Année : 2023

  • SENEGAL-FRANCE-CINEMA / Le film ‘’Saint Omer’’ est ‘’un questionnement sur la maternité’’, selon la réalisatrice française Alice Diop

    SENEGAL-FRANCE-CINEMA / Le film ‘’Saint Omer’’ est ‘’un questionnement sur la maternité’’, selon la réalisatrice française Alice Diop

    Dakar, 17 déc (APS) – La réalisatrice française d’origine sénégalaise Alice Diop a présenté à Dakar son dernier film intitulé ‘’Saint Omer’’ (2022) dans lequel elle questionne la maternité voire le lien entre une mère et son enfant.

    ‘’Le lyrisme de cette phrase prononcée par Fabienne Kabou [une Sénégalaise accusée d’infanticide pour avoir tué sa fille de quinze mois en France en 2013 et jugée en 2016] qui dit : +j’ai déposé ma fille sur la plage avec l’idée que la mer emporte son corps+ permet d’aller interroger quelque chose sur la maternité et qu’on ne peut pas faire si on est collé à la violence sordide de ce faits divers’’, a estimé la cinéaste venue montrer son film dans son pays d’origine.

    Elle est présente à Dakar pour les besoins du festival  »Dakar court » clôturé, samedi, où elle a été la présidente du jury officiel.

    Pour Alice Diop, tout le film ‘’Saint Omer’’ est construit pour se détacher du fait divers dont il s’inspire.

    Il s’agit, indique-t-elle, ‘’d’aller interroger autre chose d’une dimension psychanalytique, mythologique et symbolique qui apparait et qui permet de dire que peut être cette femme a offert sa fille à une mère plus puissante qu’elle, à quelqu’un qui pouvait l’accueillir’’.

    La réalisatrice qui a assisté au procès de Fabienne Kabou dans la ville de Saint Omer (France) durant trois semaines rappelle qu’elle n’avait pas l’intention de faire un film en y allant.

    ‘’Lorsque j’y allais, je ne savais pas que j’allais en faire un film’’, fait savoir Alice Diop qui affirme que le niveau de langue de l’accusée lui avait donné l’envie d’en faire une fiction.

    Le film, première fiction de Alice Diop reconnue pour ces documentaires, raconte l’histoire de la jeune sénégalaise Laurence Coly qui avait laissé sa fille Elise, âgée de quinze mois, sur la plage de Berck-sur-mer au nord de la France à la marrée montante.

    Le film ‘’Saint Omer’’ débute par cette image forte où une femme tenant dans ses bras sa fille marche tout au long de la plage dans la nuit noire.

    Elle est alors jugée pour infanticide à la cour d’assises de la ville de Saint Omer où une autre jeune fille Rama, universitaire et écrivaine sénégalaise, enceinte de quatre mois, vient suivre le procès.

    Elle voit des similitudes de sa vie avec celle de Laurence Coly aujourd’hui à la barre.

    Tout le film repose sur ce procès où trois visages de femmes noires (Laurence Coly, sa mère et Rama) déroulent la narration.

    Mais au cours du procès, la parole de l’accusée, l’écoute des témoignages font vaciller les certitudes de Rama et interrogent notre jugement.

    Alice Diop s’attarde sur le verbe, car ‘’fascinée et impressionnée’’ par la qualité de langue de Fabienne Kabou qui explique son geste de façon claire et glaçante.

    ‘’Tout le film repose sur la langue de cette femme. Je pense que je n’aurais pas fait ce film si Fabienne Kabou ne parlait pas comme cela’’, dit-elle.

    Elle fait savoir que le rapport à la langue lui a permis d’aborder toutes ces questions, celle de l’enfermement, du fantasme et de regarder la psyché d’une femme noire.

    Ce film, dense, est ‘’très littéraire et il est tout sauf naturaliste, réaliste’’, lance sa réalisatrice qui a coécrit le scénario avec la romancière française Marie Ndiaye et Amrita David.

    Elle explique avoir choisi ses personnages pour la manière dont leur vie est rentrée en résonnance avec l’histoire du film sans forcément en avoir la certitude.

    ‘’Ce film m’a guérie de quelque chose que j’avais et que je percevais chez la comédienne Rama’’, confie Alice Diop qui va montrer aussi son autre film, le documentaire ‘’Nous’’, lundi.

    Pour Mati Ndiaye qui a suivi la projection, ‘’Saint Omer est un beau film techniquement et artistiquement, notamment par la dramaturgie réalisée et le jeu discrètement époustouflant des acteurs. (…) C’est une histoire de mère, de femmes africaines muettes, emmurées dans des conflits inférieurs’’, selon elle.

    FKS/OID

  • SENEGAL-SPORTS-COMMEMORATION / Saint-Louis : une exposition retrace le parcours de Batling Siki

    SENEGAL-SPORTS-COMMEMORATION / Saint-Louis : une exposition retrace le parcours de Batling Siki

    Saint-Louis, 17 déc (APS) – La Chambre de commerce de Saint-Louis a abrité, samedi, une exposition consacrée à la vie et l’œuvre du champion de boxe sénégalais, Amadou Mbarrick Fall dit Battling Siki, dans le cadre de la commémoration du 98e anniversaire de son assassinat, a constaté l’APS.

     »C’est un héritage lourd qu’il faut porter. C’est un héritage culturel, c’est un héritage sur le plan sportif mais aussi éducatif. Je pense qu’à travers cette activité qu’on vient de finir a permis vraiment de mettre en lumière donc la vie et l’œuvre de Battling Siki qui est le premier champion du monde africain de boxe et ce n’était pas donné à cette période-là », a déclaré Pape Samba Ly, membre du comité d’organisation de cet évènement.

    M. Ly s’exprimait ainsi en marge d’une cérémonie officielle qui rentre dans le cadre de la commémoration du 98e anniversaire de l’assassinat de ce natif de Saint-Louis.

    ‘’C’est une satisfaction totale vraiment. Le pari de l’organisation mais surtout de la mobilisation. Vraiment on rend grâce à Dieu », s’est-il réjoui.

    Toujours dans le cadre de cet événement, il est prévu un gala de boxe à la Maison de l’Ile, pour clôturer ces commémorations.

    Né en 1897 à Saint-Louis, ancienne capitale de l’Afrique occidentale française, Battling Siki, premier champion du monde africain de boxe, est mort assassiné le 15 décembre 1925 à New York.

    CGD/AMD/OID

  • SÉNÉGAL -UNIVERSITÉ-FORMATION / UGB : remise de diplômes à 129 étudiants de l’UFR Sciences économiques et de gestion

    SÉNÉGAL -UNIVERSITÉ-FORMATION / UGB : remise de diplômes à 129 étudiants de l’UFR Sciences économiques et de gestion

    Saint-Louis, 17 déc (APS) – Au total, cent vingt neuf (129) étudiants en Licence et en Master de la promotion 2021/2022 de l’Unité de formation et de recherche des Sciences économiques et de gestion (UFR-SEG) de l’Université Gaston Berger (UGB) de Saint-Louis (nord), ont reçu samedi leur diplôme, à l’occasion d’une cérémonie de graduation, a constaté l’APS.

    La cérémonie a été présidée par le recteur et président du conseil académique de l’UGB, Pr Magatte Ndiaye.

     »Il y avait les deux sections : Économie et Gestion mais avec plusieurs filières. Au total, nous avons eu à fêter aujourd’hui cent vingt neuf (129) nouveaux diplômés que nous mettons sur le marché de l’emploi’’, a déclaré Abdoul Aziz Ndiaye, directeur de l’UFR-SEG de l’UGB.

    M. Ndiaye s’entretenait avec des journalistes en marge de la cérémonie qui s’est déroulée à l’amphithéâtre de l’UFR des Civilisations, religions, arts et communication (CRAC) de l’UGB.

     »C’était une occasion non seulement de fêter nos diplômés notamment en Licence et en Master mais également de se rappeler d’un collègue qui a participé à cette formation, qui a tant donné à l’UGB depuis son recrutement en 1995 jusqu’à sa disparition en 2023 », a-t-il notamment expliqué.

    M. Ndiaye a également salué la pertinence de la formation délivrée au niveau de cette UFR.

     »Nous avons une formation très prisée » a dit M. Ndiaye.

     »Nous continuons à donner les bases, les fondamentaux en économie et gestion mais nous créons une certaine ouverture avec les filières en agro-business pour essayer tant bien que mal de répondre au besoin du monde de l’emploi », se réjouit-il invitant les diplômés à s’armer d’humilité, d’ambition, de performance et surtout de persévérance pour faire face aux exigences du monde professionnel.

    Cette cérémonie de graduation a également enregistré la participation du directeur général du Fonds d’entretien routier autonome (FERA) Pape Ibrahima Faye, des représentants de la famille du feu Malick Thomas mais également d’autres personnalités.

    CGD/AMD/OID

  • SENEGAL-METEO / Avis de  »vents momentanément forts » sur les côtes sénégalaises à partir de lundi

    SENEGAL-METEO / Avis de  »vents momentanément forts » sur les côtes sénégalaises à partir de lundi

    Dakar, 17 déc (APS) – Des  »vents momentanément forts » de secteur Nord-est à Est pouvant dépasser 40km/h vont souffler sur les côtes sénégalaises à partir de lundi, a alerté l’Agence nationale de l’aviation civile et de la météorologie (ANACIM) dans un bulletin spécial.

    L’agence fait état de ‘’vents momentanément forts de secteur Nord-est à Est pouvant dépasser 40km/h attendus à partir du lundi (…) à 03 heures sur Grande Côte, Dakar et Petite Côte et à partir du mardi (…) à 12 heures sur la Casamance jusqu’au jeudi (…) à 12 heures’’.

    OID

  • SENEGAL-RWANDA-VISITE / Macky Sall a quitté Dakar à destination de Kigali

    SENEGAL-RWANDA-VISITE / Macky Sall a quitté Dakar à destination de Kigali

    Dakar, 17 déc (APS) – Le chef de l’État a quitté Dakar dimanche matin à destination de Kigali où il doit assister à la cérémonie d’inauguration d’une usine de pointe pour la fabrication de vaccins ARN messager, a-t-on appris de source officielle.

    Sur sa page facebook, la présidence sénégalaise annonce qu’à l’invitation de son homologue rwandais Paul Kagame, Macky Sall va assister à la cérémonie d’inauguration de l’usine Biontech Africa, ‘’une usine de pointe pour la fabrication de vaccins ARN messager destinée à lutter contre le paludisme et la tuberculose en Afrique’’.

    La même source signale qu’à son départ de Dakar à l’Aéroport militaire Léopold Sedar Senghor, le président Sall a été salué par le Premier ministre et d’autres personnalités civiles et militaires.

    OID

  • SENEGAL-EDITION / L’ouvrage  »Le Sahel, épicentre géopolitique’’, une invitation à la réflexion dans ce contexte en évolution 

    SENEGAL-EDITION / L’ouvrage  »Le Sahel, épicentre géopolitique’’, une invitation à la réflexion dans ce contexte en évolution 

    Dakar, 17 déc (APS) – Le nouvel ouvrage de Thierno Souleymane Diop Niang, intitulé ‘‘Le Sahel, épicentre géopolitique’’, présenté, samedi, à Dakar, se veut une invitation à la réflexion et à l’espoir dans un contexte géopolitique en constante évolution.

    Publié par  »l’Harmattan Sénégal », cet ouvrage de 139 pages est, selon son auteur, une lecture indispensable pour ceux qui s’intéressent à la géopolitique, la sécurité mondiale et aux solutions innovantes émergentes au cœur de l’une des régions les plus complexes du monde.

    L’ouvrage explore les défis complexes auxquels le Sahel est confronté en matière de sécurité.

    Il met surtout en lumière les solutions endogènes qui émergent au sein de cette région.

    À travers une analyse perspicace de la sociogenèse de l’extrémisme et du crime au Sahel et les changements de paradigmes, l’auteur décortique les dynamiques historiques, politiques et culturelles ayant façonné cette région en un épicentre géopolitique.

    L’auteur, dans cet ouvrage, propose un regard riche et nuancé sur le Sahel, en mettant en avant des initiatives structurelles locales et des stratégies communautaires qui participeront à résoudre les problèmes sécuritaires dans la région.

    ‘’Le Sahel, épicentre géopolitique, car il cristallise aujourd’hui toutes les attentions. Tous les yeux du monde entier sont rivés vers cette zone, qui est hôte malheureusement d’une poly-crise’’, a déclaré Thierno Souleymane Niang, lors de la cérémonie de dédicace de son ouvrage au théâtre national Daniel Sorano

    Pour lui, il est question de réfléchir aujourd’hui sur cette zone, pour décliner des opinions, des avis ou des perceptions relativement à ce qui se passe dans le Sahel.

    ‘’Il fallait aussi proposer des solutions et c’est ce que je propose dans mon ouvrage. Je me suis dit que la manière dont nous pratiquons l’Islam dans cette zone est originelle et originale dans la mesure où, ceux qui prennent les armes disent le faire au nom de la religion’’, explique-t-il.

    Il faut, d’après lui, une réponse face à ces comportements pour dire à ces derniers que l’Islam demeure une religion  »de paix, de dialogue », où l’on peut apporter des solutions et non la guerre

    ‘’Les confréries ont leur raison d’être, car elles ont un rôle dans la vie sociale. Elles cristallisent la foi des millions des jeunes (…) pour y puiser des solutions à leur problème’’, fait-il valoir.

    Thierno Souleymane Diop Niang est auteur des quatre ouvrages. Il travaille depuis 10 ans dans le domaine de la politique étrangère.

    Il est également chroniqueur à la Radiodiffusion télévision sénégalaise,(RTS) dans l’émission  »Le dimanche soir » et a été, en 2022, cité parmi les  »100 jeunes plus brillants d’Afrique » par l’organisme Brightest Younh Minds et le Programme alimentaire mondial (PAM).

    AMN/FKS/OID

  • SENEGAL-METEO / L’ANACIM annonce une vague de fraicheur accompagnée d’une couche de poussière

    SENEGAL-METEO / L’ANACIM annonce une vague de fraicheur accompagnée d’une couche de poussière

    Dakar, 17 déc (APS) – Une baisse des températures correspondant à une vague de fraicheur accompagnée d’une couche de poussière est attendue sur l’ensemble du pays à partir de lundi, a-t-on appris de l’Agence nationale de l’aviation et de la météorologie (ANACIM).

    ‘’Cette baisse de fraicheur sera notée dès lundi et s’accentuera au fil de la semaine sur l’ensemble du territoire’’, rapporte un bulletin météo spécial de l’agence dont l’APS a pris connaissance.

    Selon l’ANACIM,  »une couche de poussière dense va toucher tout le territoire national à partir de l’après-midi de samedi jusqu’au mardi et se renforcera progressivement au fil de la semaine prochaine ».

     »Cette couche de poussière, a-t-elle précisé, va toucher fortement les localités de Saint-Louis, Podor, Linguère et Matam au nord du pays et Dakar d’une part ».

    L’ANACIM signale qu’au centre du pays,  »les localités de Diourbel, Thiès, Mbour, Kaolack, Kaffrine, Fatick et Nioro seront impactées par cette couche de même que des localités de Tambacounda, et Bakel, à l’est du pays ». Les régions du sud seront moins impactées par la poussière.

    AB/OID

  • SENEGAL-FOOTBALL / Ligue 1 : l’AS Pikine est tactiquement en place, selon son entraîneur   

    SENEGAL-FOOTBALL / Ligue 1 : l’AS Pikine est tactiquement en place, selon son entraîneur   

    Dakar, 17 déc (APS) – L’équipe de l’AS Pikine est tactiquement en place et commence à ’’adhérer au modèle et à la philosophie de jeu’’ mis en place depuis le début de la saison pour contenir les équipes adverses, a salué, samedi, son entraîneur Joseph Senghor.

     »Sur les quatre premières journées, c’était l’aspect physique qui était dominant. Aujourd’hui, les jeunes commencent à adhérer à notre modèle de jeu et à notre philosophie de jeu’’, a-t-il dit au terme du match nul (0-0), contre le Jaraaf pour le compte de la 8e journée de Ligue 1.

    Selon lui,  »l’équipe de Pikine commence à grandir ».

     »J’ai une jeune équipe avec 19 juniors. Je viens d’arriver, l’objectif est clair. Nous sommes en train de construire l’équipe’’, a t-il dit.

     »Tactiquement, nous sommes en place. Iba Mar Diop ne favorise pas le jeu. Le terrain a dénaturé le jeu du Jaraaf qui était basé sur de petites passes. Maintenant, il balance les ballons en diagonale’’, a-t-il insisté.

    Pour l’entraîneur de l’AS Pikine, son équipe s’est préparée pour ce match et a répondu au duel aérien. ‘’Sur les deuxièmes ballons, nous étions présents et ensuite, nous avons doublé notre jeu, en mettant de la vitesse et en étant présent dans la surface’’, a-t-il expliqué.

    ‘’Nous avons voulu mettre du danger devant pour les contenir. Nous ne voulions pas reculer et rester sur notre surface. Nous mettons tout le temps du danger. Ce plan de jeu a marché contre Gorée et Sonacos’’, a soutenu le nouvel entraîneur de l’AS Pikine en poste depuis septembre dernier.

    ‘’Le match était fermé. Il n’y a pas eu beaucoup d’opportunités. Nous avons été costauds. Nous étions venus chercher trois points, nous ne l’avons pas eu. Nous avons eu un point. Nous continuons le travail’’, a-t-il dit.

    SK/OID