Année : 2023

  • SENEGAL-BELGIQUE-ENVIRONNEMENT / Guinguinéo : lancement de formations sur la thématique environnementale au profit de quatre communes

    SENEGAL-BELGIQUE-ENVIRONNEMENT / Guinguinéo : lancement de formations sur la thématique environnementale au profit de quatre communes

    Guinguinéo, 29 déc (APS) – La salle des délibérations de la mairie de Guinguinéo a abrité, durant quatre jours, un atelier de lancement d’une série de formations sur la thématique environnementale au profit de quatre communes de ce département de la région de Kaolack.

    Cette activité est initiée à l’intention des commissions techniques (environnement, agriculture, hydraulique, élevage et domaniale) des communes de Ndiago, Ngathie Naoudé, Panal Wolof et Dara Mboss bénéficiaires du Programme ‘’Portefeuille Thématique régional Climat Sahel (PTCS) de l’Agence belge de développement (ENABEL), en partenariat avec l’Agence régionale de développement (ARD) de Kaolack.

    La rencontre qui a pris fin vendredi, s’est tenue dans la salle des délibérations de la commune de Guinguinéo, sous la direction du directeur de l’ARD de Kaolack, Dr Mahmouth Diop, en présence du maire de Ndiago, Balla Sall.

     »Dans sa volonté de promouvoir des territoires viables, compétitifs et porteurs de développement durable, l’Etat du Sénégal a opéré une réforme de sa politique de décentralisation et de développement territorial communément appelé Acte III de la décentralisation’’, a rappelé Dr Mahmouth Diop.

    Selon lui, les conseils municipaux de Dara Mboss, Ndiago, Panal Wolof et Ngathie Naoudé, des communes du département de Guinguinéo, se doivent d’’’impulser des dynamiques territoriales aptes à faire de chaque commune une entité viable’’ où se matérialisent l’efficacité dans l’action, la solidarité et la complémentarité interterritoriale et la gouvernance participative des affaires locales entre autres.

    Pour Dr Diop, les mutations institutionnelles exigent de la part des décideurs territoriaux une ‘’posture proactive’’ pour matérialiser la territorialisation des politiques publiques.

     »Ce contexte actuel de la décentralisation est conjugué à l’avènement de nouvelles équipes municipales, à l’issue des élections territoriales du 23 janvier 2022, d’où la nécessité d’organiser des sessions d’information et de mise à niveau des élus pour faire face aux défis actuels de développement’’, a insisté le directeur de l’ARD de Kaolack.

    Pour lui, il faudra mettre en œuvre les recommandations clefs de l’atelier environnemental territorial notamment pour que chaque commune puisse élaborer et animer une convention locale en environnement et changements climatiques.

    Cela, sous l’accompagnement des services techniques locaux, en l’occurrence les eaux et forêts, l’élevage, l’environnement, l’appui au développement local, entre autres.

     »Ces conventions locales sont d’une importance particulière pour accompagner les réalisations des besoins des populations exprimés dans leurs feuilles de route climat et gestion des ressources naturelles lors de l’élaboration des nouveaux plans de développement communal et des plans d’occupation et d’affectation des sols (POAS) pour les cinq prochaines années ( 2024-2028) des communes de Ndiago, Panal Wolof, Ngathie Naoudé et Dara Mboss’’, a fait valoir Dr Mahmouth Diop.

    ADE/OID

  • SENEGAL-MONDE-CLIMAT / COP 28 : Alioune Ndoye salue un  »espoir de financement » avec l’adoption du fonds  »pertes et dommages »

    SENEGAL-MONDE-CLIMAT / COP 28 : Alioune Ndoye salue un  »espoir de financement » avec l’adoption du fonds  »pertes et dommages »

    Dakar, 29 déc (APS) – Le ministre de l’Environnement, du Développement durable et de la Transition écologique, Alioune Ndoye, a salué, vendredi, l’adoption de la mise en œuvre du fonds destiné à financer les « pertes et dommages » climatiques des pays vulnérables lors de la 28ème Conférence des parties (Cop 28). 

    ‘’C’est une COP qui a démarré avec un espoir de financement des pertes et dommages et des annonces précises de financement’’, a-t-il dit.

    M. Ndoye présidait l’atelier de restitution des conclusions de la COP de la Convention-cadre des Nations-Unies sur les changements climatiques (CCNUCC).

    Il a rappelé que des promesses de financement de plus de 473 milliards de Fcfa sont sorties de cette COP pour les pertes et dommages. ‘’ (…) Ce qui est peu, mais reste quand même un signal fort de voir dans une COP, qu’on puisse acter tout de suite un financement pour les pertes et dommages’’, a-t-il fait valoir.

    Pour cette COP 28,  » il s’agissait de trouver un juste milieu, en préservant l’intérêt global pour stopper le réchauffement planétaire »’, a relevé le ministre.

    ‘’Cette COP a battu un record de participation,  avec plus de 70 mille participants. Elle est un moyen de réunir tous les décideurs, en vue de ressortir avec des consensus pour aller vers des solutions contre le réchauffement climatique’’, a-t-il ajouté.

    Concernant l’exploitation du gaz et du pétrole sénégalais, Alioune Ndoye, a insisté sur l’importance pour la communauté internationale de s’inscrire dans une  »trajectoire juste et équitable pour tous les pays ».

    ‘’Selon la science, pour atteindre cet objectif mondial de limiter le réchauffement du globe à 1.5 degré C, il faut sortir des énergies fossiles, en s’inscrivant dans les trajectoires différenciées qui tiennent compte de cet objectif’’, a-t-il ajouté.

    ‘’Le bilan mondial de l’Accords de Paris permet de faire l’atténuation, car cette question est devenue obligatoire. Il s’agira de savoir comment les pays africains peuvent y participer dans ce processus’’, a relevé pour sa part, l’ancienne présidente du Groupe de négociation sur le climat des Pays les moins avancés (PMA), Madeleine Diouf Sarr.

    Pour elle,  »ce bilan permet de voir le rôle que va jouer l’article 6 de l’Accord de Paris, pour avoir un coût adéquat de la tonne de carbone ». Elle a appelé à penser  »aussi à la technologie, car l’atténuation et l’adaptation, ne peuvent se faire sans elle’’.

    Mme Sarr a relevé qu’au terme de la COP 28,  »il était aussi question de savoir, si le monde devait se limiter seulement à des constats ou aller vers une décision robuste du bilan mondial, avec des recommandations sur les améliorations à apporter pour respecter les objectifs de limitation à 1.5 degré C  ».

    La COP 28 a débouché sur le consensus des Emirats Arabes-Unis (EUA) qui comporte une série des décisions majeures relatives au premier bilan mondial de l’Accord de Paris de 2015, de l’action climatique, au financement des pertes et dommages causés par les changements climatiques, et au programme de travail sur l’atténuation et la transition énergétique, etc.

    La 28e Conférence des parties de la Convection-cadre des Nations-Unies sur les changements climatiques (CCNUCC) s’est déroulée à Dubaï, aux Emirats arabes unis, du 30 novembre au 13 décembre 2023.

    AMN/AB/OID

  • SENEGAL-EDUCATION-LEGISLATION / Les députés adoptent une loi dédiée à la règlementation de la gestion des ISEP

    SENEGAL-EDUCATION-LEGISLATION / Les députés adoptent une loi dédiée à la règlementation de la gestion des ISEP

    Dakar, 29 déc (APS) – Les députés ont adopté vendredi un projet de loi destiné à davantage règlementer l’administration et la gestion des instituts supérieurs d’enseignement professionnel (ISEP), a constaté l’APS.

    « Ce projet de loi vient régler tous les problèmes d’administration et de gestion des ISEP causés par une absence de cadre juridique et règlementaire », a expliqué le ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation.

    Face aux députés pour défendre le projet de loi, le professeur Moussa Baldé a rappelé que le rôle des ISEP était de faire en sorte que le déséquilibre entre les bacheliers des séries littéraires et ceux des séries scientifiques ne puisse pas engendrer d’autres problèmes.

    ‘’Cette année, on a eu 77 000 bacheliers, les 60 mille sont des littéraires’’, a-t-il fait valoir en signalant que les ISEP n’avaient aucun problème à recruter et former à un métier un titulaire du baccalauréat d’une série littéraire.

    Moussa Baldé a insisté sur le fait que le projet de création d’un ISEP dans chaque région allait régler le problème de l’employabilité.

    ‘’Si chaque ISEP reçoit environ 3 000 étudiants, c’est pratiquement la moitié de nos étudiants qui seront enrôlés dans ces établissements supérieurs de formation professionnels’’, a-t-il laissé entendre non sans assurer qu’une telle donne allait contribuer à désengorger les universités classiques du pâys.

    Les députés présents à la plénière ont vraisemblablement adhéré à l’idée de la réglementation des ISEP.

    ‘’Je vais voter ce projet de loi pour l’intérêt de tous’’, a dit Guy Marius Sagna (opposition).

    Même s’il est pour l’adoption du projet de loi, Mohammed Ayib Daffé (opposition) plaide pour des ‘’budgets conséquents’’ en faveur des ISEP. Selon lui, les budgets des ISEP tournent autour de ‘’450 millions FCFA’’.

    Ndèye Lucie Cissé, député du pouvoir, s’est de son côté félicitée de la présentation d’un tel projet de loi, et salué l’option ‘’d’orienter tous les bacheliers’’.

    Le député Abdou Bara Dolly Mbacké a également approuvé le projet de loi, estimant qu’il  »y va de l’intérêt du pays’’.

    Par ailleurs, l’amendement introduit par le député, Oumar Sy, membre de la coalition Yewwi (opposition) pour demander la présence d’un député dans le conseil d’administration des ISEP a été rejeté par la majorité de l’Assemblée nationale.

    ‘’Je pense que l’on peut faire place aux organismes sociaux professionnels. Il n’y a aucune ambition d’écarter l’Assemblée nationale’’, a réagi le ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation en déclarant dans la foulée que ‘’dans tous les cas, le grand conseil d’administration du Sénégal reste l’Assemblée nationale qui valide les lois’’.

    CS/AKS/OID

  • SENEGAL-COLLECTIVITES-SOCIETE / Kaffrine : les collectivités territoriales invitées à encourager les lotissements (directeur)

    SENEGAL-COLLECTIVITES-SOCIETE / Kaffrine : les collectivités territoriales invitées à encourager les lotissements (directeur)

    Kaffrine, 29 déc (APS) – Le directeur du développement urbain durable, de la planification urbaine et de la réglementation au ministère de l’Urbanisme, Youssoupha Mané, a invité, vendredi, à Kaffrine (centre), les collectivités territoriales à encourager les lotissements pour mieux contrôler le processus d’urbanisation.

    « Il y a des documents de planification qui doivent être des supports pour mieux vulgariser la politique nationale d’urbanisation. Un document qui se fait pour le compte des collectivités territoriales, qui sont à différentes échelles notamment des plans directeurs d’urbanisme, des schémas directeurs d’aménagement et d’urbanisme et des plans directeurs d’urbanisme mais à défaut de ces documents, les collectivités territoriales doivent encourager les lotissements pour mieux contrôler le processus d’urbanisation », a t-il déclaré.

    M. Mané s’exprimait au terme d’un atelier régional sur le projet d’élaboration de la politique nationale de l’urbanisation du Sénégal, présidé par le gouverneur de la région de Kaffrine, El Hadji Bouya Amar, en présence de différents acteurs territoriaux de la région.

    Cette rencontre, souligne-t-il, s’inscrit dans le respect du nouvel agenda urbain que le chef de l’État avait instruit au  ministre de l’urbanisme, afin  d’élaborer un document de planification dans le respect des institutions internationales.

    « Nous savons que les grandes localités ne cessent de s’agrandir et nous avons besoin des documents de planification qu’on doit élaborer sur une durée de 15 à 20 ans pour mieux contrôler le processus d’urbanisation et l’occupation du sol », a-t-il ajouté.

    Le gouverneur El Hadji Bouya Amar, a salué la tenue de cette rencontre impliquant tous les acteurs territoriaux. Selon lui, il faut  »organiser le territoire de manière préventive en mettant en place des plans d’urbanisation pour faire face aux changements climatiques et les phénomènes d’inondations ».

    CTS/SBS/OID/AB

     

  • SENEGAL-FORMATION / Pâtisserie, couture et coiffure : 75 jeunes en formation à Saint-Louis

    SENEGAL-FORMATION / Pâtisserie, couture et coiffure : 75 jeunes en formation à Saint-Louis

    Saint-Louis, 29 déc (APS) – Une formation aux métiers de couture, coiffure et pâtisserie destinée à soixante quinze (75) jeunes en situation de handicap et des indigents a été officiellement lancée, ce vendredi, à l’initiative de la Direction régionale de l’action sociale.

    La cérémonie de lancement s’est déroulée au Centre d’éducation et de promotion sociale (CEPS) Keur Mame Fatim Konté, en présence du président du conseil de quartier de Léona/HLM, Ameth Dia.

     »La formation est destinée à 75 jeunes dont des handicapés et des indigents de Saint-Louis. C’est à la suite d’une expression de besoin venant de la part des cibles avec des formations telles que la couture, la coiffure et la pâtisserie », a expliqué le directeur régional de l’action sociale, Gora Seye en marge de la cérémonie de lancement officiel de cette formation.

     »Face à cette situation, il fallait un projet aux partenaires et c’est dans ce sens que nous l’avons fait auprès de 3FPT qui a accepté de financer la formation de ces jeunes. Aujourd’hui, nous sommes à la cérémonie de lancement et cette cérémonie a montré tout simplement d’un côté l’engagement des apprenants et de l’autre côté le professionnalisme du centre qui abrite présentement cette formation », a-t-il ajouté.

    De l’avis de M. Seye, cette session de formation destinée à ces jeunes vient plus que jamais à son heure.

     »En tout cas c’est une formation qui vient à son heure puisque la demande est là et elle est toujours prégnante. Et nous, en tant que service étatique, nous ne ménagerons aucun effort pour accompagner les cibles en vue de trouver les voies et moyens pour pouvoir leur permettre de subir des formations », a-t-il fait savoir soulignant qu’ils ont également bénéficié l’appui d’autres partenaires à l’image de l’association Diapalanté.

    Au terme de cette formation, les participants vont être accompagnés, à en croire le directeur de l’action sociale.

     »En dehors de la formation, chaque apprenant va recevoir un kit. C’est ce qui lui va permettre au moins de trouver quelque chose dans le tissu économique et assurer une certaine insertion. C’est bien beau de former mais surtout il faut assurer l’insertion des jeunes », a-t-il notamment ajouté.

    CGD/AMD/OID/AKS

  • SENEGAL-COLLECTIVITES-TRANSPORTS- / Sédhiou : les motos  »djakarta » impliquées dans 97% des accidents de la circulation (commissaire)

    SENEGAL-COLLECTIVITES-TRANSPORTS- / Sédhiou : les motos  »djakarta » impliquées dans 97% des accidents de la circulation (commissaire)

    Sédhiou, 29 déc (APS) – Les motos  »djakarta » sont impliquées dans 97% des 102 accidents de la circulation dénombrés en 2023 dans la commune de Sédhiou, a-t-on appris vendredi du  commissaire central, Youssou Ndong.

     »Cette année, nous avons enregistré 102 accidents dont 55 matériels, 44 corporels et 03 mortels contre 151 accidents en 2022, avec 58 corporels, 93 matériels et zéro mortel. Cette légère baisse constatée n’est qu’un trompe-l’œil au regard des cas de décès enregistrés cette année », a dit à l’APS M. Ndong.

    Après analyse des 102 accidents de cette année « nous avons constaté que 97% de ces accidents ont impliqué des motos djakarta », a t-il précisé.

    Selon l’officier de police, l’autopsie de ces décès fait état de polytraumatisme crânien.

    Le commissaire Ndong a invité les conducteurs de motos  »djakarta » à respecter le code de la route mais surtout à porter leurs casques de sécurité.

    Il a rappelé que le contrôle routier effectué par les agents de commissariat central de Sédhiou vise à protéger les conducteurs de motos  »djakarta ».

    Conscient de l’impact économique des motos  »djakarta », il a invité les forces vives de la commune, à s’impliquer dans la sensibilisation des conducteurs sur le port du casque.

    Pour protester contre les  »tracasseries policières », l’association des conducteurs de motos a décrété ce vendredi,  »journée morte » à Sédhiou.

    MS/OID/AB

  • SENEGAL-FOOTBALL-PROFIL / Moussa Niakhaté, trajectoire d’un leader qui veut s’affirmer dans la tanière

    SENEGAL-FOOTBALL-PROFIL / Moussa Niakhaté, trajectoire d’un leader qui veut s’affirmer dans la tanière

    Dakar, 29 déc (APS) – Des débuts difficiles à Lille OSC (France) à une place de titularisation presque acquise dans l’élite anglaise, le défenseur sénégalais de Nottingham Forest, Moussa Niakhaté va vivre, à 27 ans, sa première expérience de Coupe d’Afrique des nations en Côte d’Ivoire.

    Convoqué par Aliou Cissé pour participer à la CAN 2023, le défenseur né à Roubaix (France) est récompensé pour ses efforts sur les pelouses, mais aussi pour avoir fait de l’équipe du Sénégal, un ‘’choix du cœur’’.

    C’est à l’ACS Comines qu’il va démarrer sa carrière avant de rejoindre à huit ans, le centre de formation de Lille OSC. Non retenu par l’équipe du Nord de la France, il quitte le club pour rejoindre Wasquehal Football (France). Un an après, il s’engage avec Boulogne-sur-Mer pour une saison.

    En 2013, Il va entamer sa carrière professionnelle avec Valenciennes (France) où il va évolueront quatre ans, avant de poursuivre l’aventure avec le FC Metz.

    Le 7 juillet 2018, le joueur qui a fait toutes ses petites catégories en équipe nationale de France dépose ses baluchons dans la solide équipe du FSV Mayence 05. Il avait juste 22 ans.

    Assidu et au summum de son niveau, il va devenir vice-capitaine avant d’hériter du capitanat. Il est alors le plus jeune capitaine du championnat allemand à 26 ans.

    Dans ce club allemand de la Bundesliga, il portera cette responsabilité qui colle parfaitement à son caractère de leader, avec rigueur et efficacité. Une force qui avait fait de lui l’un des grands espoirs de l’équipe de France.

    ‘’Globalement depuis le début de ma carrière. Je sais que je progresse et que je suis meilleur chaque saison. J’ai réussi à améliorer mon jeu, à grandir. Je pense être un meilleur joueur chaque année. J’ai de plus en plus de responsabilités aussi, c’est que je vais dans le bon sens’’, avait-il récemment réagi dans un entretien avec la presse française.

    C’est avec le sentiment du devoir accompli qu’il quitte FSV Mayence pour rejoindre la Premier League dont il avait décliné l’offre quelques années plutôt.

    Il s’engage, en juillet 2022, à Nottingham Forest pour trois saisons. Au cours de la première saison, Niakhaté a joué 14 matchs. Cette année, le longiligne joueur de 1,90m  est en train de devenir l’une des pièces maitresses de la défense de l’équipe anglaise avec 13 matches à son compteur.

    En septembre 2022, il est convoqué pour la première fois en équipe national du Sénégal par Aliou Cissé pour jouer les matchs amicaux contre la Bolivie (2-0) et l’Iran (1-1).

    ‘’Aujourd’hui est un très grand jour, pour moi et pour toute ma famille. Cette première convocation en équipe nationale du Sénégal signifie tellement de choses…’’, avait-il réagi sur ses comptes sociaux, après sa sélection.

    Les Sénégalais ont connu la paire salvatrice formée par Kalidou Koulibaly et Abdou Diallo lors de la campagne victorieuse en terre camerounaise. Ils misent beaucoup sur le duo Koulibaly-Niakhaté pour briller au pays de la lagune Ebrié.

    SK/MTN/OID

  • SENEGAL-AGRICULTURE / Bambey : renforcement de capacités pour des producteurs de semences

    SENEGAL-AGRICULTURE / Bambey : renforcement de capacités pour des producteurs de semences

    Bambey, 29 déc (APS) –  Des représentants d’entreprises et de coopératives de semences ont achevé une session de renforcement de capacités en gestion financière et organisationnelle à l’initiative du Projet de valorisation des eaux pour le développement des chaines de valeur (PROVALE-CV) en partenariat avec l’Institut sénégalais de recherches agricoles (ISRA).

    La session de formation de trois jours s’est déroulée au Centre national de recherche agronomique (CNRA) de Bambey.

    ‘’Cette séance de formation permet aux participants de partager leurs expériences mais aussi de les renforcer sur les caractéristiques d’une entreprise semencière et sur les procédures administratives pour mettre à jour leurs entités’’, a expliqué Moustapha Gueye, coordonnateur du Provale-CV  à l’ISRA.

    Il s’entretenait avec des journalistes, en marge de la clôture de cet atelier auquel ont pris part plusieurs représentants d’entreprises et de coopératives de semences de riz des régions de Kaffrine, Kaolack, Fatick, Diourbel et Thiès ainsi que de chefs d’antenne PROVALE-CV.

    ‘’Il était question de les former sur les techniques du montage de plans de financements, de la comptabilité et de la planification qui est la partie la plus importante pour les entreprises’’, a précisé M. Gueye.

    Il a invité les acteurs du secteur semencier à ne pas limiter leurs productions, soulignant la nécessité d’avoir dans les différentes contrées des entités qui se positionnent pour la commercialisation et la distribution de ces semences.

    AN/OID/AKS

  • SENEGAL-COLLECTIVITES-ENVIRONNEMENT / Kédougou : des élus territoriaux sensibilisés sur la justice climatique

    SENEGAL-COLLECTIVITES-ENVIRONNEMENT / Kédougou : des élus territoriaux sensibilisés sur la justice climatique

    Kédougou 29 déc (APS) – L’ONG Action Aid et l’Association Kédougou encadrement orientation et développement humain (KEOH) ont organisé, vendredi, un panel de sensibilisation et de plaidoyer pour une justice climatique et de promotion de l’agroécologie, à l’intention des acteurs territoriaux de la région.

     »Nous avons constaté que l’un des défis majeurs auxquels les communautés du Sénégal sont confrontés restent le changement climatique dont les impacts continuent d’affecter les différents secteurs de l’économie notamment l’agriculture l’élevage, la pêche et les produits forestiers », a dit Fatoumata Diallo, membre de la cellule régionale des activistes de Kédougou, à l’ouverture de cette rencontre.

    Chargée de lire un mémorandum préparé dans le cadre de ce panel de plaidoyer, elle a appelé l’Etat du Sénégal à orienter une grande partie du budget octroyé au ministère de l’Agriculture, de l’Equipement rural et de la Souveraineté alimentaire à  »la production d’une agriculture saine et durable et à l’agroécologie ».

     »Nous appelons le gouvernement à rediriger les fonds publics destinés à l’agriculture industrielle et les combustibles fossiles vers l’agroécologie et les énergies renouvelables », a dit Fatoumata Diallo, avant de remettre ce mémorandum à la quatrième adjointe au maire de la commune de Kédougou, Bintou Diawara, en présence du représentant du conseil départemental de Kédougou, Souleymane Dansokho.

    Prenant la parole, M. Dansokho, a salué cette initiative destinée à mettre, au centre des préoccupations, l’environnement et l’agriculture écologique, dans la région de Kédougou.

     »Ceci nous appelle à encore beaucoup plus d’engagement et de responsabilité face aux défis climatiques qui menacent tous les pays du monde, en particulier le Sénégal », a ajouté le représentant du conseil départemental de Kédougou.

    Organisé au centre culturel régional de Kédougou, ce panel a été suivi d’une caravane de sensibilisation sur la justice et la promotion de l’agroécologie qui a sillonné les rues des communes de Kédougou, Bandafassi, Fongolimbi, Tomboronkoto et Dimboli.

    PID/AB/OID

  • SENEGAL-AFRIQUE-SECURITE / L’ONU rétrocède au Mali le camp de sa mission à Tombouctou 

    SENEGAL-AFRIQUE-SECURITE / L’ONU rétrocède au Mali le camp de sa mission à Tombouctou 

    Dakar, 29 déc (APS) – La Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation du Mali (MINUSMA) a officiellement rétrocédé aux autorités maliennes le camp qu’elle occupait à Tombouctou, dans le nord du pays, a-t-on appris de source médiatique.

    Il s’agit d’un des derniers camps de la mission onusienne dans le nord du pays, alors que sa rétrocession avait été prévue le 1er janvier, a indiqué le site de Radio France internationale qui cite la télévision publique malienne, l’ORTM.

    La MINUSMA avait organisé le 11 décembre à Bamako une cérémonie de clôture officielle de sa mission dans le pays. Actant la fermeture de sa base dans la capitale malienne, partant de facto sa mission.

    La fermeture de la base de la MINUSMA à Bamako mettait de fait fin à un engagement entamé en 2013 avec pour objectif de stopper l’avancée de groupes armés séparatistes et d’autres affiliés à Al-Qaïda et à l’organisation État islamique.

    En juin dernier, les autorités de transition maliennes avaient demandé son ‘’retrait sans délai’’, estimant que la mission onusienne n’avait pas atteint son objectif fondamental d’enrayer la propagation de l’insécurité dans le pays.

    Dans un discours prononcé devant le Conseil de sécurité de l’ONU, le ministre malien des Affaires étrangères, Abdoulaye Diop, avait notamment soutenu qu’après plusieurs années de déploiement des forces de la MINUSMA sur le terrain, la situation sécuritaire, qui concernait jadis le Nord du pays, s’était progressivement dégradée dans les autres régions du Mali.

    Avant la fermeture de sa base de Bamako, la mission onusienne s’était désengagée de la plupart de ses treize emprises au Mali. Seuls les sites de Gao et Tombouctou, dans le nord, n’étaient pas encore fermés.

    Le retrait complet des effectifs de la MINUSMA du territoire malien est fixé au 31 décembre 2023.

    AKS/OID