Année : 2023

  • MONDE-SOCIETE / Sommet sur la paix universelle : Séoul clôture en faste avec les mariages de 8000 couples

    MONDE-SOCIETE / Sommet sur la paix universelle : Séoul clôture en faste avec les mariages de 8000 couples

    Dakar, 8 mai (APS) – Le Sommet de la paix 2023 de la Fédération pour la paix universelle (FPU) a baissé ses rideaux dans la nuit de samedi à dimanche à Séoul, dans la capitale sud-coréenne, avec la célébration du 80e anniversaire de la cofondatrice de la FPU, Dr Hak Ja Han Moon et la bénédiction des mariages de 8000 couples, a appris l’APS des organisateurs.

    Le Sommet de la paix 2023, axé sur le thème ‘’Vers une culture mondiale de la paix’’, a servi de tribune d’appel à un monde de paix durable à de nombreuses personnalités politiques, artistiques, d’industriels, de chefs religieux, d’hommes de médias, d’universitaires en provenance de 150 pays.

    Au cours de la rencontre, le 80e anniversaire de la cofondatrice de la FPU, Dr Hak Ja Han Moon, a été célébré avec faste en sa présence à travers des spectacles artistiques, des déclamations de poésie en son honneur, la remise de milliers de bouquets de fleurs et des messages de nombreux dirigeants du monde.

    Il s’en est suivi, toujours dans la grande salle du centre international pour la Cheong Shim, une cérémonie de bénédiction de mariages de 8000 jeunes couples issus de différents pays. Cette cérémonie a lieu dans une atmosphère de joie et d’enthousiasme en présence de Dr Hak Ja Han Moon.

    Après avoir aspergé d’eau bénite les quatorze couples choisis sur le volet, Dr Hak Ja Han Moon a invité les ‘’heureux mariés à constituer des familles fidèles, croyantes et qui perpétuent la tradition pour le grand bonheur de notre créateur’’.

    Des spectacles artistiques et folkloriques et des prestations musicales en l’honneur des nouveaux couples ont rythmé la célébration des mariages, qui s’est terminée par une invite à un échange de bagues.

    La cofondatrice de la FPU, Dr Hak Ja Han Moon, est ensuite allée présider la cérémonie d’inauguration du bâtiment dit de ‘’Culture de la paix’’, une immense salle d’exposition multimédia destinée à être ‘’une patrie pour le monde et une ville du cœur pour tous les peuples’’, comme le souhaitait son défunt époux, le révérend Dr Sun Myung Moon.

    Le Sommet de la paix 2023 de la FPU a également été une occasion pour lancer une nouvelle initiative appelée ‘’Table ronde internationale des anciens’’ et destinée à tirer parti de la sagesse et de l’expérience des anciens pour instaurer la paix et la stabilité dans la société et la nation, selon un communiqué parvenu à l’APS.

    Citant Maithripala Sirisena, ancien président du Sri Lanka, il souligne que ‘’les jeunes et les adultes ont une vision et de l’enthousiasme, mais les anciens leur ouvrent la voie grâce à leur expérience et à leurs connaissances. Par conséquent, pour qu’il y ait une paix et une prospérité éternelles, il faut qu’il y ait une coopération entre les anciens, les adultes et les jeunes dans notre société’’.

    Au cours de ce sommet, les jeunes et étudiants, lauréats du prix Sunhak pour la paix, se sont exprimés lors d’un déjeuner spécial en leur honneur et les membres du Think Tank 2022. Ils ont largement échangé sur les voies et moyens d’instauration de la paix dans la péninsule coréenne, en Asie de l’est et dans le bassin indo-pacifique, note le communiqué.

    Le Sommet de la paix 2023 fait partie de la série continue d’activités de consolidation de la paix de la FPU, qui sont organisées sur le thème de la prospérité mutuelle, de l’interdépendance et des valeurs universelles partagées. La FPU, une ONG dotée du statut consultatif général auprès du Conseil économique et social des Nations unies, est connue pour ses séries Rallye de l’espoir, Conférence internationale sur le leadership et sa série de Forums de réflexion 2022.

     

    PON/ASG/MTN

  • SENEGAL-HIVERNAGE / La région de Sédhiou enregistre ses premières pluies

    SENEGAL-HIVERNAGE / La région de Sédhiou enregistre ses premières pluies

    Sédhiou, 9 mai (APS) – Plusieurs localités de Sédhiou, région du sud du Sénégal, ont enregistré mardi leurs premières pluies.

    De fines pluies sont tombées dans la commune de Sédhiou, mais aussi dans d’autres localités de la région dont Diendé, Madina Wandifa, Koussi, Dioudoubou.

    Des cultivateurs interrogés au sujet de ces premières pluies invitent le gouvernement à « hâter le processus de mise à disposition des semences et des intrants agricoles ».

     »Les cultivateurs sont prêts. Mais nous comptons beaucoup sur la disponibilité des fonds alloués à l’agriculture pour la prochaine campagne agricole. Cela nous permettra d’alléger nos charges dans un contexte de renchérissement des prix », a déclaré Mamadou Sow, un agriculteur basé à Koussi.

    Il faut selon lui une  »bonne répartition du fond d’accompagnement aux agriculteurs, dans la transparence et l’équité, pour un bon déroulement des activités champêtres ».

    L’Agence nationale de l’aviation civile et de la météorologie (ANACIM) a annoncé il y a quelques jours que les premières pluies de l’hivernage 2023 sont attendues “dès ce mois de mai ».  Elle a promis de transmettre des informations aux agriculteurs afin de « les aider à savoir la période probable d’une pause pluviométrique de 10 à 20 jours ».

    Au cours d’un conseil interministériel tenu en fin avril, le chef du gouvernement, Amadou Ba, avait indiqué que le budget de la campagne électorale 2023-2024 devrait atteindre 100 milliards F CFA.

    OB/MTN/BK

     

  • SENEGAL-ELEVAGE / Plaidoyer pour l’harmonisation des dispositifs de contrôle des médicaments vétérinaires

    SENEGAL-ELEVAGE / Plaidoyer pour l’harmonisation des dispositifs de contrôle des médicaments vétérinaires

    Saly (Mbour), 9 mai (APS) – Le coordinateur national du Projet régional d’appui au pastoralisme au Sahel (PRAPS 2), Mamadou Ousseynou Sakho, a insisté, mardi, à Mbour (ouest), sur la nécessité d’harmoniser les activités d’inspection et de contrôle des médicaments vétérinaires afin de mieux limiter la circulation des médicaments frauduleux. 

     « Il me paraît impératif de faire la revue des différentes règlementations de nos pays qui régissent les  médicaments vétérinaires en Afrique subsaharienne, en vue de leur maîtrise, de leur amélioration, de leur harmonisation et de leur large diffusion, en vue d’une parfaite application pour la protection de la santé animale et la préservation de la santé publique », a-t-il soutenu.

    M. Sakho s’entretenait avec des journalistes, en marge d’un atelier régional de formation sur la méthodologie de l’inspection et l’organisation des dispositifs de contrôle des médicaments vétérinaires. Cette rencontre ouverte lundi se poursuivra jusqu’au 12 mai prochain.

     Il a plaidé l’harmonisation des approches pour le contrôle et l’inspection des différents maillons de la chaine de valeur des médicaments vétérinaires, allant de la fabrication à l’utilisation et même à la gestion des déchets biomédicaux. 

    Il a rappelé que pour gérer la problématique de l’harmonisation de la réglementation en matière de médicament vétérinaire, l’UEMOA a entrepris depuis 2006 un vaste programme d’harmonisation des législations pharmaceutiques vétérinaires dans l’espace communautaire, à travers la mise en place d’un certain nombre de dispositifs. 

     Il s’agit du dispositif centralisé d’autorisation de mise sur le marché (AMM), de ceux du contrôle de la qualité des médicaments vétérinaires et de la surveillance des médicaments vétérinaires. 

    « Ce dernier dispositif vise à effectuer sur le terrain des contrôles afin de s’assurer de la qualité et limiter la circulation des médicaments vétérinaires frauduleux », a-t-il précisé. 

     Cependant, du fait que certains États membres du PRAPS ne font pas partie de l’UEMOA, il est apparu « plus que nécessaire d’échanger sur ces dispositifs et aussi de réfléchir à la mise en place de moyens pérennes d’inspection et de contrôle permettant aux États de mener régulièrement et durablement cette mission de haute portée sanitaire et économique », selon M. Sakho.

    Le Projet régional d’appui au pastoralisme au Sahel couvre six pays sahéliens, à savoir le Burkina Faso, le Mali, la Mauritanie, le Niger, le Sénégal et Tchad. Il s’exécute en deux phases de six ans (2015-2021, puis 2022- 2027). Le programme est mis en œuvre, au niveau régional, par le CILSS, le Comité permanent inter-Etats de lutte contre la sécheresse dans le Sahel.

    Au niveau national, il est exécuté par les ministères en charge de l’élevage ou du développement rural dans chacun des six pays bénéficiaires. 

    MF/BKMTN

     

  • SENEGAL-SOCIETE-RECASEMENT / Saint-Louis : le processus de relogement des populations de la Langue de Barbarie « très avancé » (SERRP)

    SENEGAL-SOCIETE-RECASEMENT / Saint-Louis : le processus de relogement des populations de la Langue de Barbarie « très avancé » (SERRP)

    Saint-Louis, 9 mai (APS) – Le processus de relogement des sinistrés de la Langue de Barbarie « est très avancé », a-t-on appris mardi de l’expert social du projet de relèvement d’urgence et de résilience à Saint-Louis (SERRP), Ousmane Ndiaye.

    Il s’exprimait avec des journalistes, en marge d’un atelier de deux jours portant sur le relogement des sinistrés de la Langue de Barbarie, processus qui concerne 267 concessions dont 161 personnes affectées par le projet (PAP).

    Cet atelier a été organisé pour anticiper sur le processus de relogement de ces sinistrés « pour éviter de se retrouver demain dans des difficultés », a expliqué M. Ndiaye.

    Selon lui, cet atelier sert de cadre pour échanger avec les bénéficiaires et les services techniques pour mener à bien ce processus de relogement.

    Les maisons en construction au profit des sinistrés sont « à un niveau très avancé et d’ici à la fin de l’année, la plupart seront terminées et les ayant-droits relogés. Il note que  »jusqu’ici, il y a eu des réclamations, surtout des omissions qui sont bien gérées ».

    Selon Abdoukhadre Dieylani Ba, un des adjoints du préfet du département de Saint-Louis, cet atelier est organisé de concert avec les parties prenantes pour partager des informations sur ce processus de relogement des populations de la Langue de Barbarie, une bande d’une trentaine de kilomètres s’étirant du nord au sud de Saint-Louis, sur une largeur de 20 m.

    D’un coût global de 35 millions de dollars américains, soit environ 16 milliards de francs CFA, le projet de relèvement d’urgence et de résilience à Saint-Louis (SERRP) est mis en œuvre par l’Agence de développement municipal (ADM), à partir d’un financement de la Banque mondiale pour la période 2018-2023.

    Son objectif principal est de reloger les populations de la Langue de Barbarie affectées par l’avancée de la mer et les inondations.

    AMD/BK/MTN

     

  • SENEGAL-JUSTICE-REACTION / YAW dénonce une décision de justice visant à « éliminer » le candidat Ousmane Sonko de l’élection présidentielle

    SENEGAL-JUSTICE-REACTION / YAW dénonce une décision de justice visant à « éliminer » le candidat Ousmane Sonko de l’élection présidentielle

    Dakar, 9 mai (APS) – La coalition Yewwi Askan Wi (YAW) a dénoncé, mardi, à Dakar, une décision judiciaire visant à « éliminer un potentiel candidat » à l’élection présidentielle, après la condamnation d’Ousmane Sonko à six mois de prison avec sursis par la cour d’appel de Dakar pour diffamation et injures publiques.

    M. Sonko, candidat déclaré à l’élection présidentielle de 2024, va perdre son éligibilité si la décision rendue ce lundi par la cour d’appel de Dakar est confirmée en cassation, a déclaré Me Baboucar Cissé, l’un des avocats de la partie civile.

    « La cour l’a condamné à six mois de prison avec sursis pour deux infractions et a confirmé les 200 millions francs CFA de dommages et intérêts qu’il doit payer au plaignant. Donc, si cette décision est définitive, M. Ousmane Sonko va évidemment perdre son éligibilité », a dit Me Cissé à la presse, à sa sortie du palais de justice de Dakar.

    « Personne ne peut être d’accord avec cette décision » pouvant « éliminer un potentiel candidat » à l’élection présidentielle, a déclaré Khalifa Sall, l’un des leaders de YAW, lors d’un point de presse.

    « Yewwi Askan Wi veut organiser une manifestation internationale pour dire non à la condamnation d’Ousmane Sonko à six mois de prison avec sursis et à 200 millions de francs CFA de dommages et intérêts », a-t-il ajouté en présence d’autres dirigeants de YAW.

    « Nous sommes une famille […] Ensemble, nous allons nous battre pour que cette campagne […] ne passe pas », a poursuivi l’ancien maire de Dakar en considérant la condamnation de M. Sonko comme une décision visant à l’empêcher à être candidat à l’élection présidentielle.

    Déthié Fall, leader du Parti pour le rassemblement du peuple, membre de YAW, soutient que la coalition d’opposition ne va pas se contenter de la dénonciation de la condamnation du maire de Ziguinchor (sud) à une peine susceptible de l’empêcher d’être éligible.

    « Nous allons nous battre pour une élection inclusive, pour la participation de tous les acteurs concernés. Pour cela aussi, nous invitons les populations à se mobiliser », a dit M. Fall.

    Cheikh Tidiane Youm, le représentant du Parti de l’unité et du rassemblement, a assuré ses alliés de Yewwi Askan Wi du refus de cette formation politique de participer au dialogue politique souhaité par le président de la République, Macky Sall.

    « Nous refusons catégoriquement de dialoguer alors que nos frères et sœurs sont en prison », a soutenu M. Youm en faisant allusion aux militants de l’opposition arrêtés lors de récentes manifestations.

    La Task Force républicaine, une instance de l’Alliance pour la République (APR), le parti politique de Macky Sall, « se réjouit du triomphe du droit sur la politique, dans l’affaire qui oppose le ministre Mame Mbaye Niang à Ousmane Sonko ».

    « La magistrature de notre pays vient de le montrer […] la justice rend toujours son verdict en mettant en avant les principes sacro-saints de la balance, signe de l’équité », a-t-elle commenté dans une déclaration parvenue mardi à l’APS.

    « Par ce verdict, les juges montrent clairement que les hommes politiques, quel que soit leur bord, ne sauraient être au-dessus des lois. Le nombre de renvois et le verdict en première instance prouvent […] l’indépendance de la justice, sans laquelle il n’y a pas de démocratie », ajoute la Task Force républicaine de l’APR.

    Elle « réitère la nécessité […] pour tous les acteurs politiques de répondre à l’appel au dialogue lancé par […] le président de la République, Macky Sall ».

    Mame Mbaye Niang, qui a obtenu de la cour d’appel de Dakar la condamnation d’Ousmane Sonko, est un militant de premier plan de l’APR.

    DOB/ESF/BK

  • SENEGAL-SOCIETE-STRATEGIE / Vers un plan local de lutte contre l’insécurité routière à Kédougou

    SENEGAL-SOCIETE-STRATEGIE / Vers un plan local de lutte contre l’insécurité routière à Kédougou

    Kédougou, 9 mai (APS) –   Un comité régional de développement sur la sécurité routière s’est ouvert, mardi, à Kédougou (sud-est), en vue d’élaborer un plan local de lutte contre l’insécurité routière, a constaté le correspondant de l’APS.

     

    Cette rencontre dont la cérémonie d’ouverture a été présidée par l’adjoint au gouverneur de Kédougou chargé des affaires administratives, Amadou Salmone Fall, s’inscrit dans le cadre d’une campagne nationale de sensibilisation à la sécurité routière.

    Elle a réuni « tous les acteurs de façon très inclusive pour discuter sur les points de la vulnérabilité [de la région de Kédougou] » en matière de sécurité routière, a expliqué M. Fall, en présence du directeur de l’Agence nationale de sécurité routière (ANASER), Cheik Guèye.

    Il y avait aussi des représentants des forces de défense et de sécurité, de l’administration déconcentrée et de la société civile.

     

    Amadou Salmone Fall a salué l’idée portant sur la mise en place d’un plan local de sécurité routière « très prochainement », dans le cadre de la territorialisation des politiques publiques, en vue de renforcer la Stratégie nationale de la lutte contre les accidents de la circulation.

    Il a relevé quelques points correspondant aux causes les plus fréquentes des accidents de la route dans la région de Kédougou.

    « Il s’agit effectivement de la circulation des deux roues sans port de casque dans la ville, la divagation des animaux dans nos axes, la circulation de personnes par tricycle et le […] manque d’infrastructures routières », a-t-il déclaré.

    Le directeur de l’Agence nationale de sécurité routière a félicité les autorités administratives et les acteurs locaux pour la tenue de cette rencontre qui a selon lui permis de faire un diagnostic de la situation relativement à la sécurité routière et de recueillir des propositions venant des acteurs, en vue d’alimenter le plan local de sécurité routière que la région va élaborer.

     

    Cheikh Guèye a invité les collectivités territoriales et les autres acteurs de la région à « s’impliquer activement dans la sensibilisation » pour le port de casque de sécurité, le respect des dispositions du code de la route et la lutte contre la divagation des animaux.

    « Ils vont nous aider à avoir un plan d’action chiffré qui permettra [d’avoir] des indicateurs de suivi qui permettront à terme d’évaluer donc l’efficacité des mesures et des actions menées ici à Kédougou », a-t-il relevé.

    PID/BK

     

  • SENEGAL-AGRICULTURE  / Le Sénégal a besoin de 1.500 milliards de francs CFA pour son autosuffisance en riz

    SENEGAL-AGRICULTURE / Le Sénégal a besoin de 1.500 milliards de francs CFA pour son autosuffisance en riz

    Thiès, 9 mai (APS) – Le Sénégal a besoin de 1.500 milliards de francs CFA pour atteindre son objectif d’autosuffisance en riz d’ici à 2030, a-t-on appris mardi à Thiès (ouest) du coordonnateur du Programme de développement de la chaîne de valeur riz (PDCVR), Waly Diouf.

    ‘’Selon l’évaluation qui a été faite, pour aller à l’autosuffisance en 2030, le Sénégal a besoin de 1.500 milliards de francs CFA’’, a dit M. Diouf en marge d’un atelier sur le financement du PCVR.

    Selon lui, cette estimation a été faite dans le cadre de la Coalition pour le développement de la riziculture en Afrique, dont le Sénégal est membre.

    Les besoins financiers du Sénégal pour l’atteinte de l’autosuffisance en riz étaient estimés à 424,4 milliards de FCFA entre 2014 et 2017, a rappelé M. Diouf. ‘’En 2019, quand le président de la République a demandé l’évaluation du Programme national d’autosuffisance en riz, a-t-il poursuivi, nous nous sommes rendu compte qu’en réalité entre 2014 et 2019, c’est plutôt 205 milliards qui ont été mobilisés.’’

    Malgré le ‘’gap’’, les ressources injectées avaient permis de passer d’une production de 400.000 tonnes par an à 1,3 million de tonnes par an, selon le coordonnateur du PDCVR. ‘’Un bond jamais réalisé depuis 1960’’, a-t-il souligné.

    Le renchérissement du coût pour matérialiser la politique de l’autosuffisance en riz, qui a plus que triplé entre 2014 et 2023, résulte du fait que les ressources nécessaires n’ont jamais été mobilisées durant cette période.

    ‘’Si cet argent (1.500 milliards) n’est pas mobilisé d’ici à 2030, la population du Sénégal va augmenter, la quantité de riz consommée par les familles va augmenter, et il y a de fortes probabilités que la somme nécessaire pour aller vers l’autosuffisance soit [plus élevée]’’, a dit Waly Diouf.

    Les lenteurs de l’atteinte de l’autosuffisance en riz s’expliquent, selon lui, par la ‘’crise mondiale’’.

    Le changement des habitudes alimentaires dans le monde rural, où le riz occupe une place de plus en plus importante, contribue au ralentissement de l’atteinte de cet objectif d’autosuffisance, affirme Waly Diouf.

    ADI/ESF/MTN

  • SENEGAL-SOCIETE-GOUVERNANCE / Un responsable de l’OFNAC souligne le rôle de l’université dans la lutte contre la corruption

    SENEGAL-SOCIETE-GOUVERNANCE / Un responsable de l’OFNAC souligne le rôle de l’université dans la lutte contre la corruption

    Saint-Louis, 9 mai (APS) – Le chef de la division veille et stratégie à l’Office national de lutte contre la fraude et la corruption (OFNAC), Saliou Diop, a plaidé mardi à Saint-Louis (nord) pour la mise en place d’une convention avec l’université, compte tenu du rôle primordial de l’institution universitaire dans la lutte contre la corruption.

     »L’université, grâce à ses acteurs, notamment son personnel d’enseignement et de recherche (PER) et les membres du PATS (personnel administratif, technique et de service), a un rôle primordial à jouer dans la lutte contre la corruption », a notamment déclaré M. Diop, à l’ouverture des journées de sensibilisation initiées par l’OFNAC à l’Université Gaston Berger (UGB) de Saint-Louis.

    Selon lui, le plan stratégique du Conseil africain et malgache pour l’enseignement supérieur (CAMES) qui vise notamment la promotion de l’éthique et de la déontologie, invite les universitaires à lutter contre la corruption.

    « Temple du savoir et de production des hauts cadres de l’Etat, l’université, au regard de sa position stratégique, doit sensibiliser, former son personnel et les étudiants au civisme, à la citoyenneté, à la transparence, à l’éthique, au leadership ainsi qu’au développement durable », a-t-il expliqué.

    L’université « doit aussi travailler à la conception de sa charte d’éthique et de son code de déontologie pour assainir son environnement et prévenir ses acteurs de tout risque de fraude et de corruption », a-t-il relevé.

    Il souhaite que l’OFNAC et l’UGB nouent un partenariat pour que la lutte contre la corruption soit constituée en module d’enseignement.

    Amsata Ndiaye, conseiller spécial du recteur de l’université Gaston Berger de Saint-Louis, a fait observer que la corruption est « présente partout » dans la société, ce qui fait que les tentations peuvent être également décelées dans les universités.

    Il a plaidé pour « une lutte hardie » contre la corruption qui selon lui « gangrène nos sociétés », ajoutant que dans ce cadre, un partenariat avec l’OFNAC permettrait de mieux maitriser les contours de ce phénomène.

    AMD/BK/MTN