Année : 2023

  • SENEGAL-FRANCE-RECHERCHE / Cité du savoir : le centre spatial opérationnel en fin juin (officiel)

    SENEGAL-FRANCE-RECHERCHE / Cité du savoir : le centre spatial opérationnel en fin juin (officiel)

    Diamniadio, 11 mai (APS) – Le Centre de contrôle et de réception du projet spatial Sensat sera opérationnel fin juin, en vue de préparer le lancement, par le Sénégal, de son premier satellite, a annoncé le coordonnateur du projet au ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation (MESRI), professeur Gayane Faye.

    « C’est un centre de contrôle et de réception du projet spatial Sensat avec un volet renforcement de capacités et recherche, parce qu’outre le volet fabrication de satellite et fournitures de services, il y a également un volet recherche (…) », a-t-il expliqué, jeudi, lors d’une visite du site à Diamniadio.

    Le centre spatial du Sénégal sera installé dans l’enceinte de la Cité du savoir, dans le bâtiment du Centre de mutualisation et de partage (CMP) qui va abriter aussi le supercalculateur.

    La visite de la délégation du Centre spatial universitaire de Montpellier s’est déroulée sous la conduite du coordonnateur du projet, accompagné de collaborateurs et d’employés de l’Agence de régulation des télécommunications et des postes (ARTP).

    Le centre spatial universitaire de Montpellier, partenaire technique principal de Sensat, a permis de former huit ingénieurs et cinq techniciens qui sont en train de fabriquer le premier satellite du Sénégal, a signalé le professeur Faye.

    « Ce premier satellite qui sera mis en orbite, est en train d’être fabriqué par des ingénieurs et techniciens sénégalais formés à Montpellier et permettra de collecter des données pour les stations de mesure à travers le Sénégal, en enregistrant à la fois toutes les transmissions et faciliter ainsi l’alerte précoce, surtout durant l’hivernage », a-t- il expliqué.

    D’autres applications vont suivre, qui vont permettre au centre de travailler avec d’autres services de l’Etat.

    Il a informé que « la phase d’installation du centre de contrôle au sol est en cours ». Celui-ci permettra de « communiquer avec le satellite une fois dans l’espace avec l’envoi d’instructions et la réception de données collectées par le satellite ».

    À travers cette visite avec la délégation du Centre spatial de Montpellier, il s’agissait d’échanger sur les aspects techniques, d’être sur le lieu pour voir la zone, le milieu et les mesures à prendre face aux potentiels risques d’interférence, selon le professeur Faye.

    L’objectif visé est de « pouvoir installer en toute tranquillité le centre avant la fin du mois de juin avec les équipes de contrôle et l’antenne relais pour tester le dispositif avant le lancement du satellite ».

    Dans ce projet, souligne le coordonnateur de Sensat, « il y a un grand volet formation et recherche puisque le centre continuera de former des sortants des écoles d’ingénieurs comme l’ESP [Ecole supérieure polytechnique], l’EPT [Ecole polytechnique de Thiès] ou l’Ecole polytechnique de Saint-Louis pour embrasser le métier du spatial ».

    Pour le directeur du Centre spatial de l’Université de Montpellier, Laurent Dusseau, « le centre universitaire s’est engagé à côté du Sénégal dans ce projet ambitieux, utile et intelligent parce qu’il s’agit de lancer le premier satellite du Sénégal ».

    « En tant que centre spatial leader en France avec le lancement de cinq satellites, nous étions capables d’apporter cette expertise dans ce projet utile, parce qu’il va permettre aux populations de recevoir des alertes et de bénéficier de toute l’aide possible sur plusieurs problématiques », a-t-il expliqué.

    Il considère que c’est également un projet intelligent, car misant sur la formation des jeunes. De ce point de vue, souligne Laurent Dusseau, « c’est totalement légitime que ce soit le MESRI qui le porte puisque le but ultime, c’est de former des étudiants aux techniques du spatial ». C’est la raison pour laquelle le projet est inscrit dans le cadre d’une collaboration entre des universitaires, a-t-il justifié.

    L’université de Montpellier, dans le cadre du projet, apporte ses compétences, son expertise pour permettre au Sénégal de fabriquer son propre satellite. Depuis trois ans, les deux parties travaillent sur ce projet et l’Université de Montpellier est prête à continuer la collaboration pour accompagner le ministère dans d’autres projets similaires en définissant les besoins du Sénégal en matière de recherche et d’innovation.

    ADL/ASG/BK

  • SENEGAL-SOCIETE / Magatte Ndiaye, recteur UGB :  »Il nous faut stimuler la recherche pour réduire le fossé avec le Nord »

    SENEGAL-SOCIETE / Magatte Ndiaye, recteur UGB :  »Il nous faut stimuler la recherche pour réduire le fossé avec le Nord »

    Saint-Louis, 11 mai (APS) – Le recteur de l’Université Gaston Berger (UGB) de Saint-Louis, le professeur Magatte Ndiaye, a souligné, jeudi, la nécessité de stimuler davantage la recherche « pour réduire le fossé déjà grand entre le Nord et le Sud » dans ce domaine.

    « Il nous faut stimuler ensemble la recherche pour réduire le fossé déjà grand entre le Nord et le Sud, entre deux mondes distincts, celui de la production scientifique où naissent les solutions, et celui de la consommation, des incertitudes et des tâtonnements », a-t-il déclaré.

    Le professeur Ndiaye présidait l’ouverture officielle des Journées scientifiques de l’UGB, dont le thème porte cette année sur « Sciences et technologies au service du développement durable ».

    Selon le recteur de l’UGB, ce thème « répond déjà à une préoccupation qui dépasse les frontières de notre pays, de notre région, je dirais même de notre continent ».

    « Avec l’exploitation du pétrole et du gaz et les conséquences sur les écosystèmes déjà fragiles et fragilisés, les réponses des sciences et technologies à des questions éminemment sociales sont attendues par les communautés », a souligné le professeur Ndiaye.

    « Il s’agit d’un questionnement qui place l’homme et le devenir de l’humanité au centre des préoccupations de la recherche scientifique », a-t-il insisté, ajoutant que dans le contexte actuel du monde marqué par la globalisation des problèmes, « réfléchir sur ce qui fonde notre survie est déjà une prise de conscience de la fragilité des écosystèmes dans lesquels évolue l’être humain ».

    Cela veut dire selon lui que la place des sciences et technologies et leur apport dans la résolution des problèmes globaux « n’est plus à démontrer ».

    Il affirme que sous ce rapport, les pouvoirs publics ont « bien compris l’urgence d’investir dans la recherche », estimant que la récente réception de matériels et équipements destinés à la recherche scientifique dans les universités sénégalaises « en est une parfaite illustration ».

    Selon le professeur Diaraf Seck, conseiller spécial du ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, « le thème de ces journées est plus que d’actualité, surtout en ces temps, où la compétition est de plus en plus rude entre les blocs et les Etats ».

    « Il est évident que dans cette compétition, la maîtrise des sciences, de la technologie et de l’innovation est une garantie d’existence, de développement et d’indépendance. C’est aussi un des moyens pour garantir aux populations de meilleures conditions de vie », a-t-il relevé.

    AMD/BK/ASG

     

  • SENEGAL-SPORT / Kaffrine : des subventions de près de 3 millions aux structures sportives

    SENEGAL-SPORT / Kaffrine : des subventions de près de 3 millions aux structures sportives

    Kaffrine, 11 mai (APS) – Le conseil départemental de Kaffrine (centre ouest) a remis, jeudi, des subventions d’un montant estimé à trois millions de francs CFA aux structures sportives et ligues,a constaté l’APS.

    « Nous avons réuni la communauté sportive à travers la ligue de football, de handball, d’athlétisme, le comité régional de gestion de la lutte et les différents clubs du département, pour procéder comme à l’accoutumée à la remise des subventions, d’un montant de 3 millions FCFA », a expliqué Daouda Wilane, vice-président du conseil départemental de Kaffrine.

    S’exprimant lors de la cérémonie de remise de ces enveloppes, il a précisé que sur le montant des trois millions prévus, un million 900 mille FCFA est destiné aux ligues régionales et 900 mille aux autres structures sportives.

    « L’objectif vise à davantage appuyer ces différents clubs, comme les autres associations sportives, conformément à notre mission de promouvoir le développement économique du département. Et on sait que le sport est un facteur de développement », a-t-il fait valoir.

    Le conseil départemental a offert des blousons ainsi que des subventions au Comité régional de gestion de lutte de Kaffrine, en prélude du tournoi national de lutte sans frappe, appelé aussi drapeau du chef de l’Etat.

    Moussa Ndao, le président du CRG de Kaffrine, a salué le geste du conseil départemental, surtout en cette période, avant de proposer quelques  solutions pour davantage accompagner les structures sportives de la région.

    CTS/ASG/ASB

  • SENEGAL-ENVIRONNEMENT / Le Parc national de Djoudj concentre 71% des effectifs d’oiseaux d’eau (rapport)

    SENEGAL-ENVIRONNEMENT / Le Parc national de Djoudj concentre 71% des effectifs d’oiseaux d’eau (rapport)

    Dakar, 11 mai – (APS) – Le parc national des oiseaux de Djoudj, situé dans le nord du pays, concentre le plus grand nombre d’oiseaux d’eau dénombrés, avec 71 % des effectifs au niveau national, indique le rapport technique 2023 du Dénombrement international des oiseaux d’eau (DIOE).

    Il est suivi de la réserve de biosphère du delta du Saloum (RBDS), qui abrite 12% des effectifs d’oiseaux d’eau dénombrés, souligne le document parvenu à l’APS, jeudi.

    ‘’Les zones humides de la Casamance et de la Petite Côte autour desquelles l’activité de dénombrement a eu lieu font respectivement 9% et 5% des effectifs’’, note le document. L’opération de dénombrement international des oiseaux d’eau s’est déroulée le 15 janvier 2023, sur l’ensemble du territoire, sur les zones humides les plus importantes du pays.

    L’opération a permis de visiter 157 sites humides fréquentés par les oiseaux d’eau regroupés en cinq zones de décompte à travers le Sénégal. Il a également favorisé l’estimation du  nombre d’oiseaux migrateurs ayant fréquenté le pays durant cette campagne de 2023 ou encore de renforcer la formation des acteurs intervenant dans le suivi des oiseaux d’eau tout en améliorant  la collaboration entre les différents acteurs qui interviennent dans la conservation des oiseaux d’eau et leurs habitats, fait-on valoir.

    Le rapport relève que le dénombrement international des oiseaux d’eau de l’année 2023 au Sénégal a enregistré ‘’une augmentation des effectifs’’ des espèces sur toutes les 157 zones humides concernées par cette étude. Au niveau national, a-t-il indiqué,  »un total de 550. 100 individus a été dénombré dans les zones concernées ». Ces individus sont constitués de 143 espèces, réparties en 14 ordres de 38 familles issues de 22 groupes, précise-t-il.

    Le DIOE 2023 a été organisé par la Direction des parcs nationaux du ministère de l’Environnement, du Développement durable et de la Transition écologique.

    AB/AKS/ASG

  • SÉNÉGAL - SOCIÉTÉ  / Fatick :15 millions FCFA de l’Etat pour rénover l’église de Diohine

    SÉNÉGAL – SOCIÉTÉ / Fatick :15 millions FCFA de l’Etat pour rénover l’église de Diohine

    Fatick, 11 mai (APS) – Le président de la République a remis une enveloppe de 15 millions de francs CFA pour appuyer les travaux de rénovation de l’église saint Esprit de Diohine dans la région de Fatick (centre), a annoncé, jeudi, l’ancien secrétaire d’État chargé des Sénégalais de l’extérieur, Moïse Sarr.

    « Nous avions sollicité l’appui du chef de l’État pour la rénovation de notre lieu de culte. Il a répondu favorablement en octroyant 15 millions de francs CFA que nous venons de remettre au curé en présence du conseil paroissial », a-t-il dit.

    Moïse Sarr participait à l’assemblée générale de l’église pour la célébration des centenaires de ce lieu de culte fondé en 1928 à Diohine. Elle est la plus vieille église de la région de Fatick.

    L’ancien secrétaire d’État chargé des Sénégalais de l’extérieur s’est félicité de l’état d’avancement des travaux de réhabilitation de l’église.

    « Je me félicite de l’état d’avancement des travaux et nous saluons la détermination des ouvriers. Nous prions pour que les travaux finissent dans la paix », a souligné M. Sarr, remerciant le curé pour le travail fait à Diohine.

    L’abbé Alphonse Katim Faye, curé de l’église saint Esprit de Diohine a invité les paroissiens et les natifs du village  » à s’approprier l’événement prévu en 2028″.

     » Nous, Sénégalais, attendons toujours les derniers moments pour faire dans la précipitation. Nous sollicitons l’apport de tout le monde, y compris le gouvernement, car je le rappelle, Diohine est le premier bastion du catholicisme au Sine », a-t-il fait savoir.

    Le curé a également remercié le président Macky Sall pour son appui financier. « Depuis que je suis abbé en 2000, c’est la première fois que j’assiste à un tel acte », a-t-il ajouté.

    SDI/ASB/AKS

  • SENEGAL-FRANCE-FOOTBALL / Ligue 2 française : Lamine Camara élu pépite du mois d’avril

    SENEGAL-FRANCE-FOOTBALL / Ligue 2 française : Lamine Camara élu pépite du mois d’avril

    Dakar, 11 mai (APS) – L’international sénégalais de Metz (Ligue 2 française), Lamine Camara a été élu, pépite du mois d’avril, a annoncé, jeudi, le Championnat de France de football de Ligue 2 sur son compte Twitter.

    Il est arrivé en tête des votes devant le Français Junior Mwanga de Bordeaux et Niels Nkounkou de l’AS Saint-Étienne.

    Camara, 20 ans, est arrivé au FC Metz en mars dernier, en provenance de Génération Foot (Ligue 1 sénégalaise).

    Désigné meilleur joueur de la dernière Coupe d’Afrique des nations (CAN) des moins de 20 ans remportée par le Sénégal, Camara a joué deux matchs avec son nouveau club.

    Le milieu de terrain totalise une passe décisive, en 168 minutes de jeu, soit le troisième meilleur temps chez les joueurs nés la même année que lui ou après. Il a récupéré 10 ballons dans sa zone.

    Sa manière impressionnante de mener les marquages intenses sur l’adversaire et sa générosité dans le jeu lui ont valu le surnom de Thiago (une allusion à Thiago Alcantara, joueur de Liverpool). Il est surnommé ‘’Le maçon’’ aussi, en raison des inlassables efforts qu’il fournit sur toute l’étendue de la pelouse.

    Il présente un profil similaire à celui de Pape Matar Sarr, actuel joueur de Tottenham (Premier League). Avant Camara, de nombreux anciens pensionnaires de Génération Foot, Sadio Mané et Ismaïla Sarr parmi les plus connus, sont passés par le FC Metz,  avant de connaître le succès.

    Retenu par son club, Lamine Camara ne participera pas à la Coupe du monde des moins de 20 ans prévue en Argentine du 20 mai au 11 juin.

    SK/AKS

     

  • SENEGAL-AFRIQUE-FOOTBALL / CAN U17 : Serigne Saliou Dia redit l’ambition du Sénégal de gagner la compétition

    SENEGAL-AFRIQUE-FOOTBALL / CAN U17 : Serigne Saliou Dia redit l’ambition du Sénégal de gagner la compétition

    Dakar, 11 mai (APS) – Le sélectionneur de l’équipe du Sénégal des moins de 17 ans, Serigne Saliou Dia a réaffirmé, l’ambition de ses joueurs de remporter la Coupe d’Afrique des nations de la catégorie.

    Nous sommes venus en Algérie pour remporter le titre. Nous allons continuer à travailler et bien nous préparer pour bien aborder les demi-finales. », a-t-il dit, après la large victoire (5-0) sur l’Afrique du Sud, qui a propulsé le Sénégal dans le carré d’as de la compétition et à la prochaine Coupe du monde de la catégorie.

    « Nous travaillons et beaucoup d’équipes nous ciblent. Maintenant nous allons continuer notre voyage et tout le monde verra les résultats du travail. », a-t-il promis.

    Il a félicité les joueurs, le staff et la Fédération sénégalaise de football (FSF) qui a « offert à l’équipe toutes les conditions pour s’imposer ».

    « L’Afrique du Sud nous avait posé quelques obstacles, mais nous y avons répondu en mettant en place une stratégie de jeu et, heureusement, nous avons pu obtenir un résultat positif., a-t-il analysé.

    Les Lionceaux ont inscrit au total 12 buts sans en encaisser aucun. Mais leur maîtrise technique est le plus impressionnant, de même que leur impact physique, tout aussi épatant.

    Le Sénégal est la première équipe qualifiée pour les demi-finales de la CAN. Il jouera pour une place en finale contre le vainqueur du match Nigeria-Burkina Faso, prévu ce jeudi à 19h GMT.

    SK/AKS

     

  • SENEGAL-AGRICULTURE / Une production de plus de 4 millions tonnes de céréales enregistrée (officiel)

    SENEGAL-AGRICULTURE / Une production de plus de 4 millions tonnes de céréales enregistrée (officiel)

    Dakar, 11 mai (APS) – Le Sénégal a enregistré cette année une production record de plus de 4 millions de tonnes de céréales, a révélé le secrétaire général du ministère de l’Agriculture, de l’Equipement rural et de la Souveraineté alimentaire, Pape Malick Ndao.

    ‘’Nous sommes passés de 300 mille à plus de 4 millions de tonnes de céréales et nous espérons continuer dans cette dynamique de hausse de la production céréalière qui peut nous gratifier d’ici 2028 la souveraineté alimentaire’’, a-t-il dit.

    Pape Malick Ndao présidait mercredi à Dakar la cérémonie d’ouverture du forum d’affaires ‘’Agri-agro’’ autour de la souveraineté alimentaire. Cette manifestation a vu la participation d’une quarantaine d’entreprises françaises et des acteurs du secteur privé national, venus échanger sur l’agroalimentaire, et surtout, sur la problématique du financement de l’agriculture.

    Cette rencontre de trois jours est organisée conjointement par l’ambassade du Sénégal en France et l’ambassade de la France au Sénégal en relation avec le Mouvement des entreprises de France international (MEDEF).

    Depuis 2012, les productions de céréales sont de plus en plus importantes, surtout pour le riz, le maïs et le mil, a signalé Pape Malick Ndao, rappelant l’importance des céréales dans la consommation des Sénégalais.

    Le secrétaire général du ministère de l’Agriculture, de l’Equipement rural et de la Souveraineté alimentaire a évoqué également l’introduction au Sénégal de nouvelles variétés comme le blé, en vue de permettre au pays d’atteindre l’objectif de souveraineté alimentaire.

    ‘’Nous avons commencé à tester des semences de blé que nous avons reçues de l’Égypte et (…) les récoltes sont déjà faites. Et nous sommes en train d’expérimenter 1000 hectares dans cette présente campagne de blé que nous allons faire un peu partout dans le pays’’, a-t-il rappelé.

    Il a aussi magnifié la décision du chef de l’Etat, Mack Sall, d’allouer 100 milliards FCFA à la prochaine campagne agricole. ‘’C’est historique, c’est inédit. C’est pour la première fois qu’un budget de la campagne agricole atteint ce niveau de financement. (…)’’, a indiqué M. Ndao.

    Le directeur général du Bureau opérationnel de suivi (BOS) du Plan Sénégal émergent (PSE), El Ousseyni Kane, a salué l’effort consenti par l’Etat sénégalais à travers cette enveloppe, une première dans l’histoire du pays, selon lui. ‘’C’est très bien mais je pense que le financement de l’agriculture ne doit pas être du ressort de l’Etat, mais du secteur privé. Pour cela, il faut des conditions pour que le secteur privé ait envie d’investir dans l’agriculture‘’, a-t-il soutenu.

    FD/ADL/ASG