Année : 2023

  • SENEGAL-ECONOMIE / Microfinance et taux d’intérêt : Macky Sall souligne l' »urgence d’une évaluation »

    SENEGAL-ECONOMIE / Microfinance et taux d’intérêt : Macky Sall souligne l’ »urgence d’une évaluation »

    Dakar, 10 mai (APS) – Le président de la République, Macky Sall, a souligné mercredi ‘’l’urgence d’une évaluation des activités des structures de microfinance, les mutuelles d’épargne et de crédit en particulier, et des taux pratiqués par les Systèmes financiers décentralisés (SFD)’’.

    Le chef de l’Etat, qui présidait le conseil des ministres, a ‘’indiqué l’urgence d’une évaluation des activités des structures de microfinance, les mutuelles d’épargne et de crédit en particulier, et des taux pratiqués par les Systèmes financiers décentralisés (SFD) en liaison avec le déploiement de la stratégie nationale d’inclusion financière’’, rapporte le communiqué ayant sanctionné la rencontre.

    Dans son intervention, le président Sall a d’emblée relevé ‘’la dynamique d’émergence de l’économie sociale et solidaire à l’occasion de la tenue à Dakar de la 6e édition du Forum mondial sur l’économie sociale et solidaire sur le thème : « la transition de l’économie informelle vers des économies collectives et durables pour les territoires »’’.

    Il a ‘’salué la réussite de l’organisation de cette importante manifestation internationale qui a fait de Dakar, la capitale internationale de l’économie sociale et solidaire’’. A cet égard, il a ‘’félicité la Ministre de la Microfinance et de l’Economie Sociale et Solidaire, Madame Victorine Anquediche Ndèye, le Maire de la Ville de Dakar, Monsieur Barthélemy Toye DIAS, et l’ensemble des organisateurs et participants qui ont assuré le succès de cet évènement d’envergure’’.

    Il a ‘’réitéré son ambition de faire de l’économie sociale et solidaire un catalyseur de transformation économique et un facteur d’inclusion sociale et de solidarité nationale’’.

    Le communiqué explique que c’est dans le but de ‘’faire du sous-secteur, un instrument de promotion de l’entreprenariat, de l’emploi décent des jeunes, de l’autonomisation économique des femmes et du développement humain durable’’, qu’il a ‘’initié le « PSE Economie sociale et solidaire »’’.

    ‘’A cet égard, le Président de la République a rappelé la nécessité pour le Gouvernement d’accentuer la vulgarisation des opportunités offertes par la loi d’orientation n° 2021-28 du 15 juin 2021 relative à l’économie sociale et solidaire et ses textes d’application (…)’’, souligne le communiqué. Il suggère pour cela de tenir compte, d’une part, des ‘’programmes et dispositifs publics d’encadrement et de financement existants et, d’autre part, de nos modes et valeurs traditionnels de solidarité et d’entraide’’.

    Le communiqué souligne à ce propos qu’il a ‘’engagé le Premier Ministre à renforcer la cohérence et la complémentarité des actions publiques (et celles développées par les collectivités territoriales et la société civile) afin d’assurer un ciblage efficace des interventions et une optimisation des ressources et de l’exécution des projets sectoriels financés’’.

    Il a demandé des instructions au Premier ministre et au ministre de l’Economie sociale et solidaire afin qu’ils prennent ‘’toutes les mesures idoines pour l’installation prochaine du Conseil national de l’Economie sociale et solidaire, cadre de dialogue inclusif pour impulser le développement soutenu du sous – secteur’’.

    Il a ‘’informé le Conseil de sa décision, d’instaurer, chaque année, une quinzaine de l’Economie sociale et solidaire avec l’implication de toutes les parties prenantes’’.

    ASG

  • SENEGAL-SOCIETE / Le président Sall demande  »la mise en oeuvre optimale » de la Stratégie nationale de modernisation de l’état civil

    SENEGAL-SOCIETE / Le président Sall demande  »la mise en oeuvre optimale » de la Stratégie nationale de modernisation de l’état civil

    Dakar, 10 mai (APS) – Le président de la République a demandé mercredi au ministre des Collectivités territoriales de prendre les mesures pour accélérer  »la mise en œuvre optimale de la Stratégie nationale de modernisation de l’état civil », rapporte le communiqué du Conseil des ministres.

    Le chef de l’Etat, présidant le même jour cette réunion hebdomadaire du gouvernement, est notamment revenu sur « la consolidation des efforts de modernisation de l’état civil », avant de rappeler « le rôle important joué par l’état civil dans le renforcement de la citoyenneté et l’efficacité des politiques publiques ».

    Macky Sall « s’est également félicité des avancées notables réalisées par le gouvernement, avec le concours de ses partenaires, pour moderniser et améliorer la gestion de l’état civil au Sénégal », indique le communiqué du Conseil des ministres.

    Il ajoute que le chef de l’Etat « a salué la création de l’Agence nationale de l’état civil (ANEC) et demande au ministre des Collectivités territoriales de prendre toutes les mesures requises, en relation avec les communes, afin d’accélérer la mise en œuvre optimale de la Stratégie nationale de modernisation de l’état civil, en veillant à la digitalisation intégrale des procédures et documents, à la sensibilisation des populations, ainsi qu’à la formation permanente des élus et administrations concernés ».

    BK/ASG

  • SENEGAL-FRANCE-AGRICULTURE-COOPERATION / Compact pour l’agriculture : les investisseurs français invités à aider à mobiliser le financement additionnel

    SENEGAL-FRANCE-AGRICULTURE-COOPERATION / Compact pour l’agriculture : les investisseurs français invités à aider à mobiliser le financement additionnel

    Dakar, 10 mai (APS) – Le gouvernement du Sénégal compte mobiliser des financements additionnels pour le compact national pour l’agriculture en vue d’assurer la souveraineté alimentaire du pays, a indiqué mercredi le secrétaire général du ministère de l’Agriculture, de l’Equipement rural et de la Souveraineté alimentaire, Pape Malick Ndao, invitant les investisseurs français à participer à la mobilisation de cette enveloppe estimée à 1592 milliards FCFA.

    En janvier dernier, a-t-il rappelé, le Sénégal a ‘’présenté’’ son compact pour l’agriculture lors du sommet africain des chefs d’Etat sur la souveraineté alimentaire, organisé à Diamniadio. Ce compact d’un coût de 1592 milliards de francs CFA a été ‘’financé en partie séance tenante par la BAD [Banque afrcaine de développement] pour un 1 milliard d’euros’’, a-t-il relevé.

     Présidant la cérémonie d’ouverture du forum d’affaires ‘’Agri-agro’’ axé autour de la souveraineté alimentaire, il a signalé que l’heure est à la mise en place des projets identifiés. ‘’Nous sommes en train de mettre en place les projets déjà identifiés dans les secteurs de l’agriculture, de la pêche et de l’élevage’’, a-t-il dit.

    Le forum a enregistré la participation de 40 entreprises françaises et des acteurs du secteur privé national, qui vont échanger et ‘’s’entretenir’’ avec le monde agricole, surtout sur ‘’la problématique du financement de l’agriculture’’.

    Cette rencontre de trois jours est organisée conjointement par l’ambassade du Sénégal en France et l’ambassade de France au Sénégal en relation avec le Mouvement des entreprises de France (MEDEF) autour de la souveraineté alimentaire au Sénégal et des entreprises françaises.

    ‘’Maintenant le financement restant, nous sommes en train de le rechercher autour d’autres partenaires et c’est heureux que nous ayons reçu (…) un groupe d’entreprises françaises qui vont voir comment elles peuvent participer dans le financement pour combler le gap de ce grand compact’’, a-t-il indiqué.

    Le secrétaire général du ministère de l’Agriculture, de l’Equipement rural et de la Souveraineté alimentaire considère que ‘’le compact [pour l’agriculture] est un défi vers la souveraineté alimentaire’’, un objectif fixé à l’horizon 2028.

    ‘’Nous voulons être autosuffisants ou souverains sur les produits de base, notamment le riz, le maïs, le lait, la viande et le poisson et c’est possible’’, a-t-il insisté, révélant qu’il s’agit de ‘’tout mettre en œuvre pour une transformation structurelle de l’économie sénégalaise en vue d’atteindre dans les meilleurs délais la souveraineté alimentaire’’.

    Depuis l’accession du président Macky Sall au pouvoir en 2012, a-t-il indiqué, ‘’la hausse considérable des investissements s’est traduite par une augmentation inédite des productions et un engagement fort du secteur privé (…)’’.

    FD/ASG

  • SENEGAL-SPORTS-PERSPECTIVES / Macky Sall donne des orientations pour  »une véritable économie autour de la lutte »

    SENEGAL-SPORTS-PERSPECTIVES / Macky Sall donne des orientations pour  »une véritable économie autour de la lutte »

    Dakar, 10 mai (APS) – Le chef de l’Etat, Macky Sall, a souligné mercredi la nécessité « d’asseoir l’émergence d’une véritable économie autour de la lutte », en vue de rappeler le statut de sport national populaire de cette discipline et « son rôle primordial ».

    Macky Sall, présidant le même jour la réunion du Conseil des ministres, a évoqué « le soutien de l’Etat et du secteur privé au développement de la lutte », en lien avec l’audience qu’il a accordée lundi dernier à « la grande famille des acteurs de la lutte, […] pour rappeler […] le statut de sport national populaire par excellence de la lutte et son rôle primordial dans la valorisation de notre culture et l’épanouissement des populations ».

    « À ce sujet, le président de la République a demandé au Premier ministre de finaliser, en liaison avec le CNG [Comité national de gestion de la lutte], le statut de l’Arène nationale et son mode de gestion devant assurer la maintenance durable de l’infrastructure sportive », rapporte le communiqué du Conseil des ministres.

    Le chef de l’Etat a de même « invité le Premier ministre à accentuer l’assistance et l’accompagnement aux acteurs de la lutte via le développement du sponsoring des manifestations par des sociétés privées et certaines entreprises et structures publiques ».

    « Dans cet élan, ajoute la même source, le président de la République a indiqué au gouvernement, au ministre chargé des Finances notamment, l’urgence de la mise en place d’un Fonds de promotion de la lutte pour impulser le développement de la discipline ».

    « Dans la même dynamique, le président de la République a demandé au ministre chargé de l’Économie d’assurer la mise en place au niveau du [Fonds de garantie des investissements prioritaires] de lignes de garantie, d’un montant de 500 millions de FCFA pour favoriser, à l’initiative des promoteurs, l’organisation régulière des combats, dans une optique d’asseoir l’émergence d’une véritable économie autour de la lutte », peut-on lire dans le communiqué du Conseil des ministres.

    Selon le texte, le chef de l’Etat a par ailleurs « demandé, au ministre chargé du Développement communautaire, de la Solidarité nationale et de l’Équité sociale et territoriale de soutenir, la mise en place, avant fin juin 2023, d’une Mutuelle de santé pour les acteurs de la lutte ».

    « Le président de la République a demandé, également, aux ministres en charge de l’Agriculture et de l’Urbanisme, d’accélérer la constitution de la coopérative d’habitat des acteurs de la lutte en vue de faciliter l’accès à la propriété foncière et immobilière des sociétaires », poursuit-il.

    « Au demeurant, le chef de l’Etat a souligné l’importance qu’il accorde à l’appui aux écoles et écuries de lutte qui sont estimés au nombre de 152 actuellement et regroupant plus de 10. 000 jeunes, à travers les dispositifs adaptés de formation professionnelle avec le 3 FPT [Fonds de financement de la formation professionnelle], d’apprentissage, de financement de projets et d’activités génératrices de revenus avec la DER/FJ », la Délégation générale à l’entrepreneuriat des femmes et des jeunes.

    À en croire le communiqué du Conseil des ministres, le Chef de l’Etat a enfin « demandé au Premier ministre et ministre des Sports de veiller au suivi de l’application effective de ces décisions ».

    BK/ASG

  • SENEGAL-GOUVERNEMENT / Communiqué du Conseil des Ministres du 10 mai 2023

    SENEGAL-GOUVERNEMENT / Communiqué du Conseil des Ministres du 10 mai 2023

    Dakar, 10 mai (APS) – Le Conseil des ministres s’est tenu ce mercredi 10 mai 2023 au Palais de la République, sous la
    présidence du Chef de l’Etat, son Excellence, Monsieur Macky SALL.

    A l’entame de sa communication, le Chef de l’Etat a évoqué la dynamique d’émergence de l’économie sociale et solidaire à l’occasion de la tenue à Dakar de la 6e édition du Forum mondial sur l’économie sociale et solidaire sur le thème : « la transition de l’économie informelle vers des économies collectives et durables pour les territoires ».

    Le Président de la République a salué la réussite de l’organisation de cette importante manifestation internationale qui a fait de Dakar, la capitale internationale de l’économie sociale et solidaire.

    A ce titre, le Chef de l’Etat a félicité la Ministre de la Microfinance et de l’Economie Sociale et Solidaire, Madame Victorine Anquediche Ndèye, le Maire de la Ville de Dakar, Monsieur Barthélemy Toye DIAS, et l’ensemble des organisateurs et participants qui ont assuré le succès de cet évènement d’envergure.

    Le Président de la République a réitéré son ambition de faire de l’économie sociale et solidaire un catalyseur de transformation économique et un facteur d’inclusion sociale et de solidarité nationale.

    Le Chef de l’Etat a ainsi initié le « PSE Economie sociale et solidaire » pour faire du sous-secteur, un instrument de promotion de l’entreprenariat, de l’emploi décent des jeunes, de l’autonomisation économique des femmes et du développement humain durable.

    A cet égard, le Président de la République a rappelé la nécessité pour le Gouvernement d’accentuer la vulgarisation des opportunités offertes par la loi d’orientation n° 2021-28 du 15 juin 2021 relative à l’économie sociale et solidaire et ses textes d’application, en tenant compte, d’une part, des programmes et dispositifs publics d’encadrement et de financement existants et, d’autre part, de nos modes et valeurs traditionnels de solidarité et d’entraide.

    Dans cet élan, le Chef de l’Etat a engagé le Premier Ministre à renforcer la cohérence et la complémentarité des actions publiques (et celles développées par les collectivités territoriales et la société civile) afin d’assurer un ciblage efficace des interventions et une optimisation des ressources et de l’exécution des projets sectoriels financés.

    Dans le même esprit, le Président de la République a indiqué l’urgence d’une évaluation des activités des structures de microfinance, les mutuelles d’épargne et de crédit en particulier, et des taux pratiqués par les Systèmes financiers décentralisés (SFD) en liaison avec le déploiement de la stratégie nationale d’inclusion financière.

    Ainsi, le Chef de l’Etat a demandé au Premier Ministre et au Ministre de l’Economie sociale et solidaire de prendre toutes les mesures idoines pour l’installation prochaine du Conseil national de l’Economie sociale et solidaire, cadre de dialogue inclusif pour impulser le développement soutenu du sous – secteur.

    Enfin, le Président de la République a informé le Conseil de sa décision, d’instaurer, chaque année, une quinzaine de l’Economie sociale et solidaire avec l’implication de toutes les parties prenantes.

    Revenant sur le soutien de l’Etat et du secteur privé au développement de la lutte, le Chef de l’Etat a informé de l’audience qu’il accordée ce 08 mai 2023 aux représentants de la grande famille des acteurs de la lutte, dirigée par le Président du Comité national de Gestion (CNG), pour rappeler au Gouvernement, le statut de Sport national populaire par excellence de la lutte et son rôle primordial
    dans la valorisation de notre culture et l’épanouissement des populations.

    A ce sujet, le Président de la République a demandé au Premier Ministre de finaliser, en liaison avec le CNG, le statut de l’Arène nationale et son mode de gestion devant assurer la maintenance durable de l’infrastructure sportive.

    En outre, le Chef de l’Etat a invité le Premier Ministre à accentuer l’assistance et l’accompagnement aux acteurs de la lutte via le développement du sponsoring des manifestations par des sociétés privées et certaines entreprises et structures publiques. Dans cet élan, le Président d la République a indiqué au Gouvernement, au Ministre chargé des finances notamment, l’urgence de la mise en place d’un Fonds de Promotion de la Lutte pour impulser le développement de la discipline.

    Dans la même dynamique, le Président de la République a demandé au Ministre chargé de l’Economie d’assurer la mise en place au niveau du FONGIP de lignes de garantie, d’un montant de 500 millions de FCFA pour favoriser, à l’initiative des promoteurs, l’organisation régulière des combats, dans une optique d’asseoir l’émergence d’une véritable économie autour de la Lutte.

    Par ailleurs, le Chef de l’Etat a demandé, au Ministre chargé de Développement Communautaire, de la Solidarité nationale et de l’équité sociale et territoriale de soutenir, la mise en place, avant fin juin 2023, d’une Mutuelle de Santé pour les acteurs de la lutte.

    Le Président de la République a demandé, également, aux Ministres en charge de l’Agriculture et de l’Urbanisme, d’accélérer la constitution de la coopérative d’habitat des acteurs de la lutte en vue de faciliter l’accès à la propriété foncière et immobilière des sociétaires.

    Au demeurant, le Chef de l’Etat a souligné l’importance qu’il accorde à l’appui aux écoles et écuries de lutte qui sont estimés au nombre de 152 actuellement et regroupant plus de 10. 000 jeunes, à travers les dispositifs adaptés de formation professionnelle avec le 3 FPT, d’apprentissage, de financement de projets et d’activités génératrices de revenus avec la DER/FJ.

    Le Chef de l’Etat a demandé au Premier Ministre et Ministre des Sports de veiller au suivi de l’application effective de ces décisions.

    Abordant le suivi-évaluation de la mise en œuvre du programme « XEYU NDAW NI », le Président de la République a félicité le Premier Ministre et le Ministre de la Jeunesse, de l’Entreprenariat et de l’Emploi pour les résultats appréciables réalisés par le Programme « XEYU NDAW NI » avec, à date, 80.233 emplois créés sur un objectif de base de 65.000 recrutements spéciaux, dont 14.000 formations dans le cadre de la convention Etat-employeurs, 141.000 bénéficiaires de financements injectés par la DER/FJ et 31.000 formations déroulées par le 3FPT.

    Dans cette perspective, le Président de la République a demandé au Premier Ministre et au Ministre de la Jeunesse, de l’Entreprenariat et de l’Emploi de poursuivre dans les régions et départements, le processus de partage, d’évaluation et d’extension vers de nouvelles cibles du Programme d’urgence pour l’insertion socio-économique et l’emploi des jeunes.

    S’agissant de la consolidation des efforts de modernisation de l’état civil, le Chef de l’Etat a rappelé le rôle important joué par l’Etat civil dans le renforcement de la citoyenneté et l’efficacité des politiques publiques. Il s’est également félicité des avancées notables réalisées par le Gouvernement, avec le concours de ses partenaires, pour moderniser et améliorer la gestion de l’Etat civil au Sénégal.

    Le Chef de l’Etat a salué la création de l’Agence nationale de l’Etat civil (ANEC) et demande au Ministre des Collectivités territoriales de prendre toutes les mesures requises, en relation avec les communes, afin d’accélérer la mise en œuvre optimale de la Stratégie nationale de modernisation de l’état civil, en veillant à la digitalisation intégrale des procédures et documents, à la sensibilisation des populations, ainsi qu’à la formation permanente des élus et administrations concernés.

    Sur le climat social, la gestion et le suivi des affaires intérieures, le Chef de l’Etat est revenu sur les
    sujets suivants :
     les préparatifs de la 135e édition du pèlerinage marial de Popenguine : en demandant au Gouvernement de prendre toutes les dispositions sécuritaires et logistiques requises, en relation avec les organisateurs, en vue du bon déroulement des processions et célébrations (au niveau du nouveau sanctuaire moderne) prévues à l’occasion de cet évènement national qui mobilise des milliers de fidèles, les jeunes en particulier ;
     le développement et la régulation de la filière anacarde : en demandant au Premier Ministre et aux Ministres en charge de l’Agriculture, du Commerce, des Transports terrestres, de l’Industrie de mettre en œuvre, en relation avec l’interprofession du cajou, et la DER/FJ, un dispositif de protection et d’accompagnement de la filière anacarde, dans la perspective de sa contribution à l’émergence de l’Agropole Sud, à la préservation des écosystèmes, au développement économique des zones de production et à la création d’emplois au niveau
    des localités polarisées.

    Dans sa communication, le Premier Ministre est revenu sur le suivi de la coordination de l’activité
    gouvernementale en évoquant :
     la journée d’échanges avec les jeunes sur le programme « XËYU NDAW ÑI » ;
     la réunion sur la situation de l’eau dans la région de Tambacounda et sur le système de tarification ;
     le conseil interministériel sur la préparation de la Tabaski 2023 ;
     la rencontre avec une délégation de la Chambre des Représentants des Etats-Unis d’Amérique ;
     la réunion avec la mission du FMI ;
     la réunion sur le recrutement des travailleurs dans le cadre de la migration circulaire.

    AU TITRE DES COMMUNICATIONS DES MINISTRES

     le Garde des Sceaux, Ministre de la Justice a fait une communication sur les rapports périodiques du Sénégal sur la mise en œuvre de la Charte africaine des droits de l’Homme et des peuples ;
     le Ministre des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’Extérieur a fait une communication sur la situation internationale ;
     le Ministre de l’Agriculture, de l’Equipement rural et de la Souveraineté alimentaire a fait un point sur la préparation de la campagne agricole 2023-2024 et le suivi des exportations horticoles.

    AU TITRE DES TEXTES LEGISLATIFS ET REGLEMENTAIRES

    Le Conseil a examiné et adopté :
     le projet de décret portant organisation du Ministère du Tourisme et des Loisirs ;
     le projet de décret fixant les modalités de coopération des collectivités territoriales ;
     le projet de décret portant création et fixant les règles d’organisation et de fonctionnement du Projet Mobilier national.

    AU TITRE DES MESURES INDIVIDUELLES

    Le Président de la République a pris les décisions suivantes :
     Monsieur Abdoulaye DIOUF, aménagiste – planificateur, précédemment Directeur du Développement urbain durable et de la planification au Ministère de l’Urbanisme, du Logement et de l’Hygiène publique, est nommé Directeur général de l’Urbanisme et de l’Architecture, poste vacant.
     Monsieur Aliou Ousmane SALL, Géographe, précédemment Directeur de l’Etat civil, est nommé Directeur général de l’Agence nationale de l’Etat civil (ANEC).
     Monsieur Babacar DIAGNE, Ingénieur en génie civil, est nommé Président du Conseil de Surveillance de la Haute Autorité des Aéroports du Sénégal (HAAS), poste vacant.

    Fait à Dakar, le 10 mai 2023
    Le Ministre du Commerce, de la Consommation
    et des Petites et moyennes Entreprises,
    Porte-parole du Gouvernement
    Abdou Karim FOFANA

  • SENEGAL-AGRICULTURE / Riz : baisse de 20% du taux d’importation en 2022 (DG BOS)

    SENEGAL-AGRICULTURE / Riz : baisse de 20% du taux d’importation en 2022 (DG BOS)

    Dakar, 10 mai (APS) – Le taux de dépendance du Sénégal aux importations agricoles, notamment celles du riz, a diminué de 20 pour cent depuis le lancement du Plan Sénégal émergent (PSE) en 2014, en passant de 80 à 60 pour cent en 2022, a indiqué, mercredi, le directeur général du Bureau opérationnel de suivi (BOS) du PSE, El Ousseyni Kane.

    ‘’Un autre aspect à prendre en compte, c’est le taux de dépendance du Sénégal aux importations agricoles, qui a diminué de 20% sur la phase de lancement du PSE. On avait un taux de dépendance de l’ordre de 80% au lancement du Plan Sénégal émergent, notamment sur le riz, nous sommes passés à 60% en 2022’’, a-t-il révélé.

    Le directeur général du bureau opérationnel de suivi (BOS) du PSE intervenait au panel inaugural du forum d’affaires Agri-agro autour de la souveraineté alimentaire, qui a enregistré la participation de 40 entreprises françaises et d’autres acteurs du secteur privé national.

    Cette rencontre de trois jours est organisée conjointement par l’ambassade du Sénégal en France et l’ambassade de la France au Sénégal en relation avec le Mouvement des entreprises de France international (MEDEF) autour de la souveraineté alimentaire au Sénégal et des entreprises françaises.

    El Ousseyni Kane a rappelé l’importance de l’agriculture dans la vision d’émergence du Sénégal à l’horizon 2035.

    Selon M. Kane, ‘’la part du secteur primaire dans le PIB du Sénégal a augmenté de 2 points de croissance depuis 2014, passant de 13% à 15% entre 2014 et 2021, ce qui démontre la vitalité de ce secteur qui est de l’ordre de 150 milliards par an’’.

    Le directeur général du BOS/PSE rappelle que le Sénégal doit à la fois faire face aux défis de la production et de la diversification.

    ‘’Il est important pour le Sénégal non seulement d’augmenter les rendements mais aussi de diversifier ses productions notamment en insistant sur la production de blé, de sésame, mais aussi d’investir dans l’agriculture biologique’’ pour laquelle il pourrait être un terreau.

    El Ousseyni Kane estime que les pouvoirs publics sénégalais doivent relever le défi relatif à la conservation et à l’entreposage à travers le territoire national.
    ‘’Le Sénégal perd deux mois de consommation de pomme de terre uniquement du fait du défaut d’infrastructure de stockage. Il faut relever ce défi de la conservation mais aussi le défi de la qualité des produits’’, a insisté le directeur général.

    Il s’agira d’investir davantage dans la transformation des produits agricoles pour éviter l’exportation brute des produits.

    FD/ADL/ASG

  • SENEGAL-SOCIETE-RECASEMENT / Les 267 logements du site de Diougob seront livrés « d’ici la fin de l’année », selon le DG de l’ADM

    SENEGAL-SOCIETE-RECASEMENT / Les 267 logements du site de Diougob seront livrés « d’ici la fin de l’année », selon le DG de l’ADM

    Saint-Louis, 10 mai (APS) – Le directeur général de l’Agence de développement municipal (ADM), Cheikh Issa Sall, a assuré mercredi à Saint-Louis que les 267 logements sociaux en construction à Diougob seront livrés d’ici à la fin de l’année aux bénéficiaires, essentiellement des sinistrés de la Langue de Barbarie.

    « Les villas-témoin seront disponibles à la fin du mois de juin 2023 et seront montrées aux populations’’, a-t-il annoncé à des journalistes, lors d’une visite sur le site de construction de ces logements, ajoutant qu’à la fin de l’année, « nous aurons [sur ces lieux] une nouvelle ville, une cité très moderne, assainie, éclairée, aérée, avec toutes les commodités ».

    Les bénéficiaires de ces logements, victimes de l’avancée de la mer et des inondations de ces dernières années, sont estimées à environ 15000 habitants. Ils seront relogés dans le cadre du projet de relèvement d’urgence et de résilience à Saint-Louis (SERRP, en anglais).

    Dans ce cadre, il est prévu de construire sur le site de Diougob, 500 logements dont les 267 qui seront réceptionnés dans le cadre de ce projet financé par la Banque mondiale à hauteur de 16 milliards de francs CFA pour la période 2018-2023, a précisé le directeur de l’Agence de développement municipal.

    Les logements seront réalisés avec en amont toute la viabilisation, a assuré M. Sall. Il a également donné des garanties relatives à « la présence effective » des services de l’eau et de l’électricité ainsi que d’un réseau de drainage des eaux pluviales, d’une station de pompage et de voiries.

    Les sinistrés qui seront relogés à Diougob disposeront aussi d’un poste de santé, d’un grand marché, d’un centre socio-éducatif, a-t-il dit, en signalant que sur le site en question, les 267 maisons sortent déjà de terre pour trois types d’habitat : RDC, R+1 et R+2.

    Le site de Diougob va accueillir « 15.000 personnes sinistrées, venues de la Langue de Barbarie, dont 3278 sinistrés recasés actuellement provisoirement dans des unités d’habitation mobiles, recouvertes de bâches ».

    « Des infrastructures sociales de grande envergure y seront érigées », a promis le DG de l’Agence de développement municipal, citant des infrastructures scolaires, des équipements sportifs et marchands. Il a par ailleurs évoqué un programme vert visant à améliorer l’environnement du site et son cadre de vie.

    Sur place, il dit avoir instruit les entrepreneurs pour l’accélération des travaux, notant que selon les prévisions des services météorologiques, l’hivernage sera cette année « précoce et pluvieux ».

    AMD/BK/ASG

     

  • Mesure de la qualité des services : l’ARTP partage son expérience avec ses homologues francophones

    Mesure de la qualité des services : l’ARTP partage son expérience avec ses homologues francophones

    Dakar, 10 mai (APS) – L’Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP) du Sénégal déclare dans un communiqué parvenu mercredi à l’APS avoir partagé avec ses homologues de plusieurs pays francophones, à Lausanne (Suisse), son expérience en matière de mesure de la qualité des services fournis à la clientèle.

    Abdou Karim Sall, le directeur général de l’ARTP, a pris part, mardi, au 20e séminaire du Réseau francophone des autorités de régulation des télécommunications (FRATEL), dans cette ville, selon le texte.

    ‘’Le développement fulgurant des services de communications électroniques doit impérativement être accompagné d’une bonne qualité de service fournie aux consommateurs’’, rapporte la même source en citant M. Sall.

    ‘’L’ARTP a participé en qualité de panéliste à une table ronde autour du thème ‘quelles initiatives des régulateurs pour donner la parole aux utilisateurs et remonter des informations ?’‘’ ajoute-t-elle.

    Le communiqué reçu de la direction chargée de la communication de l’ARTP affirme que ‘’le Sénégal a déjà posé d’importants jalons pour relever tous les défis liés à cette problématique’’.

    ‘’L’ARTP a institué, avec l’accord des opérateurs, un cadre de concertation permanent en mettant en place un protocole dynamique sur les indicateurs de performances et la méthodologie de mesure de la qualité de service’’, lit-on dans le texte.

    Le communiqué ajoute que ‘’tout cela est basé sur des normes codifiées de l’Union internationale des télécommunications et de l’Institut européen des normes de télécommunications’’.

    La direction chargée de la communication de l’organe de régulation note que ‘’le Sénégal donne une place de choix aux utilisateurs dans la gestion de la qualité de service’’. ‘’Pour preuve, argue-t-elle, deux représentants des associations nationales de consommateurs siègent présentement au sein du comité national de pilotage de la qualité de services voix, données et SMS des réseaux de la téléphonie mobile mis en place par l’ARTP depuis déjà plusieurs mois.’’

    ‘’C’est dans ce sillage que l’ARTP a mis en place, depuis bientôt deux ans, une application dénommée ‘ARTP Sama Réseau’’, qui est un ‘’outil d’analyse avancée de données permettant’’ à l’instance de régulation d’‘’avoir un aperçu global de la qualité de service mais surtout de la qualité d’expérience des clients des réseaux mobiles sur toute l’étendue du territoire sénégalais’’.

    La commission fédérale de la communication de Suisse et l’Agence nationale de réglementation des télécommunications du Maroc ont pris part à l’organisation du séminaire international du FRATEL, selon le texte.

    ESF/ASG

  • SENEGAL-AGRICULTURE-PLAIDOYER / Kaolack : plaidoyer pour la maîtrise de l’eau et les diversifications des spéculations agricoles

    SENEGAL-AGRICULTURE-PLAIDOYER / Kaolack : plaidoyer pour la maîtrise de l’eau et les diversifications des spéculations agricoles

    Kaolack, 10 mai (APS) – Le secrétaire général du Cadre de concertation des producteurs d’arachide (CCPA), Sidy Bâ, appelle à une plus grande maîtrise de l’eau et à la diversification des spéculations agricoles, pour prévenir la variabilité pluviométrique.

     »Il faut travailler sur cette question cruciale de la maîtrise de l’eau et mettre en avant des spéculations qui pèsent en cas de stress hydrique. On nous a dit qu’il va pleuvoir au mois de mai, on attend et on croise les doigts. Nous nous préparons en conséquence pour mettre les graines que nous avons entre nos mains », a déclaré M. Bâ, par ailleurs porte-parole du Cadre de concertations et de coopération des ruraux (CNCR).

    Il intervenait au cours de l’assemblée générale du Cadre de concertation des producteurs d’arachide, ouverte mercredi à Kaolack (centre). Cette rencontre, qui coïncide avec le 22e anniversaire de cette organisation, porte sur le thème : « La contribution des organisations professionnelles agricoles face aux changements climatiques ».

     »L’année dernière, nous avons connu un hivernage qui nous a donné beaucoup de frissons, parce qu’il avait énormément plu et de manière précoce, mais nous n’avons rien récolté. Ce sont des paramètres dont il faut tenir compte », a dit Sidy Bâ, se disant optimiste pour le prochain hivernage.

    « On a la chance d’avoir avec nous un technicien du CNCR, Yéro Idrissa Thioye, qui a longtemps travaillé sur ces questions et qui, devant les paysans, nous a présenté le rôle et la place des organisations professionnelles agricoles que nous sommes pour accompagner l’Etat du Sénégal à relever le défi de la souveraineté alimentaire », a noté M. Bâ.

    Selon lui, le Cadre de concertation des producteurs d’arachide est engagé dans la diversification des spéculations agricoles à travers la promotion d’autres cultures vivrières, de céréales sèches, pour que les producteurs sénégalais puissent nourrir leurs compatriotes des villes et des campagnes.

    « Le budget national du Sénégal est de six mille milliards de francs CFA. Si aujourd’hui on prend dix pour cent de ce budget-là, pour le mettre à la disposition de soixante-dix pour cent de la population [que sont les agriculteurs], ce n’est que justice », a-t-il fait valoir.

    « On a mis cent milliards de francs CFA cette année, mais on aurait souhaité qu’on mette, au moins, six cent milliards de francs CFA pour accompagner les producteurs dans la maîtrise de l’eau, les aménagements et la diversification de manière générale. À partir de ce moment, on ne va plus produire trois mois et dormir neuf mois, nous allons produire douze mois sur douze », a soutenu Sidy Bâ.

    Le Sénégal ayant « la chance d’être un pays plat, ensoleillé, avec des ressources en eau assez importantes », mobiliser les gens et les organiser permettrait, dit-il, de maintenir les jeunes en milieu rural pour travailler la terre, en mettant dix pour cent du budget national à la disposition du ministère de l’Agriculture, de l’Equipement rural et de la Souveraineté alimentaire.

    « Nous pensons que les mesures idoines qui vont être prises par les producteurs agricoles que nous sommes, nous allons les prendre, mais l’Etat doit prendre les mesures idoines pour l’installation des commissions de distribution des intrants de qualité », a insisté Bâ.

    ADE/BK/ASG