Année : 2023

  • SENEGAL-TIC-SECURITE / Macky Sall rappelle son attachement à la maitrise stratégique de la problématique de la cybersécurité.

    SENEGAL-TIC-SECURITE / Macky Sall rappelle son attachement à la maitrise stratégique de la problématique de la cybersécurité.

    Dakar, 17 mai (APS) – Le chef de l’Etat a rappelé, mercredi, en Conseil des ministres, son attachement à la maîtrise stratégique de la problématique de la cybersécurité.

    A ce titre, il a demandé au Premier ministre, au ministre en charge des Finances, au ministre de l’Economie numérique et au ministre, Secrétaire général de la présidence de la République de  »prendre toutes les mesures administratives et techniques nécessaires, en vue : d’assurer la protection optimale des données et des infrastructures d’information critiques; d’une meilleure régulation des réseaux sociaux ; de consolider la résilience du Sénégal face aux cyberattaques et d’asseoir la confiance numérique », rapporte le communiqué du Conseil des ministres.

    Macky Sall a également invité le Premier ministre à ‘’tenir une réunion interministérielle sur les projets numériques du Sénégal dans le but d’accélérer, dans tous les domaines, la transformation numérique du pays en cohérence avec le Plan Sénégal émergent (PSE), dont le PAP 3 doit intégrer les projets prioritaires de renforcement de la souveraineté numérique’’.

    Revenant sur le lancement de la Semaine nationale du numérique ‘’SENEGAL CONNECT 2023’’ et la remise du Grand prix du chef de l’Etat pour l’innovation numérique, le président de la République a félicité le ministre de la Communication, des Télécommunications et de l’Economie numérique, Moussa Bocar Thiam et l’ensemble des acteurs privés et partenaires de l’Etat, pour  »l’organisation réussie de cette manifestation majeure de l’agenda national ».

    Il a rappelé au gouvernement ‘’l’option irréversible de l’Etat pour le renforcement de l’économie numérique, dans toutes ses composantes et filières avec le concept de Sénégal numérique 2025, qu’il a initié depuis plusieurs années (2016), et qui est basé sur l’accès universel des sénégalaises et des sénégalais aux services de qualité à des coûts réduits’’.

    Le communiqué signale que dans cette dynamique, le chef de l’Etat a demandé au gouvernement et au ministre en charge de l’Economie numérique ‘’d’accélérer, en liaison avec les acteurs privés, le processus d’actualisation des stratégies nationales relatives au numérique (Sénégal numérique, cybersécurité, développement des startups…) en vue d’asseoir la souveraineté numérique du Sénégal’’.

    Dans le même élan, ajoute la même source, le président de la République a demandé au Premier ministre de ‘’redynamiser le Conseil national de l’économie numérique afin de mieux intégrer la transformation numérique dans le fonctionnement des administrations, notamment celles financières avec la digitalisation intégrale des régies financières ; le développement du secteur privé ; l’évolution de plusieurs secteurs (éducation, formation, santé, urbanisme, télétravail…)’’.

    Il a notamment signalé ‘’la nécessité de finaliser, avant octobre 2023, les travaux et l’équipement fonctionnel du Parc des technologies numériques (PTN) de Diamniadio et de veiller à l’entretien permanent et à la rentabilisation des infrastructures numériques publiques (Data center national, réseaux de fibres optiques…), selon une doctrine d’exploitation de référence’’.

    OID/ASB/AKS

  • SENEGAL-BELGIQUE-ECONOMIE-COOPERATION / Une mission économique belge à Dakar du 21 au 25 mai

    SENEGAL-BELGIQUE-ECONOMIE-COOPERATION / Une mission économique belge à Dakar du 21 au 25 mai

    Dakar, 17 mai (APS) – La princesse de Belgique, Son Altesse Astrid, va diriger une mission économique multisectorielle à Dakar, du 21 au 25 mai, a annoncé mercredi l’ambassadeur du Royaume belge au Sénégal, Hubert Roisin.

    ‘’Cette mission va compter 367 participants qui représentent 160 entreprises, 20 universités ou hautes écoles et une dizaine de fédération d’entreprises et de fonds d’investissement’’, a-t-il dit lors d’une conférence de presse préparatoire à cet évènement.

    Selon lui, le roi et le gouvernement belge accordent un intérêt particulier à cette mission multisectorielle.

    ‘’Ces entreprises participent avec beaucoup d’intérêt à ces missions dans ce sens que le gouvernement belge et sa majesté le Roi y accordent un intérêt particulier et c’est pour cela que le Roi a demandé à sa sœur la princesse Altesse de conduire cette mission en son nom’’, a-t-il indiqué.

    Le diplomate a assuré  que le président de la République Macky Sall a voulu accorder le plus haut statut à une visite officielle au Sénégal.

    ‘’Il est important pour la Belgique de continuer à développer ses liens historiques avec de nouveaux des pays africains et en particulier le Sénégal. C’est pour cela que le Sénégal a été choisi comme pays hôte de cette mission’’, a précisé Roisin.

    L’ambassadeur a rappelé  »les bonnes relations » que le Sénégal et la Belgique entretiennent depuis 1960 avec une coopération diversifiée notamment sur le plan commercial.

    ‘’Nos exportations ont dépassé en 2022, le milliard d’euro soit plus de 700 milliards FCFA de flux commerciaux entre la Belgique et le Sénégal. Ce qui représente une augmentation de 30% d’exportation belge vers le Sénégal et de près de 10% des exportations sénégalaises vers la Belgique’’, a-t-il renseigné.

    Il a estimé que le Sénégal est en phase de transition pour devenir un pays où il y a beaucoup d’opportunités en terme d’affaires.

    C’est dans ce sens que les échanges commerciaux se font principalement dans les produits pétroliers et dérivés du pétrole, les matériels de transport, les machines et équipements, les métaux, industries pharmaceutiques, les produits alimentaires.

    Les deux pays collaborent également dans les domaines de l’ingénierie, l’Eau, , l’immobilier, logistique, la production de chaux, la culture et le portuaire. Ce dernier point connait un investissement de plusieurs dizaines de millions notamment dans le port de Dakar. ‘’On est en train de dépenser 705 millions d’euro d’investissement soit 43 milliards FCFA’’, a-t-il relevé.

    Cette mission de cinq jours va permettre aux deux pays de plancher sur la biothèque, la pharmacie, le logistique maritime, la femme et l’entreprenariat, les investissements industriels, les partenariats gagnant-gagnant.

    Il est prévu 30 signatures de convention entre entreprises, les écoles et universités. Aussi, 500 entreprises sénégalaises sont inscrites lors des rencontres B to B en plus des 160 entreprises belges présentes. Plusieurs partenariats vont être renforcés et mis en valeur, a expliqué Hubert Roisin.

    FD/OID

  • SENEGAL-POLITIQUE / Ziguinchor: Ousmane Sonko s’offre un bain de foule devant son domicile

    Ziguinchor, 17 mai (APS) – Le leader du parti PASTEF, Ousmane Sonko, est sorti, mercredi, peu avant 19 heures, pour s’offrir un bain de foule devant son domicile ziguinchorois, a constaté l’APS.

    De Lyndiane à Grand-Dakar en passant par les quartiers populaires de Ziguinchor, des centaines de jeunes et de femmes sont sortis pour acclamer le maire de la Ville.

    Après une déambulation au milieu d’une foule en liesse, Ousmane Sonko est retourné à son domicile sans faire de discours.

    La ville de Ziguinchor est depuis lundi en proie aux échauffourées entre les partisans de Ousmane Sonko et les forces de l’ordre malgré le renvoi au 23 mai prochain, en audience spéciale, du procès pour viols et menaces de mort opposant le leader de Pastef à l’ex-masseuse Adji Sarr.

    Ces manifestations ont occasionné plusieurs pertes matérielles. Un bus de l’université Assane Seck a été incendié. Le service de l’élevage a été saccagé et un de ses véhicules de fonction a été également incendié par les manifestants.

    Deux individus dont un policier ont été tués, lundi, plusieurs manifestants blessés durant les violences. La radio communautaire Kassumaye FM a été caillassée, une partie de l’Alliance française a été aussi incendiée.

    Des routes sont rendues impraticables depuis lundi , les jeunes ayant dressé des barricades sur le principales artères de la ville. Les axes qui mènent chez Ousmane Sonko sont barrés, sous l’œil vigilant de ses partisans.

    Le procès pour viol présumé de l’opposant Ousmane Sonko contre Adji Sarr a été renvoyé en audience spéciale au mardi 23 mai.

    Il s’etait ouvert mardi devant la chambre criminelle du tribunal de Dakar, sans la présence du maire de Ziguinchor, qui s’est retiré depuis plusieurs jours dans cette ville du sud du Sénégal.

    Ousmane Sonko a déclaré avoir décidé de ne plus coopérer avec la justice dans les affaires judiciaires le concernant.

    MNF/OID

  • SENEGAL-SOCIETE / A Sinthiou Mogo, Cheikh Tagourla cultive sa passion pour les pièces de monnaie et autres objets rares

    SENEGAL-SOCIETE / A Sinthiou Mogo, Cheikh Tagourla cultive sa passion pour les pièces de monnaie et autres objets rares

    Par Amadou Thiam

    Sinthiou Mogo (Matam), 18 mai (APS) – Agent de santé communautaire et artiste-peintre, Cheikh Tagourla déborde de passion pour la collection d’objets de valeur, comme les pièces de monnaie, les boutons de costume de hauts gradés de l’armée britannique et de pierres de jardin.

    Chez cet habitant du village de Sinthiou-Mogo, dans le département de Matam (nord-est), le regard du visiteur est attiré par des récipients de différentes tailles remplies d’objets rares dont la valeur dépasse plusieurs millions de francs CFA. On y trouve presque les pièces de monnaie de tous les pays du monde entier.

    Outre les francs CFA de l’UEMOA et de la CEMAC, sa collection comprend des pièces de monnaie très connues et d’autres plus rares encore. Certaines parmi ces dernières ne sont plus utilisées mais demeurent ‘’très prisées par les collectionneurs et autres connaisseurs’’.

    ‘’J’ai toutes sortes de pièces de monnaie. J’ai ici des pièces de dollar, d’euro, de livre sterling, de livre turque, de yen, de renminbi (Chine), de franc suisse ou encore de dollar canadien, détaille le natif de Sinthiou-Mogo.

    Une très grande partie de la collection est soigneusement rangée dans des récipients adaptés et utilisés pour la collection. Dans un sachet blanc sont précautionneusement gardées des pièces de 50 francs CFA d’une autre époque.

    ‘’Ces pièces n’ont plus cours légal aujourd’hui, car elles sont démonétisées. J’ai aussi des pièces de 100 francs, de 25 francs, de 10 francs CFA, qui sont très recherchées par les collectionneurs’’, signale-t-il.

    Il collectionne également des pièces spécifiques de pays voisins du Sénégal, comme le franc malien, qui fut la monnaie du Mali. Sa collection comprend un specimen rare :  une pièce à l’effigie de l’ancien président de la République du Sénégal, Léopold Sédar Senghor.

    Le dollar libérien, le franc guinéen, le naira (Nigeria), le cédi ghanéen, le riyal saoudien, la lire italienne, le deutsche Mark, le franc français ou encore le peso (monnaie de plusieurs d’Amérique latine) font partie des pièces rares qu’il montre fièrement à ses visiteurs.

    La friperie, sa principale source de collecte

    Pour mettre la main sur ce trésor, Cheikh Tagourla se rend auprès des vendeurs de friperie. C’est en effet dans les vêtements d’occasion venant d’Europe, des Etats-Unis et d’autres pays de l’étranger, qu’il trouve les pièces garnissant sa collection.

    Une pièce de monnaie peut coûter jusqu’à 10.000 francs CFA. Si la chance lui sourit, il peut trouver des pièces à tirage limité ou encore d’autres fabriquées avec des erreurs de frappe. Ces dernières sont vendues très chères sur le marché, confie le collectionneur.

    Il peut y avoir une très grande différence entre deux pièces de 100 dollar américain, explique-t-il, soulignant que cette différence se trouve sur l’année, le tirage et la qualité. Son astuce consiste à utiliser de l’aimant pour s’assurer parmi deux pièces laquelle est originale. Leur prix varie, dit-il, selon les critères.

    ‘’On m’a une fois proposé trois millions de francs CFA pour toute la collection, mais j’ai refusé parce qu’elle vaut bien plus que cette somme. Je suis très patient et j’attends le moment opportun pour mettre la collection sur le marché’’, avance Cheikh Tagourla.

    Le collectionneur vend parfois certaines de ses pièces, mais le plus souvent via l’internet. Il fait une simulation pour montrer la valeur d’une pièce de 100 $ (plus de 59 000 francs CFA) qui coûte 800€ (525 159 francs CFA) selon sa qualité et le type de tirage, alors qu’une autre peut coûter deux fois moins.

    Le collectionneur ne garde pas seulement que des pièces de monnaie. Des boutons de costumes de hauts gradés de l’armée britannique, des médailles olympiques et des pierres de jardin, ornent aussi sa collection. Il rappelle avoir acquis près d’une vingtaine de boutons qu’il a enlevées d’un costume acheté à bas prix avant de les offrir à un ami.

     

    AT/ASB/ASG

  • SENEGAL-GOUVERNEMENT / Communiqué du Conseil des ministres du mercredi 17 mai 2023

    SENEGAL-GOUVERNEMENT / Communiqué du Conseil des ministres du mercredi 17 mai 2023

    Dakar, 17 mai (APS) – Le Conseil des ministres s’est tenu ce mercredi 17 mai 2023 au Palais de la République, sous la présidence du Chef de l’Etat, Son Excellence Monsieur Macky SALL.

    A l’entame de sa communication, le Président de la République a adressé, au nom de la Nation, ses condoléances les plus attristées à la Oumah Islamique et à la Communauté Qadria en particulier, suite au rappel à Dieu, hier, du vénéré Cheikh Bécaye Al Bécaye KOUNTA, Khalife général de Ndiassane.

    Le Chef de l’Etat a salué la mémoire du défunt Guide religieux, qui a toujours œuvré avec générosité pour la solidarité islamique, la paix et la stabilité du Sénégal.

    Le Président de la République a informé le Conseil avoir reçu une forte délégation du Khalife général des mourides Serigne Mountaqa Bassirou Mbacké, venue lui transmettre le message de paix et de concorde nationale délivré par le Chef religieux lors de la célébration de l’Eid el Fitr. Ledit message rencontre l’Appel au dialogue lancé par le Chef de l’Etat à toutes les forces vives de la Nation pour
    la préservation de la paix et de la stabilité dans notre pays.

    Le Chef de l’Etat a par ailleurs adressé, ses félicitations à la Communauté chrétienne à l’occasion de la célébration de la fête de l’Ascension.

    Revenant sur la qualification des lionceaux U17 à la finale de la Coupe d’Afrique des Nations de football, le Chef de l’Etat a félicité nos joueurs et leur encadrement administratif et technique pour leur brillant parcours lors de cette compétition, confirmant ainsi le leadership du football sénégalais à l’échelle continentale, au niveau des équipes nationales.

    Le Président de la République a demandé au Premier Ministre, et Ministre des Sports, de poursuivre, en relation avec la Fédération sénégalaise de Football (FSF), le renforcement de l’écosystème du football local à travers la mise en œuvre d’un programme national de développement du football cohérent et inclusif, répondant aux enjeux et défis d’un Sport national
    émergent.

    S’agissant du lancement de la Semaine nationale du Numérique « SENEGAL CONNECT 2023 » et de la remise du Grand prix du Chef de l’Etat pour l’innovation numérique, le Chef de l’Etat a félicité le Ministre de la Communication, des Télécommunications et de l’Economie numérique, Monsieur Moussa Bocar Thiam et l’ensemble des acteurs privés et partenaires de l’Etat, pour l’organisation
    réussie de cette manifestation majeure de l’agenda national.

    Le Président de la République a rappelé au Gouvernement l’option irréversible de l’Etat pour le renforcement de l’économie numérique, dans toutes ses composantes et filières avec le concept de « Sénégal Numérique 2025 », qu’il a initié depuis plusieurs années (2016), et qui est basé sur l’accès universel des sénégalaises et des sénégalais aux services de qualité à des coûts réduits.

    Dans cette dynamique, le Chef de l’Etat a demandé au Gouvernement et au Ministre en charge de l’Economie numérique d’accélérer, en liaison avec les acteurs privés, le processus d’actualisation des stratégies nationales relatives au numérique (Sénégal Numérique, Cybersécurité, développement des Startups…) en vue d’asseoir la souveraineté numérique du Sénégal.

    Dans le même élan, le Président de la République a demandé au Premier Ministre de redynamiser le Conseil national de l’Economie numérique afin de mieux intégrer la transformation numérique
    dans :

    1. le fonctionnement des administrations, notamment celles financières avec la digitalisation intégrale des régies financières ;

    2. le développement du secteur privé ;

    3. l’évolution de plusieurs secteurs (éducation, formation, santé, urbanisme, télétravail…).

    Le Chef de l’Etat a notamment signalé la nécessité de finaliser, avant octobre 2023, les travaux et l’équipement fonctionnel du Parc des technologies numériques (PTN) de Diamniadio et de veiller à l’entretien permanent et à la rentabilisation des infrastructures numériques publiques (Data center national, réseaux de fibres optiques…), selon une doctrine d’exploitation de référence.

    Par ailleurs, le Président de la République a rappelé son attachement à la maitrise stratégique de la problématique de la Cybersécurité. A ce titre, il a demandé au Premier Ministre, au Ministre en charge des Finances, au Ministre de l’Economie numérique et au Ministre, Secrétaire général de la Présidence de la République de prendre toutes les mesures administratives et techniques nécessaires, en vue : (i) d’assurer la protection optimale des données et des infrastructures d’information critiques; (ii) d’une meilleure régulation des réseaux sociaux ; (iii) de consolider la résilience du Sénégal face aux cyberattaques et d’asseoir la confiance numérique.

    Enfin, le Chef de l’Etat a invité le Premier Ministre à tenir une réunion interministérielle sur les projets numériques du Sénégal dans le but d’accélérer, dans tous les domaines, la transformation numérique du pays en cohérence avec le Plan Sénégal Emergent (PSE), dont le PAP 3 doit intégrer les projets prioritaires de renforcement de la souveraineté numérique.

    Revenant sur le nouveau programme du Sénégal avec le Fonds monétaire international (FMI), le Président de la République a félicité le Gouvernement, notamment le Premier Ministre, le Ministre des Finances et du Budget et le Ministre de l’Economie, du Plan et de la Coopération, pour le travail de qualité accompli en vue de la conclusion satisfaisante des négociations avec le FMI, pour un nouveau programme économique et financier, d’un montant de 1150 milliards FCFA sur trois (3) ans (2023-2026).

    A cet effet, le Chef de l’Etat a demandé au Premier Ministre et aux Ministres sectoriels de veiller au respect des engagements du Gouvernement en termes de réformes attendues et de renforcement
    de la gestion des finances publiques.

    Sur le climat social, la gestion et le suivi des affaires intérieures, le Chef de l’Etat est revenu sur :

    ● la consolidation de la paix et du développement durable de la région naturelle de Casamance : en se félicitant de la signature de l’acte III de l’accord de paix conclu entre l’Etat du Sénégal et l’initiative pour la réunification des ailes politiques et armées au nom de Diakaye.

    Le Président de la République a saisi l’occasion pour réitérer sa main tendue à toutes les personnes engagées pour la paix définitive en Casamance, conformément à Son Appel lancé le 02 mars 2023 à Goudomp, lors de sa tournée économique dans la région de Sédhiou.

    Le Chef de l’Etat a ainsi salué la tenue de la cérémonie de dépôt des armes, le samedi 13 mai 2023, à Mongone dans la commune de Djignaky. Le Président de la République a félicité les membres du Comité ad hoc, les organisations et parties prenantes qui ont permis d’aboutir à la finalisation de cette phase essentielle dans la consolidation de la paix en Casamance.

    Le Chef de l’Etat a, dès lors, demandé au Gouvernement de poursuivre la mise en œuvre des engagements déjà pris, en facilitant l’installation et l’insertion des ex-combattants recensés ; la réalisation d’infrastructures de désenclavement et socio-économiques de base dans les localités sécurisées ; ainsi que la prise en charge 3 Communiqué du Conseil des Ministres du 17 mai 2023 des questions administratives et de développement durable, évoquées durant le processus de pacification des zones concernées.

    ● la relance du mouvement navétanes : en demandant au Premier Ministre et Ministre des Sports de préparer un programme spécial de relance du Mouvement Navétanes, impliquant toutes les parties prenantes. Le Président de la République a annoncé l’audience qu’il accordera, au courant du mois de juin 2023, à toutes les composantes du Mouvement Navétanes, en vue de la relance des activités de vacances dans le cadre du programme spécial de soutien qui sera validé lors du Conseil Présidentiel prévu.

    Dans sa communication, le Premier Ministre est revenu sur le suivi de la coordination de l’activité gouvernementale en évoquant :
    ● sa visite à Saint Louis ;

    ● la Conférence de l’Association des Services correctionnels d’Afrique ;

    ● la réunion interministérielle sur l’approvisionnement en matériaux des projets routiers et
    autoroutiers ;

    ● la réunion sur les projets du secteur l’Enseignement supérieur ;

    ● la réunion sur la phase 2 du TER ;

    ● la phase finale de la Coupe du monde des U20 et la candidature du Sénégal pour
    l’organisation de la CAN 2027.

    AU TITRE DES COMMUNICATIONS DES MINISTRES

    ● le Ministre des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’Extérieur a fait une communication sur la situation internationale ;

    ● le Ministre des Finances et du Budget a fait une communication sur le nouveau programme économique et financier du Sénégal avec le FMI 2023-2026 ;

    ● le Ministre de l’Economie, du Plan et de la Coopération a fait une communication sur les états d’avancement du 5e recensement général de la population et de l’habitat (RGPH5), de
    l’élaboration du plan d’action prioritaire n° 3 (PAP 3) du PSE et du processus du « Rebasing » du PIB.

    AU TITRE DES TEXTES LEGISLATIFS ET REGLEMENTAIRES
    Le Conseil a examiné et adopté :

    ● le projet de décret portant organisation du Ministère du Pétrole et des Energies.

    Fait à Dakar le 17 mai 2023
    Le Ministre du Commerce, de la Consommation
    et des Petites et moyennes Entreprises,
    Porte-parole du Gouvernement
    Abdou Karim FOFANA

    OID

  • AFRIQUE-FOOTBALL-DECISION / CAN U23 : la CAF disqualifie le Gabon pour avoir aligné un joueur non éligible

    AFRIQUE-FOOTBALL-DECISION / CAN U23 : la CAF disqualifie le Gabon pour avoir aligné un joueur non éligible

    Dakar, 17 mai (APS) – Le jury disciplinaire de la Confédération africaine de football (CAF) a décidé de disqualifier l’équipe gabonaise de football des moins de 23 ans de la prochaine Coupe d’Afrique des nations (CAN) 2023 de la catégorie, suite à la réserve déposée par la Fédération camerounaise de football contre l’âge du joueur gabonais Floriss Djave.

    Le 25 mars dernier, à l’issue du match des éliminatoires de la CAN U23 entre le Cameroun et le Gabon, la Fédération camerounaise de football avait déposé une réserve, accusant le joueur d’avoir une double identité.

    Au terme de l’examen de tous les documents relatifs à la question, la CAF a décidé d’éliminer l’équipe gabonaise de l’édition en cours de la Coupe CAN.

    Le jury disciplinaire a assuré que la décision sera soumise à la ‘’Commission d’organisation de la CAN U23 pour remplacer l’équipe nationale U23 du Gabon dans la compétition, et ce, conformément aux règlements du tournoi ».

    L’instance dirigeante du football africain offre la possibilité de faire appel de cette décision devant le Jury par écrit, ‘’dans un délai de trois jours à compter de la communication de la décision’’.

    Le Gabon logeait dans la poule B avec l’Egypte, le Mali et le Niger. La poule A est constituée du Maroc, du Ghana du Congo et de la Guinée.

    SK/OID

  • SENEGAL-EDUCATION-SCIENCES-DISTINCTION / Thiès : les lauréates du concours Miss Maths et Miss Sciences récompensées

    SENEGAL-EDUCATION-SCIENCES-DISTINCTION / Thiès : les lauréates du concours Miss Maths et Miss Sciences récompensées

    Thiès, 17  mai (APS) – Les lauréates du Concours Miss Maths et Miss Sciences de l’Académie de Thiès ont été récompensées mercredi lors d’une cérémonie, a constaté l’APS.

    Sokhna Diakhaté, élève en classe de seconde au Lycée Malick Sy de Thiès et Fatoumata Bintou Bâ, en classe de 4-ème au CEM Malick Sy ont été primées, respectivement en tant que meilleures élèves filles en Sciences et en mathématiques.

    La cérémonie qui s’est déroulée dans une salle de spectacle de la cité du rail, a enregistré la présence de leurs parents, de leurs camarades de classe, leurs encadreurs,  de partenaires de l’éducation, etc.

    Tout comme leurs dauphines –  deux pour chacune -, elles ont reçu lors de cette cérémonie, en plus d’une attestation, un lot de matériel scolaire, dont des livres, des cahiers des ordinateurs, téléphones et tablettes.

    Ces articles ont été donnés à titre de contribution par le parrain Mor Ndiaye Mbaye, secrétaire technique du comité de suivi du contenu local, et la marraine Khadidiatou Diallo, directrice de cabinet du ministère de l’Education et ancienne inspectrice d’académie de Thiès, ainsi que par des partenaires comme Plan International.

    Plusieurs orateurs ont décrit l’institutionnalisation depuis une vingtaine d’année de ce concours comme un moyen ‘’efficace’’ de promouvoir les filières scientifiques chez les filles, de même que le leadership féminin.

    ‘’Institué depuis 2011, le concours Miss Maths Miss sciences est un moyen efficace de promouvoir les filières scientifiques’’, a dit Coumba Ndir, professeur de mathématiques au CEM de Darou Khoudoss, invitant les lauréates à ne pas baisser les bras, après ce niveau de performance.

    La secrétaire générale de l’Inspection d’Académie Khady Sow Diop a salué le niveau des lauréates de l’édition 2023, estimant que ‘’les stéréotypes sont tombés en désuétude’’, concernant le rapport des filles aux filières scientifiques.

    Ces championnes ont été retenues à l’issue d’une compétition à laquelle avaient participé 25 élèves sélectionnées dans les cinq inspections de l’éducation et de la formation (IEF) de la région, à raison de cinq par circonscription, a-t-elle indiqué.

    Téning Faye Bâ, adjointe du gouverneur de Thiès, a exprimé son espoir de voir ces Miss ramener des trophées à la région de Thiès, au terme du concours Miss Maths Miss Science, prévu prochainement à l’échelle nationale.

    ADI/OID

  • SENEGAL-ECONOMIE-INNOVATION / Télécommunications : le régulateur et les sociétés de téléphonie s’engagent à travailler au succès du roaming national

    SENEGAL-ECONOMIE-INNOVATION / Télécommunications : le régulateur et les sociétés de téléphonie s’engagent à travailler au succès du roaming national

    Dakar, 17 mai (APS) – L’Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP) du Sénégal et les sociétés de téléphonie mobile se sont engagées, mercredi, à Dakar, à travailler ensemble au succès du roaming national, une innovation qui va permettre aux abonnés d’utiliser le réseau des concurrents de leur opérateur pour émettre et recevoir automatiquement des messages et des appels vocaux.

    Les ‘’travaux’’ à effectuer par les entreprises téléphoniques et l’ARTP étant lancés ce 17 mai, la date du 31 juillet prochain a été choisie comme celle de la ‘’mise en œuvre effective’’ de cette nouveauté au Sénégal, selon le directeur général de l’organe de régulation des télécommunications, Abdou Karim Sall.

    L’innovation va permettre en même temps aux abonnés d’envoyer et de recevoir des SMS, de se connecter à Internet également lorsqu’ils sont en dehors de la zone de couverture de leur opérateur d’origine.

    Les opérateurs téléphoniques ne doivent pas, en raison du roaming national, ‘’se soustraire’’ à leurs obligations en matière d’investissement et de développement de leur réseau, a prévenu Abdou Karim Sall.

    S’exprimant en présence des directeurs généraux des trois principales sociétés de téléphonie mobile du pays, M. Sall assure que l’ARTP veillera rigoureusement à ce que le roaming ne soit pas un obstacle au développement des réseaux et à la bonne qualité des services.

    ‘’Le roaming permet à l’opérateur qui n’est pas présent dans une localité d’y assurer la continuité de ses services au profit du client. Il le fait sans que ce dernier ne se rende compte qu’il se trouve dans une zone desservie par son opérateur’’, a expliqué le directeur général de l’ARTP.

    Le but de cette innovation est d’offrir des services de communication électronique de qualité aux zones ‘’mal desservies’’ du pays par les opérateurs, selon Abdou Karim Sall.

    L’initiative offre en même temps l’opportunité aux opérateurs de téléphonie mobile de ‘’mutualiser’’ leurs infrastructures et leurs prestations, a-t-il dit.

    Un ‘’cadre réglementaire adéquat’’

    Les directeurs généraux des trois principales entreprises téléphoniques du pays, Expresso Sénégal, Free Sénégal et la Sonatel, ont assuré l’ARTP de leur soutien à cette innovation.

    Certaines dispositions sont nécessaires à la réussite de l’initiative, a souligné Fatou Sow Kane, la directrice générale d’Expresso Sénégal.

    L’une des premières mesures à prendre consiste à identifier les zones susceptibles de faire du roaming national un ‘’modèle économique viable’’, a dit Mme Kane en présence du directeur général de l’ARTP.

    Le roaming doit aussi s’effectuer avec un ‘’cadre réglementaire adéquat’’, a-t-elle souligné.

    Mamadou Mbengue, le directeur général de Free Sénégal, a souhaité la ‘’définition d’un catalogue tarifaire adéquat’’ entre les opérateurs.

    Fatou Sow Kane, ainsi que M. Mbengue et Sékou Dramé, leur homologue de la Sonatel, ont invoqué d’importants investissements effectués par ces entreprises depuis quelques années pour assurer l’organe de régulation de la réussite de l’initiative.

    L’Association de défense des usagers de l’eau, de l’électricité, des télécommunications et des services (ADEETELS), interrogée par l’APS sur ses attentes, dit inviter les opérateurs de téléphonie au respect de la ‘’neutralité du réseau’’ offert.

    C’est une nécessité pour la réussite du roaming national, selon la vice-présidente de cette association de consommateurs, Anne-Marie Sow.

    ‘’Le roaming étant régi par la réglementation des télécommunications internationales, nous espérons que l’ARTP sera en mesure d’assurer convenablement son contrôle’’, a-t-elle souligné.

    ‘’A l’autorité de régulation de faire son travail de contrôle et de veille’’

    ‘’Au Sénégal, où le tourisme est un secteur important, il est crucial d’offrir une connectivité internationale fiable aux visiteurs étrangers’’, a ajouté la vice-présidente de l’ADEETELS.

    La coopération entre les opérateurs, la qualité des infrastructures, la réglementation et la tarification sont les ‘’défis’’ à relever, concernant le roaming, selon Anne-Marie Sow. ‘’Ces aspects doivent être pris en compte pour que [l’initiative] soit efficace et bénéfique pour les usagers’’, a-t-elle souligné.

    Il existe des mesures préalables à prendre avant l’application du roaming, a laissé entendre Alex Corenthin, un ingénieur des télécommunications. ‘’A mon avis, il y a un problème économique qu’il faut résoudre au préalable. Le roaming, ça a un coût. Je m’étonne quand on dit que ce sera gratuit (gratuité de la réception des appels et des SMS pour les usagers). Les opérateurs se sont-ils mis d’accord pour que le transit vers leur réseau soit gratuit ?’’ s’est demandé M. Corenthin, se gardant d’en dire davantage du sujet.

    ‘’Je suis entièrement satisfait des mesures de régulation qui vont permettre aux consommateurs d’accéder régulièrement au réseau. Un autre motif de satisfaction : le consommateur ne paiera rien. Tout sera supporté par les opérateurs. Cela ne leur donne pas le droit de ne pas poursuivre leurs investissements en vue d’un meilleur accès aux réseaux’’, a dit à l’APS le président de l’Union nationale des consommateurs du Sénégal (UNCS), Ibrahima Dramé.

    ‘’Ça me rassure entièrement’’, a répondu le leader de l’UNCS lorsque la question lui a été posée de savoir si la gratuité de la réception des appels et des SMS pour les usagers est rassurante ou pas.

    ‘’A l’autorité de régulation de faire son travail de contrôle et de veille’’, a recommandé M. Dramé, l’un des invités de l’ARTP à la cérémonie de lancement des ‘’travaux’’ préalables à l’application du roaming.

    CS/SMD/ESF/ASG/OID

  • SENEGAL-CHINE-TECHNOLOGIES-COOPERATION / Economie numérique : Pékin exprime la volonté de coopérer avec Dakar

    SENEGAL-CHINE-TECHNOLOGIES-COOPERATION / Economie numérique : Pékin exprime la volonté de coopérer avec Dakar

    Dakar, 17 mai (APS) – Le vice-ministre chinois de l’Economie numérique, Zhao Zhiguo, a manifesté le désir de son pays de nouer un partenariat avec le Sénégal en matière d’économie numérique.

    ‘’La Chine attache de l’importance au développement de sa coopération avec le Sénégal dans le domaine de l’économie numérique’’, a-t-il dit, mercredi, à Dakar.

    L’officiel chinois intervenait à un forum de coopération numérique entre la Chine et le Sénégal, en présence de l’ambassadeur de la République populaire de Chine au Sénégal et de responsables du ministère sénégalais de la Communication, des Télécommunications et de l’Economie numérique.

    Son pays a signé le mémorandum sur le commerce électronique entre la Chine et le Sénégal, a-t-il dit, ajoutant que Pékin ‘’compte renforcer la coopération entre nos deux pays’’.

    Zhao Zhiguo dirige la délégation chinoise prenant part à la célébration de la Semaine du numérique, une initiative du ministère sénégalais assurant la tutelle de cette forme d’économie.

    La Chine compte développer des innovations dans le domaine du numérique en Afrique, au Sénégal notamment, a-t-il promis, assurant les autorités sénégalaises du soutien chinois à la mise en œuvre de leur projets dans ce domaine.

    La secrétaire générale du ministère de la Communication, des Télécommunications et de l’Economie numérique, Fatou Bintou Ndiaye, a souligné l’importance du numérique dans les politiques économiques du Sénégal.

    ‘’Le Sénégal […] ambitionne de devenir un pays émergent d’ici à 2035’’, a-t-elle rappelé, ajoutant que ‘’l’économie numérique a été identifiée à la fois comme un levier de renforcement de la compétitivité et une filière susceptible de contribuer significativement à la création de richesses et d’emplois’’.

    ‘’Le Sénégal a choisi de maintenir sa position de leader’’ parmi les pays africains, dans le domaine du numérique, par ‘’une utilisation généralisée des technologies de l’information et de la communication’’, a souligné Fatou Bintou Ndiaye.

    ABD/AB/ESF/OID

  • SENEGAL-FRANCOPHONIE-EDUCATION / Des études préconisent une capitalisation des bonnes pratiques de l’enseignement à distance

    SENEGAL-FRANCOPHONIE-EDUCATION / Des études préconisent une capitalisation des bonnes pratiques de l’enseignement à distance

    Dakar, 17 mai (APS) – Trois études pilotées par le centre Kix Afrique 21 préconisent une capitalisation des bonnes pratiques de l’enseignement à distance en raison des ‘’résultats probants obtenus » pendant la crise liée au Covid-19.

    ‘’Avec ces résultats obtenus, il s’agit de voir comment faire en sorte que les Etats et les gouvernements puissent capitaliser ces bonnes pratiques et les réinvestir  dans les systèmes éducatifs pour les rendre plus performants’’, a expliqué la représentante du secrétaire général de la Conférence des ministres de l’Education des Etats et gouvernements de la Francophonie (Confémen), membres du consortium à l’initiative des études.

    A la clôture mercredi de l’atelier de restitution des résultats, Fatimata Bâ Diallo a indiqué que ‘’les résultats de ces études sont forts intéressants ». Selon elle, ils  »permettent d’avoir des données probantes produites par des chercheurs de haut niveau sélectionnés sur la base d’appels à candidature’’.

    Afin de mener des actions pour accompagner les systèmes éducatifs de ses 44 pays membres, la Confemen a commandité trois études pour identifier les défis du système éducatif, les priorités mais également mettre en exergue les bonnes pratiques, pour mieux cibler l’accompagnement et le soutien aux pays qui constituent une phase proéminente, selon Mme Diallo.

    Lors de la crise sanitaire liée à la pandémie de Covid-19, a-t-elle rappelé, les pays s’étaient mobilisés pour trouver  des alternatives éducatives afin d’assurer la continuité pédagogique.  »Cela a porté ses fruits et nous pensons que  ce dispositif doit perdurer. Les résultats des études vont nous permettre d’avoir les éléments clés pour apporter des solutions », a t-elle salué.

    Outre l’apprentissage à distance, les études concernaient également les transferts de connaissances qui doivent permettre d’avoir des organisations apprenantes pour interagir en interne mais également avec d’autres organisations pour  établir le partage de connaissances et d’innovations.

    Une étude sur les programmes  et curricula a révélé qu’il y a également  dans certains systèmes éducatif  ‘’une surcharge du curriculum qu’il faudrait revoir à la faveur des expériences déroulées dans le contexte des enseignements à distance lors de la crise sanitaire’’.

    ‘’Des expériences qu’on peut reprendre, retravailler  affinées et inscrire dans une perspective de révision de nos curricula’’, a dit Fatimata Bâ Diallo.

    Coordonnatrice du programme KIX Afrique 21,  Maimouna Cissokho Touré souligne que le programme travaille avec ces pays pour les appuyer dans l’amélioration de leurs systèmes éducatifs en mettant l’accent sur des données probantes, la génération  de connaissances et le renforcement  de capacités.

    Le programme est piloté par l’Agence universitaire de la Francophonie (AUF), l’Institut de la Francophonie pour l’éducation et la formation (IFEF) et la Confemen.

    ‘’Il serait intéressant que toutes les connaissances générés puissent impacter le système éducatif positivement’’, a dit la coordonnatrice du programme, qui appuie 21 pays d’Afrique francophone, dont le Sénégal.

    Les résultats des études vont permettre d’avoir des perspectives pour accompagner les pays dans le renforcement de capacités, dans le partage des connaissances et des innovations.

    Pour Maimouna Cissokho Touré, ‘’le regard scientifique est très important dans ce dispositif de recherche de données et nous faisons tout pour mettre en lien le monde de la recherche  et l’administration du système éducatif pour trouver des solutions spécifiques à des problématiques particulières’’.

    Les résultats destinés à apporter des ‘’réponses factuelles’’ aux défis que rencontrent les systèmes éducatifs de plusieurs pays devront alimenter le dialogue politique  mais également soutenir les prises de décisions dans les domaines de l’éducation.

    ADL/OID/ASG