Année : 2023

  • SENEGAL-EDUCATION-SPORT / Le programme FIFA  »Sport for School » lancé à Thiès

    SENEGAL-EDUCATION-SPORT / Le programme FIFA  »Sport for School » lancé à Thiès

    Thiès, 17 déc (APS) – Le chef de la division des sports et des activités de jeunesse au ministère de l’Education nationale, Moussa Dia, a lancé dimanche à Thiès le programme FIFA  »Sport for School », dont le but est de promouvoir les valeurs éducatives et sportives dans 220 écoles du Sénégal sur une durée de trois ans.

    Moussa Dia, par ailleurs président de la Fédération sénégalaise du sport scolaire, a procédé au lancement de ce programme au Stade Lat-Dior, où 26 enseignants issus des cinq inspections de l’éducation et de la formation (IEF) composant l’académie de Thiès, terminaient deux jours de formation.

    Après une phase initiale de formation de formateurs lancée en août dernier, le programme FIFA Sport for School est passé, ce weekend à l’étape de démultiplication, organisée concomitamment dans les 16 inspections d’académie du Sénégal.

    La cérémonie de lancement officiel a eu lieu en présence de l’inspecteur d’académie de Thiès, Elhadji Mamadou Diouf, de Yaya Baldé, président de la commission football jeune de la Fédération sénégalaise de football, du directeur technique de de ladite fédération, Mayacine Mar. Des élèves d’écoles de football étaient aussi présents.

    Le programme  »Sport for School » vise à « installer des compétences de vie » et des « valeurs positives » de la société chez les enfants de 8 à 12 ans à l’école, à travers le football, a expliqué Yaya Baldé, président de la commission football jeune de la Fédération sénégalaise de football.

    Il s’agira de leur inculquer des valeurs comme le respect de l’adversaire, l’acceptation de l’autre, le respect des juges et des règles du jeu, des résultats, l’acceptation de la défaite, l’humilité dans la célébration de la victoire, a dit M. Baldé, par ailleurs président du comité de pilotage du programme Football for School.

    Les 220 enseignants formés à travers les 16 Académies du pays au programme de la FIFA devront le développer dans leurs établissements respectifs, pour qu’avant la fin de l’année, plus de 10.000 écoles soient touchées.

    L’académie de Thiès a été choisie pour le lancement officiel de ce programme, en raison des résultats qu’elle a obtenus dans le cadre de la relance du sport scolaire, a dit Moussa Dia. Selon lui, cette académie est “l’une des meilleures sur le plan de la massification de la pratique sportive et de la qualité du management“.

    Elle compte le plus d’enseignants formés à ce programme, avec 26 bénéficiaires, devant Saint-Louis, qui arrive en deuxième position, avec 19 instituteurs, a-t-il noté.

    “Au retour des vacances de Noël, les enseignants vont entrer de plein pied dans le programme », a annoncé Baldé, estimant que cette initiative est “bénéfique pour l’éducation de notre pays“, où surgit chez les jeunes un “esprit contestataire » qui va jusqu’à défier les institutions de la République.

    Le programme vise aussi à faire comprendre aux enfants qu’ils n’ont pas besoin de quitter l’école pour vivre leur passion du football et qu’ils peuvent allier sport et études, a-t-il dit.

    Pour Moussa Dia, “ce projet est en congruence et dans la continuité de l’une de nos priorités au ministère de l’Education nationale, qui est la systématisation de l’éducation aux valeurs“.

    “Nous avons remarqué depuis quelques années, avec l’abandon de l’éducation morale à l’élémentaire, un comportement déviant, qui a des causes multiples, dont les réseaux sociaux et d’autres éléments qui n’existaient pas avant », a-t-il relevé.

    “Notre objectif principal à travers ce projet, c’est de réussir à construire le comportement de l’enfant à l’école à travers le football », a renseigné M. Dia.

    Il a été créé une plateforme en ligne dédiée à ce programme, et dont l’application peut être téléchargée au Sénégal. Elle donne accès à des leçons et fiches d’activités proposées par le programme aux enseignants et éducateurs.

    Le choix de l’école élémentaire pour mettre en œuvre ce programme s’explique par le fait que depuis quelques années, la pratique du sport à l’école est  »un peu délaissée » dans le primaire.

    Ce projet devrait permettre de relancer l’effectivité de l’éducation physique à l’élémentaire, où dans la pratique, “il n’y a que les (enseignants) candidats au CAP qui font les cours d’EPS normalement“.

    Dans le cadre de ce programme qui implique les ministères en charge des Sports, de l’Education et la Fédération sénégalaise, entité reconnue par la FIFA, il a été question de faire un maillage du pays.

    Au moins trois écoles ont été choisies dans chacune des 59 IEF du Sénégal, soit 177 écoles auxquelles ont été joints des établissements, membres d’autres programmes, pour arriver à 220 écoles au niveau national.

    Un lot de matériel sportif a été remis aux stagiaires représentants les écoles cibles, qui ont eu droit chacune à 20 ballons, 10 chasubles, 20 coupelles, un chronomètre et un sifflet.

    La FIFA s’est dit prête à aider le Sénégal à pérenniser le programme, si les résultats s’avèrent concluants au bout des trois ans de mise en œuvre, a dit M. Dia. Cet appui portera surtout sur les supports, comme les ballons.

    L’organisation du football mondial a remis 15.580 ballons au Sénégal et dégagé 30 millions de FCFA pour accompagner le démarrage du projet, a dit Moussa Dia. Selon lui, les investissements consentis par la Fédération sénégalaise de football depuis le début, dépasse cette enveloppe

    ADI/OID

  • SENEGAL-MAROC-CULTURE / Rabat, hôte d’un colloque visant à revisiter les  »premières générations d’érudits sénégalais d’expression arabe »

    SENEGAL-MAROC-CULTURE / Rabat, hôte d’un colloque visant à revisiter les  »premières générations d’érudits sénégalais d’expression arabe »

    +++De l’envoyé spécial de l’APS: Amadou Samba Gaye+++

    Rabat, 17 déc (APS) – Un colloque scientifique sur le thème ‘’Les Pionniers de la Culture arabo-islamique au Sénégal’’ s’ouvre ce lundi à Rabat, à l’initiative de l’Académie du Royaume du Maroc et de l’Ambassade de la République du Sénégal auprès dudit royaume,a appris l’APS des organisateurs.

    Dans un communiqué, la représentation diplomatique sénégalaise précise que ‘’ce colloque revisitera, à travers des regards croisés d’intellectuels et de chercheurs universitaires sénégalais et marocains, un pan important, jusque-là négligé par la recherche, de la culture arabo-islamique au Sénégal’’.

    Il s’agit ‘’des premières générations d’érudits sénégalais d’expression arabe (…)’’, indique-t-elle, ajoutant que le colloque contribuera à ‘’lever le voile sur les méthodes pédagogiques dont ils ont fait usage en vue de diffuser la religion musulmane dans ce pays’’.

    Le colloque de Rabat offrira ‘’l’occasion de mettre en exergue le rôle fondamental de cette culture et de la communauté de valeurs qu’elle porte dans l’établissement et la consolidation des relations fraternelles unissant le Maroc et le Sénégal’’.

    Organisée à l’occasion de la célébration de la Journée mondiale de la Langue arabe, la rencontre sera aussi mise à profit pour ‘’rendre hommage à des figures émérites de la culture arabo-islamique du Sénégal, témoins de la relation unique entre ce pays et le Royaume du Maroc’’.

    Il s’agit de ‘’feu le Professeur Ibrahim Mahmoud Diop (dit Barham) et Mohamed Lamine Diop et Ibrahima Touré, lauréats des Universités marocaines, finalistes du Concours international de Poésie arabe d’Abu Dhabi, respectivement, en 2020 et 2023’’, rappelle le communiqué.

    Une longue tradition d’échanges et de brassage

    Dans une note conceptuelle, l’ambassade du Sénégal souligne que ‘’les relations séculaires unissant le Royaume du Maroc et le Sénégal sont cimentées, dans une large mesure, par les affinités culturelles et spirituelles, forgées par une longue tradition d’échanges et de brassage entre leurs populations’’.

    ‘’Pays africain, profondément attaché à sa négritude, le Sénégal a su, à travers le temps, assimiler la culture arabo-islamique, devenue partie intégrante de son identité’’, souligne-t-elle.

    Elle affirme que ‘’cette part fondamentale de l’identité sénégalaise rapproche notre Nation de nos frères Marocains, spécialement, en tout ce qui touche à la spiritualité, au soufisme et aux valeurs’’.

    L’ambassade du Sénégal à Rabat explique que c’est dans le but de ‘’mettre en lumière ce socle solide et précieux de la relation Maroc-Sénégal et, notamment, de mieux faire connaître ceux qui en ont établi les bases’’, qu’elle ‘’propose d’organiser’’ le Colloque scientifique sur les pionniers de la culture arabo-islamique au Sénégal.

     Une rencontre qui, selon elle, permettra de ‘’revisiter les figures historiques qui ont participé à introduire et à diffuser la culture arabo-islamique au Sénégal, à travers des regards croisés d’intellectuels et de chercheurs universitaires sénégalais, marocains et d’autres nationalités’’.

    Mise en perspective des méthodes pédagogiques innovantes

    Elle rappelle que ‘’l’abnégation de toute une génération d’érudits et de leaders a engendré l’éclosion d’une riche culture arabo-islamique au Sénégal, ayant produit des intellectuels de haute facture, qui ont laissé à la postérité des ouvrages dans tous les domaines de la science : théologie, spiritualité, mathématiques, astronomie, exégèse, poésie, etc,.’’.

    Le Colloque servira également de prétexte pour ‘’mettre en perspective les méthodes pédagogiques innovantes développées par cette génération en vue de faciliter la diffusion de leur message auprès de communautés étrangères à la langue arabe’’.

     »Cette rencontre sera l’occasion de présenter l’ouvrage intitulé Fathu-l Kabîr, rédigé par un Comité de chercheurs sénégalais, essentiellement, lauréats du système d’enseignement supérieur du Maroc et qui retrace un pan important, jusque-là négligé par la recherche, de la culture arabo-islamique au Sénégal (…)’’, signale la note conceptuelle.

    Elle précise qu’’’il s’agit de la génération des pionniers de l’enseignement de la culture islamique et arabe au Sénégal qui ont réussi à relever le défi d’enraciner la culture arabo-islamique dans des terroirs parfois hostiles et à diffuser un modèle islamique fortement empreint des valeurs de tolérance et du vivre-ensemble’’.

    Le Colloque se tiendra à l’occasion de la célébration de la Journée mondiale de la Langue arabe.

    ASG/OID

  • SENEGAL-SANTE / Casamance : des étudiants de l’UASZ initient une campagne médicale à partir de lundi

    SENEGAL-SANTE / Casamance : des étudiants de l’UASZ initient une campagne médicale à partir de lundi

    Ziguinchor, 17 déc (APS) – La septième promotion de médecine de l’Université Assane Seck de Ziguinchor (sud) va organiser du 18 au 21 décembre une campagne médicale dans les régions de Sédhiou, Kolda et Ziguinchor a annoncé, dimanche, son président Mouhamed Fall.

    Cette campagne médicale vise à améliorer les conditions de vie des populations à travers la sensibilisation sur des maladies telles que le paludisme et la Covid-19, la consultation gratuite et des dons de médicaments, a expliqué le président de la septième promotion sortante de médecine de l’UASZ.

    Elle seront organisées en collaboration avec le mouvement  »Jeunesse avenir du Sénégal » (JAS).

    Mouhamed Fall s’exprimait au terme d’un atelier sur la Covid-19 organisé dimanche à l’intention de 100 étudiants dans le cadre de ces journées médicales.

     

     »Nous voulons à travers cette campagne médicale que les populations de la Casamance comprennent les moyens et les mesures qu’il faut adapter pour éviter certaines maladies », a ajouté M. Fall, soulignant que la Covid-19 continue toujours de sévir.

     »Les populations négligent cette maladie mais elle fait toujours des ravages. Aujourd’hui, nous renforçons les capacités des étudiants qui seront sur le terrain pour mieux sensibiliser les populations sur des maladies telles la Covid-19, le paludisme, l’hépatite et le diabète », a t-il expliqué.

    À en croire Mouhamed Fall, « les vaccins contre la Covid-19 existent et sont stockés dans les structures sanitaires du pays mais les populations ne les prennent pas ».

    « La Covid- 19 est là et demeure toujours une maladie qui ravage. Cet atelier de renforcement des capacités sur l’importance et le rôle de la vaccination est d’une importance capitale. Il permet aux étudiants de mieux sensibiliser les populations de la Casamance afin qu’elles puissent aller se faire vacciner », a réagi le président du mouvement  »Jeunesse avenir du Sénégal », Ibrahima Ngom.

     

    MNF/OID

  • SENEGAL-AGRICULTURE-ENVIRONNEMENT / Un projet de recherche pour une transition agroécologique lancé à Bignona

    SENEGAL-AGRICULTURE-ENVIRONNEMENT / Un projet de recherche pour une transition agroécologique lancé à Bignona

    Bignona, 17 déc (APS) – Des chercheurs de l’université de Berne, en Suisse, ont lancé, dimanche, à Bignona (sud), un projet de recherche visant à accélérer la transition vers un système alimentaire plus durable, a constaté l’APS.

    Ce projet de recherche dénommé « projet transition agroécologique au Sénégal » est initié en collaboration avec le centre de recherche Initiative prospective agricole et rurale (IPAR) et l’ONG Environnement développement action pour la protection naturelle des terroirs (Enda Pronat).

    Il intervient également dans le département Mbour, selon ses initiateurs.

     »C’est un projet de recherche-action dans lequel on essaie d’accélérer la transition vers un système alimentaire plus durable et plus juste pour les populations de Bignona », a expliqué le directeur de recherche au département géographie de l’université de Berne, Dr Joan Bastide, en présence du secrétaire exécutif de Enda Pronat, Jean Michel Waly Séne.

     »C’est un projet de recherche qui vise à produire de la recherche scientifique qui puisse aider la transition vers un système agricole plus durable c’est à dire essayer de comprendre les problèmes auxquels les producteurs font face quand ils veulent convertir leur exploitation à des systèmes agroécologiques », a t-il ajouté.

    Avec ce projet, a t-il soutenu,  »nous allons essayer de comprendre quels sont les débouchés de marchés auxquels les producteurs de Bignona peuvent accéder, quels sont les facteurs (institutionnels et financiers) de blocage qui empêchent ces producteurs de miser sur des approches agricoles plus durables, respectueuses de l’environnement et meilleures pour la santé humaine ».

     »Nous allons travailler avec des acteurs de Bignona pour apporter plus d’informations, plus de données scientifiques et des outils de communication pour arriver à changer les mentalités des consommateurs et des producteurs de Bignona », a dit Joan Bastide, le directeur de recherche au département géographie de l’université de Berne.

    Selon lui, « pour aider à susciter l’intérêt des jeunes et des femmes pour l’agroécologique, les initiateurs du projet vont miser sur l’utilisation des outils multimédias, artistiques tels la vidéo, la photographie et les arts (peintures et chansons) ».

     »Nous saluons l’intervention de ce projet à Bignona. Il va apporter des informations aux agriculteurs à l’adaptation agroécologiques », a salué Binetou Badji, une productrice.MNF/OID

  • SENEGAL-SOCIETE / Tambacounda : les parents invités à accorder une plus grande importance à l’éducation et à la protection des enfants

    SENEGAL-SOCIETE / Tambacounda : les parents invités à accorder une plus grande importance à l’éducation et à la protection des enfants

    Tambacounda, 17 déc (APS) – La fondatrice de l’association ‘’Nandy rêves des enfants’’ a invité, dimanche, à Tambacounda, les parents à accorder une plus grande importance à l’éducation et à la protection des enfants.

    ‘’Il faut protéger les enfants en les amenant à l’école parce qu’ils sont l’avenir et quand on les met à l’école aussi, il faut suivre leur l’éducation et les motiver’’, a déclaré Nandy Kanté Dia, fondatrice de  »Nandy rêves des enfants », une association qui s’active dans le social.

    Mme Dia s’exprimait lors d’une cérémonie de distribution de cadeaux à plus d’une centaine d’élèves et de talibés issus de plusieurs quartiers de la commune de Tambacounda.

     »Les enfants sont en général victimes d’enlèvements, de kidnapping. On les retrouve finalement morts quelque part après ces forfaits. C’est une tragédie dans les familles », a déploré Mme Dia, estimant qu’ils  »doivent être protégés, surveillés et encadrés à l’école, afin qu’ils puissent s’épanouir en toute sécurité ».

    Lorsqu’un enfant n’est pas scolarisé, il faut le mettre dans une école de formation, a-t-elle conseillé.

    Pour cette première édition, les cadeaux distribués sont constitués de chaussures, vêtements, de sacs et de fournitures scolaires.

    A travers ce geste, Nandy Kanté Dia dit vouloir encourager les enfants,  »leur dire d’avoir toujours confiance en eux, d’écouter leurs parents et de bien travailler à l’école ».

    Pour les talibés et les maîtres coraniques,  »nous avons distribué des nattes et des exemplaires du Saint Coran en plus des vêtements et des chaussures », a dit Mme Dia.

    Selon elle, les daaras sont aussi importants que les écoles, car ils ‘’façonnent tous l’individu’’.

    BT/OID

     

  • SENEGAL-RWANDA-VISITE / Macky Sall est arrivé à Kigali pour l’inauguration d’une usine de fabrication de vaccins ARN messager

    SENEGAL-RWANDA-VISITE / Macky Sall est arrivé à Kigali pour l’inauguration d’une usine de fabrication de vaccins ARN messager

    Dakar, 17 déc (APS) – Le président sénégalais est arrivé, dimanche, à Kigali, pour l’inauguration d’une usine de fabrication de vaccins ARN messager, annonce le gouvernement rwandais sur son compte X.

    Macky Sall a été accueilli par le ministre des Finances et de la Planification économique, Dr Uzziel Ndagijimana, rapporte la même source.

    A Kigali, le chef de l’Etat a déclaré avoir rencontré les co-fondateurs de la firme biotechnologique BioNTech et échangé avec eux sur la collaboration en matière de recherche et de production de vaccins avec l’Institut Pasteur de Dakar.

     »J’ai reçu ce 17 décembre à Kigali Dr. Ugur Sahin et Dr. Özlem Türeci, co-fondateurs de la firme biotechnologique BioNTech. Nous avons échangé sur la collaboration en matière de recherche et de production de vaccins entre BioNTech et l’Institut Pasteur de Dakar’’, a dit Macky Sall sur le réseau social X.

    Le chef de l’État a quitté Dakar dimanche tôt le matin à destination de Kigali où il doit assister à l’inauguration d’une usine de pointe pour la fabrication de vaccins ARN messager.

    La présidence sénégalaise annonce qu’à l’invitation de son homologue rwandais Paul Kagamé, Macky Sall va assister à la cérémonie d’inauguration de l’usine Biontech Africa, ‘’une usine de pointe pour la fabrication de vaccins ARN messager destinée à lutter contre le paludisme et la tuberculose en Afrique’’

    OID

  • SENEGAL-EDUCATION-PERFORMANCE / L’IEF de Sédhiou a célébré ses meilleurs élèves

    SENEGAL-EDUCATION-PERFORMANCE / L’IEF de Sédhiou a célébré ses meilleurs élèves

    Sédhiou, 17 déc (APS) – L’inspection de l’éducation et de la formation de sédhiou (IEF) a organisé, samedi, une première journée de l’excellence pour célébrer les meilleurs élèves de l’année scolaire 2022-2023, a constaté l’APS.

    Quatre-vingt-quinze (95) élèves du préscolaire, de l’élémentaire et du moyen ont été primés devant leurs parents et un parterre d’invités.

    Des enseignants, des directeurs d’école, des encadreurs aux concours et des enseignants à la retraite ont été aussi honorés pour services rendus.

    La cérémonie qui est placée sous le thème : « Engagement de la communauté pour une école paisible et performante » s’est déroulée en présence du préfet du département de Sédhiou, des autorités académiques, des enseignants, des élèves et des représentants du parrain Abdoulaye Diop maire de la commune de Sédhiou et de la marraine Docteur Annette Seck Ndiaye, présidente du Conseil départemental de Sédhiou.

     »Cette journée, première du genre, organisée par l’IEF est une manière pour nous de montrer la satisfaction que nous avons des résultats obtenus aux examens. Elle sera dorénavant inscrite dans l’agenda annuel des activités de l’inspection », a indiqué Oumar Diagne, inspecteur de l’éducation et de la formation de Sédhiou.

    Il a précisé que cette dynamique vise à cultiver l’excellence chez les élèves de concert avec les enseignants.

     »Ce moment de communion est vital pour la vie du système éducatif. Cela permet de déceler ce qui a été réalisé de bien et de célébrer ce qui mérite de l’être », a ajouté M. Diagne.

    Pour lui, il est dans l’intérêt de tous de pacifier l’espace scolaire notamment les relations entre élèves, enseignants et personnel administratif comme l’atteste le thème de cette édition.

    Il a précisé que ce thème interpelle les parents d’élèves qui, selon lui, ont un rôle important à jouer pour la pacification de l’espace scolaire.

    M. Diagne a encouragé les enseignants à poursuivre cette dynamique de performance, rappelant que cette cérémonie est le couronnement des efforts qu’ils ont consentis  »par dévouement et abnégation ».

    Le préfet du département de Sédhiou, Modou Gueye, a invité les élèves récipiendaires à maintenir ce cap en ayant en bandoulière les idéaux de paix et de fraternité.

    Il a réitéré la disponibilité et l’engagement des autorités administratives à accompagner les acteurs du système éducatif du département pour maintenir le flambeau de l’excellence.

    L’année dernière, l’inspection de l’éducation et de la formation (IEF) de Sédhiou a réalisé un taux de réussite de 83% à l’examen du certificat de fin d’études élémentaires (CFEE) et de 79% à l’examen du brevet de fin d’études moyennes (BFEM).

    MS/OID

  • SENEGAL-FORMATION-DIFFICULTES / Le CFP de Tivaouane souffre de la réduction des frais d’inscription (directrice)

    SENEGAL-FORMATION-DIFFICULTES / Le CFP de Tivaouane souffre de la réduction des frais d’inscription (directrice)

    Tivaouane, 17 déc (APS) – Le centre de formation professionnelle de Tivaouane souffre de la diminution des frais d’inscription décidée, avant la rentrée dernière par le gouvernement, le privant d’une bonne partie de son budget de fonctionnement, a indiqué à l’APS, sa directrice Dya Ndiaye Bâ.

    Les frais d’inscription de l’établissement qui étaient de 25 000 FCFA, les années passées ont été ramenés à 15 000 FCFA.

    “Aujourd’hui, nous sommes incapables de fournir des blouses (aux apprenants). Les cartes d’accès ont pris  la place des uniformes, emportant ainsi la beauté des tenues uniques qui cachaient (la situation) des élèves démunies“, a confié Mme Bâ dans un entretien avec l’APS.

    Les inscriptions ne peuvent plus couvrir ces charges. Les ressources de l’établissement, “devenues très insignifiantes“, selon elle, permettent juste de payer deux femmes de ménage. “C’est tellement difficile qu’on a libéré une professeure de coiffure, car on ne pouvait plus la payer“, regrette la gérante du CFP.

    Elle regrette le fait qu’aucun acteur ne vient soutenir la détermination et les multiples initiatives de l’administration de l’école pour satisfaire toute cette demande de formation de jeunes qui viennent des 18 communes du département de Tivaouane. Depuis la construction en 2018 d’une classe, le conseil départemental ne se manifeste plus au centre, signale Mme Bâ.

     »Quant à la mairie de Tivaouane, nous attendons encore la concrétisation de ses multiples promesses », poursuit-elle.

     »En janvier, si l’établissement n’engrange pas de ressources additionnelles, des perturbations majeures vont suivre, car le centre ne pourra plus supporter les coûts des travaux pratiques », alerte Dya Ndiaye Bâ.

     »Rien que pour la restauration, un cas pratique (nous) coûte presque 35.000 F, note-t-elle, la coiffure n’en parlons pas, (et) nous fournissons tout ».

    Pour s’en sortir, l’établissement organise des cours du soir en électricité à des élèves qui n’ont pas réussi aux tests d’entrée.

    Il vient aussi d’ouvrir un restaurant, pour faire face à ses multiples charges. La gestionnaire de ce restaurant et professeure de restauration Awa Péne Mbow, se dit “très confiante“, vu la détermination “totale“ de la directrice à “inverser la tendance“ et son appui au projet.

    “Nous commençons bien avec les séminaires, des structures commencent à nous faire confiance et l’espoir est réellement permis », confie cette professionnelle de la restauration, entourée de ses étudiantes, qui n’ont qu’une seule aspiration : décrocher leur diplôme et entamer une carrière dans le domaine qu’elles ont choisi.

    Créé en 1972 grâce à l’appui de l’UNICEF, le CFP de Tivaouane compte aujourd’hui près de 250 pensionnaires. Il compte, cette année, 25 classes pédagogiques pour 15 salles physiques, tenues par trente professeurs.

    L’établissement qui était par le passé réservé exclusivement aux filles, était pour cette raison, appelé centre d’enseignement technique féminin (CETF).  Les structures de formation de ce genre étaient les pendants, au niveau départemental, des centres régionaux d’enseignement technique féminin (CRETEF).

    En 2016, une circulaire ministérielle change la dénomination des centres en centres de formation professionnelle (CFP), afin qu’ils s’ouvrent aux garçons, dans un domaine où la formation professionnelle des jeunes occupe une place primordiale.

    Le CFP accueille les élèves à partir du niveau 4-ème moyen, qui peuvent en sortir avec le certificat d’aptitude professionnelle (CAP), le brevet d’études professionnelles (BEP) ou le brevet de technicien supérieur (BTS), pour intégrer le milieu professionnel et  »participer au développement du pays », explique Dya Ndiaye Bâ.

    MKB/ADI/OID

     

  • SENEGAL-SPORT-INFRASTRUCTURES-RETOMBEES / Des managers sportifs exposent des pistes pour la rentabilisation des infrastructures sportives

    SENEGAL-SPORT-INFRASTRUCTURES-RETOMBEES / Des managers sportifs exposent des pistes pour la rentabilisation des infrastructures sportives

    Dakar, 17 déc (APS) – Des managers sportifs ont dégagé des pistes pour la rentabilisation des infrastructures sportives, préconisant, entre autres, l’ouverture d’activités commerciales dans ces enceintes ou leur gestion par des experts qualifiés.

    ‘’Les infrastructures sportives doivent s’ouvrir aux activités commerciales. Les stades ne doivent pas seulement servir à l’activité sportive, il faut les rentabiliser en y érigeant des boutiques, des restaurants, des ateliers et des salles de conférence’’, a suggéré l’ex-directeur de la Haute compétition au ministère des Sports, Souleymane Boun Daouda Diop.

    Il s’exprimait lors d’un panel sur le thème : ‘’Gestion des infrastructures sportives : quel modèle pour le Sénégal ?’’, à l’initiative de l’Association sénégalaise des managers du sport (ASMAS).

    L’expert au Centre international d’étude du sport (CIES), Mohamed Khaled El Shawarby a souligné l’importance d’avoir des ‘’stades multifonctionnels pour accueillir des activités religieuses, des foires, des concerts pour disposer de fonds pour en assurer l’entretien qui coûte cher ».

    ‘’La rentabilisation des infrastructures sportives pouvant générer des ressources financières qui serviront à l’entretien est une bonne idée. Mais on doit être prudent pour ne pas verser dans la discrimination disciplinaire. Il faudra aussi veiller à la sécurité des installations’’, a dit l’enseignant-chercheur à l’Institut national supérieur de l’éducation populaire et du sport (INSEPS), Ibrahima Fall.

    L’ancien directeur des infrastructures sportives au ministère des Sports, Cheikh Ahmed Tidiane Sarr a, pour sa part, préconisé, d’abord la révision des textes encadrant la gestion des infrastructures sportives.

    ‘’Actuellement, aucun directeur ne peut mettre en location un stade. La loi l’y interdit formellement’’, a-t-il dit, rappelant que la dernière classification date de 1997. Selon M. Sarr, ‘’la classification des infrastructures sportives fait que beaucoup de stades sont gérés par des collectivités locales qui n’ont pas de moyens conséquents pour en assurer l’entretien.’’

     »L’Etat doit nommer des personnes ressources qui sont formées aux métiers du sport à la tête des différentes infrastructures sportives’’, a plaidé le président ASMAS, Samsidine Diatta.

    MYK/SK/OID

  • SENEGAL-DEVELOPPEMENT-GENRE / Diourbel : plus de 600 millions FCFA remis à des groupements de femmes

    SENEGAL-DEVELOPPEMENT-GENRE / Diourbel : plus de 600 millions FCFA remis à des groupements de femmes

    Diourbel, 17 déc (APS) – La ministre de la Femme, de la famille et de la protection des enfants, Fatou Diané, a remis, samedi soir, une enveloppe financière de 646 millions 507 mille 400Ffrancs CFA aux Groupements d’intérêt économiques (GIE) et Unités de développement des femmes (UDF) de la région de Diourbel, en vue d’accompagner l’autonomisation de leurs membres.

     »Dans le cadre des interventions de mon département en faveur des femmes et des filles de la région de Diourbel à travers le déploiement d’infrastructures et de services sociaux de base, et des financements de projets productifs, j’ai décidé d’octroyer aux femmes de GIE et UDF de la région une enveloppe globale de financement de 646 507 400 FCFA’’, a-t-elle déclaré.

    Fatou Diané s’exprimait ainsi à l’occasion de la cérémonie de remise symbolique de ces financements, en marge du forum d’animation socio-économique de Diourbel. Etaient présents à cette rencontre, le gouverneur de la région de, Ibrahima Fall, les préfets et maires des départements de Mbacké, Diourbel et Bambey, ainsi que plusieurs autorités religieuses et coutumières.

    Ces financements sont rendus possibles grâce à l’intervention de deux projets, à savoir le Programme d’alphabétisation et d’apprentissage des métiers pour la lutte contre la pauvreté (PALAM) et le Projet d’appui au développement de l’entreprenariat féminin et de l’emploi des jeunes (PADEF/EJ), co-financés par le Gouvernement du Sénégal et la Banque Islamique de Développement’’, a-t-elle précisé.

     »Avec le PADEF-EJ, j’ai remis une enveloppe globale de 165 507 400 Fcfa. Et Grâce aux interventions du PALAM, j’ai aussi procédé à la remise de 30 décortiqueuses à mil et 11 moulins à mil d’une valeur globale de 89 millions de FCFA », a fait savoir la ministre

    A cela s’ajoutent les financements accordés dans le cadre du fonds national de crédit pour les femmes (FNCF) et du Fonds national promotion de l’entreprenariat féminin (FNEF) pour un montant global de 310 millions FCFA au profit des femmes des 3 départements de la région y compris les Communes du monde rural.

    Tous ces efforts illustrent, selon elle, la volonté du chef de l’Etat de repositionner la femme dans le système de production de biens et de services de notre pays afin de bien refléter son apport dans la création de la richesse nationale.

    MK/oid