Année : 2023

  • SENEGAL-POLITIQUE / Le préfet de Dakar autorise le rassemblement du Mouvement F24

    SENEGAL-POLITIQUE / Le préfet de Dakar autorise le rassemblement du Mouvement F24

    Dakar, 12 mai (APS) – Le préfet de Dakar, Mor Talla Tine, a autorisé le rassemblement du Mouvement des forces vives du Sénégal (F24) contre une troisième candidature de Macky Sall prévu ce vendredi à 15 h à la place de la Nation, à Dakar.

    Dans un arrêté consulté par l’APS, l’autorité administrative précise que le rassemblement se tiendra entre 15 h et 19 h.

    Mor Talla Tine a prévenu que ‘’cet arrêté exclut tout débordement susceptible de perturber la circulation des personnes et des biens’’.

    Il ajoute que ‘’le commissaire central de Dakar a la charge de l’exécution’’ de l’arrêté, qui ‘’sera notifié aux déclarants’’ de la manifestation.

    Le Mouvement des forces vives du Sénégal F24, constitué d’une centaine d’organisations, dont des partis politiques et des organisations de la société civile, a été lancé le 16 avril à Dakar pour s’opposer à une candidature de Macky Sall à l’élection présidentielle de 2024.

    ABD/OID

  • SENEGAL-SOCIETE / Rapatriement des 18 Sénégalais victimes d’une embuscade dans le nord du Burkina Faso

    SENEGAL-SOCIETE / Rapatriement des 18 Sénégalais victimes d’une embuscade dans le nord du Burkina Faso

    Dakar, 12 mai (APS) – Le ministère des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’extérieur, a procédé, jeudi, au rapatriement des 18 chauffeurs sénégalais, victimes récemment d’une embuscade de la part  »d’hommes armés non identifiés » dans le nord du Burkina Faso, a constaté l’APS.

    Un convoi de sept camion avec à bord 18 jeunes sénégalais a été victime d’une embuscade le vendredi 28 avril 2023 entre DORI (frontière du Niger) et Kaya (centre Nord) du Burkina Faso, a confié à l’APS un des chauffeurs.

    Ils ont été accueillis jeudi dans la soirée à l’Aéroport international Blaise Diagne de Diass  »conformément aux procédures habituelles mises en place dans pareilles situations », a informé la directrice de l’assistance et de la promotion des Sénégalais de l’extérieur, Marème Soda Ndoye Lo.

    Venue les accueillir, Mme Lo a remercié les autorités du Burkina pour  »leur coopération qui a facilité la bonne exécution de cette opération ». Elle a aussi assuré les 18 chauffeurs de  »l’assistance et de l’accompagnement de l’Etat » du Sénégal.

    Le président du GIE des commerçants et transporteurs sénégalais de la sous-région, Moussa Diop, s’est félicité de la diligence apportée par les deux gouvernements.

    Il a invité l’Etat à apporter un ‘’suivi psychologique’’ à ces 18 jeunes qui faisaient face à ‘’une mort certaine’’.

    Moussa Diop a aussi plaidé pour un ‘’soutien financier’’ aux propriétaires des 7 camions qui ‘’avaient contracté des prêts bancaires pour financer leurs activités’’.

    Selon lui, ‘’les pertes seraient estimées à plus de 600 millions de FCFA (camions et marchandises compris) ».

    Agé de 38 ans, Ibrahima Diagne, un des 18 chauffeurs a décrit  »une scène effroyable » devant des cadavres.

    Il dit avoir dissimulé son téléphone portable pour pouvoir voler des images et informer ses employeurs. Ibrahima Diagne rappelle qu’il exerce ce travail de convoyeur de marchandises depuis 17 ans.

    ‘’On ne pensait plus revivre’’, a t-il déclaré dans une voix tremblante. Déplorant des pertes matérielles très importantes, il se réjouit d’être sorti  »saint et sauf » de cette embuscade. Ibrahima Diagne a relevé que les hommes armés les ont libérés après une ‘’conversation téléphone’’, tout en ignorant l’interlocuteur à l’autre bout du fil.

    SMD/OID/AKS

  • SENEGAL-SOCIETE / Les acteurs communautaires invités à sensibiliser sur l’importance de l’inscription des enfants aux actes de l’état-civil

    SENEGAL-SOCIETE / Les acteurs communautaires invités à sensibiliser sur l’importance de l’inscription des enfants aux actes de l’état-civil

    Kaffrine, 12 mai (APS) –  Le responsable de la communication du programme » Nekkal », du ministère des Collectivités territoriales et de l’Aménagement des territoires , a invité les acteurs communautaires de la région, à davantage sensibiliser les populations sur l’importance de l’inscription des enfants à l’état-civil.

     »Nous invitons les acteurs communautaires à davantage sensibiliser les populations de la région sur l’inscription de leurs enfants aux actes de l’état-civil des naissances, des mariages, ou encore des décès, afin d’améliorer graduellement le chiffre à l’état-civil avancé pour la région », a déclaré, Ibrahima Etia, jeudi, à Kaffrine, une des étapes de la caravane nationale de sensibilisation sur l’état-civil initiée par la Direction de l’état-civil.

    La rencontre, organisée sous la forme d’une journée de mobilisation sociale, a réuni  plusieurs acteurs communautaires  notamment des chefs de quartiers, les imams, les badjénu gox et d’ autres porteurs de voix, en présence d’élus locaux.

     »Dans notre mission, en tant qu’Agence, nous avons déjà démarré la digitalisation de l’état-civil. La construction des centres d’état-civils, l’équipement et la construction des salles d’archivage au niveau  des  tribunaux de Grande instance », a-t-il ajouté, annonçant l’installation d’un logiciel de gestion de l’état-civil  partout au Sénégal, en plus d’une interconnexion des différents centres d’état-civil.  »Ce dispositif, selon lui,  permettra aux citoyens d’acquérir leurs papiers tranquillement sans perdre de temps ».

    L’adjoint au maire de Kaffrine, Moustapha Diop, a remercié les responsables du programme  »Nekkal » pour  leur  »excellent travail » dans le cadre de la modernisation de l’état-civil, effectué en collaboration avec les acteurs communautaires (imams, badjénu gox, notables).

    CTS/AB/OID

     

     

  • SENEGAL-TRANSPORT-DIVERS / Kédougou : deux morts et un blessé grave dans une collision entre deux motos

    SENEGAL-TRANSPORT-DIVERS / Kédougou : deux morts et un blessé grave dans une collision entre deux motos

    Kédougou, 12 mai (APS) – Deux personnes ont été tuées et une autre blessée grièvement dans une collision entre deux motos survenue dans la nuit de jeudi, sur la route du village de Barafouté dans la commune de Tomboronkoto (Kédougou (sud-est), a appris l’APS de source sécuritaire.

    L’accident est survenu aux environs de 21 heures, a précisé la même source, soulignant que les deux motos roulaient à vive allure.

    Les deux conducteurs de motos sont décédés lors de leur évacuation par les élémenrs de la brigade régionale des sapeurs-pompiers de Kédougou.

    La personne blessée a été admise aux urgences au niveau de l’hôpital régional Amat Dansokho de Kédougou.

    PID/ASB

     

     

  • SENEGAL-COLLECTIVITES / Développement :  le PDEC sélectionne 20 communes de la région de Sédhiou

    SENEGAL-COLLECTIVITES / Développement : le PDEC sélectionne 20 communes de la région de Sédhiou

    Sédhiou, 12 mai (APS) – Vingt collectivités territoriales de la région de Sédhiou ont été sélectionnées par le Projet de développement économique de la Casamance (PDEC) financé à hauteur de 25 milliards de francs CFA pour une durée de cinq ans (2022-2027), a annoncé son coordonnateur, Youssouf Badji.

     »Pour l’ensemble des 27 communes de la région, seules les 20 collectivités territoriales sont enrôlées, dans le Projet de développement économique de la Casamance (PDEC) », a-t-il dit.

    M. Badji s’exprimait jeudi au cours d’un atelier régional de valorisation de l’étude sur l’enrôlement des communes bénéficiaires du financement du PDEC. Un atelier présidé par l’adjoint au gouverneur de Sédhiou chargé du développement, Oumar Galla Ndiaye.

     »Le PDEC intervient en plus de Sédhiou, dans les régions de Kolda et  de Ziguinchor. Il vise à renforcer la gouvernance locale résiliente et inclusive axée sur la communauté, à améliorer (…)  un meilleur accès aux marchés et aux services de base , mais aussi à une valorisation des opportunités socio-économiques des populations du Pakao », a expliqué son coordonnateur.

    L’adjoint au gouverneur de  Sédhiou chargé du développement, Oumar Galla Ndiaye, a indiqué que  ce projet dans sa composante II, va améliorer la connectivité rurale et l’accès aux activités économiques.  »Ce projet travaillera pour l’amélioration de l’accessibilité des communes rurales, les plus isolées, aux routes menant aux marchés locaux et aux zones de production agricole », a-t-il ajouté, exhortant les maires des communes enrôlées dans la région à  »s’approprier ce programme au bénéfice de la communauté ».

    Le gouverneur a également recommandé aux services techniques de travailler à ce que les communes  »non bénéficiaires » du PDEC soient prioriser dans le Programme d’appui aux communes et agglomérations du Sénégal (PACASEN).  »Ceci permettra selon lui,  d’équilibrer les interventions de développement économique et social ».

    El Hadj Mbaye, maire de Tankon, une des communes bénéficiaires du PDEC ,  a exprimé sa satisfaction de ce programme.  » Je suis satisfait de l’arrivée de ce programme hautement indicatif et voir même important pour une commune comme Tankon qui souffre de manque d’infrastructures sociales de base à tous les niveaux » a-t-il déclaré.

    M. Mbaye a invité les porteurs de projets à s’investir pour ce programme pour un enrôlement de toutes les 27 collectivités territoriales de la région dans l’objectif de réduire la pauvreté.

    Les autorités administratives, des élus locaux, et des chefs de services techniques de l’Etat ont pris part à cet atelier organisé à la Chambre des métiers de Sédhiou.

    OB/AB

     

     

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / La coopération Sénégal-FMI et le rassemblement du F-24 en exergue dans les quotidiens

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / La coopération Sénégal-FMI et le rassemblement du F-24 en exergue dans les quotidiens

    Dakar, 12 mai (APS) – La signature d’un nouveau programme triennal entre le Sénégal et le Fonds monétaire international (FMI) et le rassemblement ce vendredi à la place de la Nation des Forces vives du Sénégal (F24), regroupant des partis politiques et des organisations de la société civile, sont les sujets qui ont le plus retenu l’attention de la presse quotidienne.

    Le Sénégal a conclu avec le Fonds monétaire international (FMI) un nouveau programme d’un montant de 1150 milliards FCFA pour les trois prochaines années, a annoncé, jeudi, à Dakar, le ministre des Finances et du Budget, Mamadou Moustapha Ba.

    Ce programme est constitué de deux composantes dont un qui renvoie au programme traditionnel que le FMI a eu dans le passé avec le Sénégal pour un montant de 1, 5 milliard de dollars, soit près de 900 milliards de francs CFA sur trois ans, a expliqué le chef de mission du FMI au Sénégal, Edward Gemayel.
    Revenant sur ce nouveau partenariat économique conclu entre le Sénégal et le FMI, L’Info affiche en Une: ‘’1153 milliards de francs CFA, dans les caisses de l’Etat ».

    Le programme sera axé sur 4 piliers: le renforcement de la gestion des finances publiques; le renforcement de la gouvernance financière et l’amélioration du dispositif anti-blanchiment de capitaux et la lutte contre le financement du terrorisme; la réalisation d’une économie plus résiliente et inclusive; le renforcement de la résilience aux changements climatiques, détaille la publication.

    Le journal Enquête évoque de son côté  »les bonnes affaires de l’Etat », en soulignant dans ses colonnes qu »’après deux semaines de négociations, le Sénégal et le Fonds monétaire international (FMI) ont trouvé un accord pour un nouveau programme économique et financier avec décaissement de trois ans, couvrant la période juin 2023-juin 2026″.

    Le journal renseigne que cet accord permettra « le renforcement de la gestion des finances publiques pour atteindre au moins un taux de pression fiscale de 20% à l’horizon 2025, d’augmenter de 18% à 20% les recettes internes estimées actuellement à 18% du PIB d’ici à 2025, de réduire graduellement les subventions afin de les éliminer d’ici à 2025’’.

    Le Soleil souligne de son côté un ‘’appui » et une  »confiance » renouvelés du FMI au Sénégal.  »Le programme fort de 1150 milliards de FCFA, bouclé sur trois années », informe le quotidien national qui selon le FMI,  »le Sénégal, c’est une économie résiliente, une dette soutenable ».

    La presse quotidienne s’intéresse également à l’appel lancé par la nouvelle plateforme des forces vives du Sénégal (F-24), à une grande mobilisation ce vendredi à partir de 15 heures, à la place de la Nation contre un troisième mandat du président de la République, Macky Sall.

    Sud Quotidien écrit « ce méga rassemblement du F-24 contre le troisième mandat, sur fond de crise à Yewwi », la principale coalition de l’opposition sénégalaise, est un  »test grandeur nature’’.

    « Jour de vérité pour la plateforme dite Forces vives de la nation (F-24) », écrit le journal, relevant que  »près d’un mois après son lancement le 16 avril dernier, ce nouveau cadre d’unité d’actions des forces vives de la nation qui regroupe plus de 112 partis politiques et organisations de la société civile engagés dans la lutte contre une 3ème candidature du président Macky Sall va effectuer , aujourd’hui, sa première démonstration de force à la place de la Nation à travers une grande mobilisation ».

    Le journal L’As parle aussi de « test grandeur nature du F-24 », contre un troisième mandat de Macky Sall initié par cette plateforme à neuf mois de l’organisation de l’élection présidentielle. Selon cette publication, le coordonnateur du F-24 et Cie veulent, à travers une série de manifestations, pousser Macky Sall à se décider et à communiquer sur le sujet ».

    ‘’Le F-24 à l’essai’’, titre de son côté Bès Bi Le Jour.  »Prévue ce vendredi pour marquer la première étape du combat contre le 3é mandat, la manifestation des Forces vives de la nation (F24) va aussi se révéler un tournant décisif pour la survie de la principale coalition de l’opposition. Du fait qu’au sein même de Yewwi askan wi, Ousmane Sonko et Barthélémy Dias, sont en train de se livrer à un autre combat sans merci ». En plus, souligne le journal,  »il n’y a pas encore de réponse du préfet » de Dakar quant à l’organisation de cette manifestation.
    AB/ASB

  • SENEGAL-AFRIQUE-POLITIQUE / Le GIMA salue la main tendue de Macky Sall à l’opposition sénégalaise

    SENEGAL-AFRIQUE-POLITIQUE / Le GIMA salue la main tendue de Macky Sall à l’opposition sénégalaise

    Dakar, 12 mai (APS) – Le Groupe d’initiatives pour une médiation à l’africaine (GIMA), se réjouit de l’initiative de dialogue prise par le président sénégalais, Macky Sall en vue d’une décrispation de la vie politique dans son pays.

    ‘’Le GIMA se réjouit de l’initiative de dialogue prise par le chef de l’Etat sénégalais Macky Sall pour une décrispation étendue de la vie politique dans son pays’’, indique la structure dans un communiqué parvenu à l’APS.

    Basé à Rabat (Maroc), le GIMA se définit comme une ‘’organisation apolitique et non confessionnelle’’. Il déclare regrouper des intellectuels de la société civile et autres acteurs de la vie politique et sociale africaine avec pour mission de réfléchir sur des mécanismes de médiation rapides et efficaces à l’Africaine.

    ‘’La démocratie étant par essence l’art du compromis alimenté par le dialogue et la délibération, le président Macky Sall vient d’offrir au peuple sénégalais une belle opportunité d’explorer un consensus sur des priorités substantielles d’intérêt national’’, rapporte le communiqué.

    Il souligne que cette volonté de dialogue ‘’’n’étonne pas l’opinion africaine et internationale car le Sénégal a été toujours perçu comme une vielle terre de concertation et de consensus politiques’.

    Le GIMA encourage le président sénégalais Macky Sall à veiller à l’application intégrale des recommandations consensuelles qui se dégageront de cette concertation porteuse d’espoir pour la vitalité de la démocratie au Sénégal et au-delà, en Afrique.

    AKS/ASB

     

  • Un vigile battu à mort à Yoff, deux auteurs présumés interpellés (Procureur)

    Un vigile battu à mort à Yoff, deux auteurs présumés interpellés (Procureur)

    Dakar, 11 mai (APS) – Un vigile a été battu à mort, jeudi, au quartier Yoff Tonghor, à Dakar, par un groupe de jeunes qui l’ont confondu avec un gendarme infiltré, a-t-on appris du procureur de la République.

    Le parquet a été informé par la Brigade territoriale de la Foire de la mort du nommé Louis Ndong dont le corps est présentement à la morgue de l’hôpital Idrissa Pouye de Grand Yoff aux fins d’autopsie, a-t-il indiqué dans un communiqué reçu à l’APS.

    « L’homme avait quitté son poste de travail pour aller au chevet de son épouse domiciliée à Yoff Tonghor, lorsqu’il avait rencontré un groupe de manifestants qui l’avaient confondu, du fait de son accoutrement, à un élément infiltré de la gendarmerie (…) ils se sont pris à lui en le battant à mort (…) », a expliqué la même source.

    « Des jeunes se sont pris à lui en le battant à mort, alors qu’il ne cessait de leur rappeler en vain qu’il n’était qu’un vigile et non un gendarme », explique le texte.

    Le procureur, qui annonce l’ouverture d’une enquête, précise que « les premiers renseignements recueillis auprès du voisinage ont révélé que la victime était un ancien militaire qui avait pris service le jour même du drame, comme agent de sécurité à la société de gardiennage Falcon Security ».

    Selon le procureur de la République, l’enquête diligentée par la section de recherches, en collaboration avec la brigade de gendarmerie de la Foire, a permis l’interpellation de deux des présumés auteurs habitant le quartier Tonghor de Yoff.

    Il signale la poursuite des investigations, assurant que toute personne impliquée dans « ces faits d’une extrême gravité qui ont couté la vie à Louis Ndong, sera traquée et traduite devant la justice ».

    Le procureur de la République invite « toute personne qui aurait des informations sur l’identité des auteurs de ces actes ignobles à se rapprocher de ses services pour boucler au plus vite cette procédure douloureuse ».

    MTN/ASG/BK

  • SENEGAL-TRANSPORT / Tambacounda : 80 pour cent des accidents de la circulation impliquent les motos taxis (DG ANASER)

    SENEGAL-TRANSPORT / Tambacounda : 80 pour cent des accidents de la circulation impliquent les motos taxis (DG ANASER)

    Tambacounda, 11 mai (APS) – Quatre vingts pour cent des accidents de circulation enregistrés dans la région de Tambacounda (est) impliquent les motos taxis, a soutenu, jeudi, le directeur de l’Agence nationale de sécurité routière (ANASER), Cheikh Oumar Gaye.

    « Les statistiques fournies par les sapeurs-pompiers, la police et la gendarmerie, nous révèlent que 80% des accidents, que nous constatons dans la région de Tambacounda, concernent les conducteurs de motos taxis communément appelés +Jakarta+ », a souligné le directeur général de l’ANASER, qui séjourne dans la capitale orientale du Sénégal, dans le cadre d’une campagne nationale de sensibilisation sur la sécurité routière.

    « Nous avons fait depuis le 23 mai dernier 12 régions dont Tambacounda aujourd’hui, pour sensibiliser les acteurs au niveau étatique et au niveau de la région’’, a renseigné Cheikh Oumar Gaye.

    Il a ajouté que cette campagne s’inscrit également dans le cadre des préparatifs de l’élaboration du plan local de lutte contre l’insécurité routière, piloté par le commandement territorial.

    Plusieurs acteurs réunissant les transporteurs, les syndicats, l’administration, les forces de défense et de sécurité et les écoles sont impliqués dans cette campagne de sensibilisation, selon M. Gaye.

    Il a souligné la disponibilité des infrastructures routières à Tambacounda, avec un réseau routier qui fait « partie des meilleurs du pays ».

    « Au niveau urbain, nous avons des axes routiers de qualité, bien dégagés et disposant de signalisations modernes », a-t-il relevé, avant d’ajouter : « Ce qui reste, c’est l’habillage du réseau routier en termes de panneaux de signalisation, de la signalisation horizontale et d’élargissement à certains endroits de la route nationale numéro 1 ».

    Il a fait état de difficultés liées à des sources de dangers qui sont nombreuses à Tambacounda.  « Nous avons constaté un déficit de formation de tous les acteurs, particulièrement des conducteurs de Jakarta, le non-port de casque de sécurité pour ces derniers », a déploré M. Gaye.

    De même a-t-il pointé les « stationnements anarchiques » sur la route nationale numéro 1, aux abords des concessions, des sites de commerce, ce qui constitue « un danger pour les automobilistes et pour les usagers’’.

    Cheikh Omar Gaye est par ailleurs revenu sur l’utilisation de tricycles et autres véhicules de transport de marchandises pour convoyer des personnes en interurbain.  »Ce qui est totalement interdit et illégal. Les dispositions du code de la route n’autorisent pas ‘’usage de tricycles aux fins de transport de personne », a-t-il rappelé.

    BT/MTN/BK

  • SENEGAL-EDUCATION / Une conférence des anciens élèves de l’école normale William-Ponty, mercredi

    SENEGAL-EDUCATION / Une conférence des anciens élèves de l’école normale William-Ponty, mercredi

    Dakar, 11 mai (APS) – L’Amicale des anciens élèves de l’école normale William-Ponty organise sa première conférence annuelle, mercredi, à Dakar, annonce un communiqué parvenu à l’APS.

    L’événement se tiendra à 15 heures dans l’amphithéâtre Kocc-Barma-Fall de la FASTEF, la faculté des sciences et technologies de l’éducation et de la formation de l’université Cheikh-Anta-Diop.

    ‘’Crise scolaire, crise de l’éducation, crise des valeurs : causes, conséquences et solutions possibles’’ est le thème de la conférence.

    ‘’La teneur de cet événement répond à l’une des préoccupations majeures de l’Etat et de la nation, concernant le présent et le futur de notre système éducatif’’, ajoute le communiqué.

    L’école normale William-Ponty, située à Dakar, fut un établissement d’enseignement supérieur de l’Afrique-Occidentale française. Des centaines de cadres de pays ouest-africains, dont des instituteurs et des médecins, y ont été formés avant les indépendances.

    Certains d’entre sont devenus des ministres ou des chefs d’Etat ou de gouvernement de leur pays.

    SG/ESF