Année : 2023

  • SENEGAL-POLITIQUE-VIOLENCE / Un policier tué dans des heurts entre forces de l’ordre et partisans d’Ousmane Sonko

    SENEGAL-POLITIQUE-VIOLENCE / Un policier tué dans des heurts entre forces de l’ordre et partisans d’Ousmane Sonko

    Ziguinchor, 15 mai (APS) – Un policier a trouvé la mort dans des affrontements survenus lundi à Ziguinchor (sud) entre les forces de l’ordre et des partisans de l’opposant Ousmane Sonko, a appris l’APS d’une source hospitalière.

    La mort du policier a été confirmée par une source sécuritaire contactée par téléphone par l’APS.

    Trois blessés parmi les partisans d’Ousmane Sonko ont été évacués à l’hôpital de la Paix, situé dans la ville de Ziguinchor, dont l’opposant est le maire.

    Des centaines de jeunes s’étaient réunis devant son domicile, tôt le matin.

    Les heurts sont survenus lorsque la police est venue les disperser à l’aide de gaz lacrymogènes.

    Les partisans d’Ousmane Sonko ont riposté avec des jets de pierres, à Néma Kadior notamment, un quartier de la ville.

    Ils accusent le pouvoir d’‘’instrumentaliser la justice’’ pour empêcher leur leader politique de se présenter à l’élection présidentielle du 25 février 2024.

    Ousmane Sonko, leader de Pastef-Les patriotes (opposition), doit être jugé ce mardi par la chambre criminelle du tribunal de Dakar pour viol présumé et menaces de mort sur Adji Sarr, une employée d’un salon de massage situé à Dakar.

    D’abord, selon plusieurs quotidiens, M. Sonko, présent à Ziguinchor depuis une semaine, devait se présenter au greffe de la chambre criminelle du tribunal de Dakar, ce lundi matin.

    Des spécialistes du droit pénal interrogés par la presse affirment que la loi autorise le président de la chambre criminelle de demander à la force publique de le faire venir s’il ne défère pas à la convocation.

    Il lui est loisible aussi, selon la loi, de le faire juger par contumace, sans sa présence.

    Ousmane Sonko a déclaré, le 7 mai, avoir pris la décision de ‘’ne plus coopérer avec [la] justice’’ sénégalaise.

    ‘’J’ai même fait l’objet d’une agression dans l’enceinte du tribunal. C’est pourquoi j’ai pris la décision […] de ne plus coopérer avec cette justice’’, a-t-il soutenu.

    M. Sonko a été condamné, lundi 8 mai, à six mois de prison avec sursis par la cour d’appel de Dakar pour diffamation et injure publique à l’encontre du ministre du Tourisme et des Loisirs, Mame Mbaye Niang.

    La cour d’appel a confirmé sa condamnation en première instance à verser des dommages et intérêts de 200 millions de francs CFA au plaignant.

    Le ministère public avait requis une peine de deux ans de prison, dont un an ferme à l’encontre de M. Sonko pour faux, usage de faux, diffamation et injure publique.

    Le procureur avait également demandé au juge d’ordonner l’arrestation immédiate de l’opposant, qui était absent à l’audience.

    Si la décision de la cour d’appel est confirmée en cas de pourvoi en cassation, le chef de l’opposition deviendra inéligible et ne pourra donc pas se présenter à l’élection présidentielle du 25 février 2024 pour laquelle il s’est déclaré candidat.

    MNF/SBS/ESF/MTN/ASG

  • SENEGAL-PLANIFICATION / Cinquième recensement général de la population et de l’habitat : Oulimata Sarr donne le coup d’envoi

    SENEGAL-PLANIFICATION / Cinquième recensement général de la population et de l’habitat : Oulimata Sarr donne le coup d’envoi

    Dakar, 15 mai (APS) – La ministre de l’Economie, du Plan et de la Coopération, Oulimata Sarr, a procédé au lancement officiel du cinquième recensement général de la population et de l’habitat (RGPH-5), qui se poursuivra jusqu’au 14 juin prochain, a constaté l’APS, lundi, à Dakar.

    Des représentants de l’administration territoriale, des techniciens de l’Agence nationale de la statistique et de la démographie (ANSD) et des agents chargés du recensement ont pris part à la cérémonie.

    ‘’Le recensement est la source d’information la plus fiable sur l’état de la population’’, a précisé Mme Sarr.

    Le RGPH-5 devrait permettre aux services de son ministère, par exemple, de ‘’recalculer’’ le produit intérieur brut du pays, dont 2014 est jusqu’à maintenant la dernière année de référence, a-t-elle dit.

    La ministre l’Economie, du Plan et de la Coopération a insisté sur l’importance d’avoir des ‘’données fiables’’ pour ‘’éclairer’’ les politiques publiques.

    Elle a invité aussi les populations à faciliter le travail des agents chargés du recensement.

    Oulimata Sarr espère que l’usage des technologies de l’information et de la communication va aider à garantir la ‘’fiabilité’’ et la ‘’transparence’’ des données.

    Ce recensement permettra de collecter des informations sur ‘’les caractéristiques démographiques, socioéconomiques et culturelles des populations, sur l’habitat et les conditions de vie des ménages aussi’’, a souligné le directeur général adjoint de l’ANSD, Abdou Diouf.

    Le recensement aide à ‘’prévoir les équipements collectifs nécessaires au développement du pays’’, dont les écoles, les hôpitaux et les ouvrages d’assainissement, selon M. Diouf.

    ‘’La connaissance des données de la population est l’un des éléments fondamentaux permettant de définir les politiques publiques nationales’’, a-t-il rappelé.

    SMD/ESF/ASG

  • SENEGAL-POLITIQUE-JUSTICE / Ziguinchor : la police disperse les partisans d’Ousmane Sonko réunis devant son domicile

    SENEGAL-POLITIQUE-JUSTICE / Ziguinchor : la police disperse les partisans d’Ousmane Sonko réunis devant son domicile

    Ziguinchor, 15 mai (APS) – La police a dispersé à l’aide de gaz lacrymogènes des militants de Pastef-Les patriotes réunis par centaines devant le domicile à Ziguinchor (sud) de leur leader et maire de la ville, Ousmane Sonko, a constaté l’APS.

    Des militants de son parti politique interrogés par la presse locale accusent le pouvoir d’‘’instrumentaliser la justice’’ pour empêcher leur candidat de se présenter à l’élection présidentielle du 25 février 2024.

    Les militants de Pastef-Les patriotes s’étaient réunis tôt le matin au domicile de M. Ousmane Sonko, bloquant le passage entre l’université Assane-Seck et les quartiers Boucotte, Grand-Dakar, Lyndiane et Nema.

    Ousmane Sonko doit être jugé ce mardi par la chambre criminelle du tribunal de Dakar pour viol présumé et menaces de mort sur Adji Sarr, une employée d’un salon de massage situé à Dakar.

    D’abord, selon plusieurs quotidiens, M. Sonko, présent à Ziguinchor depuis une semaine, doit se présenter au greffe de la chambre criminelle du tribunal de Dakar, ce lundi matin.

    Des spécialistes du droit pénal interrogés par la presse affirment que la loi autorise le président de la chambre criminelle de demander à la force publique de le faire venir s’il ne défère pas à la convocation.

    Il lui est loisible aussi, selon la loi, de le faire juger par contumace, sans sa présence.

    L’opposant Ousmane Sonko a déclaré, le 7 mai, avoir pris la décision de ‘’ne plus coopérer avec [la] justice’’ sénégalaise.

    ‘’J’ai même fait l’objet d’une agression dans l’enceinte du tribunal. C’est pourquoi j’ai pris la décision […] de ne plus coopérer avec cette justice’’, a-t-il soutenu.

    Ousmane Sonko a été condamné, lundi 8 mai, à six mois de prison avec sursis par la cour d’appel de Dakar pour diffamation et injure publique à l’encontre du ministre du Tourisme et des Loisirs, Mame Mbaye Niang.

    La cour d’appel a confirmé sa condamnation en première instance à verser des dommages et intérêts de 200 millions de francs CFA au plaignant.

    Le ministère public avait requis une peine de deux ans de prison, dont un an ferme à l’encontre de M. Sonko pour faux, usage de faux, diffamation et injure publique.

    Le procureur avait également demandé au juge d’ordonner l’arrestation immédiate de l’opposant, qui était absent à l’audience.

    Si la décision de la cour d’appel est confirmée en cas de pourvoi en cassation, le chef de l’opposition deviendra inéligible et ne pourra donc pas se présenter à l’élection présidentielle du 25 février 2024 pour laquelle il s’est déclaré candidat.

    MNF/ESF

  • SENEGAL-POLITIQUE-JUSTICE / Ziguinchor : une présence massive de militants de Pastef-Les patriotes devant le domicile d’Ousmane Sonko

    SENEGAL-POLITIQUE-JUSTICE / Ziguinchor : une présence massive de militants de Pastef-Les patriotes devant le domicile d’Ousmane Sonko

    Ziguinchor, 15 mai (APS) – Des centaines de militants de Pastef-Les patriotes se sont réunis lundi matin devant le domicile à Ziguinchor (sud) de leur leader politique, Ousmane Sonko, à vingt-quatre heures de l’ouverture de son procès pour viol présumé sur la jeune dame Adji Sarr, a constaté l’APS.

    Des militants interrogés disent être « prêts à s’opposer à une éventuelle arrestation » de M. Sonko, le maire de la ville.

    Ils ont bloqué le passage entre l’université Assane-Seck et les quartiers Boucotte, Néma 2, Grand-Dakar et Lyndiane.

    Selon la presse de ce lundi, Ousmane Sonko est appelé à comparaître devant la chambre criminelle du tribunal de Dakar, chargée de juger l’affaire dite Sweet Beauté, du nom du salon de massage dans lequel Adji Sarr prétend avoir été violée plusieurs fois par le chef de l’opposition.

    L’opposant est placé sous contrôle judiciaire depuis début 2021, dans le cadre de l’instruction du dossier.

    Des manifestations consécutives à son interpellation ont engendré la mort d’une quinzaine de personnes et d’importants dégâts matériels en mars 2021.

    Sonko, présent à Ziguinchor depuis une semaine, doit d’abord se présenter au greffe de la chambre criminelle du tribunal de Dakar, ce lundi matin, selon plusieurs quotidiens.

    Des spécialistes du droit pénal interrogés par la presse affirment que la loi autorise le président de la chambre criminelle à demander à la force publique de le faire venir s’il ne défère pas à la convocation.

    Il lui est loisible aussi, selon la loi, de le faire juger par contumace, sans sa présence.

    L’opposant Ousmane Sonko a déclaré, le 7 mai, avoir pris la décision de « ne plus coopérer avec [la] justice » sénégalaise.

    « J’ai même fait l’objet d’une agression dans l’enceinte du tribunal. C’est pourquoi j’ai pris la décision […] de ne plus coopérer avec cette justice », a-t-il soutenu.

    Ousmane Sonko a été condamné, lundi 8 mai, à six mois de prison avec sursis par la cour d’appel de Dakar pour diffamation et injure publique à l’encontre du ministre du Tourisme et des Loisirs, Mame Mbaye Niang.

    La cour d’appel a confirmé sa condamnation en première instance à verser des dommages et intérêts de 200 millions de francs CFA au plaignant.

    Le ministère public avait requis une peine de deux ans de prison, dont un an ferme à l’encontre de M. Sonko pour faux, usage de faux, diffamation et injure publique.

    Le procureur avait également demandé au juge d’ordonner l’arrestation immédiate de l’opposant, qui était absent à l’audience.

    Si la décision de la cour d’appel est confirmée en cas de pourvoi en cassation d’Ousmane Sonko, le chef de l’opposition deviendra inéligible et ne pourra donc pas se présenter à l’élection présidentielle du 25 février 2024 pour laquelle il s’est déclaré candidat.

    MNF/ESF/BK

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / L’affaire Sweet Beauté préoccupe la presse quotidienne

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / L’affaire Sweet Beauté préoccupe la presse quotidienne

    Dakar, 15 mai (APS) – Les quotidiens se sont préoccupés du procès prévu mardi entre l’opposant Ousmane Sonko et Adji Sarr, la jeune dame qui accuse le chef de l’opposition de l’avoir violée menacée de mort.

    ‘’Tensions en vue !’’ titre EnQuête, affirmant que ‘’le procès de l’affaire Sweet Beauté’’ – du nom du salon de massage dakarois où se serait déroulé le viol présumé – s’ouvre mardi ‘’dans un contexte explosif’’.

    Le chef de l’opposition est convoqué ce lundi à 8 h 30 au greffe de la chambre criminelle du tribunal de grande instance de Dakar, selon le même journal.

    S’il ne se présente pas, il risque une ordonnance de prise de corps, autrement dit, le président de ladite chambre peut demander à la force publique de le faire venir, tout comme il peut opter pour le jugement par contumace, sans la présence de M. Sonko, expliquent plusieurs journaux.

    L’accusé, maire de Ziguinchor (sud), la ville où il se trouve depuis plusieurs jours, a déclaré, le 7 mai, avoir pris la décision de ‘’ne plus coopérer’’ avec la justice sénégalaise.

    ‘’Jamais un défi de cette nature n’a été lancé à la justice. Pour la première fois, sans excuse ni autorisation, un citoyen attrait devant la justice décide de ne pas répondre’’, note Tribune.

    ‘’Ousmane Sonko va-t-il faire le déplacement au palais de justice de Dakar pour faire constater sa volonté de se présenter au procès ? Ou bien va-t-il continuer à désobéir tout en sachant les conséquences d’un tel acte ? La réponse sera connue dans quelques heures’’, commente Le Quotidien.

    ‘’Un manque de maturité politique’’

    C’est ‘’un rendez-vous judiciaire qui tient en haleine tout un pays, après avoir déjà occasionné des émeutes et [des] morts, officiellement 14’’, écrit L’Observateur. Il fait allusion aux émeutes à l’origine de la mort de 14 personnes au moins, au début des accusations de viol et de menaces de mort d’Adji Sarr sur Ousmane Sonko.

    L’éclatement de l’alliance scellée par Khalifa Sall avec Ousmane Sonko est commenté par plusieurs journaux, dont WalfQuotidien. C’était une ‘’alliance des contraires’’, selon le journal, qui en juge par le tempérament des deux hommes politiques.

    Il estime que l’ancien maire de Dakar ‘’s’est servi de Sonko’’. ‘’La crise au sein de la coalition Yewwi Askan Wi démontre un manque de maturité politique d’Ousmane Sonko. Le maire de Ziguinchor, farouche opposant de Macky Sall, a servi d’escalier à plusieurs leaders, notamment Khalifa Sall’’, lit-on dans WalfQuotidien.

    Les quotidiens ont commenté aussi la décision prise par une partie des rebelles du MFDC, le Mouvement des forces démocratiques de Casamance (sud), de déposer les armes.

    Selon Libération, un accord a été signé par le chef rebelle Fatouma Coly et l’amiral Papa Farba Sarr, que le journal présente comme ‘’l’homme de l’ombre’’. Il mène les négociations, au nom de l’Etat du Sénégal, avec la rébellion.

    ‘’Une étape à la fois décisive, historique et symbolique vient d’être franchie dans la recherche d’une paix définitive en Casamance’’, commente Sud Quotidien.

    L’As considère le dépôt des armées par plus de 250 combattants du MFDC comme ‘’un tournant décisif dans la recherche de la paix en Casamance’’.

    ‘’Des accords ont été signés’’ entre l’Etat et la rébellion, dans le but d’‘’accompagner la réinsertion des ex-combattants et relancer l’économie de la zone longtemps éprouvée par la crise’’, ajoute-t-il.

    ‘’De profondes cicatrices’’

    Bés Bi Le Jour parle d’un ‘’accord historique pour la paix définitive’’ dans le sud du pays où sévissent les rebelles depuis quatre décennies.

    Après le renoncement d’une partie des combattants à la lutte armée, ‘’l’Etat tend la main aux autres factions du MFDC’’, affirme Le Soleil.

    ‘’Réputée être le plus long conflit armé actif du continent africain, la guerre en Casamance, qui dure maintenant près de quarante ans, a fait environ 5.000 morts et 60.000 déplacés’’, souligne Le Soleil.

    Cette rébellion ‘’a laissé de profondes cicatrices dans la société casamançaise et au-delà’’ de la Casamance, ajoute-t-il.

    Les quotidiens se réjouissent vivement de la qualification du Sénégal en finale de la CAN de football des moins de 17 ans (U17).

    ‘’Une finale historique !’’ jubile Record, rappelant que l’équipe sénégalaise s’est qualifiée par 5 tirs au but à 4 devant les U17 du Burkina Faso, à la suite d’un match nul, 1-1.

    ‘’Vendredi prochain, en finale de la 14e édition de la Coupe d’Afrique des nations des U17, [le Sénégal] tentera de décrocher sa cinquième étoile depuis 2022’’, souligne Stades en rappelant que le pays a remporté quatre trophées continentaux depuis février 2022.

    ESF

  • Saint-Louis : la région de Dakar remporte le drapeau du chef de l’Etat

    Saint-Louis : la région de Dakar remporte le drapeau du chef de l’Etat

    Saint-Louis, 15 mai (APS) – La région de Dakar a remporté, dimanche, à Saint-Louis, la 23e édition du drapeau du chef de l’Etat, une compétition organisée par le comité national de gestion (CNG) de la lutte, a constaté l’APS.

    Dans les petites catégories, Ziguinchor (sud) a remporté la médaille d’or par équipes chez les filles, devant la région de Kolda, classée 2e. Le podium est complété par celle de Fatick (3e).

    Chez les garçons, c’est la région de Kaolack qui s’est adjugé la première place, Fatick se classant deuxième et Dakar troisième.

    En open filles, Daba Diouf de Fatick arrive en tête, suivie de Fatou Diallo de Thiès et de Malèye Coumba Kane.

    L’open garçons a vu le sacre de Sitor Dop devant Amadou Bélal Ba (deuxième) et Assane Touré (troisième).

    Au terme des combats, le Premier ministre et ministre des Sports, Amadou Ba, a promis d’accompagner la lutte traditionnelle.

    Il s’est félicité du succès organisationnel de l’évènement, qui a drainé l’essentiel des champions de la lutte à Saint-Louis.

    M. Ba a réitéré sa volonté d’accompagner les projets initiés par le maire de Saint-Louis, Mansour Faye, pour le développement de la « vieille ville ».

    Les ténors de l’arène, parmi lesquels Balla Gaye 2, Eumeu Sène, Modou Lo, Gris Bordeaux et Boy Niang, ont honoré de leur présence la manifestation organisée au stade Mawade Wade.

    Ils ont gratifié le public venu nombreux de séances de « bakk » (parades) qui ont fait vibrer les amateurs de lutte.

     AMD/ASG/BK

  • SENEGAL-SANTE / CMU : plus de 320 mille bénéficiaires à Kolda

    SENEGAL-SANTE / CMU : plus de 320 mille bénéficiaires à Kolda

    Kolda, 15 mai (APS) – Le nombre des bénéficiaires de la couverture maladie universelle a franchi la barre des 320 000 personnes dans la région de Kolda depuis 2022, selon le chef de l’antenne régionale de l’Agence nationale de la CMU (ANACMU), Dr Lamine Diouf.

    ‘’Dans la région de Kolda, nous sommes à 320 934 bénéficiaires de la couverture maladie universelle (…)’’, a-t-il indiqué.
    Les bénéficiaires sont répartis comme suit : 108 066 dans le département de Kolda, 154c052 à Vélingara et 58 816 dans celui de Médina Yoro Foula.

    Le Dr Lamine Diouf a fait cette révélation en marge d’un atelier de partage et d’information sur la CMU destiné aux correspondants des organes de presse basés à Kolda.

    Il a rappelé que l’Etat a injecté 118 milliards de francs CFA dans le cadre du programme de la CMU, pour ‘’améliorer l’accès des populations à des soins de qualité et pour la protection des revenus des ménages notamment des personnes vulnérables’’.

    Il a signalé qu’il y a aujourd’hui ‘’plus de 4 millions de bénéficiaires [de la CMU] dans le pays, soit un taux de couverture de 53 pour cent’’.

    Il a en outre salué l’impact de l’intervention du projet ISMEA qui a permis la prise en charge des enfants et des femmes enceintes dans le programme de la CMU.

    Il a annoncé une dotation spéciale de l’Etat du Sénégal d’un montant de 10 milliards de francs CFA pour aider à payer la dette due dans le cadre de la CMU.

    Pour aller vers l’enrôlement de tous Sénégalais, des acteurs ont plaidé pour l’instauration par l’Etat d’une couverture maladie obligatoire, à l’image des pays comme la Côte d’Ivoire et le Rwanda et pour une implication totale des élus pour faciliter l’adhésion en masse des populations au programme de la CMU.

    Pour le département de Médina Yero Foula, un plaidoyer a été formulé pour la prise en charge des personnes âgées par Plan sésame.

    MG/ASG