Année : 2023

  • SENEGAL-USA-COOPERATION / Les réalisations des projets de l’USAID dans la zone nord saluées

    SENEGAL-USA-COOPERATION / Les réalisations des projets de l’USAID dans la zone nord saluées

    Saint-Louis, 4 mai (APS) – Le directeur de l’Agence des Etats-Unis pour le développement international (USAID), Peter Trenchard, a salué, jeudi, les réalisations de cette agence dans les domaines de l’agriculture et de l’éducation dans les régions de Saint-Louis (nord) et Matam (nord-est).

     »Permettez-moi de saluer les résultats obtenus par les projets de l’USAID au niveau de la région de Saint-Louis en cohérence avec les orientations stratégiques du gouvernement du Sénégal », a dit M. Trenchard en marge de la revue régionale du portefeuille de l’USAID dans la zone nord.

    Evoquant les réalisations de l’USAID dans le domaine agricole, le directeur de l’USAID a mis en avant le projet « Naatal Mbaye », qui a permis de doubler la production de semences de 2000 à 4000 tonnes, grâce notamment à l’acquisition d’une chaîne de triage supplémentaire.

    Plus d’un milliard 700 francs CFA a été alloué au Centre de riz pour l’Afrique (Africa Rice) pour appuyer le développement du secteur semencier par le renforcement des acteurs pour une meilleure adéquation de l’offre et de la demande, a-t-il fait savoir.

    Selon lui, les actions de l’USAID se sont étendues au capital humain avec des interventions dans le domaine de l’éducation avec le projet « RELIT », qui a  »contribué à améliorer la lecture à l’école primaire et dans les daaras grâce à l’enseignement dans les langues nationales ».

    D’autres secteurs bénéficient de l’accompagnement de l’USAID, a ajouté M. Trenchard, qui cite la bonne gouvernance, la santé, l’accès à l’eau et l’assainissement, etc. Tous ces projets sont en cohérence avec le Programme Sénégal émergent (PSE), a dit le directeur de l’USAID, saluant l’implication des autorités locales pour leur succès.

    Ces rencontrent permettent d’harmoniser les actions et d’éviter les doublons, a dit l’adjoint au gouverneur chargé des affaires administratives, Modou Mamoune Diop. L’Etat ne peut pas tout faire, a-t-il rappelé, estimant qu »’elles permettent une maîtrise des domaines d’activités des différents partenaires et d’éviter de faire la même chose ».

    La revue régionale du portefeuille de l’USAID sera bouclée par une visite sur le terrain des réalisations de l’USAID dans la zone nord du pays.

    AMD/ASB/ASG

  • SENEGAL-AVIATION / Aéroport de Kédougou : Abdoulaye Dièye satisfait de l’état d’avancement des travaux

    SENEGAL-AVIATION / Aéroport de Kédougou : Abdoulaye Dièye satisfait de l’état d’avancement des travaux

    Kédougou, 4 mai (APS) – Le directeur général de l’aéroport international Blaise Diagne (AIBD), Abdoulaye Dièye, s’est dit satisfait, jeudi, du rythme d’avancement des travaux de réhabilitation de l’aéroport de Kédougou,  lancés il y a de cela vingt jours en perspective de la tenue, dans cette capitale régionale, du prochain conseil des ministres délocalisé.

    M. Dièye a exprimé ce sentiment après avoir suivi les explications du chef du département de construction AIBD et  des techniciens de l’entreprise Arezki chargée de la réalisation du projet de rénovation de l’aéroport de Kédougou.

    ‘’On a eu à faire le revêtement de la piste, qui était à une longueur de 1500 mètres à 2000 mètres et augmenter la largeur de la piste, qui  était de 15 mètres à 30 mètres.  Et nous avons réfectionné le taxiway [voie de circulation des avions], le parking et les regards pour permettre aux invités, lors du conseil ministériel, d’être dans de bonnes conditions’’, a-t-il déclaré lors d’une visite sur le site en perspective de la tenue prochaine, à Kédougou, d’un conseil des ministres délocalisé.

    Il a rappelé que ces travaux de reconstruction s’inscrivent dans le cadre d’un programme de réhabilitation des aéroports du Sénégal, avec l’objectif de les mettre aux normes internationales.

    Le secrétaire général du ministre des Transports aériens et du Développement des infrastructures aéroportuaires, Sergine Bamba Sy, a félicité l’AIBD et ses partenaires, qui, en un délai record, ont pu réhabiliter rapidement l’aéroport de Kédougou.

    ‘’C’est dire tout simplement les ambitions de l’Etat du Sénégal à réhabiliter l’aéroport de Kédougou pour accueillir la délégation gouvernementale dans le cadre du conseil des ministres délocalisé et afin de permettre à l’économie touristique de redémarrer’’.

    PID/ASG/AB

     

     

  • SENEGAL-EDUCATION / Diourbel: l’IA mise sur les modèles alternatifs pour booster le taux brut de scolarisation au cycle élémentaire

    SENEGAL-EDUCATION / Diourbel: l’IA mise sur les modèles alternatifs pour booster le taux brut de scolarisation au cycle élémentaire

    Diourbel, 4 mai (APS) – L’inspection d’académie (IA) de Diourbel compte miser sur les modèles alternatifs pour booster le taux brut de scolarisation du cycle élémentaire, qui s’élève actuellement à 55%,  un niveau très en-deçà de la moyenne nationale, a indiqué jeudi,  son secrétaire général, Modou Ndiaye. 

     »C’est fort de ce constat que l’IA a pris la résolution de miser, à côté de l’offre classique des écoles franco-arabes et daaras modernes, très peu nombreux, sur les modèles alternatifs, en prenant en compte les aspirations de la population »,  a  dit M. Ndiaye.

    Il intervenait au cours d’une rencontre de présentation de la revue régionale du Programme d’amélioration de la qualité, de l’équité et de la transparence du secteur de l’éducation et de la formation (PAQUET-EF), axée sur les performances de 2022.

    L’objectif visé est de ‘’booster davantage ce taux, eu égard au potentiel de la région, notamment à Touba, où on compte beaucoup d’enfants qui doivent être pris en charge », a-t-il ajouté.

    Il  estime que le taux brut de scolarisation dans l’inspection d’académie de Diourbel, comparé à la moyenne nationale, démontre qu’il  »reste encore beaucoup d’efforts » à faire au niveau de la région de Diourbel.

    Dans le secteur de la petite enfance, le taux brut de préscolarisation (TBPS)  doit également être amélioré, même si un écart positif est noté, comparativement à l’année 2021, eu égard à l’intervention du Projet investir dans les premières années pour le développement humain’’, a-t-il relevé.

    Il ressort de ce rapport des performances annuelles, dans sa composante qualité améliorée, que la région de Diourbel a enregistré de façon globale, d’‘’excellents résultats » aux examens de fin d’année 2022.  »Ces résultats, a-t-il précisé, sont  meilleurs que ceux de 2021.’’

    ‘’Ces résultats très satisfaisants dans tous les examens et concours sont le fruit du dévouement et de l’engagement unitaire de tous les acteurs’’, a estimé l’adjoint au gouverneur en charge des affaires administratives, Oumar Ndiaye.

    MK/AB/ASG/ASB

  • SENEGAL-NETTOIEMENT / SONAGED : 956 agents de propreté journaliers régularisés (SG)

    SENEGAL-NETTOIEMENT / SONAGED : 956 agents de propreté journaliers régularisés (SG)

    Dakar, 4 mai (APS) – La direction générale de la nouvelle Société nationale de gestion des ordures  (SONAGED), dans le cadre de  sa politique de régularisation du statut de son personnel, a embauché 956 agents de propreté journaliers, a indiqué, jeudi,  son secrétaire général, Ousseynou Kâ.

    ‘’La direction générale de la SONAGED a embauché 956 agents de propreté journaliers’’, a révélé M. Kâ, en s’entretenant avec des journalistes dans le cadre d’une  cérémonie de commémoration de la fête internationale du travail organisée par les syndicats du secteur du nettoiement au Centre international du commerce extérieur (CICES), à Dakar.

    Il a signalé que ‘’dans le cadre de sa politique sociale d’habitats,  la direction générale va octroyer à ses agents de propreté, en majorité des femmes, 187 parcelles ». Il a aussi indiqué qu »’il y a une augmentation effective [des salaires] pour l’ensemble des travailleurs’’.

    Lancée officiellement le 22 décembre 2022, la nouvelle direction s’évertue à ‘’rendre attractifs’’ les métiers du secteur du nettoiement en améliorant les conditions de travail de son personnel, a-t-il souligné.

    Elle a pu, selon lui, en peu de temps créer ‘’les conditions d’attraction’’ des jeunes diplômés du supérieur pour le métier du nettoiement. ‘’Les travailleurs du nettoiement étaient stigmatisés. Aujourd’hui, nous recevons des étudiants diplômés en licence ou en master, intéressés par les métiers du nettoiement’’, a-t-il déclaré.

    ‘’Cela veut dire qu’il n’y a plus de complexe à être agent de propreté. On  a permis à des jeunes d’avoir leurs moyens de subsistance en travaillant pour eux et pour le pays’’, a-t-il ajouté. Il a réaffirmé l’engagement de la direction générale à poursuivre cette politique d’’’accompagnement des travailleurs’’.

    Le secrétaire général du Syndicat national des travailleurs du nettoiement, Madani Sy, a félicité la direction générale pour ‘’cette révolution en cours dans le secteur du nettoiement’’.

    ‘’Les gens avaient le complexe de travailler dans le secteur du nettoiement. Mais, maintenant, les travailleurs assument avec fierté leur métier au vu et au su de tout le monde. Etre agent de propreté est devenu un métier valorisant pour beaucoup de jeunes diplômés, de femmes et d’hommes’’, a-t-il avoué.

    Il a expliqué que les travailleurs sont attirés par la valorisation des métiers du nettoiement, l’existence d’un plan de carrière mais aussi par la mise en place d’une convention collective du secteur du nettoiement.

    Il a magnifié les nombreux acquis obtenus grâce au ‘’dialogue social’’ existant entre la direction et le personnel de la SONAGED.

    Toutefois, M. Sy appelle la direction à revoir à la hausse les salaires  »compte tenu du coût de vie élevé au Sénégal et à élargir la prise en charge médicale à presque 15. 000  agents de propreté sur l’étendue du territoire.’’

    Venu assister à cette journée, le président du Conseil d’administration de la SONAGED, Talla Cissé, a promis aux syndicalistes d’étudier avec la direction les revendications des travailleurs. ‘’La direction générale  et le Conseil d’administration travaillent à améliorer la grille salariale des travailleurs du nettoiement d’ici le 1er mai 2024’’, a-t-il ajouté.

    M. Cissé a félicité les travailleurs pour leur dévouement au travail qui, selon lui,  a contribué aussi à rendre attractifs les métiers du secteur de nettoiement.

    AB/ASG/ASB

  • SENEGAL-INSERTION / ’Xëyu Ndaw Ñi’’ : 1676 jeunes insérés par Promovilles sur un objectif de 2000 d’ici fin juin

    SENEGAL-INSERTION / ’Xëyu Ndaw Ñi’’ : 1676 jeunes insérés par Promovilles sur un objectif de 2000 d’ici fin juin

    Dakar, 4 mai (APS) – Le Programme de modernisation des villes (Promovilles) indique qu’il a permis à  1676 jeunes de trouver un emploi sur un objectif de 2000 emplois à créer d’ici fin 2023 dans le cadre du Programme d’urgence pour l’emploi et l’insertion des jeunes ‘’Xëyu Ndaw Ñi’’.

    ‘’Aujourd’hui, grâce à ce projet, PROMOVILLES a permis à 1676 jeunes d’accéder à un emploi dans les travaux de pavage leur permettant ainsi d’acquérir un métier, de renforcer leur employabilité et de gagner des revenus, en plus d’améliorer la mobilité dans les communes par la réalisation de 185 000 m2 de voiries en pavés’’, souligne-t-il dans un texte transmis à l’APS.

    Promovilles explique que ces jeunes des communes de Dalifort, Yeumbeul Nord, Keur Massar, Kaolack, Fatick, Kaffrine ont été ‘’sélectionnés à la suite d’un processus démocratique d’appel public à candidatures’’. Ils ont ‘’bénéficié de formation qualifiante avant leur insertion dans les entreprises chargées des travaux de pavage’’.

    Dans son texte, Promovilles souligne que les jeunes bénéficiaires sont ‘’plus que jamais satisfaits d’avoir un revenu et, surtout, un métier et de penser devenir un employeur par la création de GIE ».

    Le Promovilles, qui intervient dans le domaine du développement d’infrastructures routières urbaines,  a ‘’été impliqué dans l’exécution dudit programme à travers la mise en œuvre d’un projet spécial de pavage’’.

    Le président de la République, Macky Sall, avait lancé le 22 avril 2021, le programme  »XËYU NDAW ÑI » pour le recrutement de 65 000 jeunes dans les secteurs de l’éducation, de la reforestation, du reboisement, de l’hygiène publique, de la sécurité, de l’entretien routier, du pavage des villes, entre autres.

    Il avait décidé à cet effet de ‘’réorienter’’ des allocations budgétaires d’un montant de 450 milliards de francs CFA au moins, sur trois ans, dont 150 milliards pour l’année 2021.

    Le Promovilles prévoit la réalisation, dans différentes villes du Sénégal, de plus de 300 km de voiries incluant leurs dépendances (assainissement, éclairage public et aménagement paysager) pour un coût global de 280 milliards. Le coût prévisionnel du programme (PROMOVILLES) est évalué à près de 280 milliards de FCFA sur la période 2015-2025.

    ASG/ASB

  • SENEGAL-EDUCATION-INFRASTRUCTURES/ / Tivaouane: inauguration d’un collège d’un coût de 200 millions à Thiallé

    SENEGAL-EDUCATION-INFRASTRUCTURES/ / Tivaouane: inauguration d’un collège d’un coût de 200 millions à Thiallé

    Thiallé (Tivaouane), 4 mai (APS) – Le préfet de Tivaouane, Mamadou Guèye, a inauguré, jeudi, un collège d’enseignement moyen d’un coût de 200 millions de FCFA, à Thiallé, un village de la commune de Taïba Ndiaye.

    L’infrastructure scolaire comprend six classes, un bloc administratif, une bibliothèque entièrement équipée, deux blocs de sanitaires pour garçons et filles et d’un laboratoire qui sera prochainement équipé.

    Le collège qualifié de  »bijou », a été réalisé en six mois, dans le cadre de la responsabilité sociétale d’entreprise (RSE), par Lekela, une entreprise qui exploite le Parc éolien de Taïba Ndiaye (PETN),  mis en production depuis décembre 2019.

    Le projet démarché depuis décembre 2021 a été bouclé pour permettre aux élèves de démarrer les cours à partir d’octobre 2022, a relevé le maire de Taïba Ndiaye, Assane Ndiaye, lors de la cérémonie, qui a enregistré la présence d’autorités administratives, de maires et d’un parterre de personnalités.

    Ce nouveau collège, a-t-il dit, permettra de lever les difficultés auxquelles les élèves du village étaient confrontés, une fois qu’ils avaient franchi l’étape de l’élémentaire. Ils devaient marcher sur de longues distances, pour se rendre dans les collèges de villages voisins comme Taïba Ndiaye.

    Pour lui, cet établissement de proximité est un ‘’pas de plus’’ dans la lutte contre les ‘’déséquilibres’’.

    Il a sollicité son érection dans le futur, en lycée, après celle du Collège Abdoulaye Diop, polarisant huit villages, tout comme la construction d’un collège similaire dans la zone des Niayes, afin de ‘’rééquilibrer la carte scolaire’’.

    Le préfet de Tivaouane, Mamadou Guèye, a insisté sur la sécurité de l’infrastructure, son entretien ainsi que l’amélioration du cadre de vie, à travers la plantation d’arbres fruitiers et de plantes ornementales. Le tout devrait amener cet établissement à obtenir, à terme, d’excellentes performances scolaires, a-t-il recommandé.

    Saluant la ‘’célérité’’ et l’‘’efficacité’’ avec lesquelles le projet a été exécuté, il a noté que Lekela peut être donnée en ‘’exemple’’ aux autres entreprises de la zone en termes de RSE, eu égard au choix de ses secteurs d’intervention, à savoir l’éducation, la santé, l’hydraulique, mais aussi à son cadrage par rapport aux politiques publiques.

    Lekela s’est fixé comme objectif d’investir 650 millions de francs CFA par an pour réaliser des projets identifiés d’un commun accord avec les élus territoriaux, a expliqué Mamadou Moustapha Thiam, directeur général de Lekela. La microfinance, l’environnement, entre autres, sont ciblés.

    Dotée d’une puissance installée de 158 mégawatts, l’entreprise peut produire en moyenne ‘’40.000 à 50.000 gigawatts par mois’’. La production est revendue à la Senelec, qui la redistribue à ses clients.

    ADI/ASB/ASG

     

  • SENEGAL-COLLECTIVITES/ / Mamadou Talla prône une mobilisation forte pour relever le défi de l’autonomisation des territoires

    SENEGAL-COLLECTIVITES/ / Mamadou Talla prône une mobilisation forte pour relever le défi de l’autonomisation des territoires

    Dakar, 4 mai (APS) – Le ministre des Collectivités territoriales, de l’Aménagement et du Développement des territoires, Mamadou Talla, a appelé, jeudi, à une ‘’mobilisation forte’’ pour relever le défi de l’autonomisation des territoires.

    ‘’Je lance donc un appel à tous les acteurs et partenaires pour une mobilisation forte autour de ce défi, pour des territoires autonomes, car toute action de développement trouve son espace de réalisation sur un territoire’’, a-t-il déclaré, lors de la revue annuelle conjointe 2022 de son ministère.

    Selon lui, bien que l’autonomisation des territoires reste un défi de taille, il demeure à la portée des acteurs et des partenaires. Il a souligné que c’est ce qui justifie son appel à une mobilisation forte autour de ce défi. L’autonomisation des territoires est, selon lui, la première condition pour que ces derniers soient porteurs de développement.

    Mamadou Talla a relevé que dans la longue marche pour l’avènement de territoires porteurs de développement durable, il est important que la territorialisation des politiques publiques entre dans sa phase active.

    Malgré les importants acquis enregistrés, dit-il, il reste beaucoup à faire en termes de pilotage et de gestion, de gouvernance territoriale, de cohérence territoriale et également de financement du développement territorial.

    Il a rappelé qu’au titre de l’année 2022, des réalisations et des réformes importantes ont été enregistrées, notamment le renforcement du capital humain des administrations locales, à travers un nouveau dispositif de la fonction publique locale.

    Il a cité également la mise en place des mécanismes de financement de l’adaptation au changement climatique, la réalisation des cartes thématiques, la cartographie, la mise en œuvre du projet de désenclavement des zones de production dans plusieurs communes, comme Gaé (Dagana), Keur Momar Sarr (Louga), etc.

    M. Talla a aussi évoqué le renforcement continu du fonds alloué aux collectivités territoriales pour l’année 2022, d’un montant de presque 100 milliards de FCFA.

    Il a assuré que l’ambition clairement affichée ‘’est de renforcer significativement les volumes des transferts financiers de l’Etat aux collectivités territoriales. Cet accompagnement de l’Etat va se poursuivre et se renforcer’’.

    ‘’Nous suggérons la mise en place des plans communaux de territorialisation de développement. Il faut des ressources pour pouvoir construire des grands centres de développement territorial et le secteur privé doit s’y investir’’, a pour sa part soutenu le président de l’Association des maires du Sénégal (AMS), Oumar Bâ.

    Il a magnifié la numérisation de l’état civil, tout en rappelant que la sécurisation des données relève de la souveraineté d’un pays.

    ‘’Il faut que les collectivités territoriales soient capacitées pour pouvoir capter les offres des marchés au niveau tant national qu’international’’, a-t-il fait valoir.

    AMN/ASG/ASB

  • SENEGAL-EDUCATION/ / Matam : plaidoyer pour le retour des cantines scolaires

    SENEGAL-EDUCATION/ / Matam : plaidoyer pour le retour des cantines scolaires

    Matam, 4 mais (APS) – Des acteurs de l’éducation ont plaidé, jeudi, pour le retour des cantines scolaires dans les établissements scolaires de la région de Matam (nord).

    ‘’Beaucoup d’acteurs de l’éducation ont parlé du retour des cantines scolaires. Ce sont des intrants de qualité qui aident vraiment à régler un problème d’équité et de confort. Elles permettent également aux élèves de suivre les cours sans avoir de soucis alimentaires’’, a dit l’inspecteur d’académie de Matam, Mbaye Babou.

    M. Babou intervenait à l’occasion de la revue annuelle sur le secteur de l’éducation dans la région de Matam, en présence de plusieurs acteurs et des autorités administratives, dont le gouverneur adjoint en charge des affaires administratives, Modou Thiam.

    Il souligne que l’éloignement et la situation familiale des élèves font que certains d’entre eux ont des problèmes pour retourner chez eux prendre le repas ou en acheter.

    « C’est pour cette raison que beaucoup d’acteurs sollicitent du ministère de l’Education nationale ‘’le retour des cantines scolaires et leur renforcement par la tutelle et les partenaires’’, a insisté l’inspecteur d’académie.

    Il a souligné que « ce problème concerne beaucoup plus les établissements du moyen secondaire de la région », assurant que toutes ces interventions liées à ce volet seront notées dans le rapport qui sera transmis au ministère de l’Education nationale.

    L’IA a également invité les autorités locales à appuyer l’inspection d’académie dans la sécurisation des établissements scolaires. Plusieurs lycées de la région ne disposant pas de système de gardiennage, des cambriolages sont parfois notés comme dans celui survenu dans le village de Hounaré, le 23 avril dernier, a-t-il rappelé.

    AT/ASB/ASG

  • SENEGAL-SECURITE / Trente-six interpellations dans une opération de sécurisation dans les régions centre (Police)

    SENEGAL-SECURITE / Trente-six interpellations dans une opération de sécurisation dans les régions centre (Police)

    Kaolack, 4 mai (APS) – Au total, trente-six (36) personnes ont été interpellées, dans la nuit de mercredi à jeudi, dans le cadre d’une opération de sécurisation organisée dans les régions centre du pays (fatick, Kaolack et Kaffrine), a appris l’APS de la Police.

    Sur les trente-six personnes interpellées, huit l’ont été pour ivresse publique manifeste, vingt-sept pour vérification d’identité et une autre pour charlatanisme et escroquerie, précise le commissaire Aliou Bâ, chef du service régional de la sécurité publique de Kaolack. Dix-sept véhicules et six motos ont été mis en fourrière, avec quatre-vingt-douze pièces saisies par des agents de la Police nationale, ajoute le commissaire Ba.

    Cette opération grandeur nature, qui a eu lieu entre 20 heures et 5 heures du matin, a impliqué, outre le commissariat central de Kaolack et le commissariat de Ndorong, les commissariats de Kaffrine, Fatick et Nioro du Rip, explique-t-il dans un entretien avec l’APS.

    ‘’Il y a eu une mutualisation des forces durant cette opération avec l’appui des commissariats de police de Fatick et de Kaffrine. Ce type d’opération, avec la mutualisation de nos forces, se poursuivra davantage en vue de mieux sécuriser les populations et retourner la peur dans le camp des délinquants’’, assure-t-il.

    Pendant toute la durée de cette opération de sécurisation dite ‘’normale’’, des check-points ont été érigés, des opérations de police judiciaire et des contrôles des débits de boissons effectués. Les quartiers réputés criminogènes des trois régions ont été visités, signale le commissaire de police pour qui la mutualisation des forces leur permet d’avoir assez d’effectifs pour un large maillage.

    ‘’Nous avons initié une telle initiative dans cette opération pour nous permettre d’avoir des effectifs assez consistants’’, fait-il valoir, indiquant que de telles initiatives seront pérennisées au grand bonheur des populations locales.

    ADE/ASB/ASG

     

     

  • SENEGAL-UNIVERSITE / AUF lance le programme ‘’entreprendre’’ pour booster l’employabilité des jeunes étudiants

    SENEGAL-UNIVERSITE / AUF lance le programme ‘’entreprendre’’ pour booster l’employabilité des jeunes étudiants

    Dakar, 4 mai (APS) – L’Agence universitaire de la Francophonie (AUF) a procédé, jeudi, au lancement d’un programme dénommé « entreprendre-étudiant », dont le but est de booster l’employabilité des jeunes étudiants, a-t-on appris jeudi de sa directrice chargée des projets, Sabine Lopez.

    Selon Mme Lopez, qui en assure la coordination, ce nouveau programme concerne neuf pays d’Afrique Subsaharienne et de l’Afrique de l’Est (Grands Lacs), mais également Haïti et les Iles Maurice.

    Lobjectif de ce programme « est de répondre à un défi sociétal qui couvre tous les pays, c’est l’employabilité des jeunes diplômés qui ont besoin d’être accompagnés, d’avoir davantage de compétences qui leur permettent soit de trouver un emploi décent, soit de créer leur propres emplois », a -t-elle expliqué en marge du séminaire de lancement du programme, au siège de l’AUF à Dakar.

    Les contours de ce programme s’appuient « sur deux axes fondamentaux », dont « le développement d’un statut national d’étudiants entrepreneurs qui permet aux universités d’organiser des formations spécifiques dans l’accompagnement des étudiants à travers des pôles étudiants-entrepreneurs ».

    Ces pôles, à leur tour, « vont permettre aux jeunes étudiants qui ont de belles idées de pouvoir aller au bout de ces idées et de créer leurs entreprises et un environnement qui va leur permettre de s’épanouir et de créer de l’emploi pour d’autres jeunes », a souligné Sabine LoPez.

    De cette manière, « chaque pays concerné par le programme, chaque université pilote va construire son propre programme », selon la directrice des projets de l’AUF, selon qui l’objectif recherché « n’est pas de calquer quelque chose, mais de construire pour chaque environnement un programme adapté au contexte ».

    Les étudiants vont être choisis en fonction des cibles décidées par chacune des universités, a-t-elle précisé.

    Il est attendu de cette stratégie la capitalisation des différentes expériences en entrepreneuriat et la construction de « parcours concrets opérationnels », et non des cours théoriques sur l’entrepreneuriat.

    Pour le moment, l’Université Cheikh Anta est l’université pilote de ce projet au Sénégal, mais elle « va travailler pour tout le pays et va servir de référentiel pour construire les parcours +entreprendre-étudiant+ dans les autres universités du pays », a-t-elle expliqué.

    Le vice-recteur de l’UCAD en charge de l’insertion professionnelle des étudiants, le professeur Mame Samba Mbaye, a fait observer que « le problème de l’emploi se pose avec beaucoup d’acuité à nos pays [en développement], et l’université de Dakar avec 90 000 étudiants essaie de trouver des opportunités à ces jeunes dans le marché du travail ».

    « Un tel projet vise à permettre aux étudiants d’être leurs propres artisans pour créer leur propre emploi », a-t-il indiqué.

    L’UCAD, avec l’AUF et tous les pays membres de ce consortium, travaillent dans ce programme « pour améliorer l’entreprenariat dans les universités », a-t-il ajouté.

    La directrice régionale de l’Agence universitaire de la Francophonie en Afrique de l’Ouest, Ouidad Tebbaa, a expliqué qu’à travers ce programme, il s’agit  d’insister « sur le rôle fondamental que joue les neuf pays engagés [dans cette initiative], dont 5 pays d’Afrique de l’Ouest (Sénégal, Burkina Faso, Côte d’Ivoire, Bénin et Guinée) ».

    « Trois pays dont le Sénégal ont déjà choisi de ratifier le statut national de +l’étudiant entrepreneur+ », a-t-elle signalé.

    Pour Mme Tebbaa, « il y a une vitalité, un travail fondamental fait à l’échelle du Sénégal, premier pays à ratifier ce programme grâce à une approche très particulière ».

    Le séminaire ouvert à l’AUF prend fin ce jeudi. Il accueille les responsables des universités pilotes du programme pour la « structuration des pôles d’intervention ».

    ADL/BK/ASG