Année : 2023

  • SENEGAL-GAMBIE-SOCIETE / Coopération transfrontalière : des acteurs formés pour une amélioration de la résilience communautaire

    SENEGAL-GAMBIE-SOCIETE / Coopération transfrontalière : des acteurs formés pour une amélioration de la résilience communautaire

    Ziguinchor, 12 mai (APS) – Des acteurs impliqués à la gestion des frontières entre la Gambie et le Sénégal ont bouclé, vendredi, à Ziguinchor (sud), une formation sur le thème « la coopération transfrontalière pour une amélioration de la résilience communautaire et la cohésion sociale », a constaté l’APS.

    Cette session de formation qui a duré cinq jours a été initiée par l’Organisation internationale pour les migrations (OIM-Sénégal), dans le cadre de son projet dénommé « Soutenir la coopération transfrontalière pour une amélioration de la résilience communautaire et la cohésion sociale en Gambie et au Sénégal ».

    Elle avait regroupé des autorités au niveau des frontières entre le Sénégal et la Gambie, à savoir des maires, des sous-préfets et des éléments des forces de défense et de sécurité (police, gendarmerie et douane).

    « Cette formation vise à raffermir les liens entre la Gambie et le Sénégal au niveau de la frontière. Nous avions voulu créer des liens entre ces communautés », a expliqué la représente de l’OIM-Sénégal et responsable dudit projet, Aïssata Gongué.

    Elle a signalé que durant cette session de formation, des thématiques sur la gestion des frontières ont été débattues.

    « Nous avons partagé avec ces acteurs sur comment gérer les conflits et les méthodes de résolution des conflits. Ces autorités frontalières ont été également formées sur les procédures de libre circulation, sur tout ce qui est lutte contre la criminalité transfrontalière », a fait savoir Mme Gongué.

    MNF/MD/BK

  • SENEGAL-SOCIETE-PRIERES / Médina Baye : le Coran lu 58 621 fois pour la paix et la stabilité

    SENEGAL-SOCIETE-PRIERES / Médina Baye : le Coran lu 58 621 fois pour la paix et la stabilité

     Kaolack, 12 mai (APS) – Le khalife général de Médina Baye, une cité religieuse de la commune de Kaolack (centre), Cheikh Mouhamadoul Mahi Ibrahima Niass, a procédé vendredi, peu après la prière de la mi-journée, à la clôture de l’édition 2023 des 72 heures de récital de Coran, organisée par cette famille maraboutique.

    Pendant trois jours, le Coran a été récité 58 621 fois par la famille de Cheikh Al Islam El Hadji Ibrahima Niass, ses dignitaires « moukadams » et autres disciples, pour la paix, la stabilité, la grâce, la bénédiction et la cohésion sociale ainsi qu’un bon hivernage au Sénégal, en Afrique et dans le reste du monde.

     

    Ces journées de prières qui ont été clôturées après la traditionnelle prière du vendredi, ont été initiées par El Hadji Abdoulaye Niass, avant que son fils, El Hadji Ibrahima Niass dit Baye (1900-1975), fondateur de la Faydatou Tidjania, ne prenne le relais en 1952 pour la perpétuer, renseigne le khalife général de Médina Baye, Cheikh Mouhamadoul Mahi Ibrahima Niass.

    L’année dernière, le Coran a été lu à plus de 70 000 fois par les disciples de Baye Niass au Sénégal et à travers le monde, contre 50 000 fois en 2021, en vue de prier pour la paix au Sénégal et dans le monde.

    ADE/BK

  • MAROC-AFRIQUE-CINEMA / Le film  »Annatto » de Fatima Ali Boubakdy projeté au profit de détenus africains

    MAROC-AFRIQUE-CINEMA / Le film  »Annatto » de Fatima Ali Boubakdy projeté au profit de détenus africains

    Khouribga (Maroc), 12 mai (APS) – Le film « Annattto » de la réalisatrice marocaine Fatima Ali Boubakdy a fait l’objet d’une projection spéciale, jeudi, à la prison de la province de Khouribga (Maroc), a constaté l’envoyée spéciale de l’APS.

    Cette projection s’inscrit dans le cadre de la 23e édition du Festival international de cinéma africain de Khouribga (Ficak, 6-13 mai). Elle a permis aux organisateurs de partager quelques moments d’échanges avec les prisonniers, tous en chemise blanche et pantalon noir.

    D’une durée de plus de deux heures (143 minutes), le film « Annatto » traite de la question de l’identité africaine à travers une histoire d’amour qui commence au nord du Sénégal, précisément à Saint-Louis et qui se termine au Maroc.

    Cette histoire, c’est celle d’Annatto, une Franco-sénégalaise noire qui épouse Adnane, un commerçant marocain pendant son séjour à Saint-Louis, au Sénégal. Un mariage de plaisir qui finit par se transformer en un véritable amour, car Adnane emmène sa femme au Maroc, selon le synopsis du film.

    « Le sujet du film est beaucoup plus profond que cette histoire d’amour. J’ai essayé de traiter la question de l’identité africaine parce que, ici au Maroc et dans le Maghreb, il y a une identité un peu brouillée et on ne comprend pas pourquoi on ne se considère pas comme des Africains », a expliqué la réalisatrice, qui prône « une Afrique unie et prospère ».

    Au-delà de la question identitaire représentée par Annatto, une métisse noire, le film, dans une métaphore subtile, brosse la souffrance de l’Afrique à travers le sort réservé à cette dame qui subit tous les sévices corporels, mentaux, mais aussi à ces femmes obligées de se prostituer ou de se plier aux règles d’une autre.

    Un des détenus de la prison s’est interrogé sur la présence du français dans le film. « Si je comprends bien, le film parle d’identité africaine, [il] devrait être en français parce que la plupart de nous comprennent le français, pas l’arabe », a renchéri un autre détenu, qui invite les cinéastes à faire un film sur les détenus africains dans les prisons au Maroc.

    Cette projection au profit des détenus est la quatrième du genre organisée avec la Délégation générale à l’administration pénitentiaire et à la réinsertion du Maroc.

    Elle vise à faire participer les détenus à ce festival africain de Khouribga, précise un responsable de l’administration pénitentiaire.

    Selon lui, ces détenus, parmi lesquels il y a quatre femmes et un bébé, sont en majorité de jeunes subsahariens venant du Sénégal, de l’Afrique du Sud, de la Tunisie, du Mali, entre autres pays.

    FKS/ASG/BK

  • SENEGAL-EDUCATION-HUMEUR / Université de Bambey : les étudiants réclament de meilleures conditions de vie dans le campus social

    SENEGAL-EDUCATION-HUMEUR / Université de Bambey : les étudiants réclament de meilleures conditions de vie dans le campus social

    Bambey, 12mai (APS) – La coordination des amicales de l’université Alioune Diop de Bambey (UADB) a organisé, vendredi, un sit-in devant la direction du Centre régional des œuvres universitaires (CROUS) de ladite université, pour réclamer une amélioration  »significative » de leurs conditions de vie au sein du campus social, a constaté l’APS.

    « Aujourd’hui, nous avons organisé ce sit-in devant les locaux du CROUS pour déplorer les conditions de vie des étudiants de l’université Alioune Diop de Bambey », a expliqué Oumar Mahawa Séne, porte-parole du jour des étudiants.

    Selon lui, l’université de Bambey qui compte aujourd’hui plus de dix mille étudiants, ne dispose que d’un seul restaurant d’une capacité d’accueil de 150 places.

    C’est pour cette raison, explique-il, que la coordination des amicales de l’UADB a,  » depuis bientôt un mois, décrété un mot d’ordre de journées sans ticket (JST), pour attirer l’attention des autorités sur les difficultés auxquelles ils sont confrontés ».

    « Si les étudiants n’arrêtent pas leur mot d’ordre de JST qui a une incidence financière majeure, les restaurants seront fermés », a de son côté menacé le chef du service administratif du CROUS, Aliou Fall.

    Toutefois, pour rassurer les étudiants, il a rappelé que  »l’État est en train de construire un restaurant de mille places qui sera bientôt réceptionné », ainsi que  »des pavillons et un centre médical dont les travaux sont à un état très avancé, pour améliorer les conditions de vie des étudiants ».

    MS/MK/MD/ASG

  • SENEGAL-AFRIQUE-ECONOMIE / Les dirigeants africains invités à préparer les jeunes à devenir des champions

    SENEGAL-AFRIQUE-ECONOMIE / Les dirigeants africains invités à préparer les jeunes à devenir des champions

    Dakar, 12 mais (APS) – Le président du Conseil international des managers africains, Sidi Abdallah Sy, a souligné, vendredi, à Dakar, la nécessité pour le continent africain de préparer ses jeunes à devenir des champions dans les différents secteurs de l’économie.

    ‘’Nous dévons préparer les jeunes africains à devenir des champions dans tous les secteurs économiques. Au niveau du conseil international des managers africains (CIMA), c’est ce qu’on dit à cette génération’’, a déclaré M. Sy, président du Conseil international des managers africains.

    Sidi Abdallah Sy intervenait en marge de la 37ème édition du Forum économique du Conseil international des managers africains, organisé à Dakar. Plusieurs jeunes, notamment des étudiants venus des différentes universités du Sénégal, ont pris part à cette rencontre axée sur ‘’L’Afrique des solutions’’.

    ‘’Nous avons invité les jeunes car ils sont l’Afrique de demain. Ce sont eux qui feront ce continent. Nous voulons partager avec eux nos expériences et nos connaissances. Il faut leur apprendre le culte du travail, le culte de l’endurance, le culte du défi car rien n’est acquis, rien n’est constant’’, a-t-il-dit.

    Selon Sidi Abdallah Sy, les Etat africains devraient booster  et impliquer les jeunes entrepreneures ou les jeunes qui veulent entreprendre dans tout ce qu’ils font.

    Face aux chocs exogènes notamment la Covid-19, la guerre en ukrainienne et la flambée des prix au niveau des marchés internationaux, le président du CIMA estime que l’Afrique doit croire en elle,  »en travaillant africain, en parlant africain, en vendant africain, mais aussi en consommant africain ».

    ABD/OID/ASG

  • SENEGAL-EDUCATION-SPORT / Le CNOSS veut promouvoir les valeurs olympiques en milieu scolaire

    SENEGAL-EDUCATION-SPORT / Le CNOSS veut promouvoir les valeurs olympiques en milieu scolaire

    Kolda, 12 mai (APS) – Le Comité national olympique et sportif sénégalais (CNOSS) s’est notamment donné comme ‘’objectif majeur’’ de promouvoir les valeurs olympiques en milieu scolaire, avec l’ambition de toucher, d’ici les prochains Jeux olympiques de la jeunesse (JOJ) de 2026, 11000 établissements scolaires du Sénégal.

    ‘’Nous voulons mettre à profit le report des JOJ en 2026 à Dakar, pour faire le tour des régions afin de susciter des activités sportives et aller vers la découverte de talents, mais surtout faire la promotion de l’éducation des valeurs olympiques. Les jeunes seront les responsables de demain et notre rôle c’est d’inculquer des valeurs, comme le respect, le civisme, etc. aux jeunes afin qu’ils puissent assurer la relève dans la paix et la solidarité’’, a déclaré le vice-président du CNOSS, Ibrahima Wade.

    En perspective de l’organisation des JOJ 2026 au Sénégal, des responsables en charge de la mise en œuvre de ce grand rendez-vous sportif mondial ont effectué jeudi, à Kolda, une tournée de sensibilisation et de mobilisation des jeunes pour la réussite de l’évènement.

     

    ‘’Nous avons été mercredi au lycée de Pata, dans le département de Médina Yoro Foula. Et ce jeudi, nous avons été au lycée de Bagadadji, dans le département de Kolda. Et partout la mobilisation a été la même, et l’engagement des élèves, des équipes techniques et pédagogiques nous réconfortent et nous motivent davantage’’, a souligné Ibrahima Wade.

    Il a précisé que le programme d’engagement et de mobilisation de la jeunesse du CNOSS ‘’cible particulièrement le système éducatif’’.   ‘’Et progressivement nous avons l’ambition de toucher les 900.000 élèves que compte le Sénégal [et] qui sont répartis dans 11000 établissements, pour promouvoir les valeurs olympiques’’, a-t-il poursuivi.

    MG/ASG

  • SENEGAL-LUTTE-TOURNOI / Drapeau chef de l’État : le tirage au sort des phases de poule connu

    SENEGAL-LUTTE-TOURNOI / Drapeau chef de l’État : le tirage au sort des phases de poule connu

    Dakar, 12 mai (APS) – Le Comité national de gestion de la lutte (CNG) a procédé, jeudi, à Saint-Louis, au tirage au sort de la 23e édition du tournoi national de lutte sans frappe, communément appelé drapeau du chef de l’Etat et prévu a partir de ce vendredi.

    Ce tournoi annuel, qui se tiendra dans la Vieille Ville, se poursuivra jusqu’ à dimanche.

    Les 14 régions qui prennent part à la compétition, sont réparties dans quatre poules, dont deux composées de trois équipes. La région de Dakar est logée dans la poule A en compagnie de celles de Tambacounda (est) et Kédougou (sud-est).

    La région hôte, Saint-Louis partage la poule B avec Kaolack (centre) et Ziguinchor (sud).

    Les régions de Fatick et Kaffrine (centre), Matam (nord) et Kolda (sud) évolueront dans la poule C.

    SK/ASG

  • SENEGAL-MIGRATIONS / Les Etats invités à élaborer des politiques publiques prenant en compte les mobilités sociales dues au changement climatique (experte)

    SENEGAL-MIGRATIONS / Les Etats invités à élaborer des politiques publiques prenant en compte les mobilités sociales dues au changement climatique (experte)

    Dakar, 12 mai (APS) – La spécialiste en migration environnementale et changement climatique de l’Organisation internationale pour les migrations (OIM), Hind Aïssaoui Bennani, est revenue, vendredi, sur l’importance de soutenir les gouvernements de la sous-région, à mieux comprendre les mobilités dues au changement climatique, en vue de développer des politiques publiques prenant en compte cette dimension de la migration.

    ‘’On parle maintenant de plus en plus des mobilités humaines dans le contexte du changement climatique, de la dégradation environnementale et des catastrophes, il y a besoin de soutenir les gouvernements de la région pour mieux comprendre, mieux intégrer en vue de développer des politiques publiques prenant en compte cette dimension et développer des solutions’’, a-t-elle déclaré.

    Mme Bennani, s’exprimait dans un entretien accordé à l’APS en marge d’un atelier de formation régionale sur les éléments essentiels de gestion des migrations (EMM 2.0) en Afrique de l’Ouest et du Centre.

    Selon elle, ‘’il ne faudrait pas seulement constater la catastrophe, mais plutôt travailler sur des politiques publiques, susceptibles de trouver des solutions pour les populations’’.

    ‘’L’objectif de ces politiques publiques est de créer des conditions permettant aux personnes et aux communautés d’avoir plus de pouvoir sur leur décision de migrer ou pas’’, a-t-elle précisé, soutenant  que le Sénégal, connait un phénomène lent comme l’élévation du niveau de la mer dont il est extrêmement vulnérable à l’érosion côtière.

    Le Sénégal, a-t-elle rappelé, a intégré à cet effet dans les discussions, du forum mondial sur l’eau organisé l’année dernière à Dakar, la question sur la migration’’.  Elle s’est félicitée de cette volonté du pays à intégrer la question sur la migration à celle de la mobilité.

    Pour Mme Bennani, il est important de prendre aussi en considération parmi les solutions, ‘’les questions liées à la dégradation des terres, un problème commun à toute la région Ouest Afrique et du Centre.

    Elle a insisté sur l’importance d’accompagner les villes du Sénégal à être plus fortes face aux enjeux climatiques, notamment les inondations, touchant en général toutes les couches de la population, mais en particulier les vulnérables.

    Selon une étude de la Banque mondiale, il y aura une  »forte migration interne » au Sénégal, du fait des phénomènes à évolution lente du climat, si rien n’est entreprise par l’Etat.

    ‘’D’ici 2050, le Sénégal pourrait compter jusqu’à un million de migrants climatiques internes. Ce chiffre va représenter 3,33 % de la population à l’extrémité supérieure du scénario pessimiste, où les émissions sont élevées et le développement inégal’’, souligne un rapport de la Banque mondiale transmis à l’APS.

    Ce dernier indique que le Sénégal pourrait compter jusqu’à 206. 000 émigrants climatiques sur la côte. ‘’Ces déplacements s’expliquent par les effets de l’élévation du niveau de la mer, aggravés par les ondes de tempête, qui entraîneront la perte de terres habitables’’, explique le document.

    Pour le Sénégal, ajoute le rapport, la tendance de la migration climatique est à la hausse dans les quatre scénarios modélisés, avec toutefois d’importantes variations d’un scénario à l’autre. ‘’Le nombre de migrants internes pourraient augmenter, se multipliant par 2,7 sur un scénario optimiste ou par 4,6 sur un scénario pessimiste entre 2025 et 2050’’, a-t-il encore indiqué.

    La trajectoire du scénario pessimiste indique une forte accélération de la hausse entre 2045 et 2050, avec des impacts climatiques s’intensifiant tout aussi fortement.

    AMN/AB/ADL

  • SENEGAL-MAROC-CINEMA / 23ème FICAK : « Kipou » d’Abdoulaye Sow projeté à Khouribga

    SENEGAL-MAROC-CINEMA / 23ème FICAK : « Kipou » d’Abdoulaye Sow projeté à Khouribga

    De l’envoyée spéciale de l’APS, Fatou Kiné Sène

    Khouribga (Maroc), 12 mai (APS) – Le court métrage  »Kipou » de 14 minutes, du Sénégalais Abdoulaye Sow, a été projeté à la 23ème édition du Festival international du cinéma africain de Khouribga (FICAK) en présence du réalisateur.

    Seul film sénégalais en compétition cette année à Khouribga, Kipou, nom d’un chaton du film, raconte l’histoire d’Aïssatou, une fillette de 11 ans désireuse d’aller à l’école contre la volonté de son père qui redoute que celle-ci ne l’entraine dans la débauche.

    Déterminée à apprendre à lire et à écrire et soutenue par sa mère, la jeune fille se lie d’amitié avec une camarade, sa voisine, qui lui donne des cours particuliers en échange de son chaton.

    Le court métrage, sorti en 2021, est un véritable ‘’plaidoyer pour l’éducation, l’amitié et aussi un hommage aux mères’’, a dit son réalisateur, Abdoulaye Sow.

     »Ce film est un hommage aux mères qui n’ont jamais été scolarisées (…) », précise le réalisateur, soulignant que si les enfants sont devenus de grands intellectuels », c’est parce que leurs mères les ont  »incités à aller à l’école, les ont encadrés et encouragés ». Sow se dit ‘’fier’’ de sa première sortie à l’international en tant que cinéaste.

    Il ajoute que ce film est inspiré du parcours de ses parents avec une mère analphabète qui tenait à apprendre à lire et un père qui n’a pas fait l’école, mais qui a travaillé aux ambassades du Sénégal en Chine et en Belgique.

    Le film, qui a déjà remporté en décembre dernier le Grand Prix Annette Mbaye D’Erneville au Festival Dakar court, était aussi en compétition en mars au festival de Bangui, en Centrafrique, selon le réalisateur.

    FKS/ASG/OID

  • SENEGAL-AGRICULTURE / La commercialisation des produits agricoles de contre-saison vers les marchés intérieurs, un défi majeur pour le pays (ministre)

    SENEGAL-AGRICULTURE / La commercialisation des produits agricoles de contre-saison vers les marchés intérieurs, un défi majeur pour le pays (ministre)

    Dakar, 12 mai (APS) – La promotion de la production, la transformation et la commercialisation des céréales, des fruits et légumes de contre-saison au profit des marchés intérieurs, sous régionaux, internationaux constitue ‘’un défi majeur pour le Sénégal’’, a soutenu le ministre de l’Agriculture, de l’Equipement rural et de la Souveraineté alimentaire, Aly Ngouille Ndiaye.

    ‘’L’une des contraintes majeures des chaînes de valeur est l’absence des chaînes de distribution et d’industrie de transformation de ces produits agricoles de contre-saison au profit des marchés intérieurs ’’, a dit M. Ndiaye.

    Il s’exprimait jeudi au cours du lancement de la première conférence ‘’des Académiques d’EMIA’’ sur le thème : ‘’Construire nos souverainetés’’.

    Le ministre indique que pour faire face à cette situation, le gouvernement, a mis en place le projet ‘’de trois agropoles dans les zones nord, sud et centre’’.

    Il constitue, selon lui, ‘’un pôle moderne de développement agro-industriel facilitant la mise en réseau de l’ensemble des producteurs des chaînes de valeur à travers des partenariats verticaux et horizontaux visant à construire des synergies d’affaires’’.

    Pour le ministre, l’objectif est ‘’d’impulser’’ la transformation structurelle de l’économie du pays mais aussi ‘’de contribuer’’ au développement ‘’durable, inclusif’’, principalement dans les zones rurales.

    Il ambitionne également de créer un environnement ‘’plus propice à l’accroissement des investissements et la génération d’emplois décents dans les secteurs agroalimentaires et connexes’’. Ce projet veut aussi contribuer ‘’à réduire les déficits’’ de la balance commerciale par ‘’l’augmentation des exportations de la substitution des importations’’.

    Aly Ngouille Ndiaye a relevé que la sécurité alimentaire et nutritionnelle reste ‘’un enjeu majeur’’ des politiques pour le Sénégal. ‘’Un tel défi, a-t-il poursuivi, incombe à la fois au secteur agricole et aux autres secteurs secondaire et tertiaire de l’économie nationale’’. Le développement favorise les secteurs en  amont fournisseurs de services’’ mais aussi des acteurs du secteur des industries agroalimentaires du commerce intérieur et extérieur.

    Le ministre a rappelé que le Sénégal avait besoin de ‘’5.000 milliards de francs CFA pour les cinq prochaines années. Il a par ailleurs, bénéficié de la Banque africaine de développement (BAD) un peu près de ‘’653 milliards de francs CFA’’.

    CS/AB/ADL