Année : 2023

  • SENEGAL-SOCIETE / Le programme Nékkal en sensibilisation pour la déclaration des faits d’état civil

    SENEGAL-SOCIETE / Le programme Nékkal en sensibilisation pour la déclaration des faits d’état civil

    Goudiry, 13 mai (APS) – Dans certaines collectivités territoriales et dans certaines régions le taux d’enregistrement des naissances, mariages  et décès est encore faible, a révélé le coordonnateur du programme ‘’Nékkal’’, Ibrahima Etia, à Kothiary (Goudiry) dans le cadre d’une caravane de sensibilisation pour la déclaration des faits d’états civils.

    Le programme ‘’Nékkal’’ est financé par l’Union Européenne à hauteur de 18 milliards de francs pour une durée de 42 mois, et est lancé le 7 mai 2021. Son objectif est d’améliorer le système d’enregistrement des faits d’Etat civil et production régulière des statistiques vitales, avec la numérisation des registres d’état civil.

    ‘’Cette caravane c’est pour sensibiliser les populations afin qu’elles puissent faire la déclaration systématique des naissances, des mariages et des décès’’, a dit M. Etia.

    Il a rappelé que le programme Nékkal est un nouveau programme du gouvernement du Sénégal, qui travaille à la modernisation de l’état civil du Sénégal, ‘’nous sommes en train de construire de nouveaux centres d’états civils, d’en réhabiliter  ceux qui sont en états de délabrement’’, a-t-il indiqué.

    ‘’Le programme a lancé il y a quelques jours un vaste programme de formation des différents acteurs, les officiers, les agents les archivistes de l’état civil’’, a dit Ibrahima Etia, ajoutant :  »Prochainement, nous allons lancer la formation des lancer la formation des auxiliaires, les chefs de villages et chefs de quartiers, tous les 15000 chefs de villages et chefs de quartiers du Sénégal  vont être formé afin qu’ils puissent maitriser leurs rôles dans l’enregistrement des faits d’état civil’’.

    Selon lui, ces derniers ont des difficultés à utiliser les cahiers de village mis à leur disposition pour l’enregistrement des naissances, décès ou mariages qui sont arrivés dans leurs différentes localités, cela n’a pas empêché la mise à la dispositions des communes des motos à l’instar de la commune de Kothiary pour faire le tour des villages à la fin de chaque mois pour récupérer les cahiers de village. ‘’Mais ça ne suffit pas poursuit-il, il faut qu’on renforce les capacités de ces auxiliaires de villages et de quartiers’’.

    Le chargé de communication a souligné qu’un autre chantier est engagé il y a quelques mois, la digitalisation de l’état civil, la première étape a été la numérisation des registres d’états civils, ‘’sur un objectif de 15 millions d’actes, plus 6 millions d’actes d’états civils ont déjà été numérisés, la deuxième étape, ce sera l’indexation des données et la troisième étape l’interconnexion des. Tout en sachant que tous les centres d’états civils seront dotés de matériels informatique’’, a-t-il lancé.

    Il a conclu que ‘’l’idée c’est de pouvoir permettre à tous sénégalais, quel que soit son lieu de travail ou de résidence de pouvoir obtenir un acte d’état civil sans avoir à se déplacer’’.

    BT/ADC

  • Saint-Louis : une animation culturelle et des compétitions par équipe pour le démarrage du drapeau du chef de l’Etat

    Saint-Louis : une animation culturelle et des compétitions par équipe pour le démarrage du drapeau du chef de l’Etat

    Saint-Louis, 13 mai (APS) – Le coup d’envoi du tournoi de lutte traditionnelle doté du drapeau du chef de l’Etat a été donné vendredi au stade Mawade Wade sous la présidence du gouverneur Alioune Badara Sambe, a constaté l’Agence de presse sénégalaise.

    Des animations culturelles avec la prestation du fanal de Saint-Louis et des cantatrices sérères ont marqué cette cérémonie riche en couleurs, en présence du maire Mansour Faye, du président du Comité national de gestion de la lutte, Bira Sène et d’autres sportifs.

    Le président du comité régional de gestion, Makhou Mbengue, s’est dit satisfait du démarrage de la compétition avec la catégorie par équipe, relevant qu’avec l’appui du maire et du président de l’Assemblée nationale Amadou Mame Diop, le drapeau du chef de l’Etat démarre  »avec un budget bouclé ».

    Il s’attend à une réussite de l’évènement qui sera marqué samedi par l’entrée des lutteurs en individuels avant l’entrée en jeu de la petite catégorie dont l’introduction constitue l’innovation de cette année. En toile de fond, le CNG prépare les Jeux olympiques de la jeunesse prévue au Sénégal en 2026.

    AMD/ADC

  • SÉNÉGAL-SOCIETE  / Djidatou Khalifa Pakao : le khalife Khadre Seydi Sall appelle la classe politique et la société civile de dialoguer pour la stabilité du pays

    SÉNÉGAL-SOCIETE / Djidatou Khalifa Pakao : le khalife Khadre Seydi Sall appelle la classe politique et la société civile de dialoguer pour la stabilité du pays

    Sédhiou, 13 mai (APS) – Le khalife général Djidatou Khalifa Pakao, Abdoul Khadre Seydi Sall, a invité vendredi la classe politique et la société civile à dialoguer  »pour l’intérêt du Sénégal », dans un appel lancé à l’occasion de la 29ème édition de la Ziara annuelle de cette localité située dans la commune de Diendé région de Sédhiou (sud).

     »Le Sénégal est un et indivisible alors s’il en est ainsi, la seule solution aujourd’hui qui prévaut , c’est de Dialoguer sincèrement pour l’intérêt du pays », a-t-il déclaré lors de la cérémonie officielle du Gamou annuel de la cité religieuse.

     »Tout citoyen doit œuvrer et agir pour un climat social apaisé dans l’intérêt exclusif de la communauté » a-t-il expliqué, invitant la jeunesse à  »la retenue » et au  »respect des institutions du pays » pour le salut de la nation.  »Un jeune doit participer à la construction de son pays et non à sa destruction », a-t-il dit.

     »Société civile, parti au pouvoir, opposition tous doivent s’assoir autour de la table pour discuter les affaires de la cité », a insisté le khalife avant de formuler des prières  »pour la paix et la stabilité du pays » et un bon hivernage de l’année 2023.

    Seydou Sané, président du Casa-sport, par ailleurs président du conseil d’administration de l’organisation mondiale pour la mise en valeur du fleuve Gambie (OMVG), et Sana Sané, directeur du Centre régional des œuvres universitaires et sociales de Ziguinchor (CROUS) ont pris part à cette activité religieuse.

     »Je suis dans ma dixième année de participation en terme d’appui et d’accompagnement pour la réussite de cet événement religieux de grande envergure nationale et internationale », a relevé Seydou Sané.

    Pour le directeur du CROUS, Sana Sané,  »la paix n’a pas de prix ».  »Le Sénégal a besoin des prières des guides religieux pour la stabilité du pays », a-t-il dit, ajoutant :  »J’invite la jeunesse sénégalaise sans distinction de travailler main dans la main auprès du chef de l’Etat pour ensemble bâtir un lendemain meilleur » .

    Cette rencontre religieuse a vue la présence des fidèles en prévenance des pays frères tels que la Gambie , la Guinée Bissau et la Guinée Conakry.

    OB/ADC

  • SENEGAL-CULTURE-ECONOMIE / Le chanteur ‘’Ziko’’ présente son projet ‘’Le Challenge objectif’’, avec l’ambition de mobiliser 25 milliards CFA en un an

    SENEGAL-CULTURE-ECONOMIE / Le chanteur ‘’Ziko’’ présente son projet ‘’Le Challenge objectif’’, avec l’ambition de mobiliser 25 milliards CFA en un an

    Dakar, 13 mai (APS) – Le chanteur-compositeur, Alseyi Baldé, alias ‘’Ziko’’ a présenté vendredi soir à Dakar, son projet phare de l’année dénommé ‘’Le Challenge objectif’’ qui ambitionne de mobiliser 25 milliards de francs CFA, en un an à travers la vente des produits d’artiste et des activités de levée de fonds.

    ‘’En guise de ma contribution citoyenne au développement du Sénégal et à la vision du président de la République, j’ai lancé +Le Challenge objectif+’’ qui ambitionne de mobiliser 25 milliards de francs CFA d’ici 1 an via la  production de mon  Album international, et (une campagne) de mobilisation de fonds’’, a-t-il indiqué.

    Le chanteur et entrepreneur sénégalais, d’origine koldoise (Sud) intervenait lors d’une séance d’explication et de présentation de son projet phare pour l’année 2023 intitulé ‘’DSD’’ (Dream Sénégal Développement).

    L’artiste a dit que le projet DSD est initié en perspective de la promotion de son l’Album international qui avait bénéficié du soutien du FDCU (Fond de développement des cultures urbaines) édition 2021 du ministère sénégalais de la Culture et du Patrimoine historique. .

    ‘’Vu le contexte actuel de la problématique de l’Emploi, la santé, l’éducation l’environnement cadre de vie,  j’ai décidé de  dédier mon Album international à la solidarité, à la paix  et au développement dans le monde et à la promotion du Made in Sénégal’’, a indiqué Ziko.

    Il a promis de destiner les 50 % des retombées de la vente de son produit musical à des actions de contribution au développement (employabilité massif et rapide des jeunes, la Santé, l’éducation, le Cadre de vie, l’Environnement, l’industrie agroalimentaire, la promotion du Made in Sénégal,  recherche, Innovation)

    ‘’Avec un objectif d’impact sur 20.000 emplois direct et  100.000 emplois indirect, 2 millions de personnes  bénéficiaires dans les 14 régions du Sénégal et la Diaspora. C’est aussi une manière pour moi de soutenir le développement et la vision de Macky Sall président de la République du Sénégal’’, a-t-il ajouté.

    SG/ADC

  • SENEGAL-SOCIETE-PLAIDOYER / Imams et leaders d’opinion invités à contribuer à la sensibilisation sur l’importance de l’état-civil pour le citoyen

    SENEGAL-SOCIETE-PLAIDOYER / Imams et leaders d’opinion invités à contribuer à la sensibilisation sur l’importance de l’état-civil pour le citoyen

    Kaolack, 13 mai (APS) – Le chargé de communication du programme ‘’NEKKAL’’ (mon état-civil, ma citoyenneté), Ibrahima Etia, a invité les chefs religieux et autres leaders d’opinion à davantage sensibiliser les populations sur l’importance de la déclaration à l’état-civil.

    ‘’Nous lançons un appel aux différents chefs religieux, aux imams et autres leaders d’opinion à s’impliquer davantage à la sensibilisation sur l’importance de l’état-civil pour un citoyen. Parce que s’ils parlent, les populations pourront effectivement les écouter’’, a-t-il notamment indiqué.

    Il soutient que l’imam, tout comme les autres leaders d’opinion, est un auxiliaire de fait de l’état-civil, parce qu’étant, avec les chefs religieux, de manière générale, en contact permanent avec les populations, dirigeant les prières, au moins, cinq fois dans la journée et dirige les cérémonies de baptêmes, les mariages et autres funérailles.

    Ibrahima Etia,  s’exprimait vendredi à Kaolack (centre) à l’arrivée, dans cette ville, de la caravane nationale de sensibilisation sur l’état-civil initiée par le ministère des Collectivités territoriales, de l’Aménagement et du Développement des territoires, à travers sa direction générale de l’état-civil.

    Cette activité qui entre dans le cadre du programme ‘’NEKKAL’’ (mon état-civil, ma citoyenneté), a permis également aux membres de cette mission de rencontrer des chefs religieux dont le khalife général de la Faydatou Tidjania, à Médina Baye, Cheikh Mouhamadoul Mahi Ibrahima Niass.

    Ce dernier est longuement revenu sur l’importance d’être enregistré sur l’état-civil, appelant les populations sénégalaises, particulièrement celles du monde rural, à faire la déclaration systématique à l’état-civil.

    ‘’A travers cette caravane, nous avons voulu sensibiliser les populations sénégalaises, échanger avec elles sur l’importance de l’état-civil et les procédures de déclaration des naissances, des mariages et des décès. Parce qu’au Sénégal, le taux d’enregistrement à l’état-civil est encore faible dans certaines parties du pays’’, a souligné Ibrahima Etia.

    Selon lui, c’est le cas dans l’ancienne région du Sine-Saloum (Fatick, Kaolack et Kaffrine), sur la capitale du Ndoucoumane (Kaffrine), le taux était encore faible, notamment dans cette commune rurale de cette contrée, même si dans le chef-lieu de région, il y a eu de l’amélioration.

    ‘’C’est la même situation dans la région de Kaolack, d’où l’idée de venir sensibiliser les populations pour qu’elles puissent faire la déclaration systématique à l’état-civil pour les naissances, les mariages et les décès’’, a-t-il fait valoir.

    Après Médina Baye, la caravane s’est rendue dans le quartier Abattoirs Ndangane pour poursuivre la sensibilisation, en collaboration avec la municipalité de Kaolack sous la houlette de Ndèye Lobé Lam, adjointe au maire et responsable de l’état-civil de la commune, capitale du Saloum.

    ADE/ADC

     

  • SENEGAL-POLITIQUE / Présidentielle 2024 : l’AFP précise n’avoir encore désigné aucun candidat

    SENEGAL-POLITIQUE / Présidentielle 2024 : l’AFP précise n’avoir encore désigné aucun candidat

    Dakar, 12 mai (APS) – L’Alliance des forces de progrès (AFP) déclare n’avoir pas encore désigné un candidat à l’élection présidentielle du 25 février 2024.

    ‘’L’Alliance des forces de progrès réaffirme avec force et clarté que, sur la question des candidatures à l’élection présidentielle de février 2024, le parti ne s’est pas encore prononcé’’, affirme l’AFP dans une déclaration parvenue vendredi à l’APS.

    ‘’En temps utile, ajoute la formation dirigée par Moustapha Niasse, ce dossier fera l’objet d’un débat démocratique dans les instances appropriées, débat à l’issue duquel la décision du parti sera rendue publique.’’

    Ce parti politique membre de la majorité présidentielle déclare que ‘’toute tentative de cultiver la confusion’’ en son sein, en ce qui concerne les candidatures à l’élection présidentielle, ‘’n’engage que ses auteurs’’.

    ‘’L’AFP réaffirme son ancrage dans l’idéal qui a conduit à la création de BBY (la coalition de partis politiques de la majorité présidentielle) en 2012, pour réaliser ensemble les objectifs contenus dans le PSE (Plan Sénégal émergent) au profit des populations sénégalaises’’, lit-on dans la déclaration.

    La Convergence pour une alternative progressiste en 2024 a annoncé vouloir investir l’ancien ministre Alioune Sarr, un militant de premier plan de l’AFP. La cérémonie d’investiture est prévue samedi 13 mai à Dakar.

    Contre l’avis de son mentor, Moustapha Niasse, l’ex-président de l’Assemblée nationale, M. Sarr mobilise des militants depuis plusieurs semaines autour de sa candidature.

    ESF/ASG

  • AFRIQUE-FOOTBALL-AMBITION / CAN U17 : le Sénégal va aborder sa demi-finale contre le Burkina Faso avec « lucidité et sérénité »

    AFRIQUE-FOOTBALL-AMBITION / CAN U17 : le Sénégal va aborder sa demi-finale contre le Burkina Faso avec « lucidité et sérénité »

    Dakar, 12 mai (APS) – L’équipe nationale de football du Sénégal des moins de 17 ans va aborder avec « beaucoup de lucidité et de sérénité », son match contre le Burkina Faso, comptant pour la demi-finale de la Coupe d’Afrique des nations de la catégorie, a déclaré, vendredi, son sélectionneur  Serigne Saliou Dia.

    Le Sénégal va affronter le Burkina Faso, dimanche, en demi-finale de la CAN U17  qui se déroule en Algérie (29 avril- 19 mai).

    « Nous allons aborder ce match, avec beaucoup de lucidité et de sérénité. Ce sont des rencontres couperet. Des rencontres à résultat immédiat comme lors des quarts de finale. Des matchs qui peuvent basculer sur des détails », a-t-il dit lors d’un entretien avec des journalistes.

    Pour Serigne Saliou Dia, le Burkina Faso est « une équipe très solide avec de très bonnes individualités. Une équipe qui sait gérer ses temps faibles et qui ne cède rien. Nous avons quelques informations sur eux et par rapport à tout cela, nous essayerons de mettre en place notre plan de jeu pour nous s’en  sortir », a-t-il assuré.

    L’équipe du Sénégal va continuer « à jouer comme nous savons le faire. C’est-à-dire en essayant d’avoir le ballon, de presser très haut et d’être très fort dans le pressing et le contre pressing. C’est notre marque de fabrique », a poursuivi Dia.

    « Nous sommes animés par cette volonté d’aller de l’avant. La motivation est là. Derrière ce match, il y a une finale. Nous avons le groupe et le talent qu’il faut. Les joueurs devront être très patients et concentrés sur leur match, comme ils l’ont été depuis le début de la compétition », a-t-il souligné.

    SK/BK/MTN

     

  • SENEGAL-POLITIQUE / Une foule nombreuse au rassemblement du F24 contre une troisième candidature de Macky Sall

    SENEGAL-POLITIQUE / Une foule nombreuse au rassemblement du F24 contre une troisième candidature de Macky Sall

    Dakar, 12 mai (APS) – Des milliers de personnes ont pris part vendredi au rassemblement tenu par le Mouvement des forces vives de la nation-F24 pour protester contre une éventuelle candidature de Macky Sall à un troisième mandat à l’élection présidentielle de février 2024 et réclamer la libération des détenus politiques.

    La manifestation autorisée par le préfet de Dakar s’est déroulée à la place de la Nation (ex-place de l’Obélisque), de 15 h à 19 h, devant une foule nombreuse, selon des images diffusées par des télévisions et des plateformes de réseaux sociaux.

    Constitué d’une centaine d’organisations, dont des partis politiques et des organisations de la société civile, le F24 a été lancé le 16 avril dernier à Dakar pour notamment s’opposer à une candidature de Macky Sall à la présidentielle de 2024.

    Plusieurs leaders de l’opposition, dont Khalifa Sall, Abdourahmane Diouf, Déthié Fall, Abdoul Mbaye, Cheikh Tidiane Dièye, Cheikh Bamba Dièye, Papa Djibril Fall et Guy Marius Sagna ont pris part au rassemblement. Le leader de l’opposition, Ousmane Sonko, n’y a pas participé.

    ‘’Ça n’a rien à voir avec les droits de l’homme’’

    Les leaders politiques, en prenant à tour de rôle la parole, ont notamment relevé ‘’le ‘non- droit’ à une troisième candidature de Macky Sall à l’élection présidentielle de 2024’’. Ils ont rejeté aussi son appel à un dialogue politique, dont l’objectif, selon eux, est d’empêcher les principaux leaders de l’opposition d’entrer en lice au prochain scrutin présidentiel.

    El Hadji Malick Gackou, le leader du Grand Parti, a par exemple parlé d’un ‘’dialogue-deal’’ en faisant allusion à l’appel au dialogue politique lancé par le chef de l’Etat à la veille de la célébration du 63e anniversaire de l’indépendance du Sénégal.

    ‘’Je reste ouvert au dialogue et à la concertation avec toutes les forces vives de la nation, dans le respect de l’Etat de droit et des institutions de la République, pour un Sénégal uni, un Sénégal de paix, de stabilité et de cohésion nationale’’, avait-il déclaré dans le traditionnel discours à la nation.

    Le chef de l’Etat avait réitéré son ouverture au dialogue avec tous les segments de la nation, le 22 avril dernier, à l’occasion de la fête marquant la fin du ramadan, le mois du jeûne musulman.

    ‘’Profitant de cette journée, je renouvelle mon appel à toutes les forces vives de la nation. Un appel au dialogue et à la concertation, dans le respect de l’Etat de droit’’, avait-il déclaré.

    Profitant du rassemblement organisé par le F24, Alioune Ndao, un ancien procureur de la Cour de répression de l’enrichissement illicite, a appelé à la ‘’libération des détenus et [à] l’organisation d’une élection libre, démocratique et transparente’’.

    De nombreuses arrestations ont eu lieu lors des manifestations survenues en marge du procès en diffamation entre le ministre Mame Mbaye Niang, militant de l’APR, le parti politique du chef de l’Etat, et l’opposant Ousmane Sonko, maire de Ziguinchor (sud). L’opposition considère les personnes arrêtées comme des prisonniers politiques, ce que conteste vigoureusement Macky Sall.

    ‘’On viole la loi, on brûle et on pille. Tout individu qui fait cela est arrêté […] Ça n’a rien à voir avec les droits de l’homme. Personne n’est détenu au Sénégal pour ses opinions politiques’’, a-t-il déclaré dans une interview accordée à la radio privée RFM, le 22 avril.

    Face aux composantes du F24 réunies à la place de la Nation, le leader de l’Alliance démocratique PÉNCÓO, Moussa Tine, a plaidé pour une ‘’unité de l’opposition’’, dont une bonne partie des leaders est réunie par la coalition Yewwi Askan Wi.

    ‘’Nous nous battons pour le même objectif’’

    ‘’Nous pouvons avoir des divergences internes dans nos approches mais nous nous battons pour le même objectif, contre la candidature du président Macky Sall’’, a-t-il déclaré devant une foule déchaînée, qui scandait les noms de certains leaders avec force et enthousiasme au moment de leur prise de parole, là où d’autres étaient chahutés.

    Le rassemblement s’est tenu quelques jours après que l’opposant Ousmane Sonko a été condamné à six mois de prison avec sursis par la cour d’appel de Dakar pour diffamation et injures publiques. Le leader de Pastef-Les patriotes était jugé en appel pour diffamation dans une affaire l’opposant au ministre du Tourisme et des Loisirs, Mame Mbaye Niang.

    La cour d’appel a par ailleurs confirmé la condamnation de M. Sonko en première instance à verser des dommages et intérêts de 200 millions de francs CFA au plaignant.

    Le leader de Pastef-Les patriotes et maire de Ziguinchor avait été condamné en première instance à deux mois de prison avec sursis et à payer 200 millions de francs CFA au plaignant.

    Ousmane Sonko pourrait être convoqué de nouveau par la police judicaire ou un tribunal pour les faits de viol dont l’accuse Adji Sarr, une jeune dame.

    Il est placé sous contrôle judiciaire depuis plus de deux ans, dans le cadre de l’instruction de cette affaire. Il nie les accusations de la plaignante.

    Le F24 réunit ‘’112 entités’’, selon ses dirigeants. Il s’agit de partis politiques et de coalitions de partis, ainsi que d’organisations de la société civile, dont la RADDHO et la LSDH, deux des principales associations de défense des droits de l’homme au Sénégal.

    Khalifa Sall, ancien maire de Dakar, Ousmane Sonko, Abdourahmane Diouf, le professeur Mary Teuw Niane, l’ancienne Première ministre Aminata Touré et l’ancien ministre Cheikh Bamba Dièye font partie de ses leaders.

    Le coordonnateur du Mouvement des forces vives de la nation-F24, Mamadou Mbodj, est un professeur de philosophe à la retraite. Docteur en sciences de l’éducation, M. Mbodj a dirigé le M23, un mouvement de partis politiques, de syndicats et d’organisations de la société civile à la pointe de la contestation de la candidature d’Abdoulaye Wade à l’élection présidentielle de 2012.

    SMD/ASG/ESF

  • SENEGAL-DIVERS / Kédougou : un dépôt de boissons cambriolé en plein jour, 14 millions emportés

    SENEGAL-DIVERS / Kédougou : un dépôt de boissons cambriolé en plein jour, 14 millions emportés

    Kédougou, 12 mai (APS) – Un cambrioleur s’est introduit dans un dépôt de boissons de l’entreprise Omar Diao, à Kédougou (sud-est), ce vendredi vers 14 heures, avant de dérober 14 millions de francs CFA des caisses de l’établissement, a appris l’APS de source policière.

     »Un   braqueur a réussi à s’introduire dans le dépôt de Omar Diao Soboa, pour emporter 14 millions francs CFA, qui se trouvaient dans la caisse du bureau. C’est à leur retour de pause que les employés ont trouvé que la porte du dépôt [était] ouverte. Il était à l’intérieur du dépôt avant la pause de 13h », a expliqué la même source.

    La caméra  de surveillance installée a permis de filmer le cambrioleur qui était encagoulé. Il était seul en sortant du dépôt, a poursuivi la même source.

    Le commissariat de police central de Kédougou a  ouvert une enquête.

    Ce nouvel cambriolage relance la lancinante question de l’insécurité dans la région de Kédougou, une zone d’exploitation de l’or frontalière de la Guinée Conakry.

    PID/ASG/BK

  • SENEGAL-CINEMA-PROFIL / Le réalisateur Abdoulaye Sow met ses pas dans ceux de sa sœur et mentor, Khadidiatou 

    SENEGAL-CINEMA-PROFIL / Le réalisateur Abdoulaye Sow met ses pas dans ceux de sa sœur et mentor, Khadidiatou 

    De l’envoyée spéciale de l’APS, Fatou Kiné Sène

    Khouribga (Maroc), 12 mai (APS) – Le Sénégalais Abdoulaye Sow s’est lancé dans une carrière de réalisateur en suivant les pas de sa sœur Khadidiatou, après avoir pratiqué d’autres métiers du 7e art.

    Sow a été scripte, scénariste, metteur en scène et costumier.

    A la 23e édition du Festival international de Khouribga, au Maroc (6-13 mai), il a présenté le court métrage ‘’Kipou’’, son premier film, en mettant ses pas dans ceux de sa petite sœur Khadidiatou, la célèbre réalisatrice du court métrage ‘’Une place dans l’avion’’ et lauréate du Poulain d’argent de l’édition 2021 du FESPACO, le Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou.

    ‘’Je suis présent dans le monde du cinéma depuis 2004, grâce à Khadidiatou. Nous sommes très proches, l’un de l’autre. Lorsqu’elle a obtenu le financement de son film ‘Une place dans l’avion’, elle a insisté pour que je travaille avec elle comme stagiaire en mise en scène. Auparavant, j’ai écrit pour elle une mini-série intitulée ‘Jeu à trois’, qui attend un acheteur’’, se souvient-il.

    Abdoulaye Sow, sous l’influence de Khadidiatou, a joué le rôle de chef costumier dans la série ‘’C’est la vie’’ (saison 3). ‘’Elle est mon mentor, c’est comme si je suivais son parcours. On discute beaucoup et on a la même passion pour le cinéma […] On regarde souvent des films ensemble à la maison’’, dit-il de sa sœur.

    Sow, âgé de 48 ans, a commencé par l’informatique, après une année passée au département de lettres modernes de l’université Cheikh-Anta-Diop de Dakar, à la fin des années 90.

    Après vingt années consacrées à la pratique de divers métiers du 7e art, il se lance dans la réalisation de courts métrages. Aujourd’hui, le nouveau réalisateur dit travailler à deux projets de court métrage, tout en restant chef costumier pour le prochain film de sa sœur.

    Abdoulaye Sow partage sa fierté d’être à Khouribga, où il espère remporter un prix avec son premier film. En attendant, il tire profit de sa présence au Maroc pour nouer des contacts avec des cinéastes dudit pays, mais aussi du Cameroun, du Nigeria et du Rwanda.

    FKS/ESF/ASG