant toutes les régions, y compris les pays du Sud et les peuples autochtones, pour discuter de la mise en œuvre de cet engagement.

    Pour accélérer une transition énergétique juste, gérée et financée, les champions de haut niveau et l’Agence internationale des énergies renouvelables (IRENA) ont lancé l’Alliance utilities for zéro, avec 31 partenaires, dont 25 compagnies d’électricité et services publics mondiaux, unis pour un engagement commun d’ici 2030. Des progrès significatifs ont également eu lieu sur des initiatives aussi diverses que l’accélération des échanges transfrontaliers d’hydrogène renouvelable, la réduction des émissions liées au refroidissement, la promotion de l’électrification de la cuisson ou encore le développement de la gestion du carbone.

    Transformer la finance climatique

    Les progrès en matière de financement climatique ont été bloqués ces dernières années, avec un écart entre les flux et les besoins d’investissement dans les marchés émergents et les économies en développement s’élevant à des milliards de dollars.

    Dès lors, l’objectif de cette COP était clair : garantir que le financement de l’action climatique devienne plus disponible, accessible et abordable, et garantir que l’investissement climatique soit considéré comme une opportunité économique.

    Au début du sommet, les gouvernements, les institutions financières internationales et le secteur privé ont fait des pas de géant vers cet objectif.

    Respecter les engagements passés

    Au total, 13 pays de premier plan ont lancé une nouvelle vision du financement climatique à travers la Déclaration des dirigeants des Émirats arabes unis sur un cadre mondial de financement climatique, qui résume la nécessité d’une action collective, d’opportunités pour tous.

    Les Émirats arabes unis ont également annoncé la tenue d’un forum financier en 2024 pour suivre les progrès réalisés par rapport aux engagements pris lors de la COP28 et rendre compte de la mise en œuvre du cadre mondial de financement climatique.

    Financement international

    Un rapport sur un cadre de financement climatique adapté à son objectif, qui sous- tend la Déclaration conjointe sur le cadre de financement, a été co-écrit par un groupe d’experts indépendants. Il a mis en évidence les actions prioritaires nécessaires pour transformer l’architecture financière pour l’atténuation, l’adaptation et la nature.

    Le premier jour de la COP28, des mesures précoces sans précédent ont été prises concernant les pertes et dommages, avec l’adoption historique d’un accord sur la mise en œuvre opérationnelle de ce mécanisme.

    Près de 792 millions de dollars ont été mobilisé pour ce fonds au dernier jour la conférence des Parties. Les promesses de don pour le Fonds vert pour le climat ont atteint cette année  un montant historique de 12,8 milliards de dollars, et des contributions cumulées de 317 millions de dollars ont été versées au Fonds d’adaptation et au Fonds pour les pays les moins avancés.

    Une multitude de mécanismes de financement innovants ont été annoncés pour soutenir les pays touchés dans un contexte de lourd fardeau de la dette, notamment à travers des promesses de dons au Fonds fiduciaire pour la résilience et la durabilité du FMI, des engagements à canaliser les droits de tirage spéciaux (DTS) vers la Banque africaine de développement (BAD) et une large adoption des clauses de dette résiliente au climat qui suspendent la dette d’un pays lorsqu’il est frappé par une catastrophe naturelle.

    Les dirigeants africains se sont réunis pour le lancement de l’Initiative d’industrialisation verte en Afrique, avec plus de 4 milliards de dollars de projets annoncés pour exploiter les ressources vastes et de haute qualité de l’Afrique et élargir l’accès à l’énergie propre et la croissance économique à travers des stratégies nationales.

    Financement du secteur privé

    La COP28 a vu des niveaux d’engagement sans précédent de la part du secteur privé pour fournir un financement climatique à grande échelle.

    Les Émirats arabes unis ont lancé le Fonds catalytique pour le climat appelée ‘’Altérra’’ , doté d’un mécanisme spécial d’atténuation des risques de 5 milliards de dollars destiné à encourager les investissements dans les pays en développement, et avec l’ambition de mobiliser 250 milliards de dollars d’ici 2030 pour la transition climatique par des investisseurs privés et institutionnels.

    Plusieurs autres nouveaux instruments de financement mixte ont été annoncés, avec un accent particulier sur les pays du Sud.

    Dans le cadre des plateformes régionales pour les projets climatiques, 19 projets climatiques dans les pays en développement issus du Compendium élargi des champions de haut niveau sur les initiatives liées au climat, ont reçu un financement évalué à environ 1,46 milliard de dollars.

    D’autres initiatives ont porté sur l’augmentation du financement de la transition, l’encouragement et le financement de la décarbonisation du commerce mondial et la promotion des marchés volontaires du carbone en tant que complément important à la boîte à outils du financement climatique.

    Le Forum climat entreprises et philanthropie organisé lors de cette COP 28 a enregistré plus de 20 initiatives portant sur les quatre piliers clés du programme d’action de la COP28 et 7 milliards de dollars ont été officiellement engagés pour atteindre les objectifs.

    La santé et les secours, le redressement et la paix

    La COP28 a également vu l’introduction par la présidence de deux nouveaux points à l’agenda climatique mondial : la santé et les secours, le redressement et la paix, à travers la première journée thématique dédiée.

    Dans un moment décisif, avec le soutien de l’Organisation mondiale de la santé, 144 pays ont approuvé la Déclaration des Émirats arabes unis sur le climat et la santé de la COP28, et les bailleurs de fonds ont mobilisé une première tranche de 2,9 milliards de dollars pour des solutions en matière de climat et de santé.

    Lors de la première conférence ministérielle sur le climat et la santé, les ministres et les hauts représentants de plus de 110 ministères de la Santé ont annoncé des plans et des actions pour résoudre des problèmes allant de la pollution de l’air à la propagation des maladies infectieuses et la santé mentale, entre autres.

    Ils ont également appelé à une forte présence de la santé dans l’objectif mondial d’adaptation.

    La sécurité de l’eau n’a été abordée que pour la deuxième fois lors d’un sommet de la COP, avec 150 millions de dollars de nouveaux financements annoncés pour des innovations visant à lutter contre la pénurie d’eau, et un doublement des portefeuilles d’eau en trois ans.

    La COP28 a donné une grande visibilité politique aux communautés de première ligne, principalement dans les pays les moins avancés et les petits États insulaires en développement.

    La sécurité alimentaire a été fermement établie comme une priorité de la COP, avec 159 chefs d’État et de gouvernement approuvant la Déclaration des Émirats arabes unis de la COP28 sur l’agriculture durable, les systèmes alimentaires résilients et l’action climatique pour remédier à la grande vulnérabilité de l’alimentation aux impacts climatiques, ainsi qu’à sa contribution aux émissions.

    La Déclaration des Émirats arabes unis de la COP28 sur l’agriculture, l’alimentation et le climat intégrant une agriculture et des systèmes alimentaires durables en réponse au changement climatique a reçu le soutien de 158 pays.

    Les entreprises et les organismes philanthropiques ont également annoncé d’importantes initiatives d’innovation en matière d’agriculture régénératrice et d’innovation climatique et alimentaire, soutenues par un financement de 3,2 milliards de dollars pour aider à mettre en œuvre la déclaration.

    La COP28 a vu un ensemble sans précédent d’engagements politiques et financiers de la part des secteurs public et privé pour placer la nature, la vie et les moyens de subsistance au cœur de l’agenda climatique.

    Les secours, le redressement et la paix, sont approuvés par 80 gouvernements et 43 organisations.

    En outre, la Charte sur le financement pour la gestion des risques, une manière d’anticiper les catastrophes a été signée par 39 pays et agences partenaires afin d’augmenter la part des ressources libérées avant une catastrophe climatique plutôt qu’après.

    Les parties prenantes se sont réunies à l’occasion de la Journée de la nature, de l’utilisation des terres et de l’océan. Elles se sont concentrées sur les mangroves, les océans et la mise en œuvre de l’objectif mondial récemment adopté visant à protéger 30 % des terres et des mers d’ici 2030.

    Nature

    Les pays riches en nature et leurs partenaires ont annoncé un financement de soutien de 2,7 milliards de dollars provenant de sources publiques et privées et ont mis l’accent sur les moyens de subsistance et les objectifs de développement des communautés locales et autochtones.

    Un engagement pouvant atteindre 1 000 milliards de dollars a été annoncé pour la préservation de la forêt amazonienne via une plateforme d’actifs basés sur la nature.

    Un accélérateur mondial de solutions éducatives pour accélérer la transformation de l’éducation, au profit de 2,1 milliards de personnes, et un investissement de 70 millions de dollars pour construire des écoles résilientes au changement climatique dans les pays vulnérables ont été annoncés par le Fonds vert pour le climat, le Partenariat mondial pour l’éducation, Save the Children et d’autres organisations spécialisées.

    Technologie et innovation

    La CCNUCC a lancé le Grand Défi de l’innovation en intelligence artificielle (IA).

    La COP28 a organisé le 5 décembre le premier Sommet des dirigeants des agences spatiales, accueillant 20 agences spatiales internationales. Le sommet s’est concentré sur l’amélioration du partage de données et de ressources entre les nations spatiales établies et émergentes, le financement d’initiatives de recherche sur le climat, le soutien à la surveillance du climat et la promotion d’opérations spatiales durables en minimisant l’impact environnemental des opérations spatiales.

    L’étape du pôle technologie et innovation a exploré le rôle facilitateur de la technologie, de l’innovation et de l’entrepreneuriat dans la lutte contre le changement climatique dans une variété de formats attrayants et conformément aux journées thématiques. Il a attiré plus de 7 500 participants. Les événements de réseautage COP Connect ont rassemblé près de 600 invités et le village des startups de la zone verte a accueilli environ 200 start-ups des technologies climatiques.

    La technologie et l’innovation ont également été à l’honneur au cours des deux semaines complètes avec un Forum sur l’innovation climatique réunissant les leaders mondiaux de la technologie pour explorer le développement et la mise à l’échelle de solutions et d’avancées climatiques de pointes.

    Regarder vers l’avant et perspectives

    Le plan d’action de la présidence de la COP28 vise à produire un impact transformationnel durable qui fera progresser les initiatives clés bien au-delà de la COP28 et contribuera à maintenir la température de 1,5°C à portée de main.

    Le Consensus des Emirats arabes unis est un accord qui permet aux parties d’avoir une feuille de route, une direction claire pour limiter le réchauffement climatique de la Planète.

    Toutefois, il est essentiel de reconnaître que cette conférence n’est pas la conclusion mais le début d’une nouvelle ère d’action climatique accélérée. Le véritable test consiste à garantir que ces engagements se matérialisent en réalités tangibles.

    Alors que nous passons dès l’année prochaine à la COP29, prévue à Bakou en Azerbaïdjan, ensuite à Bélem au Brésil, pour la COP30, les Émirats arabes unis se sont engagés à travailler en étroite collaboration avec les gouvernements de ces pays pour faciliter une transition harmonieuse et favoriser la coopération.

    La présidence de la COP28 a clairement indiqué son intention de garantir que les accords conclus lors de la COP28 soient respectés et suivis jusqu’aux COP29 et COP30, avec des mécanismes pour suivre les progrès réalisés dans leur mise en œuvre.

    La présidence émiratie a signé un accord avec le Brésil, pays hôte de la COP30, pour approfondir la collaboration et accroître les ambitions climatiques d’ici la COP30.

    AB/ASG

  • SENEGAL-SANTE / Un protocole d’accord de six points signé entre le gouvernement et une fédération syndicale (officiel)

    SENEGAL-SANTE / Un protocole d’accord de six points signé entre le gouvernement et une fédération syndicale (officiel)

    Dakar, 29 déc (APS) –  Le ministère de la Santé et de l’Action sociale et la Fédération des syndicats de la santé (F2S) ont signé vendredi un protocole d’accord de six points, a appris l’APS de source officielle.

    Les six points concernés sont subdivisés en 16 sous-points, précise ce protocole. Ils portent sur les ressources humaines, la gouvernance du secteur de la santé, les questions financières et budgétaires, la matérialisation des accords du 10 mai 2022, indique-t-il.

    Les deux autres points sont relatifs à la mise en place d’un comité de suivi des accords et d’un engagement commun sur la limitation des années de contractualisation.

    Concernant les ressources humaines, les syndicalistes et le ministère de la Santé se sont accordés, entre autres,  »sur la formation et le reclassement des infirmiers et sages-femmes d’Etat à la hiérarchie B1.

    Les deux parties sont également parvenues à une convergence sur la réduction du temps de formation, la prise en compte de l’ancienneté dans la sélection des candidats, la publication de la liste des agents formés, la délivrance des diplômes requis.

    Elles ont aussi convenu de modifier l’arrêté ministériel définissant les conditions et les modalités pratiques de la formation complémentaire, de former tous les agents restants de la dernière et 6ème cohorte et d’accompagner les récipiendaires dans le processus de reclassement dans la fonction publique.

    Le document informe que  »le MSAS [ministère de la Santé] a enclenché le processus de réforme du secteur de la santé (gouvernance hospitalière, pharmacie, santé de base, digitalisation de la santé) ».

    La tutelle  » s’engage à exploiter la piste des conseils d’administration des EPS [établissements publics de santé] pour la création d’une indemnité compensatrice à l’indemnité de logement en vue d’apporter des solutions à ce problème dans un bref délai ».

    Le protocole d’accord prévoit également  »la mise en place d’un comité de suivi qui va se réunir au moins chaque deux mois et chaque fois que de besoin se fera, à la demande d’une des deux parties ». 

    En ce qui concerne l’engagement commun des parties pour la limitation des années de contractualisation,  »les parties s’engagent à renvoyer cette question aux discussions générales entre le Gouvernement et les syndicats de la santé », conclut le document. 

    SKS/AB/ASG

  • SENEGAL-EDUCATION-INFRASTRUCTURES / Richard-Toll: trois écoles réceptionnées par la mairie

    SENEGAL-EDUCATION-INFRASTRUCTURES / Richard-Toll: trois écoles réceptionnées par la mairie

    Richard-Toll, 29 déc (APS) – La commission Éducation de la mairie de Richard-Toll a réceptionné, ce vendredi, trois établissements scolaires d’une valeur de 181 millions francs Cfa, dans le cadre de son programme de modernisation des infrastructures scolaires, a constaté l’APS.

    « Le maire a construit trois nouvelles écoles dans la commune de Richard-Toll dont une à Khouma Chantier, une à Khouma Mbodjiéne et une autre école à Thiabakh avec le même nombre de salles », a affirmé le président de la commission Éducation Mamadou Ciss, ajoutant que  »chaque école est dotée également d’un bloc administratif ».

    M. Ciss qui s’exprimait à l’occasion de la réception provisoire de ces ouvrages s’est réjoui de cette « belle » initiative du maire de la commune qui s’inscrit dans le cadre du programme de modernisation des infrastructures scolaires dans la ville de Richard-Toll.

     »La construction de ces trois écoles dont deux avec R+1, est une initiative de la mairie de Richard-Toll accompagnée par le programme d’appui aux communes et agglomérations du Sénégal (PACASEN) dans le cadre de l’appui aux collectivités territoriales », a indiqué Ndeye Awa Pouye, responsable de marchés audit programme.

    Par ailleurs, elle a précisé qu’il faut des résultats « positifs » pour pouvoir bénéficier de ce programme.

    OG/AMD/SBS/OID