Année : 2023

  • SENEGAL-DROGUE / Huit kilos de cocaïne saisis à Dakar, quatre personnes arrêtées

    SENEGAL-DROGUE / Huit kilos de cocaïne saisis à Dakar, quatre personnes arrêtées

    Dakar, 18 déc (APS) – La division opérationnelle de l’Office central de répression du trafic illicite de stupéfiants (OCRTIS) a saisi huit kilos de cocaïne et arrêté quatre individus, lors d’une opération menée entre Grand-Dakar (banlieue de Dakar) et Zac Mbao (ouest), a annoncé, lundi, la Police nationale.

    Les personnes arrêtées sont poursuivies en justice pour ‘’association de malfaiteurs et trafic international de cocaïne en groupe criminel organisé et blanchiment de capitaux’’, affirme le bureau des relations publiques de la Police nationale dans un communiqué parvenu à l’APS.

    Entre le 7 et le 12 décembre, ‘’quatre individus’’, à savoir ‘’deux Sénégalais’’ et ‘’deux’’ autres personnes de ‘’nationalités étrangères ont été appréhendés par la division opérationnelle’’ de l’OCRTIS, entre Zac Mbao, dans le département de Rufisque, et Grand-Dakar, précise la même source.

    Elle rappelle qu’une autre saisie de drogue a eu lieu le 30 novembre à Fass Mbao, dans le département de Pikine.

    ‘’Deux autres individus de nationalité sénégalaise […] ont réussi à prendre la fuite’’

    ‘’Le démantèlement de ce réseau, dont les ramifications s’étendent à d’autres pays de la sous-région, d’Europe et d’Asie, a eu lieu à la suite de l’exploitation d’un renseignement opérationnel portant sur la livraison de paquets suspects dans une balle de friperies’’, affirme le bureau des relations publiques de la Police nationale.

    Ce réseau implique ‘’deux Sénégalais établis dans la banlieue dakaroise’’, précise-t-il.

    Le communiqué signale que les enquêtes ‘’ont permis de mettre la main sur l’une des parties impliquées dans cette transaction’’.

    Il fait également état de l’arrestation de ‘’deux individus de nationalités étrangères dépêchés à Dakar pour dérouler la manœuvre au profit d’une organisation mafieuse étrangère, ainsi que d’un autre Sénégalais’’.

    La même source ajoute que ‘’deux autres individus de nationalité sénégalaise, un homme âgé d’une quarantaine d’années […] et une femme trentenaire’’, domiciliés tous les deux à Grand-Dakar, ‘’ont réussi à prendre la fuite’’.

    La Police nationale assure poursuivre les recherches pour les retrouver.

    OID/ESF

  • SENEGAL-TELECOMMUNICATIONS / Téléphonie mobile : l’opérateur Free obtient une licence d’exploitation de la 5G

    SENEGAL-TELECOMMUNICATIONS / Téléphonie mobile : l’opérateur Free obtient une licence d’exploitation de la 5G

    Dakar, 18 déc (APS) – L’Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP) a annoncé, lundi, à Dakar, avoir attribué une licence d’exploitation de la 5G à la société Saga Africa Holdings Limited, qui commercialise ses services de téléphonie mobile sous la marque Free, en contrepartie de 13,5 milliards de francs CFA.

    Free devient le deuxième opérateur à disposer d’une licence d’exploitation de la 5G, cinq mois après que la Sonatel l’a obtenue.

    « Nous avons ouvert des négociations avec les autres opérateurs pour leur permettre, en fonction des moyens dont ils disposent, de pouvoir être éligibles à la 5G », a dit le directeur général de l’ARTP, Abdou Karim Sall, lors d’un point de presse.

    Les coûts fixés par l’instance de régulation des télécommunications en vue de l’attribution de la 5G aux opérateurs varient en fonction de la quantité et de la qualité des fréquences dont ils ont besoin, selon M. Sall.

    La Sonatel a obtenu sa licence d’exploitation de cette norme de réseau de téléphonie mobile en contrepartie de 34,5 milliards de francs CFA, tandis que Free a payé 13,5 milliards pour l’avoir.

    En juillet, « le montant mis sur la table par Free ne correspondait pas aux 19 milliards représentant le bloc de base », a souligné le directeur général de l’ARTP.

    Il laisse entendre que cet opérateur n’avait pas atteint le montant nécessaire pour obtenir la licence d’exploitation.

    Une licence est une convention de concession et un cahier des charges en même temps, a précisé Abdou Karim Sall.

    Selon lui, le cahier des charges est signé par l’opérateur attributaire de la licence et les ministères des Télécommunications et des Finances.

    La procédure est bouclée par la signature d’un décret d’approbation du président de la République.

    Selon le directeur général de l’ARTP, la Sonatel a élaboré un planning de déploiement de ses services 5G, dont la phase pilote commerciale est prévue en février 2024.

    MFD/ESF/BK

  • SENEGAL-SOCIETE / Plaidoyer pour que la jeunesse soit repositionnée « au cœur des dispositifs d’emploi »

    SENEGAL-SOCIETE / Plaidoyer pour que la jeunesse soit repositionnée « au cœur des dispositifs d’emploi »

    Saint-Louis, 18 déc (APS) – Le Sénégal n’a que sa jeunesse et doit faire le maximum possible pour la mettre au cœur des politiques publiques de l’emploi, a plaidé la présidente de l’association Diapalanté de Saint-Louis (nord), Absa Guissé.

    « Ce que je fais comme plaidoyer, c’est vraiment de mettre la jeunesse au cœur des dispositifs des politiques économiques notamment d’emploi », a-t-elle déclaré dans un entretien avec l’APS.

     »Au Sénégal, nous n’avons que notre jeunesse. Si la jeunesse part (ailleurs), c’est vraiment un problème réel », a dit Mme Guissé, avant d’ajouter : « Ce qu’il faut, c’est vraiment de les insérer, pas leur faire des formations et après les laisser dans la nature ».

    Elle note qu’un jeune inséré professionnellement, peut « subvenir à ses besoins, aux besoins de sa famille et en même temps il ne pense pas à partir », en allusion directe à la résurgence de l’émigration irrégulière ces dernières semaines au Sénégal.

    L’association Diapalanté est engagée à faire sa part de travail dans l’insertion professionnelle des jeunes, à en croire sa présidente, selon laquelle la structure qu’elle dirige suit actuellement deux cent-dix jeunes  inscrits dans « des filières innovantes » telles que la fabrication de briques de terre comprimée (BTC), mais aussi la technique de la voute nubienne (VN), le biogaz, etc.

     »Ce qui est important pour nous, dans toutes nos approches, dans tous nos projets aussi, nous incluons les jeunes filles parce qu’on est vraiment en train de mettre en œuvre l’approche genre. Et actuellement aussi on essaye d’orienter nos filles vers des filières qui, à la base, étaient confiées aux garçons, notamment la conduite de gros engins motorisés au niveau des entreprises », a-t-elle relevé.

    « Il faut qu’on fasse confiance à nos jeunes, parce que ne serait-ce qu’au niveau de l’ONG Partenariat où je travaille, des fois, je reçois des CV des jeunes qui ont le doctorat mais ils ne peuvent même pas trouver de stage ». Ce qui constitue « un réel problème », parce que même les jeunes intellectuels, dit-elle, ne pensent qu’à partir.

     

    Absa Guissé appelle en conséquence les pouvoirs publics à « revoir la politique de jeunesse » du pays, tout en prodiguant « quelques conseils à cette jeunesse qui représente l’avenir de ce pays ».

    « Il faut que cette jeunesse soit consciente qu’elle est l’avenir du Sénégal et qu’actuellement, elle est vraiment le fer de lance du Sénégal, que c’est possible pour eux de rester ici au pays et de travailler », a-t-elle ajouté.

    L’association Diapalanté, fondée en 2016, accompagne les jeunes de 16 à 35 ans en situation de vulnérabilité et exclus du système scolaire formel, en facilitant leur insertion professionnelle ou en les orientant vers l’auto-entreprenariat.

    Diapalanté, qui intervient dans la zone nord du pays, cible les jeunes en conflit avec la loi, les fille-mères isolées, les jeunes vivant avec un handicap, les femmes sortantes de prison et les « grands talibés ».

    CGD/AMD/BK/MTN

  • SENEGAL-COLLECTIVITES-DEVELOPPEMENT / Un expert évoque l’importance de la valorisation des ressources territoriales pour fixer les jeunes

    SENEGAL-COLLECTIVITES-DEVELOPPEMENT / Un expert évoque l’importance de la valorisation des ressources territoriales pour fixer les jeunes

    Dakar, 18 déc (APS) – La valorisation des ressources en fonction des spécificités des territoires pourrait constituer une alternative au phénomène de l’émigration irrégulière au Sénégal, à travers notamment la création d’une économie industrielle territoriale en mesure de fixer les jeunes dans leurs zones, a estimé, lundi, le directeur général de l’Agence nationale de l’aménagement du territoire (ANAT), Mamadou Djigo.

    « Il faut essayer de faire une économie industrielle territoriale. Une économie au sens large du terme, qu’on arrête définitivement l’immigration clandestine ou l’immigration irrégulière qui aujourd’hui constitue un fléau immense qui nous porte préjudice dans tous les domaines », a-t-il dit.

    Le directeur de l’ANAT s’exprimait au cours d’un atelier d’échanges et de partage consacré au Programme national d’appui pour la valorisation territoriale (PAVART), en présence des membres de la société civile, d’associations de femmes et de représentants de la chefferie traditionnelle lébou.

    Cette rencontre initiée par l’association Femmes, enfants, migrations et développement communautaire (FEMIDEC), entre dans le cadre des activités de la Journée internationale du migrant, indique-t-on.

    Selon Mamadou Djigo, ingénieur aménagiste de formation, en partant de la spécificité de chaque territoire, la mise en place d’une industrie territoriale devrait aider à « identifier la ressource porteuse, en vue de sa valorisation […] ».

    Il a cité l’agroalimentaire, la menuiserie, la maroquinerie, entre autres secteurs, avant d’ajouter que le président de la République avait déjà demandé à l’ANAT de travailler à la formulation d’un programme national d’appui pour la valorisation territoriale dont le but est « d’industrialiser nos territoires ».

    Ce programme qui est dans l’attente d’une validation des pouvoirs publics a déjà formé des groupes au niveau de la diaspora pour la valorisation de certains produits, renseigne le directeur de l’Agence nationale de l’aménagement du territoire.

    La présidente de l’association Femmes, enfants, migrations et développement communautaire (FEMIDEC) considère, pour sa part, que même si ce programme « n’est pas encore validé institutionnellement », cet atelier « pourrait influer sur la décision du président de la République pour qu’il comprenne qu’il urge que ce programme soit validé ».

    Ngoné Ndoye est d’avis que « tous les programmes qui ont été acceptés par les populations ont connu une réussite ».

    « […] Cela montre que devant nous, chez nous et avec nous, nous pouvons tout simplement créer de la richesse qui va retenir nos jeunes », fait-elle observer, en déplorant l’ampleur du phénomène de la migration dite irrégulière, « particulièrement désastreuse cette année pour le Sénégal ».

    FD/SMD/BK

  • MAROC-SENEGAL-CULTURE / Rabat : des universitaires évoquent le legs des pionniers de la culture arabo-islamique au Sénégal

    MAROC-SENEGAL-CULTURE / Rabat : des universitaires évoquent le legs des pionniers de la culture arabo-islamique au Sénégal

    De l’envoyé spécial de l’APS, Amadou Samba Gaye

    Rabat, 18 déc (APS) – Un colloque scientifique axé sur le thème ‘’Les Pionniers de la Culture arabo-islamique au Sénégal’’ s’est ouvert ce lundi à Rabat, à l’initiative de l’Académie du Royaume du Maroc et de l’Ambassade de la République du Sénégal auprès dudit royaume.

    Les travaux ont été ouverts par l’ambassadeur du Sénégal au Maroc, Seynabou Dial, et le secrétaire perpétuel de l’Académie du Royaume du Maroc, Abdeljelalil Lahjomri, en présence de Sénégalais vivant dans le royaume chérifien dont de nombreux étudiants.

    La cérémonie a été suivie par une conférence inaugurale marquée par les communications de plusieurs chercheurs sénégalais et marocains. Elles ont été notamment  introduites par le Pr Souleymane Bachir Diagne, nommé récemment membre de l’Académie du Royaume du Maroc, Ahmed Abbadi, de ladite académie, le chercheur sénégalais Mouhamadou Bamba Ndiaye et Djim Dramé, directeur du département d’Islamologie de l’Institut fondamentale d’Afrique noire (IFAN).

    Ces différents universitaires et chercheurs marocains et sénégalais ont rappelé que l’islam a été très tôt introduit au Sénégal grâce aux Arabo-Berbères et au rôle fondamental joué par la première génération d’enseignants sénégalais dont l’engagement, à travers les écoles coraniques, a permis de diffuser et de consolider cette religion et la culture arabo-islamique.

    L’ambassade du Sénégal à Rabat précise que ce colloque vise à revisiter, ‘’à travers des regards croisés d’intellectuels et de chercheurs universitaires sénégalais et marocains, un pan important, jusque-là négligé par la recherche, de la culture arabo-islamique au Sénégal’’.

    Pour l’ambassadeur du Sénégal à Rabat,  »nous devons beaucoup à cette génération de leaders, d’intellectuels », qui ont  »beaucoup contribué à notre diplomatie », en particulier dans son rayonnement dans le monde arabe.

    Il s’agit ‘’des premières générations d’érudits sénégalais d’expression arabe (…)’’, indique-t-elle dans un communiqué transmis à l’APS. Selon le texte, le colloque contribuera à ‘’lever le voile sur les méthodes pédagogiques dont ils ont fait usage en vue de diffuser la religion musulmane dans ce pays’’.

    Une longue tradition d’échanges et de brassage

    Il constitue une ‘’occasion de mettre en exergue le rôle fondamental de cette culture et de la communauté de valeurs qu’elle porte dans l’établissement et la consolidation des relations fraternelles unissant le Maroc et le Sénégal’’.

    Organisée à l’occasion de la célébration de la Journée mondiale de la Langue arabe, il a été mis profit pour ‘’rendre hommage à des figures émérites de la culture arabo-islamique du Sénégal, témoins de la relation unique entre ce pays et le Royaume du Maroc’’.

    Il s’agit de ‘’feu le Professeur Ibrahim Mahmoud DIOP (dit Barham) et Messieurs Mohamed Lamine DIOP et Ibrahima TOURE, lauréats des Universités marocaines, finalistes du Concours international de Poésie arabe d’Abu Dhabi, respectivement, en 2020 et 2023’’, rappelle le communiqué.

    Dans une note conceptuelle, l’ambassade du Sénégal souligne que ‘’les relations séculaires unissant le Royaume du Maroc et le Sénégal sont cimentées, dans une large mesure, par les affinités culturelles et spirituelles, forgées par une longue tradition d’échanges et de brassage entre leurs populations’’.

    ‘’Pays africain, profondément attaché à sa négritude, le Sénégal a su, à travers le temps, assimiler la culture arabo-islamique, devenue partie intégrante de son identité’’, souligne-t-elle.

    Elle affirme que ‘’cette part fondamentale de l’identité sénégalaise rapproche notre nation de nos frères Marocains, spécialement, en tout ce qui touche à la spiritualité, au soufisme et aux valeurs’’.

    L’ambassade du Sénégal à Rabat explique que c’est dans le but de ‘’mettre en lumière ce socle solide et précieux de la relation Maroc-Sénégal et, notamment, de mieux faire connaître ceux qui en ont établi les bases’’, qu’elle ‘’propose d’organiser’’ le colloque scientifique sur les pionniers de la culture arabo-islamique au Sénégal.

    Mise en perspective des méthodes pédagogiques innovantes

    La représentation diplomatique sénégalaise au Maroc que ‘’l’abnégation de toute une génération d’érudits et de leaders a engendré l’éclosion d’une riche culture arabo-islamique au Sénégal, ayant produit des intellectuels de haute facture, qui ont laissé à la postérité des ouvrages dans tous les domaines de la science : théologie, spiritualité, mathématiques, astronomie, exégèse, poésie, etc,.’’.

    Le colloque a servi de prétexte pour ‘’mettre en perspective les méthodes pédagogiques innovantes développées par cette génération en vue de faciliter la diffusion de leur message auprès de communautés étrangères à la langue arabe’’.

    Les initiateurs ont saisi l’occasion pour présenter l’ouvrage intitulé Fathu-l Kabîr, rédigé par un Comité de chercheurs sénégalais, essentiellement, lauréats du système d’enseignement supérieur du Maroc et qui retrace un pan important, jusque-là négligé par la recherche, de la culture arabo-islamique au Sénégal (…)’’, signale la note conceptuelle.

    Elle précise qu’’’il s’agit de la génération des pionniers de l’enseignement de la culture islamique et arabe au Sénégal qui ont réussi à relever le défi d’enraciner la culture arabo-islamique dans des terroirs parfois hostiles et à diffuser un modèle islamique fortement empreint des valeurs de tolérance et du vivre-ensemble’’.

    Le colloque s’est tenue à l’occasion de la célébration de la Journée mondiale de la langue arabe, célébrée le 18 décembre de chaque année.

    ASG/MTN

  • SENEGAL-MONDE-SPORT / Les paris illégaux alimentent la corruption dans le sport, selon un expert de l’ONUDC

    SENEGAL-MONDE-SPORT / Les paris illégaux alimentent la corruption dans le sport, selon un expert de l’ONUDC

    Dakar, 18 dec (APS) – Les paris illégaux alimentent la corruption dans le sport, a déclaré James Porteous, expert à l’Office des Nations unies contre la drogue et le crime (ONUDC).

    Les paris illégaux sont désormais le ‘’facteur numéro un qui alimente la corruption dans le sport’’, a notamment dit M. Porteous, expert à l’ONUDC et responsable de la recherche au Conseil de la Fédération asiatique des courses sur la lutte contre les paris illégaux et la criminalité financière connexe.

    Il s’exprimait lors d’une session sur le sport et la corruption à la conférence internationale sur la lutte contre la corruption, organisée à Atlanta, aux Etats-Unis, par l’ONUDC.

    Dans un rapport publié en 2021, l’ONUDC s’inquiétait déjà d’une “augmentation spectaculaire des paris illégaux, alimentée par les milliards de dollars qui transitent par le sport professionnel, ainsi que par la mondialisation et les progrès technologiques’’.

    Selon l’ONUDC, ‘’jusqu’à 1 700 milliards de dollars sont pariés sur les marchés de paris illicites contrôlés par le crime organisé’’.

    ABB/MTN

  • SENEGAL-TELECOMMUNICATIONS / Management de qualité : l’ARTP obtient la certification à la norme ISO 9001 (DG)

    SENEGAL-TELECOMMUNICATIONS / Management de qualité : l’ARTP obtient la certification à la norme ISO 9001 (DG)

    Dakar, 18 déc (APS) – L’Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP) a obtenu pour la première fois un certificat à la norme ISO 9001 version 2015 pour la qualité de son management, a annoncé, lundi, à Dakar, son directeur général, Abdou Karim Sall.

    ‘’C’est avec beaucoup de bonheur que je vous annonce que l’ARTP vient d’obtenir son certificat ISO 9001 version 2015 après vérification et audit d’un cabinet vérificateur avéré en la matière’’, a-t-il notamment déclaré lors d’un point de presse.

    Il a expliqué que la certification ISO 9001 version 2015 est une norme qui atteste le management de la qualité.

    ‘’Qui dit management de qualité, dit que nous allons désormais faire tout ce que nous avons dit et dire tout ce que nous allons faire à travers des processus documentés’’, a expliqué le directeur général de l’ARTP.

    La certification à la norme de management de qualité, reconnue dans le monde, aide les organismes à améliorer leurs performances, à répondre aux attentes de leurs clients et à démontrer leur engagement pour la qualité.

    La mise en œuvre d’ISO 9001 signifie que l’entité concernée a établi des processus efficaces et formé son personnel afin de proposer de manière systématique des produits ou des services de qualité.

    Il s’agit d’une première et c’est très important étant donné que l’ARTP dispose d’un processus cœur de métier et d’un processus support concernés par cette certification, a fait valoir M. Sall non sans rappeler qu’il était important d’obtenir cette certification avant la fin de l’année 2023.

    Le directeur général de l’ARTP a par ailleurs félicité ses collaborateurs pour leur implication, leur engagement et le respect de l’ensemble du processus ayant permis l’obtention de cette certification, établie après un processus comportant un audit à blanc et un audit réel.

    L’Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP) est une organisation publique dont la mission principale est la régulation de la question des télécommunications et des postes au Sénégal.

    MFD/AKS/OID

  • SENEGAL-AFRIQUE-POLITIQUE / Egypte : Abdel Fattah Al-Sissi réélu pour un mandat de six ans

    SENEGAL-AFRIQUE-POLITIQUE / Egypte : Abdel Fattah Al-Sissi réélu pour un mandat de six ans

    Dakar, 18 déc (APS) – Le président égyptien, Abdel Fattah Al-Sissi, a été réélu pour un nouveau mandat de six ans avec un score de 89, 6 %, a annoncé lundi l’autorité en charge de l’organisation du scrutin.

    Dans des propos rapportés par des médias, Hazem Badawy, le chef de l’autorité électorale a déclaré que le président sortant, à la tête de l’Egypte depuis 10 ans, avait obtenu plus de 39 millions de voix, correspondant à 89, 6 % des suffrages.

    Au total, 67 millions d’Egyptiens étaient appelés aux urnes entre le 10 et le 12 décembre. L’autorité électorale a fait état d’un taux de participation ‘’sans précédent’’ de 66, 8 %.

    Trois autres candidats étaient en lice : Farid Zahran, de la formation de gauche, Parti égyptien démocratique et social, une formation de gauche, Abdel-Sanad Yamama, du Néo-Wafd et Hazem Omar du Parti populaire républicain.

    Le score d’Al-Sissi, à la tête du pays après le renversement de Mohamed Morsi, a baissé, comparé aux scrutins de 2014 et 2018 lors desquels le général égyptien avait obtenu plus de 96% des suffrages.

    ABB/AKS

  • SENEGAL-MIGRATION / Appel à l’appropriation du Document de politique migratoire du Sénégal

    SENEGAL-MIGRATION / Appel à l’appropriation du Document de politique migratoire du Sénégal

    Dakar, 18 déc (APS) – La ministre en charge des Sénégalais de l’extérieur, Annette Seck Ndiaye a invité, lundi, à Dakar, les acteurs étatiques, les partenaires nationaux et internationaux à s’approprier le Document de politique migration élaboré par le Sénégal.

     »Je voudrais lancer un appel à l’endroit des acteurs étatiques, des partenaires locaux, nationaux et internationaux pour, d’une part, une appropriation du document de politique nationale de migration du Sénégal et d’autre part, sa vulgarisation à travers des actions concrètes et concertées dans un cadre harmonisé et inclusif », a-t-elle déclaré.

    Elle s’exprimait lors de la célébration de la Journée mondiale du migrant axée cette année sur le thème :  »Act Today (Agir Aujourd’hui) ».

    Au Sénégal, l’évènement porte sur le thème:  »Alternatives pour freiner les départs en migration irrégulière et des synergies pour un accompagnement plus efficace à l’insertion et à la réinsertion/réintégration ».

    Des représentants de l’Organisation internationale pour les migrations (OIM), de l’Union européenne (UE) ainsi que de différentes associations de migrants ont pris part à cette journée .

    Annette Seck Ndiaye est revenue sur la stratégie de l’Etat du Sénégal en matière de gestion de la migration, laquelle, dit-elle, est  »orientée vers les territoires dans le but venir à bout des causes profondes de la migration irrégulière ».

    Elle a rappelé que  »cette territorialisation de notre politique migratoire occupe une place de choix dans le document de Politique nationale de migration qui a été validé le mois dernier par le Premier ministre Amadou BA, à l’issue d’un processus participatif, itératif, inclusif et ouvert ».

    Selon la ministre,  »il s’agit d’un document de référence en matière de migration dont la mise œuvre, en termes de suivi, de coordination et d’évaluation revient à un mécanisme piloté par la Primature ».

     »Ce document complété par la Stratégie nationale de lutte contre l’émigration irrégulière élaborée par le Comité interministériel de lutte contre l’émigration irrégulière (CILEC), nous permettra d’avoir une meilleure posture pour promouvoir une migration sûre, régulière et respectueuse des droits de l’homme », a-t-elle-estimé.

    ABD/OID/AKS

  • SENEGAL-MINES-SOCIAL / Kédougou : Barrick Gold a investi plus de 326 millions FCFA dans des actions sociales, selon son directeur général

    SENEGAL-MINES-SOCIAL / Kédougou : Barrick Gold a investi plus de 326 millions FCFA dans des actions sociales, selon son directeur général

    Kédougou 18 déc (APS) – La société minière Barrick Gold a réalisé des actions sociales à hauteur de 326 167 618 millions francs FCFA dans les différents villages de sa zone de prospection entre 2018 et 2023, a t-on appris du directeur général de la compagnie au Sénégal, Mohamed David Mbaye.

     »En matière de réalisations sociales, nous avons dépensé entre 2018 et 2023 un montant très colossal reparti sur l’ensemble des villages localisés dans notre zone de prospection de Bambadji », une localité du département de Saraya, a déclaré Mohamed David Mbaye.

    Il s’exprimait, dimanche, lors de Journée de présentation des réalisations sociales de la société minière Barrick Gold dans sa zone d’exploration de Bambadji, en présence du président du Conseil départemental, Moussa Danfakkha. L’évènement était présidé par l’adjoint du sous-préfet de Bembou, Mamadou Kanté Diallo.

    Mohamed David Mbaye a cité des réalisations dans les domaines de la santé, l’accès à l’eau potable, l’éducation, l’accompagnement des femmes.

    Dans le secteur de l’emploi, il a relevé que 82 % était constitué de main-d’œuvre locale.

    Il a assuré que  »le volet environnemental est également une priorité » pour la compagnie Barrick Gold Sénégal.

    Mohamed David Mbaye a annoncé qu’en 2024, Barrick Gold Sénégal, compte investir 4 milliards FCFA dans le projet d’exploration aurifère de Bambadji.

    L’adjoint du sous-préfet de Bembou Mamadou Kanté Diallo a salué toutes ces actions sociales.  »C’est une rencontre très positive d’autant plus qu’ils se sont lancés dans un exercice transparent » avec les communautés, a t-il dit.

    PID/OID/AKS