Année : 2023

  • SENEGAL-ARMEES / Kaolack : le 3e Bataillon d’infanterie célèbre ses 49 ans

    SENEGAL-ARMEES / Kaolack : le 3e Bataillon d’infanterie célèbre ses 49 ans

    Kaolack, 15 déc (APS) – Le camp militaire Sémou Djimit Diouf de Kaolack a abrité, vendredi, les 49 ans du 3e bataillon d’infanterie à travers une fête dénommée ‘’Mbossé 2023’’, a constaté l’APS.

    La manifestation à laquelle ont pris part le préfet de Kaolack, Latyr Ndiaye, le chef d’état-major de l’armée de terre, le général Souleymane Kandé et le commandant de la zone militaire numéro 3, le colonel Diouma Sow a été une occasion de rendre hommage aux soldats et anciens ayant servi dans ce corps.

    ‘’La légion, 49 ans d’engagement et de sacrifice’’ est le thème de l’édition de la fête patronal de ce bataillon d’infanterie, une tradition qui a pour vocation de raffermir les liens entre les composantes de l’Armée’’, a expliqué le lieutenant-colonel Malick Sadji, chef de corps du 3e bataillon d’infanterie.

     »Quand on dit 49 ans d’engagement et de sacrifice pour la légion, qui est l’autre appellation du 3e bataillon d’infanterie, ce ne sont pas seulement des mots vains. Depuis son existence, le bataillon a montré qu’il est l’un des fleurons de cette armée, qui n’a pas fini de démontrer son efficacité sur le terrain’’, a-t-il fait valoir.

    Selon l’officier, ce bataillon s’est sacrifié tout le long de son existence. Il en veut pour preuve la date du 23 juillet 1995, à Babonda, dans le sud du pays, où le  bataillon avait perdu 23 éléments.

    ‘’Ce section de légionnaires, sous les ordres du lieutenant-colonel Babacar Diouf, était tombée dans une embuscade et les rebelles étaient en surnombre. Malgré cela, ils se sont battus jusqu’au sacrifice ultime. C’est cet héritage là que nous essayons de porter sur nos épaules’’, a rappelé le lieutenant-colonel Malick Sadji.

    ‘’Chaque année qui passe est une nouvelle page écrite dans le livre de l’histoire de la légion, une histoire marquée par le dévouement, la loyauté et le courage’’, a-t-il commenté.

    Il a insisté sur le fait que l’engagement ne se mesure pas seulement en année mais en actions concrètes, en sacrifices personnels consentis pour le bien collectif.

    ‘’Les légionnaires ont été les gardiens infatigables de la paix, les protecteurs dévoués de la sécurité et les artisans d’un Sénégal dans toute son intégrité’’, a-t-il ajouté.

    Beaucoup de rescapés de Babonda ou d’autres théâtres d’opérations ayant pris part à cette ‘’fête Mbossé 2023’’, paraissant ordinaires, mais ont eu des ‘’destins extraordinaires’’, a salué le chef de corps du 3e bataillon d’infanterie de Kaolack.

    ‘’Ces gens ne réclament rien mais, pourtant, ils méritent tout. En mon nom, le bataillon leur présente tous les honneurs. En retour, nous les héritiers de cette épopée promettons de maintenir le flambeau haut’’, a-t-il dit.

    Une cérémonie de remise de décorations, le chant de la légion, un défilé à pied et motorisé, une animation culturelle, des démonstrations dynamiques, entre autres, ont rythmé la ‘’fête Mbossé’’.

     

    ADE/AKS

  • SENEGAL-UNIVERSITES-FORMATION-ENTREPRENEURIAT / Saint-Louis : l’incubateur de l’UGB recoit du matériel numérique du PACAO

    SENEGAL-UNIVERSITES-FORMATION-ENTREPRENEURIAT / Saint-Louis : l’incubateur de l’UGB recoit du matériel numérique du PACAO

    Saint-Louis, 15 déc (APS) – L’incubateur de l’Université Gaston Berger (UGB) a reçu ce vendredi un lot de matériels informatiques du Programme d’appui à la compétitivité en Afrique de l’Ouest (PACAO) au cours d’une cérémonie organisée au Centre de recherche et de documentation du Sénégal (CRDS-ex IFAN), a constaté l’APS.

    Le recteur Maguette Ndiaye, a remercié le PACAO pour  »cet important appui qui va permettre à l’UGB de faire face à ses objectifs de formation et d’accompagnement à la communauté ».

     »L’université a des missions de formation mais aussi de service à la communauté », a dit M. Ndiaye selon qui  »ce matériel va permettre d’accompagner les étudiants formés à se lancer dans le l’entrepreneuriat ».

    Dans un contexte marqué par un chômage accru des jeunes, cet incubateur sera également ouvert aux populations environnantes qui seront mieux servies grâce à ce don important, a expliqué le recteur.

    Quant à la coordinatrice du PACAO-Sénégal, Oulimata Fall Sarr, elle a indiqué que  »ce don permettra à l’UGB de mettre en place deux services dont un mobile destinés à couvrir d’autres régions qui ont un fort potentialité de développement ».

    Il est essentiellement composé de matériels numériques adaptés au développement des entreprises et destinés à renforcer l’employabilité et l’insertion des jeunes, explique-t-elle.

    Un scanner, des imprimantes, trois ordinateurs et un véhicule 4X4 composent ce don, a déclaré Mme Sarr, ajoutant que ce don entre dans le cadre d’un partenariat entre le PACAO et l’UGB.

    AMD/OID

  • SENEGAL-UNIVERSITE-CULTURE / Célébration du centenaire de Cheikh Anta Diop, à partir de jeudi

    SENEGAL-UNIVERSITE-CULTURE / Célébration du centenaire de Cheikh Anta Diop, à partir de jeudi

    Dakar, 15 déc (APS) – L’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (UCAD) célèbre le centenaire de son parrain, le professeur Cheikh Anta Diop (1923-2023) du 21 au 30 décembre prochain, ‘’une opportunité pour revitaliser et repenser son héritage’’, a annoncé l’institution dans un communiqué de presse reçu à l’APS.

    La cérémonie officielle de lancement de cette commémoration est prévue le jeudi 21 décembre à partir de 9 heures à l’auditorium Khaly Amar Fall où sera donnée une conférence publique.

    La célébration se poursuivra le même jour, à 17 heures, avec le vernissage de l’exposition ‘’sur la vie et l’œuvre de Cheikh Anta Diop’’ au musée Théodore Monod de l’Institution fondamentale d’Afrique noire (Ifan).

    Un panel sur le thème ‘’ Sortir des sentiers battus : examen critique de l’œuvre de Cheikh Anta Diop’’ sera animé le vendredi 22 décembre à partir de 9 heures au musée Théodore Monod de l’Ifan.

    Le centenaire sera également marqué par un colloque d’égyptologie organisé du 26 au 29 décembre en partenariat avec le musée des civilisations noires.

    ‘’Cette célébration revêt une importance cruciale, non seulement en tant qu’hommage à un homme dont l’héritage intellectuel a laissé une empreinte indélébile sur l’académie africaine, mais aussi comme une opportunité pour revitaliser et repenser l’héritage de Cheikh Anta Diop’’, relève le texte.

    Pour les autorités de l’UCAD, ‘’il ne s’agit pas uniquement de rendre hommage à une icône intellectuelle, mais bien de s’appuyer sur son héritage pour accélérer l’évolution de la pensée africaine et relever les défis contemporains’’.

    Cette célébration dont le thème est ‘’Cheikh Anta, cent ans après : les défis de la reconstruction d’une pensée audacieuse pour l’Afrique’’ est placée sous le haut parrainage du chef de l’Etat Macky Sall, précise le texte.

    Au menu du programme, il est prévu également une exposition sur les langues nationales et une table ronde autour de l’ouvrage ‘’Mitiŋqui’’, une collection des discours politiques de Cheikh Anta Diop.

    Une visite de la maison de l’historien Cheikh Anta Diop à Thieytou, dans la région de Diourbel, suivie de la présentation du projet de musée le 29 décembre, vont clôturer les activités du centenaire du parrain de l’UCAD.

    FKS/ADL/OID

  • SENEGAL-JUSTICE-ENFANCE / Lancement d’un guide opératoire pour l’accompagnement des enfants victimes de violences sexuelles

    SENEGAL-JUSTICE-ENFANCE / Lancement d’un guide opératoire pour l’accompagnement des enfants victimes de violences sexuelles

    Dakar, 15 déc (APS) – La Direction de la protection judiciaire et sociale (DPJS) et ses partenaires ont procédé, ce vendredi, au lancement du guide opératoire dont le but est d’accompagner les enfants victimes de violences sexuelles au Sénégal, a appris l’APS.

     ‘’Ce guide opératoire vise à renforcer le système de référencement et à préparer les enfants à l’autoprotection et à la protection de leurs pairs face aux situations et risques de violence’’, a déclaré le magistrat, Directeur de la protection judiciaire et sociale (DPJS) au ministère de la Justice, Amadou Ndiaye.

    S’exprimant au cours de l’atelier de lancement, le représentant du ministre de la Justice a souligné que ‘’le projet, dans ses articulations stratégiques, s’adresse aux acteurs institutionnels et prévoit de renforcer leurs compétences en vue d’une prise en charge de qualité des enfants victimes de violences’’.

    Ce guide vient  »clarifier les rôles et les responsabilités des acteurs de la justice, notamment les magistrats et les éducateurs spécialisés sur l’accompagnement des enfants victimes de violences sexuelles’’.

    ‘’Ce document qui s’aligne avec la législation en vigueur, permet de doter les services de la justice d’un référentiel d’intervention pour accompagner et assurer une continuité au sein des services  pour les enfants victimes de violences (…) », a déclaré Amadou Ndiaye.

    Le Directeur a également souligné que ‘’le processus d’élaboration de ce document a été effectué avec l’implication de tous les acteurs concernés notamment ceux de la justice, dans un cadre purement participatif’’.

    Cela a permis, selon lui, de faire ressortir les bonnes pratiques ainsi que les manquements dans l’accompagnement des enfants victimes de violences sexuelles.

    Cette démarche permet aussi de ‘’bonifier les pratiques pour une meilleure prise en compte des droits et des besoins spécifiques des enfants victimes’’.

    Le représentant de l’UNICEF, Emmanuel Michot, s’est réjoui du résultat du travail effectué dans le cadre de ce projet.

    ‘’On est content d’avoir ce mode opératoire notamment parce que ça concerne le secteur de la justice qui est un secteur clé dans la prise en charge des enfants victimes de violence’’, a-t-il dit.

    M. Michot souligne que ce guide permet d’avoir ‘’quelque chose d’intégral avec de nombreux outils qui vont aider à renforcer la capacité des services pour offrir une prise en charge adéquate aux besoins des enfants victimes de violence dans le long terme’’.

    Selon lui, ‘’il y a dans le cadre de ce projet avec des tranches de formation initiales et spécialisées au niveau du secteur de la justice mais aussi au niveau des autres secteurs’’.

    La Directrice adjointe des opérations de l’organisation  »Affaires mondiales Canada », Claude Landry, par ailleurs, directrice adjointe des opérations s’est réjouie de ‘’l’engagement de l’Etat du Sénégal à matérialiser ses obligations pour un Sénégal digne de ses enfants en leur offrant précisément un environnement protecteur garantissant leur épanouissement’’.

    ‘’A travers ce projet, le Canada réaffirme sa disponibilité à appuyer le gouvernement du Sénégal et à soutenir les efforts nationaux afin de renforcer son rôle dans la protection des filles et des garçons contre toute forme de violence et d’abus’’, a soutenu la conseillère à l’ambassade du Canada au Sénégal.

    Felipe Juarès, représentant pays du bureau international des droits des enfants (IBCR) au Sénégal , a rappelé l’importance de la collaboration avec les différents services concernés.

    Il a remercié particulièrement les bailleurs de fonds, dont l’UNICEF et Affaires mondiales Canada, pour ‘’leur implication et leur engagement pour la défense de la promotion des droits de l’enfant’’.

    CS/ADL/OID

  • SENEGAL-SOCIAL / Elections de représentativité syndicale: la CNTS en tête à Saint-Louis

    SENEGAL-SOCIAL / Elections de représentativité syndicale: la CNTS en tête à Saint-Louis

    Saint-Louis, 15 déc (APS) – La Confédération nationale des travailleurs du Sénégal (CNTS) arrive en tête aux élections de représentativité syndicale dans le département de Saint-Louis (nord), suivie de l’Union nationale des syndicats autonomes du Sénégal (UNSAS), a appris l’APS.

    Selon le procès verbal de recensement des votes dont l’APS a pris connaissance, la CNTS a remporté le scrutin organisé, mardi, dans la circonscription électorale de Saint-Louis avec neuf cent six (906) voix, devant les douze listes en compétition.

    L’UNSAS occupe la deuxième position avec un total de cinq cent sept (507) voix.

    La Fédération générale des travailleurs du Sénégal (FGTS), avec ses quatre cent seize (416) voix, complète le trio de tête.

    Au total, douze mille cinq cent deux (12 502) électeurs se sont inscrits sur les listes électorales dont deux-mille six cent quatre vingt dix votants dans l’ensemble du département.

    CGD/AMD/OID

  • SENEGAL-MONDE-FOOTBALL / Football féminin : le Sénégal perd deux places au niveau mondial, mais garde sa place africaine (FIFA)

    SENEGAL-MONDE-FOOTBALL / Football féminin : le Sénégal perd deux places au niveau mondial, mais garde sa place africaine (FIFA)

    Dakar, 15 déc (APS) – L’équipe du Sénégal féminine de football, bien que gardant sa 11e place africaine, a perdu deux rangs au niveau mondial dans le nouveau classement FIFA du mois de décembre, passant de la 81e à la 83e place, a appris l’APS de l’instance dirigeante du football mondial.

    Le classement africain est dominé par le Nigeria, première équipe africaine, mais qui perd deux places dans le classement mondial, en reculant à la 34e.

    L’Afrique du Sud, championne d’Afrique en titre, occupe la deuxième place africaine au classement, tout en chutant de sept places au niveau mondial. Les ‘’Banyana Banyana’’ occupent désormais la 52e place.

    Le Maroc, troisième africain, a reculé de deux rangs dans le classement mondial

    Le classement général est dominé par l’Espagne, championne du monde en titre et terminera l’année civile sur le trône. Elle est la quatrième équipe de l’histoire à connaître cet honneur après les Etats-Unis, l’Allemagne et la Suède.

    Les Etats-Unis (2e, +1) et la France (3e, +2) complètent le trio de tête.

    La prochaine publication du Classement mondial féminin de la FIFA sera publiée en mars 2024.

    La dernière publication du Classement mondial féminin de la FIFA remonte au 25 août dernier.

    Plus de 400 rencontres internationales ont été jouées entre août et décembre, un record en cinq mois seulement.

    SK/ASG/OID

  • SENEGAL-DIPLOMATIE / Diplomatie : Dakar et Madrid signent un mémorandum dans le domaine du sport

    SENEGAL-DIPLOMATIE / Diplomatie : Dakar et Madrid signent un mémorandum dans le domaine du sport

    Dakar, 16 déc (APS) – Le ministre des Affaires étrangères du Sénégal, Ismaila Madior Fall, et son homologue espagnol, José Manuel Albares Bueno, ont signé vendredi, à Dakar, un mémorandum dans le domaine du sport, a constaté l’APS.

    Le mémorandum relatif au sport, que nous signerons, renforce les accords déjà existants qui portent sur les domaines des transports aériens et du tourisme, de l’éducation et de la culture, du transport maritime et de la pêche, de l’économie, des finances et du commerce, de la sécurité et de la migration, de la politique, de la diplomatie et celui militaire’’, a déclaré M. Fall.

    Il a fait cette précision dans son discours de bienvenue à l’intention de son homologue espagnol avec lequel il a signé le mémorandum.

    La signature de ce mémorandum entre Dakar et Madrid intervient en marge de la visite du chef de la diplomatie espagnole à Dakar.

    Ismail Major « a salué les efforts soutenus depuis l’établissement des relations diplomatiques entre les deux Etats, notamment depuis mars 1965 ».

    “Nous pouvons aujourd’hui nous féliciter des réalisations concrètes enregistrées dans divers domaines de notre partenariat. Cette collaboration fructueuse s’illustre à travers le cadre juridique de la coopération entre le Sénégal et l’Espagne, que nous enrichirons tout à l’heure d’un nouvel instrument“, a-t-il magnifié.

    Pour José Manuel Albares, « le Sénégal, de par sa proximité géographique, ses liens humains avec l’Epagne ainsi que les excellentes relations politiques entre les deux pays reste un partenaire de choix de l’Espagne’’.

    “Durant mon voyage, je vais transmettre un message d’appui à votre stabilité institutionnelle, à votre démocratie, vous transmettre toute la confiance que l’Espagne a envers le futur du Sénégal et vous assurer que nous serons toujours à vos côtés’’, a-t-il également dit au ministère des Affaires étrangers.

    ABD/ASG/AKS

  • SENEGAL-AGRICULTURE-RETOMBEES / Le baobab « peut changer des vies » (expert)

    SENEGAL-AGRICULTURE-RETOMBEES / Le baobab « peut changer des vies » (expert)

    Tambacounda, 15 déc (APS) – Le baobab, dont il existe « trente-deux produits ou sous-produits », peut contribuer à changer des vies au Sénégal, en terme d’emplois, d’innovation technologique et d’autonomisation des femmes, a soutenu, vendredi, à Tambacounda (est), Opa Cissokho, expert chargé de la mise en œuvre du projet « Adaptation et valorisation entrepreneuriales en irrigation et agriculture rurales » (AVENIR).

    La demande mondiale en fruit du baobab « a explosé et est en progression d’environ 3 à 6% annuels, c’est une manne financière extrêmement importante, qui peut favoriser la création de richesse, car le baobab peut changer des vies au Sénégal, en terme d’emploi directs ou indirects, d’innovation technologique et d’autonomisation des femmes », a-t-il déclaré.

    Opa Cissokho intervenait au deuxième jour d’une rencontre nationale sur l’intermédiation commerciale et financière sur la chaîne de valeur du baobab, en vue de mieux organiser la filière de manière à améliorer ses acteurs.

    Cette rencontre se tient sous l’égide de Mennonite Economic Development Associates (MEDA), une organisation internationale de développement économique dont la mission est de créer des solutions commerciales à la pauvreté.

    Elle vise à mettre en contact les acteurs de la chaîne de valeur baobab pour les amener à échanger sur les problèmes du secteur en vue de développer des partenariats d’affaires équilibrés.

    Selon Opa Cissokho, la production de la région de Tambacounda (est) en fruits du baobab oscille entre 5000 et 12.000 tonnes par an, « cette quantité multipliée par le prix vendu au kilo, qui tourne autour de 450 francs chez les producteurs, représente une manne financière non négligeable », dit-il.

    Il note que le baobab « a énormément de produits dérivés, que ce soit le fruit brut, la poudre, l’huile, le tourteau, le bouillon, le savon », soit au total « trente-deux produits ou sous-produits », ajoutant que sur une année, « plus de 15000 » cueilleurs « s’activent autour du baobab dans les zones de Goudiry et de Tambacounda », ce qui leur garantit « des revenus extrêmement importants ».

    Si « le baobab était faiblement exploité » il y a de cela « une dizaine d’années », désormais, « c’est une exploitation qui rapporte énormément », a relevé le chargé de la mise en œuvre du projet AVENIR, selon qui 61% des intervenants dans la filière du baobab sont des femmes. Le baobab étant « extrêmement nourricier, la consommation régulière de son fruit peut permettre lutter efficacement contre la malnutrition, du fait des nutriments qu’il contient », renseigne-t-il.

    « Comme l’argan au Maroc, l’olive pour certains pays, le Sénégal a intérêt à se positionner pour être le pays de référence du baobab », a conclu Opa Cissokho.

    BT/BK/MTN

  • SENEGAL-SANTE / Bakel: signature d’une convention entre l’ANACMU et les prestataires de soins

    SENEGAL-SANTE / Bakel: signature d’une convention entre l’ANACMU et les prestataires de soins

    Bakel, 15 déc (APS) – Les prestataires de soins dans le département de Bakel et l’Agence nationale de la couverture maladie universelle (ANACMU) ont signé une convention pour la prise en charge directe des bénéficiaires de bourses sécurités familiales et des titulaires de cartes d’égalité des chances.

    « L’Agence a deux volets de prise en charge. Il y a l’assistance médicale pour les gratuités (dialyse, les enfants âgés de moins 5, le plan sésame et la césarienne) et l’assurance maladie (la prise en charge des bénéficiaires de bourses sécurités familiales et titulaires de carte d’égalité des chances ). Avec la nouvelle réforme, maintenant l’agence va se positionner en assureur », a expliqué Amadou Lamine Boye, responsable de l’unité assurance maladie du service régional de l’ANACMU de Tambacounda.

    S’exprimant, jeudi, à la fin de cérémonie de signature de cette convention, il est revenu sur la procédure de prise en charge, les protocoles avec un paquet de service offert aux bénéficiaires de bourses sécurités familiales et titulaires de carte d’égalité des chances.

    « Il y a les procédures administratives pour pouvoir bénéficier de la prise en charge. Le bénéficiaire doit présenter sa carte d’assuré et il doit bénéficier de bourses de sécurité familiale et être titulaire de carte d’égalité des chances. Aussi, le prestataire a des obligations mais il doit faire ce que l’on appelle les contrôles préalables », a t-il dit, ajoutant que le bénéficiaire doit attendre après une prise en charge médicale que le paiement soit fait par l’agence.

     

    La rencontre présidée par l’adjoint du préfet du département de Bakel, Jean Paul Sylvain Diatta a vu la présence des acteurs sanitaires.

    Pour Modou Camara, chef de division chargé de la réglementation et du contentieux à la direction des affaires juridiques et de partenariat de l’ANCMU,  »le bénéficiaire doit aussi se munir d’une lettre de garantie pour une prise en charge dans une structure de santé ».

    « La lettre de garantie n’est rien d’autre qu’un document que l’acheteur de soin met à la disposition du bénéficiaire pour qu’il puisse se faire prendre en charge. Maintenant sur la base de la lettre de garantie, le prestataire de soin facture également à l’ANCMU », a-t-il précisé.

    L’adjoint du médecin-chef du centre de santé de Bakel, Docteur Aliou Diop s’est réjoui de la signature de cette convention, invitant l’État à « aider les structures sanitaires dans le paiement des factures  car si cela tarde, elles risquent de tomber en faillite ».

    AND/SKS/OID

  • SENEGAL- SANTE / Université de Bambey : la santé de la reproduction au menu des cinquièmes journées de santé publique

    SENEGAL- SANTE / Université de Bambey : la santé de la reproduction au menu des cinquièmes journées de santé publique

    Bambey, 16 déc (APS) – L’Université Alioune Diop de Bambey, abrite ce vendredi, une rencontre sur la santé de la reproduction sous toutes ses formes notamment la santé de la mère, du nouveau-né, de l’enfant, des adolescents et de la nutrition (SRMNIA-N) à l’initiative de l’Association sénégalaise des professionnels de la santé publique (ASPSP).

     »L’objectif de cette rencontre est  »d’échanger,  de diagnostiquer les problèmes autour de la santé de la mère, de l’enfant, du nouveau-né, de l’adolescent, mais aussi de la nutrition’’, a expliqué le professeur Adama Faye, président de l’ASPSP lors de la cérémonie d’ouverture de ces cinquièmes journées de santé publique..

    Pendant trois jours,  a-t -il dit ,  »des acteurs et experts vont discuter, échanger pour ensemble, produire des évidences sur les stratégies et interventions communautaires en SRMNIA-N’’.

    Les échanges vont aussi porter sur  »les soins obstétricaux néonatals d’urgence, la planification familiale, la prise en charge intégrée des maladies du nouveau-né et de l’enfant, les violences basées sur le genre, la nutrition et la santé maternelle et infantile’’.

    ‘’Il faut que les décisions prises par nos autorités, aient un ancrage scientifique. Et donc, nous pensons que nous allons pouvoir alimenter ces décisions à travers nos évidences, et ces évidences pourront guider les politiques ou bien réorienter les politiques qui sont actuellement mis en œuvre’’, a avancé le professeur Adama Faye.

    ‘’La santé communautaire a un rôle important à jouer dans l’atteinte des ODD en 2030, et ce congrès, permettra d’avoir une évaluation et également de mesurer le niveau des indicateurs, mais surtout, de formuler des recommandations pertinentes pour le ministère de la santé et de l’action sociale’’, a pour sa part ajouté, Abdoul Aziz Ndiaye, professeur titulaire en santé publique.

    MK/SKS/MTN