Année : 2023

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / La présidentielle et d’autres sujets mis en exergue par les quotidiens

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / La présidentielle et d’autres sujets mis en exergue par les quotidiens

    Dakar, 19 déc (APS) – Les sujets se rapportant à l’élection présidentielle de février 2024, à la grève des concessionnaires du nettoiement, à la modernisation des cités religieuses sont en exergue dans les quotidiens reçus mardi à l’Agence de presse sénégalaise (APS).

    Les Echos signale qu’à deux mois de la présidentielle, Macky Sall a convoqué la réunion du Conseil national de l’Alliance pour la République (APR), formation dont il est le président. Cette rencontre politique aura lieu ce jeudi 21 décembre à l’hôtel King Fahd Palace, rapporte ce journal qui titre :  »Conseil national du parti présidentiel pour l’investiture d’Amadou Bâ, l’APR prépare un grand hommage à Macky Sall ».

    Le quotidien Bës Bi note qu’après le PS et l’AFP, le week-end dernier,  »c’est au tour de l’Alliance pour la République (APR) de procéder à l’investiture de
    Amadou Ba ce jeudi 21 décembre ».  »Leader du parti, le président Macky Sall a convoqué le Conseil national ce jeudi, à l’hôtel King Fahd Palace », écrit le journal.

    Selon le quotidien L’As, l’APR  »met en branle » son état-major pour l’investiture de son candidat Amadou Bâ.

    Le journal Le Quotidien s’intéresse à la question de la réintégration de Ousmane Sonko sur les listes électorales et affiche à la Une  »Les alliés de Sonko pressent Macky ».  »Les leaders alliés du candidat Ousmane Sonko (LACOS) ont réagi à travers un communiqué, à la décision du tribunal de grande instance hors classe de Dakar, qui ordonne la réintégration du candidat Ousmane Sonko sur les listes électorales », rapporte le journal.

    Le quotidien Libération constate que la Direction générale des élections (DGE)  »prolonge le suspens » au sujet de la remise des fiches de parrainage au mandataire de Sonko après la décision du tribunal de Dakar.  »Hier, la DGE a renvoyé Ayib Daffé vers la Direction de l’automatisation du fichier électoral (DAF) », écrit le journal.

    Alors que l’élection présidentielle de 2024 s’approche à grands pas, WalfQuotidien note qu »’à l’exception d’Amadou Bâ, candidat de la mouvance présidentielle, aucune candidature des leaders considérés comme favoris n’est sûre ».

     »Que ce soit Khalifa Sall, Ousmane Sonko ou encore Karim Wade, aucun d’eux n’est certain de sa participation à la prochaine présidentielle. Surveillés comme du lait sur le feu par le pouvoir, ils doivent batailler fort pour surmonter des écueils sur le chemin de ce rendez-vous électoral », écrit Walf qui affiche à la Une ‘’Khalifa, Sonko, et Karim, candidats en sursis’’.

    Le quotidien EnQuête a ouvert ses colonnes à Khalifa Sall. ‘’Malgré les campagnes de dénigrement tous azimuts contre sa personne, Khalifa Ababbacar Sall reste focus sur l’objectif. Esquivant magistralement les questions sur ses +ex-alliés+ de Yewwi askan wi, sur Ousmane Sonko et de supposées offres du président Sall pour le coopter dans ses précédents gouvernements, le leader de la plateforme Taxawu Sénégal a préféré mettre le curseur sur son ambition pour le Sénégal, des axes de son programme, tout en réitérant sa volonté de respecter le pacte fondateur de Yewwi Askan Wi’’, écrit le journal, précisant que M. Sall a répondu à ses questions par   »correspondance’’.

    Vox populi met en exergue les perturbations dans le ramassage des ordures à Dakar avec la grève des concessionnaires et souligne que l’Etat s’est engagé à décaisser 8 milliards ce mardi. ‘’Vers la fin de la grève des concessionnaires ? », s’interroge à sa Une le journal.

    A l’arrêt depuis le vendredi 15 décembre 2023, les concessionnaires du nettoiement dénoncent  »le non-respect » des engagements pris par l’Etat pour leur payer plus de 10 milliards de francs CFA d’arriérés, rappelle la publication.

    Le Soleil s’intéresse au programme présidentiel pour les cités religieuses.  »Quatre-vingt-quatre mille mètres carrés de surfaces construites pour un coût global de près de quarante milliards de FCFA. Construction d’une dizaines de grandes, moyennes et petites mosquées de sanctuaires et d’églises, de résidences et infrastructures d’accueil de pèlerins pour toutes les familles religieuses du pays », résume le journal.

    AB/OID

  • SENEGAL-ECONOMIE / Bakel : ouverture de la 1ère édition de la foire agro-alimentaire et artisanale

    SENEGAL-ECONOMIE / Bakel : ouverture de la 1ère édition de la foire agro-alimentaire et artisanale

    Bakel, 19 déc (APS) – La 1ère édition de la foire agro-alimentaire et artisanale s’est ouverte, lundi, à Bakel, à l’initiative du réseau communal des groupements des femmes en partenariat avec le Groupement de recherche et de développement durable (GRDR).

    Cette foire vise à valoriser les potentialités du département de Bakel et les dynamiques entrepreneuriales des femmes et des jeunes évoluant dans les secteur de l’agroalimentaire et de l’artisanat.

    Quelque 50 stands ont été aménagés pour accueillir au moins 200 participants durant trois jours, selon les organisateurs.

     »On se déplaçait dans d’autres foires à Kaolack, Tambacounda(…), on voyait des femmes transformatrices. Et pourtant, nous faisons la même chose dans le département de Bakel. C’est la raison pour laquelle on a discuté avec le GRDR pour organiser cette édition », a expliqué Salimata Diagana, présidente du réseau communal des groupements des femmes de Bakel.

    Elle s’exprimait à l’issue de la cérémonie d’ouverture de la foire présidée par le préfet du département de Bakel Amadou Salmone Fall en présence des autorités administratives, territoriales, des exposants venus du Sénégal, de la Mauritanie et du Mali, des pays frontaliers.

    « C’est une foire sous-régionale. Quand on parle de développement, on ne peut aller sans nos voisins. On a invité les Mauritaniens et les Maliens pour des échanges parce que chacun fait des transformations à sa manière », a ajouté Salimata Diagana.

    Le préfet Amadou Salmone Fall a félicité les organisateurs pour cette « belle initiative » consistant à  »présenter les produits issus du terroir », a dit l’autorité administrative.

    Des débats et des panels sur les problématiques en lien avec l’entrepreneuriat féminin seront au menu de la foire, indique un document de presse.

    Il est également prévu une journée de démonstration culinaire jumelée à des débats communautaires sur la consommation et la protection de l’environnement.

    La cérémonie d’ouverture a été marquée par l’inauguration du  »Gie Daliilou », une unité de transformation des produits agro-alimentaires.

    AND/OID

  • SENEGAL-HABITAT /  »100 000 logements » : un lot de 25 maisons réceptionnées à Kébémer

    SENEGAL-HABITAT /  »100 000 logements » : un lot de 25 maisons réceptionnées à Kébémer

    « Dakar, 19 déc (APS) – Le ministre de l’urbanisme, du logement et de l’hygiène publique, Abdoulaye Saydou Sow, a procédé, lundi, à Kébémer, dans la région de Louga, à la remise des clés aux acquéreurs de 25 logements issus de la première phase du projet  »100 000 logements » pilotés par la SN-HLM dans cette ville, a t-on appris auprès de ses services.

    La nouvelle cité dont l’aménagement a été réalisée par la Société d’aménagement foncier et de rénovation urbaine (SAFRU SA) a été baptisée du nom de feu Aly Kébé, ancien député-maire de la ville de Kébémer, indique un communiqué transmis à l’APS.

    Selon la même source,  »’l’achèvement de ce projet constitue une avancée importante dans la mise en œuvre du projet 100 000 logements qui ambitionne de doter la plupart des grandes villes du Sénégal de logements décents et abordables, participant à l’émergence des localités à l’intérieur du pays ».

    Elle rappelle que  »cet important projet gouvernemental de construction de 100 000 logements sociaux à bas prix est une composante essentielle du programme +Sénégal zéro bidonville+ initié par le président de la République ».

    La cérémonie a été l’occasion de lancer la deuxième phase constituée de  »75 logements sur les 300 que la SN-HLM doit réaliser à Kébémer, premier département autre que ceux de la région de Dakar à avoir bénéficié du projet des 100 000 logements », selon le ministre de l’urbanisme, cité dans le  communiqué.

    Selon Abdoulaye Saydou Sow,  »cette nouvelle cité de la SN-HLM est le fruit d’un travail hardi et concerté destiné à recevoir à terme 318 logements et des équipements collectifs avec des aménagements (…) pour un coût d’investissement global évalué à 1 912 679 127 FCFA TTC (…) ». La mise en œuvre du projet a permis de générer plus de 124 emplois directs, a t-il indiqué. AFD/OID

  • MAROC-SENEGAL-LANGUES / Souleymane Bachir Diagne recommande la publication des manuscrits des pionniers de la littérature arabe

    MAROC-SENEGAL-LANGUES / Souleymane Bachir Diagne recommande la publication des manuscrits des pionniers de la littérature arabe

    Rabat, 18 déc (APS) – Le professeur Souleymane Bachir Diagne, directeur de l’Institut d’études africaines de Columbia University (États-Unis), a jugé nécessaire, lundi, à Rabat, de publier les manuscrits des pionniers de la littérature arabe au Sénégal.

    ‘’Un texte, aujourd’hui, vit et circule. C’est la raison pour laquelle il est important de publier tous ces manuscrits des pionniers de la littérature arabe’’, a fait valoir M. Diagne, nommé récemment membre de l’Académie du royaume du Maroc, dont fut aussi membre Léopold Sédar Senghor (1906-2001), le premier président du Sénégal.

    Il intervenait à un colloque organisé à Rabat, à l’occasion de la célébration de la Journée de la langue arabe.

    ‘’Les pionniers de la culture arabo-islamique au Sénégal’’ est le thème de cette rencontre organisée par l’Académie du royaume du Maroc et l’ambassade du Sénégal au Maroc.

    ‘’Nous connaissons un certain nombre de pionniers de la contribution sénégalaise à la littérature arabe, mais il y a encore beaucoup de manuscrits qui demandent à être publiés’’, a souligné Souleymane Bachir Diagne.

    ‘’La contribution sénégalaise s’éclaire à la lumière des études toumbouctiennes en général’’

    M. Diagne juge important de ‘’comprendre l’urgence qu’il y a à faire publier ces textes, à les transcrire et à les faire circuler, à les traduire pour une meilleure diffusion’’.

    ‘’Un texte vit et circule. Ce faisant, il ne perd rien de sa puissance spirituelle. Bien au contraire’’, a insisté le philosophe sénégalais. ‘’C’est pourquoi parler de contribution, c’est saluer la construction de ponts de traduction en français.’’

    Il dit considérer un essai du professeur Amar Samb, consacré à la contribution du Sénégal à la littérature d’expression arabe, comme une œuvre pionnière et un vrai manifeste.

    Souleymane Bachir Diagne, qui a enseigné la philosophie à l’université Cheikh-Anta-Diop de Dakar, affirme que ‘’la contribution sénégalaise s’éclaire à la lumière des études toumbouctiennes en général’’. ‘’La contribution sénégalaise appartient à ce champ d’études.’’

    ‘’Justement, l’essai du professeur Amar Samb est un texte pionnier des Timbuktu studies, qui indique les difficultés qu’il y a à établir la tradition intellectuelle d’expression arabe ou ajami dans l’ouest-africain’’, a-t-il analysé.

    ASG/ESF

  • SENEGAL-AFRIQUE-RUGBY / Tournoi de Bobo-Dioulasso : l’ASFA s’incline en finale devant les Lions de Bobo (14-19)

    SENEGAL-AFRIQUE-RUGBY / Tournoi de Bobo-Dioulasso : l’ASFA s’incline en finale devant les Lions de Bobo (14-19)

    Dakar, 18 déc (APS) – L’Association sportive des forces armées (ASFA) a perdu la finale du Tournoi international de rugby des équipes championnes, contre les Lions de Bobo (Burkina Faso) sur le score de  19-14, a appris l’APS de la Fédération sénégalaise de rugby.

    La finale s’est tenue dimanche à Bobo-Dioulasso au Burkina Faso.

    La compétition organisée par le Collectif Rugby Family, en collaboration avec la Fédération burkinabè de rugby s’est tenu du vendredi au dimanche.Elle a aussi enregistré la participation de la RC forces vives (Burkina Faso) et l’Union sportive des forces armées et sécurité (Mali).

    Le tournoi mettra aux prises des clubs champions de rugby à sept de l’espace CEDEAO. Il a pour objectif de faire la promotion et le développement du rugby dans la sous-région ouest africaine en particulier et sur le continent africain en général, selon les organisateurs.

    Cette compétition permet aussi le renforcement de la confraternité à travers l’intégration des peuples et des cultures, a poursuivi la même source.

    Le Sénégal est vainqueur des deux dernières éditions du tournoi avec le club “On s’en fout le score’’ et les Requins de Sicap.

    SK/MTN

  • SENEGAL-SOCIAL / Casamance : 1 721 cartes d’égalité des chances remises aux directeurs régionaux de l’action sociale

    SENEGAL-SOCIAL / Casamance : 1 721 cartes d’égalité des chances remises aux directeurs régionaux de l’action sociale

    Ziguinchor, 18 déc (APS) – La directrice générale de l’Action sociale, docteur Arame Top Sène, a remis, lundi, 1 721 cartes d’égalité des chances aux directeurs régionaux de l’action sociale des régions de Sédhiou, Kolda et Ziguinchor, des documents dont les titulaires sont des personnes vivant avec un handicap, a constaté l’APS.

    « Nous avons procédé aujourd’hui à la remise des récentes cartes d’égalité des chances qui ont été saisies à travers la plateforme d’égalité des chances. Et nous avons pu donner 361 cartes pour la région de Ziguinchor, 385 pour Sédhiou et 975 pour la région de Kolda », a détaillé la directrice générale de l’Action sociale.

    Au total, la région de Ziguinchor a jusque-là reçu 4 000 cartes d’égalité des chances, a-t-elle relevé.

    « Dans le cadre du projet d’extension des cartes d’égalité des chances, nous voulons produire 400 510 cartes d’égalité des chances à l’horizon 2026 », a annoncé Arame Top, rappelant que la direction générale de l’Action sociale a commencé à émettre des cartes d’égalité des chances depuis 2015.

    Elle a signalé que l’objectif de 2021, à savoir produire 50 000 cartes, a été atteint, a-t-elle affirmé. « De 2015 à maintenant, nous avons 73 756 cartes d’égalité des chances ».

    « Ce taux est encore très faible, si nous tenons compte du nombre de personnes handicapées au Sénégal qui est estimé à 900 000 ou plus », a-t-elle poursuivi.

    « Produire 73 756 cartes d’égalité des chances pour 900 000 personnes, c’est encore faible », a déploré docteur Arame Top Sène, mais cela s’explique par « des problèmes liés à l’impression des cartes ».

    « Il y a également un problème par rapport à la certification du handicap, qui était fait par un médecin agréé, et des contraintes liées à l’état civil », a fait savoir la directrice générale de l’Action sociale.

    « Par rapport à toutes ces contraintes, nous avions pensé voir comment mettre en œuvre un programme spécial qui va être dédié uniquement à la gestion de la carte d’égalité des chances, mais également voir la manière d’y associer les acteurs au niveau déconcentré, notamment les chefs de service régionaux, départementaux et les directeurs de centres de promotion et de réinsertion sociale », a-t-elle fait savoir.

    De la même manière, « nous avons pensé à installer une plateforme de gestion des cartes depuis 2021 », laquelle a été finalisée depuis mai 2023. « Par rapport à cette plateforme, a-t-elle poursuivi, nous avons commencé à former les chefs de service régionaux pour la gestion de la carte notamment la saisie et l’impression du certificat de handicap qui est cette année une innovation de taille ».

    Selon Arame Top Sène, l’impression du certificat de handicap permet aux personnes handicapées qui n’ont pas encore de carte d’égalité des chances d’avoir ce certificat et d’accéder aux mêmes services.

     

    « Les directeurs régionaux de l’action sociale peuvent désormais émettre un certificat de handicap qui a la même valeur que la carte d’égalité des chances », a-t-elle précisé, avant de signaler que cette année, la direction générale de l’Action sociale a installé un bureau national de la carte d’égalité des chances doté de « cinq imprimantes 3D pour l’impression des cartes ».

    « Nous allons innover en installant dans les régions des bureaux de cartes d’égalité des chances », a promis docteur Arame Top Sène.

    Les départements de Ziguinchor et de Kolda ont été à leur tour dotés d’imprimantes laser en couleur qui leur permettront de pouvoir tirer des certificats de handicap.

    Des tablettes ont été également remises aux chefs de service régionaux de l’action sociale de Ziguinchor, Sédhiou et Kolda.

    MNF/BK/MTN

  • SENEGAL-AGRICULTURE / Kaolack : des agriculteurs réclament la dissolution du Comité national interprofessionnel de l’arachide

    SENEGAL-AGRICULTURE / Kaolack : des agriculteurs réclament la dissolution du Comité national interprofessionnel de l’arachide

    Kaolack, 18 déc (APS) – Des membres de l’association ‘’Aar Sunu Moomeel’’ (Préserver notre patrimoine) ont réclamé, lundi, à Kaolack (centre), la dissolution du Comité national interprofessionnel de l’arachide (CNIA) et son remplacement par une structure capable de mieux défendre les intérêts des acteurs de ladite filière, a constaté l’APS.

    Contacté, un membre du CNIA s’oppose à leur proposition, tout en estimant que cette structure doit être dirigée par un producteur agricole, ce qui, selon lui, n’est pas le cas.

    ‘’Il faut dissoudre le CNIA pour une meilleure représentativité des petits producteurs ruraux et inciter à la création d’un comité national de concertation interprofessionnel réunissant les organisations de producteurs’’, ont écrit les dirigeants d’‘’Aar Sunu Moomeel’’ dans un mémorandum remis aux journalistes lors d’une conférence de presse.

    Le président de cette association, Bassirou Bâ, a déploré les ‘’dysfonctionnements’’ notés dans le fonctionnement du CNIA et ‘’l’inadaptation’’ des critères avec lesquels est déterminé chaque année, par le gouvernement, le prix du kilo d’arachide.

    S’exprimant en présence de membres de l’association venus de plusieurs régions, M. Bâ a fustigé le démarrage tardif de la campagne de commercialisation de l’arachide, la ‘’défaillance des circuits’’ de vente de ce produit, ainsi que la non-participation des producteurs à la fixation de son prix.

    ‘’La dissolution du CNIA n’est pas une solution’’

    De même a-t-il dénoncé l’existence de nombreux opérateurs privés semenciers n’étant pas en mesure de financer eux-mêmes leurs opérations.

    Ils ne sont pas éligibles aux crédits bancaires, selon Bassirou Bâ.

    ‘’Les paramètres utilisés ne sont pas régulièrement évalués et corrigés, l’estimation des coûts de la main-d’œuvre et la valorisation de la main-d’œuvre familiale ne sont pas totalement prises en compte’’, lors de la fixation du prix de l’arachide par le gouvernement, a relevé M. Bâ.

    ‘’Le seuil de sauvegarde fondé sur la valeur du travail ne rémunère pas réellement l’effort du producteur’’, a-t-il signalé, réclamant ‘’la suppression de la subvention des semences d’arachide et le renforcement de celle des engrais, l’ouverture des frontières en vue d’une meilleure commercialisation de l’arachide et la suppression du prix plancher’’.

    Le prix de l’arachide doit être ‘’plafonné’’, proposent Bassirou Bâ et ses camarades, disant vouloir remettre leur mémorandum aux autorités administratives de la région de Kaolack.

    Une marche de protestation contre l’organisation de la campagne de commercialisation des récoltes d’arachide, qu’ils envisageaient d’organiser à Kaolack, a été interdite par les autorités locales, selon eux.

    ‘’Si l’industrie de la filière arachide est restée intacte, c’est parce qu’il existe une interprofession, des agriculteurs qui produisent, des gens qui vendent et d’autres qui transforment’’, a argué Sidy Bâ, un membre du CNIA.

    ‘’La dissolution du CNIA n’est pas une solution’’, a-t-il soutenu dans un entretien avec l’APS, tout en proposant de ‘’structurer’’ et de ‘’réorganiser’’ le Comité national interprofessionnel de l’arachide.

    Sidy Bâ déplore que ‘’ceux qui siègent dans le bureau du CNIA soient presque tous ‘à la retraite’’’.

    En Gambie, où il n’existe pas de structure jouant le rôle du CNIA, la filière arachide risque de disparaître, a fait valoir M. Bâ, également secrétaire général du Cadre de concertation des producteurs d’arachide.

    Il s’oppose à la suppression du Comité national interprofessionnel de l’arachide.

    Le CNIA doit être dirigé par un producteur d’arachide, à son avis. ‘’Malheureusement, lors de la dernière assemblée générale, on l’a confié à un opérateur semencier stockeur.’’

    Le mandat du président du CNIA est de trois ans et est renouvelable une seule fois, a-t-il dit, ajoutant qu’une élection du bureau n’a pas été organisée depuis plusieurs années, après la fin du mandat de ceux qui le dirigent.

    ADE/ESF/MTN

  • SENEGAL-FOOTBALL / Ligue 1 : le Casa Sports espère retrouver le succès dans la continuité (responsable)

    SENEGAL-FOOTBALL / Ligue 1 : le Casa Sports espère retrouver le succès dans la continuité (responsable)

    Dakar, 18 déc (APS) – La première victoire du Casa Sport lors de la huitième journée de la Ligue 1 n’est que la confirmation d’un regain de forme des joueurs constaté depuis quelques jours, a soutenu, lundi, son manager général, Siaka Bodian qui espère que l’équipe va retrouver le succès dans la continuité.

    ‘’La première victoire du Casa Sports arrive et ce n’est que du bonheur. Il y avait des signes précurseurs d’un tel réveil du club. Nous avons constaté, malgré, les défaites que le Casa n’a jamais était surpassé même s’il ne gagnait pas. A part le match contre Diambars, où nous étions en deçà de l’adversaire, à aucun moment le Casa n’a démérité’’, a-t-il estimé.

    M. Bodian s’exprimait dans un entretien avec l’APS, au lendemain de la première victoire du Casa Sports en championnat, après huit journées. Malgré ce succès contre Génération Foot, 1-0, le club fanion de la Casamance est toujours la lanterne rouge avec cinq points seulement au compteur.

    ‘’Avant la septième journée contre le Jaraaf (2e), nous souffrions en terme de qualité de jeu, d’inefficacité offensive et défensive. Et contre Jaraaf, l’équipe a joué un cran au-dessus de ce qu’elle faisait. Subitement, il y avait de la fluidité dans le jeu, des opportunités de scorer. Une vraie réaction de l’équipe en terme d’agressivité, de qualité de jeu et en terme de rivalité avec l’adversaire’’, a analysé Siaka Bodian.

    ‘’Nous avons demandé aux entraineurs d’insister sur ce qui a été fait dans la semaine d’avant et de remonter le moral des jeunes. Car nous étions convaincus que ce n’était pas trop loin le moment où le Casa allait se réveiller et se remettre à gagner et s’est arrivé aussitôt avec le match contre Génération Foot’’, s’est félicité Siaka Bodian.

    Le manager général du Casa Sports s’est aussi réjoui de l’’’affluence au stade municipal de Kolda des supporters naturels du Casa Sports et de la forte mobilisation des koldois’’ qui selon lui, a été déterminante dans la victoire contre Génération Foot.

    ‘’C’était un bon match de football. L’équipe de Deni Birame Ndao a joué sur sa valeur et le Casa Sports a répondu. Nous avions eu droit à un match spectaculaire. Cela nous réconforte dans l’idée que ce groupe a de la qualité et qu’il s’agit d’en tirer le maximum possible pour qu’il puisse donner satisfaction’’,a-t-il expliqué.

    Selon M. Bodian, les dirigeants du club de Ziguinchor ‘’y croient fermement’’, mais savent aussi ‘’qu’il reste du chemin à parcourir et qu’il faut travailler d’arrache-pied et continuer à hisser ces jeunes au niveau des performances qu’ils sont en tain d’atteindre depuis deux matchs’’.

    SK/MTN

  • SENEGAL-PANDEMIE-GESTION  / Covid-19 : la précocité de la réponse a été déterminante au Sénégal, selon un officiel

    SENEGAL-PANDEMIE-GESTION  / Covid-19 : la précocité de la réponse a été déterminante au Sénégal, selon un officiel

    Saly, 18 déc (APS)- La précocité de la gestion et la prise en charge des patients ont été déterminantes  dans la stratégie de lutte contre la pandémie COVID-19 au Sénégal, a indiqué lundi à Saly (Mbour, Ouest), le Docteur Habibou Ndiaye, secrétaire général du ministère de la Santé et de l’Action sociale.

    ”Ce qu’il faut saluer dans la gestion de l’épidémie covid-19, c’est d’abord la précocité de la gestion et la prise en charge de cette épidémie par le Sénégal”, a souligné le Docteur Habibou Ndiaye, lors d’un atelier de la Revue nationale après action (RAA), de la lutte contre la pandémie de Covid-19.

    ”Le phénomène a démarré en Chine. On était en décembre 2019, mais à cette période déjà, au niveau du ministère de la Santé, le comité de gestion des épidémies avait déjà commencé à travailler sur les documents de préparation et de riposte. Ce qui fait que quand la maladie est arrivée en Europe, on était quasiment prêt“, a-t-il rappelé.

    Pour le secrétaire du ministère de la Santé, ” la communication, la prise en charge de qualité, le déploiement des centres d’épidémie dans les régions ont été un atout pour le cas du Sénégal”.

    La coordination entre le niveau national et le niveau périphérique jusqu’à l’échelle de la commune, a aussi valu au pays ses ”réussites“ dans la gestion de la pandémie, a noté le responsable, soulignant qu’il y a toujours d’autres défis à relever.

    ”Cette revue après action va davantage capaciter les acteurs, nos structures et nous permettre d’être dans de meilleures dispositions, a-t-il dit,  pour que tout événement de santé publique qui survient soit pris en charge dans les meilleures conditions”.

    L’expérience du covid devrait renforcer davantage les acteurs, a poursuivi le Docteur Habibou Ndiaye, disant espérer que les capacités  de tous seront encore améliorées dans une “synergie sectorielle“, avec l’implication de tous les acteurs et l’appui des partenaires techniques et financiers.

    Il a annoncé une évaluation visant à identifier les points forts, les faiblesses, avant d’élaborer des plans de gestion, “pour une (plus grande) amélioration de la prise en charge par rapport à une autre éventuelle épidemie majeure qui pourrait survenir dans notre pays“.

    DOB/ADI/MTN

     

  • SENEGAL-SANTE / Un spécialiste lie la qualité des soins chirurgicaux à la prise en charge pluridisciplinaire

    SENEGAL-SANTE / Un spécialiste lie la qualité des soins chirurgicaux à la prise en charge pluridisciplinaire

    Dakar, 18 déc (APS) – La prise en charge pluridisciplinaire contribue pour beaucoup à la qualité des soins chirurgicaux, a déclaré, lundi, le chef du département de chirurgie de la Faculté de médecine, pharmacie et d’odontologie (FMPO) de l’université de Dakar, Babacar Diao, faisant état de beaucoup d’amélioration dans ce domaine, même si des disparités demeurent entre régions.

    « Je pense qu’avec la prise en charge pluridisciplinaire, la qualité va avec. Si vous avez plus de monde, la pratique chirurgicale s’améliore », a déclaré M. Diao, au cours d’une conférence de presse qu’il animait, en prélude des 36ᵉ journées de chirurgie conjointes des départements de chirurgie du Sénégal.

    Prévues du 20 au 22 décembre, ces journées portent sur le thème « Démarche qualité et pluridisciplinarité dans les soins chirurgicaux ».

    Selon le spécialiste, la pratique de la chirurgie a beaucoup évolué dans ce pays, soulignant que désormais « dans toutes les régions du Sénégal, il y a de grands hôpitaux, et dans la grande majorité, vous allez trouver des anesthésistes réanimateurs, vous allez rencontrer beaucoup de chirurgiens dans plusieurs disciplines alors qu’avant, vous étiez dans une région, c’est vous qui faisiez tout ».

    « Ces 20 dernières années, la prise en charge chirurgicale des malades s’est beaucoup améliorée », a-t-il souligné en conséquence, même si, dit-il, des disparités demeurent entre les différentes régions du pays.

    « Nous ne sommes pas au même niveau partout, reconnait-il. Dakar, c’est autre chose, il y a tout ce que vous voulez : l’IRM, les plus grands laboratoires peuvent vous accompagner dans la prise en charge des patients. Dans les autres régions, ils ne sont pas encore à ce niveau ».

    Sur ce point, le chef du département chirurgie de la Faculté de médecine de l’université Cheikh Anta Diop de Dakar note que cette situation ne tient pas à « un problème de ressources humaines, mais [au fait que les structures hospitalières des régions] n’ont pas encore tous les équipements’’.

    « Je pense que ces équipements vont suivre, mais la prise en charge s’est beaucoup améliorée », a-t-il dit, ajoutant qu’à Kolda, par exemple, il y a quelques années, « on opérait dans une chambre, dans un centre de santé », alors que « Ziguinchor et Thiès ont leurs hôpitaux avec ce qu’il faut ».

    S’agissant de la question des ressources humaines dans cette discipline, Babacar Diao soutient qu’ »il n’y a pas assez de chirurgiens au Sénégal », en assurant que les universités travaillent à résorber le gap.

    « Vous êtes Sénégalais, vous voulez vous inscrire dans une discipline chirurgicale, votre dossier passe en priorité. Je pense que ce sont aux jeunes médecins sénégalais de s’intéresser à la chirurgie. Les sénégalais doivent être formés, dans les disciplines chirurgicales, ils sont prioritaires », a-t-il dit.

    Pour Mamadou Seck, président du comité d’organisation, l’attribution du « prix Adrien Diop », du nom d’un « grand maitre » de la chirurgie, est l’innovation des journées de chirurgie conjointes de cette année.

    Ce prix va être décerné à l’équipe chirurgicale du Sénégal qui aura fait preuve d’innovation, en amenant la chirurgie « à un niveau inimaginable ».

    « Les pionniers dans les régions seront également honorés, eux qui sont dans des zones pratiquement oubliées où pratiquer la chirurgie était la croix et la bannière », a-t-il dit.

    Le programme de la manifestation prévoit des communications sur l’orthopédie-traumatologie, la neurochirurgie, la chirurgie générale, l’urologie, la chirurgie plastique, la chirurgie infantile, l’anesthésie-réanimation, la chirurgie cardio-vasculaire, entre autres.

    « Cela permettra d’harmoniser nos pratiques afin de permettre à la population sénégalaise d’avoir des soins de qualité à la hauteur de nos ambitions », a conclu le chirurgien.

    NSS/BK/MTN