Année : 2023

  • SENEGAL-POLITIQUE / Le PIT veut ‘’un dialogue national constructif et inclusif’’

    SENEGAL-POLITIQUE / Le PIT veut ‘’un dialogue national constructif et inclusif’’

    Dakar, 17 mai (APS) – Le Parti de l’indépendance et du travail (PIT), s’inquiétant de ‘’la gravité de la situation politique et sociale nationale’’, appelle ‘’l’ensemble des forces éprises de paix et de justice du pays’’ à s’engager dans ‘’la voie d’un dialogue national constructif et inclusif’’ impliquant les acteurs politiques, syndicaux, de la société civile et des secteurs économiques, ainsi que les autorités religieuses et coutumières.

    Dans un communiqué, le secrétariat du comité central du PIT dit relever ‘’la gravité de la situation politique et sociale nationale, caractérisée par des manifestations violentes de plus en plus fréquentes et aux conséquences tragiques’’.

    ‘’Ces manifestations, disséminées dans différentes localités, débouchent, outre sur de nombreuses dégradations de biens, sur des actes de rapine, et surtout sur des pertes en vies humaines, particulièrement chez les jeunes’’, lit-on dans le communiqué.

    Le secrétariat du comité central du PIT ‘’condamne avec la plus grande énergie ces actes d’une extrême barbarie et demande leur cessation immédiate’’. Il met en cause des ‘’forces organisées, dont les traits dominants sont, en plus de la propension à la violence, le recours à la stigmatisation tous azimuts, à la manipulation et au refus de l’Etat de droit’’, avec le risque de détruire les fondements de la société sénégalaise.

    Pour empêcher cela, le secrétariat du comité central du PIT ‘’en appelle ainsi à l’ensemble des forces éprises de paix et de justice du pays pour nous engager dans la voie d’un dialogue national constructif et inclusif de tous les acteurs politiques, syndicaux, de la société civile, des secteurs économiques, ainsi que de toutes les autorités religieuses et traditionnelles’’.

    Aussi le PIT se dit-il ‘’disposé à prendre toutes les initiatives nécessaires, dans le respect de l’Etat de droit et des principes de justice, pour agir avec tous ceux qui partagent ses idéaux de paix, de progrès social pour un Sénégal uni et toujours inscrit dans une véritable perspective de développement’’.

    BK/ASG/ESF

  • SENEGAL-UEMOA-INSTITUTIONS / UEMOA : Amadou Mame Diop se réjouit des avancées dans la consolidation de l’intégration

    SENEGAL-UEMOA-INSTITUTIONS / UEMOA : Amadou Mame Diop se réjouit des avancées dans la consolidation de l’intégration

    Dakar, 17 mai (APS) – Le président de l’Assemblée nationale, Amadou Mame Diop, s’est réjoui des avancées enregistrées dans la consolidation de l’intégration au sein de l’Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA), indique un communiqué reçu à l’APS.

    M. Diop, qui a dirigé le Comité interparlementaire de l’UEMOA « pendant plusieurs années », recevait le président de la commission de cette institution, Abdoulaye Diop.

    Il a « surtout assuré » ce dernier de « l’appui de l’Assemblée nationale du Sénégal et de l’implication efficace des députés dans la réalisation des chantiers de l’UEMOA ».

    Le président de la Commission de l’UEMOA a « exprimé ses vives félicitations au président Amadou Mame DIOP pour son élection à la tête de l’Assemblée nationale et son leadership ».

    Entre autres sujets, il a évoqué avec lui « la place des parlementaires dans le processus d’intégration, la mise en œuvre des réformes notamment la libre circulation des biens et des personnes, la paix et la sécurité dans la sous-région ».

    ASG/BK

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / Les quotidiens commentent les scènes de violence et le report du procès d’Ousmane Sonko contre Adji Sarr

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / Les quotidiens commentent les scènes de violence et le report du procès d’Ousmane Sonko contre Adji Sarr

    Dakar, 17 mai (APS) – La presse quotidienne s’est préoccupée mercredi du renvoi la veille du procès pour viol présumé du chef de l’opposition et des violences survenues en marge de cette affaire judiciaire.

    La chambre criminelle du tribunal de Dakar a renvoyé le procès en audience spéciale au mardi 23 mai.

    ‘’Encore un suspense de cent quarante-quatre heures’’, s’inquiète Kritik’, ajoutant qu’‘’une audience spéciale est programmée pour traiter d’une question spécifique, qui nécessite une attention particulière de la part des juges, des avocats, des parties et des témoins impliqués dans l’affaire’’.

    ‘’La chambre criminelle a constaté que le parquet n’a pas respecté le délai de trois jours au moins prévus par l’article 246 du code de procédure pénale entre l’interrogatoire des accusés sur leur identité et l’ouverture du débat au fond’’, rapportent Sud Quotidien et d’autres journaux en citant l’avocat Moussa Sarr.

    Me Sarr, avocat de l’une des parties, donne ainsi les raisons du renvoi.

    ‘’Il faudra attendre huit jours pour espérer voir le début des hostilités entre Adji Sarr et Ousmane Sonko. A l’origine, il y a une erreur de timing commise par le procureur de la République, qui avait convoqué Ndèye Khady Ndiaye à la veille de l’audience alors que la loi exige trois jours entre l’interrogatoire d’identité et l’ouverture des débats’’, explique EnQuête.

    Le Quotidien tient à souligner qu’‘’il s’agit […] du procès le plus attendu de l’année’’. ‘’Les rues de Dakar, d’ordinaire bruyantes, étaient bien calmes quelques heures avant son ouverture’’, constate-t-il.

    Adji Sarr, employée d’un salon de massage situé à Dakar, accuse Ousmane Sonko de l’avoir violée plusieurs fois et de l’avoir menacée de mort.

    Ndèye Khady Ndiaye, la propriétaire du salon de massage où se seraient déroulés les faits de viol, est inculpée d’incitation à la débauche.

    Mmes Sarr et Ndiaye se sont présentées devant la chambre criminelle mais Ousmane Sonko était absent.

    Des militants de Pastef-Les patriotes, le parti politique de M. Sonko, protestent dans plusieurs villes du pays contre la tenue du procès et une éventuelle arrestation de leur leader politique.

    Les quotidiens évoquent aussi les violences survenues lors de ces manifestations.

    ‘’Plus d’une trentaine de bus calcinés à la suite d’un incendie’’, affirme Vox Populi, qualifiant l’incendie de criminel.

    Les voitures incendiées se trouvaient dans un parking de la société publique de transport Dakar Dem Dikk (DDD) à Keur Massar (ouest).

    Selon L’Observateur, le dépôt de quelque ‘’70 épaves’’ appartenant à DDD a été attaqué à l’aide d’un cocktail Molotov. Il annonce l’arrestation de six personnes soupçonnées d’avoir joué un rôle dans cette ‘’attaque’’.

    ‘’Retour au calme’’

    ‘’Malgré le renvoi du procès Ousmane Sonko-Adji Sarr, des heurts entre forces de l’ordre et manifestants acquis à la cause du leader de Pastef-Les patriotes ont eu lieu hier dans la ville de Ziguinchor, où deux voitures ont été incendiées’’, rapporte L’As.

    A Goudomp (sud), des manifestants ont saccagé la maison du directeur général d’une société nationale, selon le même journal.

    Tribune s’indigne des enquêtes qui ‘’finissent toujours dans les tiroirs de l’oubli’’ à la suite des violences meurtrières.

    ‘’On cesse de nous répéter que le Sénégal est un pays de droit, que nul n’est au-dessus de la loi […] Malheureusement, dans les faits, la réalité est toute autre, sinon toutes ces affaires auraient été élucidées depuis belle lurette et les responsabilités situées’’, soutient Tribune.

    WalfQuotidien partage cet avis en titrant : ‘’De nombreux morts, zéro coupable’’.

    ‘’Alors que la procédure judiciaire annoncée pour identifier les coupables de la mort de 14 personnes en mars 2021 ne semble plus avancer, trois personnes, dont un policier, ont perdu la vie lundi à Dakar et à Ziguinchor, dans le cadre du procès opposant Ousmane Sonko à Adji Sarr’’, lit-on dans le même journal.

    ‘’Une vingtaine de morts, des destructions de biens chiffrés à des dizaines de milliards de francs CFA, des journées de travail perdues… C’est la note salée d’un prétendu viol qui tient en otage le Sénégal tout entier depuis deux ans’’, note Le Témoin Quotidien.

    EnQuête évoque l’initiative prise par des organisations de la société civile (OSC) d’arrondir les angles entre l’opposition et la majorité présidentielle. ‘’Au moment où l’on se dirige vers de nouvelles heures sombres de l’histoire politique du Sénégal, une partie de la société civile plaide pour le retour au calme’’, écrit-il en évoquant les efforts fournis par des leaders d’OSC en faveur de la paix et de la stabilité du pays.

    ESF/BK

     

  • SENEGAL-FORMATION  / Les classes de formation Ecole-Entreprises lancées à Louga (IA)

    SENEGAL-FORMATION / Les classes de formation Ecole-Entreprises lancées à Louga (IA)

    Louga, 17 mai (APS) –  L’inspectrice d’académie de Louga, Penda Bâ  Wone, a lancé mardi les classes de formation École-Entreprise, marquant le démarrage de formation de quarante-un jeunes apprenants dans les métiers de cuisinier et menuiserie métalliques, a constaté l’APS.

    « Aujourd’hui, nous sommes venus procéder au lancement des classes de formation École-Entreprise dans lesquelles les apprenants vont faire des cours à la fois dans les centres de formation et dans les entreprises », a-t-elle déclaré à l’issue de la cérémonie de lancement.

     »Nous avons choisi les métiers de cuisinier et de menuiserie métallique pour la première cohorte constituée de quarante-un jeunes apprenants. Le métier de menuiserie métallique sera fait au niveau du CFAM et le métier de cuisinier au niveau du Centre de formation professionnelle (CFP) », a-t-elle souligné.

    Elle insisté sur le fait que « la  formation et l’acquisition pour l’apprenant se déroulent pour 70% à 80% du temps en entreprise et 20 à 30% en centre ressources c’est-à-dire en établissement de formation ». Elle a ajouté :  »Il y a douze entrepreneurs au niveau de la commune et du département de Louga qui ont accepté de nous accompagner dans cette première phase ».

    « L’inspection d’académie se chargera de faire le suivi-supervision d’accompagner les entreprises pour voir si la planification a été faite, et pour voir si les formations sont faites dans les règles de l’art. L’Etat du Sénégal a décidé d’octroyer une bourse symbolique d’un montant de 40000 FCFA  par mois aux apprenants durant toute la période de leur formation qui va durer trois ans », a assuré Mme Wone.

    « C’était aux entreprises de payer ça, mais pour accompagner parce qu’on forme des jeunes pour aller vers des entreprises car,  d’habitude après le recrutement, il arrivait que les entreprises forment à nouveau les jeunes recrutés. C’est ce qu’on appelle l’employabilité, et c’est ce qui manquait pour accompagner ces jeunes pour que la formation liée à l’emploi », a-t-elle dit.

    DS/ADC

     

  • SENEGAL-TRANSPORT / La libération des emprises, priorité pour le démarrage des travaux du chemin de fer

    SENEGAL-TRANSPORT / La libération des emprises, priorité pour le démarrage des travaux du chemin de fer

    Tambacounda, 17 mai (APS) – Le gouverneur de la région de Tambacounda, Omar Mamadou Baldé, a déclaré que son énergie et celle du Comité régional de développement (CRD) sont orientées à trouver  »les solutions les plus consensuelles, les plus responsables » pour la libération des emprises du chemin de fer et la reprise du trafic.

    ‘‘L’histoire du rail, c’est l’histoire de la région de Tambacounda, mais aussi nous pouvons dire que l’histoire du Sénégal oriental, c’est l’histoire du rail depuis bien avant les indépendances’’, a rappelé M. Baldé lors d’un CRD consacré à la relance du chemin de fer Dakar-Tambacounda.

    Il a dit que  »toutes les synergies, tous les efforts vont être concentrés sur la réussite de la  relance du chemin de fer Dakar/Tambacounda », relevant que des contraintes existent depuis l’arrêt du trafic  »il y a presque 20 ans ».

    ‘’Depuis cette arrêt, nous avons constaté que les emprises ont été occupées, ce n’est pas le lieu de nous focaliser sur les responsabilités passées’’, a précisé Omar M. Baldé, avant d’ajouter que son énergie et celle du CRD son orienté à trouver les solutions pour la libération des emprises. ‘’Car explique-t-il, cela est une condition sine qua non pour le démarrage des travaux’’.

     »Aujourd’hui, que les pouvoirs publics décident de la réhabilitation de la ligne de chemin de fer Dakar/Tambacounda et de la réhabilitation de la gare de Tambacounda, ne peut que constituer un motif de satisfaction, mais également un motif d’espoir pour les populations et pour les acteurs. C’est pour cette raison, que nous avons tenu à demander à la direction générale  des chemins de fer de se déplacer pour venir à la rencontre des acteurs, pour ensemble faire le point de la situation et à la suite de cela voir ensemble quels sont les défis’’, a-t-il poursuivi.

    Ces défis, selon lui, ne paraissent pas insurmontables d’autant plus que d’autres, beaucoup plus importants ont été relevés. Le gouverneur a ensuite souligné que ‘’des projets de cette envergure et ayant une importance capitale pour la relance économique de la région, devraient  conduire chacun d’entre nous, à bien déterminer leurs priorités’’. ‘’Il n’y a qu’une seule priorité, notamment la libération des emprises dans le respect du droit de ceux qui les occupent’’, a insisté M. Baldé.

    Prenant la parole, le directeur général de Chemins de fer Sénégal (CFS), Malick Ndoye a affirmé que ‘’pour la région de Tambacounda le démarrage des travaux est imminent, moyennant quelques contraintes à lever’’.

    ‘’L’exploitation de la voix ferré nécessite d’avoir 15 m de part et d’autres de la voix, pour des raisons sécuritaire, au-delà de ça, au niveau des passages à niveau, il y un espace   de sécurité pour permettre aux conducteurs d’avoir une bonne visibilité, qui s’étend sur 25 mètres de part et d’autre de la voie et les populations ont empiété sur cet espace de sécurité’’, a indiqué M. Ndoye.

    Il a dit qu’à Tambacounda, les travaux vont durer six mois, ajoutant que  »les premiers trains siffleront au plus tard 1er janvier 2024 dans la région’’. M. Ndoye a avancé le montant 17,8 milliard francs, pour la réhabilitation de 418 Km de voies ferrées entre Sébikhotane et Tambacounda, dans la première phase de ce projet avec des gares à réhabilitées.

    BT/ADC

  • SENEGAL-JUSTICE-REACTIONS / Violentes manifestations : Abdou Diallo appelle les acteurs à faire preuve de  »discernement » et de  »justesse »

    SENEGAL-JUSTICE-REACTIONS / Violentes manifestations : Abdou Diallo appelle les acteurs à faire preuve de  »discernement » et de  »justesse »


    Dakar, 17 mai (APS) – L’international sénégalais de RB Leipzig (élite allemande), Abdou Diallo, a invité mardi les acteurs politiques de son pays à faire preuve, « au vu de l’actualité dramatique », de « discernement et de justesse » dans l’intérêt du peuple.

    « Et pour ceux qui pourraient contribuer au bien de mon pays par leur acte ou leur parole, je leur demande seulement de faire preuve de discernement et de justesse dans l’intérêt du peuple », a-t-il écrit sur son compte twitter.

    Selon lui, cette prise de parole ne traduit aucune idée de sa part de « parler » des questions politiques, ou encore moins à « inciter ou influencer  » les gens.

    « Au vu de l’actualité dramatique. Je me sens obligé de parler. Vous m’avez apporté tellement que je suis même mal à l’aise face à ces souffrances car finalement impuissant. », a-t-il regretté, présentant ses condoléances aux familles des victimes. Il a dit que ce message est sa « modeste contribution » et espère qu’il « touchera le cœur de ceux qui peuvent réellement agir. »

    Un policier a trouvé la mort dans des affrontements survenus lundi à Ziguinchor (sud) entre les forces de l’ordre et des partisans de l’opposant Ousmane Sonko qui devait être jugé ce mardi par la chambre criminelle du tribunal de Dakar pour viol présumé et menaces de mort sur Adji Sarr, une employée d’un salon de massage situé à Dakar.

    Les services du ministère de l’Intérieur ont découvert, le même jour, deux corps sans vie à Dakar et Ziguinchor, en lien avec les manifestations qui ont éclaté un peu partout dans le pays.

    Mardi, jour du procès, la ville de Ziguinchor est toujours en proie aux échauffourées entre les partisans de Ousmane Sonko et les forces de l’ordre malgré le renvoi au 23 mai prochain, en audience spéciale, du procès. Ousmane Sonko ne s’étant pas rendu au tribunal.

    SK/ADC

  • SENEGAL-AFRIQUE-FOOTBALL-RECOURS / Eliminatoires CAN 2023 : la CAF valide le recours de la FBF, le Rwanda perd sur tapis vert

    SENEGAL-AFRIQUE-FOOTBALL-RECOURS / Eliminatoires CAN 2023 : la CAF valide le recours de la FBF, le Rwanda perd sur tapis vert

    Dakar, 17 mai (APS) – Le jury disciplinaire de la Confédération africaine de football (CAF) a validé mardi le recours de la Fédération béninoise de football (FBF) déposé contre le Rwanda pour irrégularité dans son effectif, lors de leur match nul (1-1), comptant pour la quatrième journée des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des nations (CAN) 2023, du 29 mars dernier.

    Au terme de l’examen de tous les documents relatifs à la question, la CAF a décidé. de  » sanctionner le Rwanda » et « déclarer le match » de cette quatrième journée « perdu » sur tapis vert.

    Le staff technique du Bénin reprochait à celui du Rwanda d’avoir fait participer, à ce match, leur milieu de terrain Muhire Kevin qui était sur le coup d’une suspension pour cumul de carton jaune. Le joueur avait reçu un carton jaune contre le Sénégal , lors de la deuxième journée et contre le Bénin, à la troisième.

    Toutefois, l’instance dirigeante du football africain autorise une interjection d’appel de cette décision devant le Jury par écrit, » dans un délai de trois jours à compter de la communication de la décision ».

    Le Rwanda et le Bénin partagent la poule L avec le Mozambique et le Sénégal (12 points) qui est déjà qualifié, à la prochaine CAN prévue, en Côte d’Ivoire (13 janvier-21 février 2024), avant terme.

    SK/ADC