Année : 2023

  • SENEGAL-ROYAUMEUNI-CEREMONIE / Macky Sall invité aux cérémonies de couronnement du Roi Charles III

    SENEGAL-ROYAUMEUNI-CEREMONIE / Macky Sall invité aux cérémonies de couronnement du Roi Charles III

    Dakar, 5 mai (APS) – Le chef de l’Etat, Macky Sall, participe vendredi et samedi, à Londres, aux cérémonies pour le couronnement du Roi Charles III, à l’invitation du souverain britannique, a appris l’APS de la présidence sénégalaise.

    Cette invitation « témoigne de l’excellence des relations d’amitié cordiale et de coopération conviviale entre le Sénégal et le Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d’Irlande du Nord », souligne-t-elle, dans un communiqué.

    Elle précise qu’ »en marge des cérémonies, l’agenda de Monsieur le Président de la République sera rythmé par des audiences avec les partenaires bilatéraux et multilatéraux du Sénégal ».

    Devenu roi en 2022, Charles III est le fils aîné de la reine Elizabeth II, décédée en septembre 2022. Il est le Souverain du Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d’ Irlande du Nord ainsi que de 14 autres Etats souverains, appelés royaume du Commonwealth, et de leurs territoires et dépendances. Il sera couronné en même temps que son épouse.

    ASG/BK

  • SENEGAL-ONU-LIBERTES / Droits de l’homme : le Sénégal prépare son examen prévu en 2024 devant les Nations unies

    SENEGAL-ONU-LIBERTES / Droits de l’homme : le Sénégal prépare son examen prévu en 2024 devant les Nations unies

    Dakar, 5 mai (APS) – Le Comité sénégalais des droits de l’homme (CSDH) a entamé jeudi un atelier de renforcement des compétences en matière de défense des droits de l’homme, en prélude à l’examen à passer par l’Etat du Sénégal en 2024 devant les Nations unies.

    Des organisations de la société civile prennent part à cet atelier de deux jours organisé pour la préparation de l’examen périodique universel (EPU) prévu en janvier 2024.

    L’organisation non gouvernementale UPR Info, basée en Suisse, participe à la rencontre en fournissant une assistance technique aux acteurs concernés par la préparation de l’EPU.

    Cet examen consiste à passer en revue les réalisations de l’ensemble des Etats membres de l’ONU dans le domaine des droits de l’homme.

    L’examen a lieu par intervalles de quatre ans et demi.

    ‘’La présente activité vient en complément de l’atelier des 2 et 3 mai 2023 sur la rédaction du rapport national, qui a été organisé par le ministère de la Justice et UPR Info’’, a précisé l’avocat Pape Sène, le président du Comité sénégalais des droits de l’homme.

    La RADDHO, la Rencontre africaine pour la défense des droits de l’homme, l’une des principales organisations chargées des droits humains au Sénégal, prend part à l’atelier aux côtés d’autres structures.

    ‘’Le CSDH va […] jouer un rôle de sensibilisation, d’éducation et de formation aux droits humains’’, a assuré Me Sène, annonçant une série d’activités à venir, dans le cadre de la préparation de l’EPU.

    Le Sénégal a passé trois fois cet examen, la dernière évaluation s’étant déroulée le 5 novembre 2018, a-t-il rappelé.

    AN/ESF

  • SENEGAL-COMMERCE  / Des exposants sénégalais satisfaits de leur participation au Macfrut 2023 

    SENEGAL-COMMERCE / Des exposants sénégalais satisfaits de leur participation au Macfrut 2023 

    De l’envoyée spéciale de l’APS, Sokhna Bator Sall

    Rimini (Italie), 5 mai (APS) – Des exposants sénégalais au Salon international de fruits et légumes de Rimini (Italie), également appelé Macfrut, ont fait part à l’APS de leur satisfaction d’avoir participé à cette rencontre.

    Cette rencontre commerciale a pris fin ce vendredi. Elle se tenait depuis mercredi, dans cette commune d’Emilie-Romagne.

    Amacodou Diouf, exportateur de fruits et légumes vers l’Europe, fait partie de ces exposants ayant participé au Macfrut 2023, sous l’égide du Conseil sénégalais des chargeurs (COSEC).

    ‘’Cela s’est bien passé, nous avons eu beaucoup de promesses. Espérons qu’elles se réalisent’’, a dit M. Diouf, gérant de la société BuurSine International, qui produit et exporte des mangues, des papayes, des pamplemousses, des citrons, des citrouilles, etc.

    Salamba Diène est directrice générale de la société Biosène, spécialisée dans la transformation de produits à base de mil, de ‘’bissap’’ (oseille), de moringa, de baobab, etc.

    ‘’Nous exportons vers l’Europe. C’est la première fois que nous venons en Italie pour [le Macfrut]. Nous remercions le COSEC pour cette invitation’’, a déclaré Mme Diène.

    Seynabou Diouf Mboup, représentante de la coopérative des producteurs de fruits et légumes de Keur Mbir Ndao, dans la zone des Niayes (ouest), salue également l’opportunité qui lui a été offerte d’exposer au Salon international des fruits et légumes de Rimini, une ville du nord de l’Italie, sur la côte adriatique.

    ‘’Nous sommes, en tant que visiteurs professionnels, autorisés à exposer. Nous remercions le COSEC de notre participation. Les deux premiers jours ont montré tout l’intérêt pour nous de participer à ce salon. Même si nos produits phares n’y sont pas, nous nous réjouissons de l’accompagnement adéquat du COSEC’’, s’est réjouie Mme Mboup.

    Mamour Guèye, exportateur de fruits et légumes et directeur de la société Ngueya SARL, a également bénéficié de l’assistance du COSEC. Il affirme avoir fait cette année une bien meilleure participation en comparaison des années précédentes.

    La satisfaction exprimée par M. Guèye tient notamment à la qualité du stand qui lui a été octroyé et au flux de visiteurs. Ils lui ont permis de prendre date. ‘’Nous comptons booster nos exportations pour un meilleur avenir’’, a-t-il dit.

    La société Sepam est déjà présente sur le marché italien. Elle exporte des haricots verts, la mangue Kent, le melon et l’oignon. ‘’Nous sommes sur le marché italien […] et nous espérons trouver des clients avec d’autres spéculations’’, a dit Anna Seck Tabou, responsable qualité de cette structure.

    Rokhaya Mbengue, membre du groupement d’intérêt économique Mbengue et fils, expose au Macfrut 2023 des produits d’origine sénégalaise, dont la papaye, le citron et la patate douce.

    ‘’Nous avons cette opportunité, grâce au COSEC, de rencontrer des clients et de faire valoir les produits sénégalais’’, a réagi Mme Mbengue en remerciant le Conseil sénégalais des chargeurs pour son assistance.

    SBS/BK/ASG/ESF

  • SENEGAL-FRANCE-FOOTBALL / Nominé pépite du mois d’avril, Lamine Camara en tête des votes sur Twitter

    SENEGAL-FRANCE-FOOTBALL / Nominé pépite du mois d’avril, Lamine Camara en tête des votes sur Twitter

    Dakar, 4 mai (APS) – Le milieu de terrain sénégalais de Metz (France) Lamine Camara, nominé pour le titre du meilleur jeune joueur du mois d’avril en Ligue 2 française, est en tête des votes sur Twitter.

    Le joueur de 20 ans totalisait jeudi 48% des votes, suivi du Français Junior Mwanga de Bordeaux (28%) et Niels Nkounkou de l’AS Saint-Étienne (24%).

    Lamine Camara est arrivé au FC Metz en mars dernier, en provenance de Génération Foot (Ligue 1 sénégalaise).

    Désigné meilleur joueur de la dernière Coupe d’Afrique des nations (CAN) des moins de 20 ans remportée par le Sénégal, Camara a joué deux matchs avec son nouveau club.

    Il a écopé d’un carton rouge lors de sa deuxième sortie contre Saint-Étienne, le 22 avril dernier. En plus de sa suspension, le joueur sénégalais pourrait prolonger de quelques jours son absence sur les pelouses à cause d’une blessure à la cheville.

    SK/ASB/ASG/BK

     

     

     

  • SENEGAL-RELIGIONS-PATRIMOINE  / Le musée du mouridisme parlera à toute l’humanité (architecte)

    SENEGAL-RELIGIONS-PATRIMOINE / Le musée du mouridisme parlera à toute l’humanité (architecte)

    Dakar, 5 mai (APS) – Le musée du mouridisme, baptisé Musée islamique Al Khadimi par le khalife général des mourides, sera érigé au sein de l’université Khadimou Rassoul de Touba (centre), et sera appelé à ‘’parler à toute l’humanité, pas seulement aux mourides’’, a déclaré l’architecte du projet, Malick Mbow.

    ‘’Ce futur lieu conservateur du patrimoine n’est pas que pour les mourides, c’est pour l’humanité. C’est pour tout le monde. C’est comme cela qu’il faudrait développer notre communication sur le musée. C’est pour connaître l’histoire. Nous devons tous contribuer à la faire connaître à travers ce musée’’, a-t-il dans un entretien accordé jeudi à l’APS.

    ‘’Quand on parle d’un musée, c’est le moment de réfléchir sur son importance. Ce n’est pas un espace d’exposition comme les gens ont l’habitude le penser et de le voir. C’est un espace pour symboliser quelque chose’’, a dit M. Mbow, révélant avoir tiré son inspiration du départ en exil du fondateur du mouridisme, Cheikh Ahmadou Bamba (1853-1927), pour ensuite évoquer son retour, en 1902, à bord du bateau ‘’Ville de Macéao’’.

    L’architecte appelé à parler du musée Serigne Touba (nom désignant aussi Cheikh Ahmadou Bamba) doit se référer à ‘’cet instant chargé historiquement pour le mouridisme’’, a souligné Malick Mbow, ajoutant : ‘’Nous avons toujours dans notre esprit vu que Serigne Touba était en train de prier à côté du bateau […] En tant qu’architecte, ça m’a posé beaucoup de questions. Mais en tant que croyant, je me suis référé à la dimension de Serigne Touba.’’

    ‘’L’occasion m’est donnée aujourd’hui de pouvoir figer éternellement cet instant, ce qui fait que le musée Serigne Touba part de deux édifices : le premier évoque le bateau qui part, le second symbolise le retour, a poursuivi Malick Mbow. Le premier rassemble tout ce qui est descendant de Serigne Touba. Quand vous y entrez, vous aurez un parcours qui va vous indiquer l’itinéraire de Serigne Touba et on verra tout ce que les fils et petits-fils ont laissé comme patrimoine.’’

    Le second bâtiment est ‘’uniquement consacré à Serigne Touba’’, a-t-il dit, rappelant qu’il n’existe pas encore d’endroit pour mettre des objets se rapportant à lui ou lui ayant appartenu. ‘’Il faut donc, dans ce musée, un espace qui [lui] est exclusivement dédié’’, a poursuivi M. Mbow, insistant sur ‘’la dimension internationale’’ qu’il veut apporter à l’établissement.

    En ce qui concerne l’organisation de l’espace au sein du musée, M. Mbow signale qu’il est envisagé d’y construire des galeries individuelles pour permettre aux familles détentrices de patrimoine d’être intégrées à l’organisation et à l’alimentation du contenu du musée.

    ‘’On est en train de retracer un parcours historique’’

    Selon l’architecte, le travail fait sur le projet du musée a commencé ‘’depuis très longtemps’’, avant la présentation, en avril dernier, de photos de Cheikh Ahmadou Bamba prises lors de la cérémonie de pose de la première pierre de la grande mosquée de Diourbel (centre) en 1918.

    Il affirme que sa maquette a coûté 7.000 dollars US, soit 4.163.000 francs CFA (selon le cours actuel du dollar).

    ‘’Environ 400 millions de francs CFA ont été payés pour des études. On avait déjà reçu en septembre 2021 le ‘ndigël’ (la consigne) de Serigne Chérif Fantamady Mbacké, le coordinateur du projet, pour nous lancer.’’

    Les deux bâtiments du musée seront aménagés sur une surface de 2.500 mètres carrés.

    S’agissant du budget de la construction de l’établissement, il a dit : ‘’Si nous évaluons le projet, nous en sommes à 3,6 milliards de francs CFA. Mais ce qui est important, c’est le contenu. C’est ça qui va donner de la valeur au musée. Le symbole est là. Il faudra aller chercher le budget de fonctionnement qui va lui permettre de mener des recherches.’’

    La commission scientifique chargée de la mise en œuvre du projet est dirigée par l’ex-recteur de l’université Cheikh Anta Diop de Dakar, l’historien Ibrahima Thioub.

    ‘’Nous, architectes, avons créé le symbole mais au sein de la commission, des gens travaillent à la définition du parcours, a repris Malick Mbow. Donc, c’est un travail assez important. On est en train de retracer un parcours historique.’’

    L’architecte salue le geste du président de la République, ‘’qui s’est engagé et a engagé l’Etat, à travers le ministère de la Culture et du Patrimoine historique’’.

    Malick Mbow espère qu’au bout de ‘’huit à neuf mois, l’édifice va être érigé’’.

    Il partage sa satisfaction d’avoir pu faire passer le mot ‘’musée’’ dans l’esprit d’une communauté qui n’en avait pas la conception ‘’moderne’’ proposée.

    ADC/BK/ESF

  • SENEGAL-SOCIETE / La RADDHO et le Collectif des veuves mauritaniennes rencontrent les journalistes, samedi, à Dakar

    SENEGAL-SOCIETE / La RADDHO et le Collectif des veuves mauritaniennes rencontrent les journalistes, samedi, à Dakar

    Dakar, 5 mai (APS) – La Rencontre africaine pour la défense des droits de l’homme (RADDHO) et le Collectif des veuves mauritaniennes organisent une conférence de presse, samedi à 9 h 30, à l’Ecole d’art oratoire et de leadership, à Dakar, selon un communiqué.

    L’entretien portera sur une plainte déposée auprès de la Cour pénale internationale contre Maaouiya Ould Sid’Ahmed Taya, un ancien président mauritanien.

    La plainte est relative à des ‘’crimes commis contre la population noire mauritanienne’’.

    CS/ESF

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / Le dialogue politique prend forme, selon les quotidiens

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / Le dialogue politique prend forme, selon les quotidiens

    Dakar, 5 mai (APS) – Le dialogue politique souhaité par le président de la République continue de dominer l’actualité, les quotidiens commentant à profusion la rencontre survenue jeudi entre Macky Sall et certains leaders de l’opposition.

    Le chef de l’Etat a lancé un appel au dialogue entre les leaders politiques du pays, dans un climat très tendu, marqué par de nombreuses arrestations dans les rangs de l’opposition.

    Le chef de l’opposition et maire de Ziguinchor (sud), Ousmane Sonko, a refusé de prendre part à ce dialogue. Le F24, une coalition constituée d’une centaine d’organisations politiques et de la société civile, a également refusé d’y participer.

    Le PDS, l’ex-parti au pouvoir, a accepté de prendre part à cette concertation si certain nombre de conditions sont réunies, notamment la révision du procès de Karim Wade, l’un de ses leaders.

    La presse a largement relayé les mots de félicitation de Macky Sall pour l’actuel maire de Dakar et ses prédécesseurs.

    Macky Sall a serré la main à Barthélémy Dias, le maire de la capitale sénégalaise, à Khalifa Sall et à Soham Wardini, deux de ses prédécesseurs, ainsi qu’à Habib Sy, tous des leaders de l’opposition conviés à la concertation avec la majorité présidentielle.

    La rencontre a eu lieu au Grand Théâtre de Dakar, où Macky Sall présidait la cérémonie officielle du Forum mondial de l’économie sociale et solidaire.

    « On oublie tout et on recommence […] Macky Sall et Khalifa Sall se sont donné l’accolade. Macky Sall et Habib Sy se sont chaleureusement salués. Macky Sall a félicité Barth’ (Barthélémy Dias), qui a affiché un sourire aussi énorme que les surprises produites par la journée d’hier. C’était le dialogue avant l’heure », commente Le Quotidien.

    « Khalifa Sall et Macky Sall ont décidé d’enterrer la caisse d’avance à l’origine de l’inéligibilité de l’ancien maire de Dakar. On est sur un air de réconciliation », poursuit-il.

    En lançant son appel au dialogue, Macky Sall a fait miroiter à Khalifa Sall et à Karim Wade une amnistie des faits pour lesquels ils ont été condamnés à des peines de prison les privant des droits de voter et de se faire élire.

    La « première scène du dialogue »

    Avec cette rencontre, « l’isolement de Sonko prend forme », affirme WalfQuotidien.

    « Sa mise à l’écart du jeu politique […] risque de devenir une réalité. Ousmane Sonko, l’opposant le plus farouche de tous, devra apprendre à ne plus compter sur ses alliés, en l’occurrence Khalifa Sall et son lieutenant Barthélémy Dias, au regard de ce qui s’est passé hier », ajoute le même journal.

    EnQuête est du même avis lorsqu’il affirme que « le dialogue politique initié par le président de la République met à rude épreuve les relations au sein de YAW », la coalition Yewwi Askan Wi, que dirigent Khalifa Sall et Ousmane Sonko.

    « Tout le monde manœuvre, chacun ne défendant que des intérêts », observe-t-il.

    « Des ennemis d’hier ont été vus main dans la main, sourire aux lèvres, discutant comme de vieux amis », fait remarquer L’Observateur.

    Il s’agissait de la « première scène du dialogue », note Bès Bi Le Jour.

    « Dans un contexte de dialogue politique annoncé, c’est un fait politique qui ne laisse pas indifférent, le leader de Taxawu Senegaal (Khalifa Sall) étant partant pour recouvrer son éligibilité », poursuit-il.

    Le Témoin Quotidien se croit dans un rêve en observant la poignée de main entre Macky Sall et une partie de l’opposition. « On croit rêver dans ce Sénégal plongé dans une spirale politique tendue », écrit-il, regrettant qu’ »un acte républicain banal [ait] été transformé en événement, hier ».

    « Dialoguer pour se dire quoi lorsque plus de 300 prisonniers politiques sont dans les geôles pour des peccadilles ? » se demande Le Témoin Quotidien.

    Sud Quotidien tient à souligner que Macky Sall a réitéré son appel au dialogue.

    « Devant le rapprochement des responsables de Taxawu Senegaal avec Macky Sall, Bamba Fall (un proche de Khalifa Sall dont le ralliement à Macky Sall avait fait un tollé) il ne manquera certainement pas de rire sous cape. Après Khalifa Sall, qui accepte le dialogue au nom de sa remise en selle, Barthélémy Dias est en train de mordre à l’hameçon du président Sall, qui lui jette des fleurs », commente Tribune.

    ESF/BK

  • AFRIQUE-FOOTBALL-COMPETITION / CAN U17 : Serigne Saliou Dia refuse le statut de favori pour le Sénégal

    AFRIQUE-FOOTBALL-COMPETITION / CAN U17 : Serigne Saliou Dia refuse le statut de favori pour le Sénégal

    Dakar, 5 mai (APS) – Le sélectionneur des Lionceaux, Serigne Saliou Dia, a déclaré que le Sénégal, pour ne s’être jamais imposé chez les moins de 17 ans au niveau continental, ne peut être considéré comme un favori de la Coupe d’Afrique des nations (CAN) de la catégorie qui se déroule actuellement en Algérie (29 avril-19 mai).

    « Nous ne sommes pas venus avec une posture de favori. L’histoire du football du Sénégal chez les U17 à la CAN se résume à deux participations et deux éliminations en phase de poule. Cela veut dire que nous ne pouvons pas être favoris dans une compétition dans laquelle nous n’avons jamais su nous imposer », a dit le technicien dans un entretien publié sur le site sénégalais Wiwsport.

    Les moins de 17 ans sont une catégorie « différente des U20 et U23, car [les premiers n’ont] pas une exigence de faire un résultat, mais plutôt de continuer la formation des jeunes pour, plus tard, aider les autres catégories », a soutenu Serigne Saliou Dia.

    « Maintenant, nous avons envie de profiter de cette dynamique très positive que connait le football sénégalais pour faire quelque chose », a-t-il avoué, ajoutant que pour ce faire, l’équipe du Sénégal va prendre les matchs les uns après les autres.

    Le Sénégal, déjà qualifié pour les quarts de finale après sa deuxième victoire (3-0) obtenue mercredi aux dépens du pays hôte, l’Algérie, va jouer son dernier match de poule contre la Somalie, ce vendredi, à partir de 19 heures.

    « L’objectif premier du Sénégal est atteint. Nous n’avions jamais franchi cette étape de la compétition (quarts de finale). Maintenant que nous y sommes, nous ferons focus sur ce match et essayer de le gagner et se qualifier à la Coupe du monde. Cela va donner plus de confiance et un vécu à ces jeunes », a-t-il indiqué.

    Il a assuré que les Lionceaux sont « très concentrés et très déterminés » à donner au Sénégal la possibilité de participer au prochain Mondial de la catégorie, ce qui passe par le match contre la Somalie et les quarts de finale.

    Les quatre équipes qui atteindront les demi-finales de la CAN des moins de 17 ans vont en même temps obtenir leur ticket pour le prochain Mondial

    « La Somalie a progressé entre ces deux matchs [contre l’Algérie et le Congo Brazzaville], donc ce sera à nous d’aborder cette rencontre de la meilleure des manières, comme nous l’avons fait lors des matchs passés. Nous aurons une belle opposition face à la Somalie qui voudra forcément remporter les trois points », a-t-il dit.

    Le groupe du Sénégal « va très bien, on a joué nos deux matchs, on les a gagnés, on est premier du groupe et on est qualifié en tant que premier. », a-t-il souligné

    Et de conclure : « Nous allons jouer ce match avec sérénité et beaucoup de calme et essayer de le gagner. Nous sommes là pour apprendre et nous allons aborder cette rencontre comme il se doit ».

    SK/BK

     

     

  • SENEGAL-SANTE / Une centaine de poches de sang collectées par le ministère de la Jeunesse

    SENEGAL-SANTE / Une centaine de poches de sang collectées par le ministère de la Jeunesse

    Dakar, 4 mai (APS) – Une centaine de poches de sang ont été collectées, jeudi, lors d’une journée de don de sang organisée par le ministère de la Jeunesse, de l’Entrepreneuriat et de l’Emploi, en partenariat avec le Centre national de transfusion sanguine (CNTS), indique un communiqué reçu à l’APS.

    Le texte précise que cette activité « a permis de mettre une centaine de poches de sang à la disposition du CNTS grâce à la mobilisation des agents du ministère et de jeunes des associations et mouvements de jeunesse ».

    « Cette activité de solidarité agissante entre dans le cadre d’une des missions dévolues au ministère, à savoir la promotion des valeurs de civisme et de citoyenneté », a déclaré  le ministre en charge de la Jeunesse, Pape Malick Ndour, cité par le texte.

    La collecte de poches de sang est une activité inscrite chaque année dans l’agenda social du département, rappelle le communiqué, exhortant les jeunes au don de son sang afin d’atténuer la rareté de cette substance vitale dans les hôpitaux sénégalais.

      SKS/ASB/ASG