Année : 2023

  • SENEGAL-MONDE-ECONOMIE / A Dakar, le Forum mondial sur l’économie sociale et solidaire veut ‘’repenser’’ le système économique conventionnel

    SENEGAL-MONDE-ECONOMIE / A Dakar, le Forum mondial sur l’économie sociale et solidaire veut ‘’repenser’’ le système économique conventionnel

    Dakar, 4 mai (APS) – Le sixième Forum mondial sur l’économie sociale et solidaire, qui s’est ouvert jeudi à Dakar, invite à ‘’repenser’’ le système économique conventionnel, qui se révèle de plus en plus vulnérable.

    ‘’La nouvelle génération nous invite à penser différemment en donnant le primat à l’humain à travers une économie plus respectueuse du vivant’’, a dit le président du forum, Pierre Hurmic, également maire de Bordeaux (France).

    M. Hurmic s’exprimait à l’ouverture du sixième Forum mondial sur l’économie sociale et solidaire (ESS), en présence du président de la République, Macky Sall, du maire de Dakar, Barthélémy Dias, et de la ministre chargée de la Microfinance et de l’Economie sociale et solidaire, Victorine Ndèye.

    Ce forum est un réseau mondial de l’économie sociale et solidaire, une plateforme de ‘’partage des visions et des expériences’’ par la coopération, et une coopération fondée sur des partenariats multilatéraux pour un ‘’monde inclusif, équitable et plus humain au profit de tous’’, lit-on sur son site Internet.

    ‘’La transition de l’économie ‘informelle’ vers des économies collectives et durables pour les territoires’’ est le thème de cette rencontre internationale.

    Elle est organisée par la mairie de Dakar, le Réseau des acteurs et des collectivités territoriales pour l’économie sociale et solidaire du Sénégal (RACTES), le Forum de l’économie sociale et solidaire, et le ministère de la Microfinance et de l’Economie sociale et solidaire.

    Des élus locaux venus de nombreux pays, des représentants du système des Nations unies, des experts, des représentants d’agences de développement, ainsi que des acteurs de l’ESS prennent part à cette rencontre.

    Ils doivent proposer des actions concrètes pour le futur, a-t-on appris des organisateurs lors de la cérémonie officielle du forum.

    Evoquant l’adoption par les Nations unies de la résolution appelant à ‘’promouvoir l’économie sociale et solidaire pour le développement soutenable’’, Pierre Hurmic a invité les Etats à ‘’transposer’’ cette résolution dans les lois nationales, ce qui va favoriser, selon lui, ‘’une meilleure connaissance et une meilleure pratique’’ de l’ESS.

    ‘’Les bonnes intentions doivent se transformer en actes’’, a-t-il poursuivi, soulignant la nécessité de ‘’penser global’’ et d’‘’agir local’’.

    Dans cette perspective, M. Hurmic est d’avis que la tenue du forum à Dakar ‘’n’est pas que symbolique pour l’Afrique’’, elle ‘’témoigne du dynamisme du secteur au Sénégal’’ également.

    SMD/ASG/ESF

  • SENEGAL-RDC-INSTITUTIONS-COOPERATION/La Cour des comptes du Sénégal signe un protocole de partenariat avec son homologue de la RDC

    SENEGAL-RDC-INSTITUTIONS-COOPERATION/La Cour des comptes du Sénégal signe un protocole de partenariat avec son homologue de la RDC

    Dakar, 4 mai (APS) – La Cour des comptes du Sénégal a annoncé jeudi avoir signé avec celle de la République démocratique du Congo (RDC) un protocole de partenariat depuis mardi dernier.
    L’accord liant les deux institutions supérieures de contrôle (ISC) des finances publiques a été signé par le premier président de la Cour des comptes de la RDC, Jimmy Munganga Ngwaka, et son homologue du Sénégal, Mamadou Faye, selon un communiqué reçu du service de la communication de l’institution sénégalaise.

    Les deux ISC veulent, à l’aide du protocole, ‘’tisser des liens de coopération pour consolider leur potentiel professionnel dans les domaines relevant de leurs compétences’’.

    Le partenariat noué pour une durée de trois ans porte sur l’‘’amélioration de la qualité du contrôle par la maîtrise des normes, méthodes et techniques en la matière’’.

    Il prend également en compte les ‘’échanges d’informations’’.

    Les deux parties vont aussi avoir des ‘’échanges d’expériences se rapportant aux contrôles exercés’’.

    Le transfert de savoir-faire, de méthodes et de techniques de contrôle fait partie des domaines de collaboration entre la Cour des comptes du Sénégal et celle de la RDC.

    ‘’La mise en œuvre du protocole se fera par l’organisation de stages, la tenue de séminaires de renforcement de capacités, l’organisation de voyages d’études et d’échanges d’expériences’’, ajoute la même source.

    ESF

  • SENEGAL-ECONOMIE-TECHNOLOGIES / L’application E-pension mise à la disposition des retraités pour dématérialiser le paiement des pensions

    SENEGAL-ECONOMIE-TECHNOLOGIES / L’application E-pension mise à la disposition des retraités pour dématérialiser le paiement des pensions

    Dakar, 4 mai (APS) – La direction des pensions du ministère des Finances et du Budget a officiellement lancé une opération de dématérialisation des pensions payées par le Fonds national de retraites (FNR), a constaté l’APS, jeudi, à Dakar.

    Ce n’est plus nécessaire, pour les retraités pensionnaires du FNR, d’aller dans les guichets régionaux du Trésor public pour percevoir leur pension de retraite, grâce à cette application qu’ils peuvent télécharger sur leur téléphone.

    ‘’Il s’agit de partager avec les retraités la nouvelle application E-pension développée au sein de la direction générale du budget pour faciliter le dépôt des dossiers de pension, qui seront désormais dématérialisés’’, a expliqué Abdou Diouf, le coordonnateur de la direction générale du budget.

    ‘’Cette dématérialisation a démarré en juillet 2022, avec une première phase de dépôt des dossiers auprès des trésoriers-payeurs régionaux des finances depuis janvier 2023’’, a rappelé M. Diouf lors de l’atelier marquant le lancement officiel de cette initiative.

    ‘’La prochaine phase va consister à leur permettre, à l’aide de l’application, de procéder au dépôt de leur dossier sans se déplacer’’, a-t-il promis.

    Un autre volet de la dématérialisation sera mis en œuvre pour permettre aux retraités de disposer de leur bulletin de pension, au même titre que les fonctionnaires en activité, selon Abdou Diouf.

    Le lancement officiel de la dématérialisation des pensions payées par le FNR a eu lieu en présence de quelques retraités.

    ‘’La direction générale du budget [va] faciliter à cette frange de la population de disposer aisément des services publics’’, a assuré le coordonnateur de la direction générale du budget.

    ‘’Nous sommes là pour leur présenter cette nouvelle application et recueillir leurs observations’’, a dit M. Diouf.

    Elhadji Amadou Ndiaye, le président de l’Association nationale des retraités civils et militaires, a salué cette initiative du ministère des Finances et du Budget.

    ‘’A la fin du mois, des membres de notre association viennent des autres régions pour retirer leur bulletin de pension et le remettre au percepteur, pour percevoir leur pension. Cette dématérialisation arrive au bon moment’’, s’est réjoui M. Ndiaye.

    ‘’Il reste beaucoup à faire’’, a-t-il toutefois souligné, ajoutant : ‘’On ne doit pas recruter quelqu’un dans la fonction publique avec toutes les pièces qu’il faut, suivre toute sa carrière et lui demander d’aller chercher des pièces pour constituer un dossier, pour le paiement de sa pension de retraite.’’

    MFD/ESF

  • SENEGAL-ECONOMIE-SOCIETE/ / Macky Sall évoque le rôle crucial de l’économie sociale et solidaire dans la lutte contre la pauvreté

    SENEGAL-ECONOMIE-SOCIETE/ / Macky Sall évoque le rôle crucial de l’économie sociale et solidaire dans la lutte contre la pauvreté

    Dakar, 4 mai (APS)- Le président de la République, Macky Sall, a rappelé, jeudi, à Dakar, le « rôle crucial » de l’économie sociale et solidaire (ESS) dans la lutte contre la pauvreté.

    « En tant qu’ancien maire, je peux témoigner du rôle crucial de l’économie sociale et solidaire comme instrument essentiel de lutte contre la pauvreté », a-t-il dit à l’ouverture officielle de la 6ième édition du Forum mondial sur l’économie sociale et solidaire.

    Cette rencontre portée par la ville de Dakar est axée sur le thème : « La transition de l’économie informelle vers des économies collectives et durables pour les territoires ».

    Des élus locaux venus du monde entier, des représentants du système des Nations unies, des experts et des représentants d’agences de développement ainsi que des acteurs engagés dans l’ESS prennent part à cette rencontre pour « proposer des actions concrètes pour demain », a-t-on appris lors de la cérémonie d’ouverture officielle.

    L’économie sociale et solidaire est « un principe de solidarité qui se pratique de longue date au Sénégal », a rappelé le président de la République qui donne en exemple des  »tontines » financières.

    Se disant convaincu de son efficacité,  Macky Sall a plaidé pour son application à des échelles plus importantes au niveau international, pour la co-construction d’une « économie solidaire et durable », en appoint à l’économie conventionnelle qui « révèle de plus en plus sa vulnérabilité » face aux différentes crises.

    Il a cité les instruments d’appui et de financement (DER/FJ, 3FPT, entre autres) mis en place par l’Etat du Sénégal pour booster la microfinance et enrôler plus de jeunes et de femmes très souvent en marge des circuits de la finance classique.

    Il s’est également félicité des thématiques inscrites à l’agenda des panels du forum et qui devront, selon lui, jeter les jalons d’un monde « plus juste et plus solidaire ».

    Le président de la République a aussi appelé à un  »dialogue constructif » entre l’Etat et les collectivités territoriales, « au grand bénéfice des populations ».

    Le maire de la ville de Dakar, Barthélémy Dias, s’est félicité de l’accompagnement de l’Etat en portant la candidature de l’équipe municipale de la capitale.

    Devant ses collègues maires, il a parlé d’une « responsabilité pour la ville de Dakar de porter la voix de l’Afrique », en abritant pour la première fois ce forum sur le continent.

    Le maire de la ville de Dakar a notamment invité les jeunes et les femmes, principales cibles de l’économie sociale et solidaire, à davantage « saisir les opportunités qu’offre le marché du numérique et l’agrobusiness ».

    Il a également appelé Etat, collectivités territoriales et acteurs de l’économie sociale et solidaire (ESS) à « unir les efforts pour amplifier les impacts » de ce secteur.

    Barthélémy Dias a aussi indiqué que l’économie sociale et solidaire « offre un meilleur accès aux financements et aux crédits pour le secteur informel », lequel souffre parfois des « conditions restrictives » des banques classiques, malgré son poids économique.

    Il a appelé au renforcement de la microfinance et des nano-crédits en donnant l’exemple d’un pays comme le Bengladesh pour une « transformation structurelle des économies informelles vers des économies durables et viables ».

    SMD/ASB/BK

     

  • SENEGAL-ITALIE-ENTREPRENARIAT / Le PCA du COSEC souhaite que la jeunesse sénégalaise profite du savoir-faire du salon Macfrut

    SENEGAL-ITALIE-ENTREPRENARIAT / Le PCA du COSEC souhaite que la jeunesse sénégalaise profite du savoir-faire du salon Macfrut

    De l’envoyée spéciale de l’APS : Sokhna Bator Sall

    Rimini (Italie), 4 mai (APS) – Le président du conseil d’administration du Conseil sénégalais des chargeurs (COSEC)), Souhaibou Guèye, préconise que le savoir-faire des professionnels du salon Macfrut 2023 soit intégré par les participants sénégalais, de manière à en faire profiter à la jeunesse sénégalaise

    « J’exhorte à intégrer l’ensemble des savoir-faire qui, demain, une fois de retour au Sénégal, nous permettrait de faire jouer à l’agriculture le rôle qui doit être le sien dans l’absorption du chômage dans le pays », a-t-il déclaré.

    L’agriculture est appelée à jouer ce rôle, a dit M. Guèye, jeudi, lors d’un panel organisé à Rimini, où se poursuit le Salon international des fruits et légumes, dénommé Macfrut (2-5 mai).

    Il intervenait lors d’un panel sur l’agriculture urbaine, l’infrastructure verte pour une résilience face aux changements climatiques et une souveraineté alimentaire au Sénégal.

    L’Afrique doit selon lui s’arranger à devenir le grenier du monde. « Je suis persuadé que c’est possible », a insisté Serigne Souhaibou Guèye, par ailleurs président de la Fondation Origine Sénégal/ Fruits & Légumes (FOS/FL).

    Selon lui, la crise russo-ukrainienne a révélé les « faiblesses » de chaque pays « du point de vue de la quête d’une souveraineté alimentaire ».

    Aussi a-t-il appelé à « consommer ce que nous produisons [et à] produire ce que nous consommons ». Cela constitue, à ses yeux, « un acte de souveraineté ».

    Le président du conseil d’administration du COSEC estime par ailleurs que le Sénégal gagnerait à ce que sa participation au Salon international des fruits et légumes soit chaque année encore plus importante.

    Pour cela, il a invité à « une quête accrue de professionnalisme dans ce que nous faisons pour chaque année, pour améliorer la participation de notre pays à cette rencontre qui est un rendez-vous du donner et du recevoir’’.

    « Du donner de ceux qui produisent et du recevoir de ceux qui élaborent et permettent une production en quantité et en qualité. Ce sont des questions intéressantes », a indiqué le PCA du COSEC.

    SBS/BK/ASG

  • SENEGAL-INFRASTRUCTURES / La gouvernance de Dakar présente le projet d’aménagement de la route Rufisque-port de Dakar

    SENEGAL-INFRASTRUCTURES / La gouvernance de Dakar présente le projet d’aménagement de la route Rufisque-port de Dakar

    Dakar, 4 mai (APS) – La gouvernance de Dakar et l’Agence des travaux et de gestion des routes (Ageroute) ont présenté, jeudi, à Dakar, le projet d’aménagement et d’élargissement de la route prévue entre le port de Dakar et la ville de Rufisque (ouest), dont le coût est estimé à 74 milliards de francs CFA.

    ‘’On est en train d’évaluer les occupations de la voie publique. On va démarrer très rapidement les travaux, qui vont durer vingt-quatre mois […] Le coût global du projet est de 74 milliards de francs CFA’’, a dit le gouverneur de Dakar, Al Hassan Sall, lors d’un atelier du projet.

    Ce coût prend en compte les montants prévus pour indemniser les riverains de l’ouvrage et dégager tout ce qui se trouve sur le tracé de la future route, selon M. Sall.

    Des installations industrielles se trouvent sur l’espace prévu pour cette voie de neuf kilomètres, qui va longer l’océan.

    L’ouvrage comprend deux voies automobiles, deux autres voies réservées aux motocyclistes, deux autres encore pour les piétons, selon Elhadji Lèye Guèye, le coordonnateur du projet.

    ‘’La libération des emprises va démarrer sous peu de temps’’, a dit Al Hassan Sall, sans précision de date.

    ‘’C’est le moment d’appeler l’ensemble des acteurs concernés, les services de l’Etat, le secteur privé et les populations, à faire en sorte que la libération des emprises se déroule dans les délais indiqués’’, a souligné M. Sall.

    Le projet d’aménagement et d’élargissement de la route reliant le port de Dakar à la ville de Rufisque fait partie  de l’œuvre de ‘’modernisation des transports’’ de la région, selon le gouverneur.

    Cent douze personnes devant quitter leur maison ou leur entreprise ont été identifiées en prélude à la libération des emprises, a signalé Elhadji Lèye Guèye lors de l’atelier.

    ‘’Cette question est maîtrisée. Il reste à évaluer les impenses. Lorsqu’une évaluation exhaustive des personnes impactées par le projet sera faite, nous allons avoir une idée du montant à débourser’’, a expliqué le gouverneur de Dakar.

    DOB/ESF

  • L’Afrique a les capacités de nourrir le monde, selon le président de Macfrut 

    L’Afrique a les capacités de nourrir le monde, selon le président de Macfrut 

    De l’envoyée spéciale de l’APS, Sokhna Bator Sall

    Rimini (Italie), 4 mai (APS) – L’Afrique a les capacités de nourrir le monde avec ses ressources en matière d’agriculture, a souligné, jeudi, le président du Salon international des fruits et légumes de Rimini (Italie), Renzo Piraccini.

    ‘’Le potentiel pour une agriculture durable est en Afrique. Les opportunités se trouvent en Afrique’’, a-t-il dit dans cette ville d’Emilie Romagne, où se tient cette rencontre (3-5 mai) dont la troisième journée est dédiée au Sénégal.

    Le président de Macfrut intervenait à un panel sur ‘’l’agriculture urbaine et l’infrastructure verte, pour une résilience verte face aux changements climatiques et la souveraineté alimentaire au Sénégal’’.

    Il s’est réjoui de sa coopération avec des Sénégalais. ‘’Une mission d’entrepreneurs se rendra à Dakar’’, dans le but de contribuer au renforcement des relations du Sénégal avec Macfrut, a annoncé son président.

    ‘’Je pense que nous allons développer ultérieurement cette relation entre Macfrut et le Sénégal, par l’entremise de l’Institut commercial pour le commerce italien à l’étranger, que nous allons installer en juillet prochain à Dakar’’, a dit Renzo Piraccini.

    Selon lui, cette perspective devrait permettre d’améliorer les relations entre le Sénégal et le Salon international des fruits et légumes Macfrut, dont l’édition 2023 prendra fin vendredi à Rimini, une commune située sur la côte adriatique, dans le nord de l’Italie, en Emilia-Romagna.

    SBS/BK/ESF

  • SENEGAL-GOUVERNEMENT / Vers de nouvelles directives pour faire du Sénégal « une nation de sport et de sportifs de premier plan » (PM)

    SENEGAL-GOUVERNEMENT / Vers de nouvelles directives pour faire du Sénégal « une nation de sport et de sportifs de premier plan » (PM)

    Dakar, 4 mai (APS) – Le gouvernement va mettre en place des  »nouvelles et pertinentes directives »’ visant à faire du Sénégal « une nation de sport et de sportifs de premier plan », a-t-on appris du Premier ministre, Amadou Ba, en charge du ministère des Sports.

    « Le chef de l’Etat nous a demandé de créer un modèle performant de gestion des infrastructures sportives, relancer et intensifier la dynamique du mouvement Navétanes, promouvoir la petite catégorie, lutter contre la violence dans le sport et poursuivre la préparation des Jeux Olympiques de la Jeunesse de 2026 de Dakar », a dit le chef du gouvernement.

    Il s’exprimait lors de la cérémonie de passation de services avec son prédécesseur, Yankhoba Diatara.

    M. BA a insisté sur la nécessité de disposer, « dès le début de l’année, d’une planification et d’un calendrier annuel de participation du Sénégal aux compétitions sportives africaines et internationales ».

    Selon lui, « la politique sportive, ces dernières années, a réalisé des avancées significatives et des résultats qui nous valent l’admiration de l’Afrique et du monde entier ».

    Il a toutefois reconnu que « de grands défis » restent encore à être relevés, d’où l’idée des pouvoirs publics de « formuler de nouvelles et pertinentes directives pour faire du Sénégal une nation de sport et de sportifs de premier plan ».

    Selon Amadou Ba, la mise en œuvre de ces directives nécessitera la mobilisation et la participation du mouvement sportif « dans toutes ses composantes ».

    SK/BK

  • SENEGAL-HYDROCARBURES / Pétrole : un diplomate recommande au Sénégal de s’inspirer de l’expérience de la Norvège

    SENEGAL-HYDROCARBURES / Pétrole : un diplomate recommande au Sénégal de s’inspirer de l’expérience de la Norvège

    Dakar, 4 mai (APS) – L’ambassadeur du Congo au Sénégal, Luc-Jean Aka-Evy, conseille les pouvoirs publics sénégalais de s’inspirer de l’expérience norvégienne de gestion des ressources pétrolières en considérant que cette richesse appartient au peuple.

    ‘’Pourquoi vous ne feriez pas comme les Norvégiens ? La première puissance pétrolière du monde, c’est la Norvège. Il n’y a pas de secousses (problèmes) là-bas’’, a dit M.  Aka-Evy lors d’une visite effectuée récemment à l’APS.

    ‘’La Norvège exploite et commercialise le pétrole pour le bien des Norvégiens […] Il n’y a donc pas de raison pour les Sénégalais de ne pas faire autant que les Norvégiens. Au lieu de regarder vers nous, il faut regarder vers la Norvège’’, a-t-il répondu à une question relative à l’exploitation des hydrocarbures (pétrole et gaz) découverts récemment au Sénégal.

    Luc-Jean Aka-Evy estime que la Norvège fait partie de ‘’ces pays qui ont su exploiter leur pétrole en disant que [ça appartient au] peuple’’.

    ‘’Il n’y a donc pas de raison que le Sénégal ne pense pas comme ça’’, a-t-il insisté.

    L’ambassadeur du  Congo pense que le Sénégal a assez appris de l’expérience des autres pays africains producteurs de pétrole pour ne pas tomber dans ‘’les mêmes travers’’ qu’ils pouvaient ‘’éviter’’.

    Le Congo et le Sénégal peuvent entretenir une coopération dans le domaine pétrolier, selon M. Aka-Evy.

    Il y a des ‘’possibilités de coopération […] Le président Macky Sall est allé récemment au Congo, où il a pris langue avec un certain nombre d’autorités qui sont dans le domaine de l’exploitation pétrolière’’, a-t-il dit.

    Le Congo est l’un des plus importants pays producteurs de pétrole en Afrique.

    FD/ESF

  • SENEGAL-ECONOMIE-EDITION / Diouma Diouf, une spécialiste de la finance, met un guide à la disposition des entrepreneurs

    SENEGAL-ECONOMIE-EDITION / Diouma Diouf, une spécialiste de la finance, met un guide à la disposition des entrepreneurs

    Dakar, 4 mai (APS) – Diouma Diouf, une spécialiste de la finance et de la comptabilité, a présenté à des opérateurs économiques son livre intitulé « 7 conseils financiers pour réussir dans l’entrepreneuriat », mercredi, à Dakar.

    Le livre de 117 pages, publié par L’Harmattan Sénégal, a été présenté lors d’une formation dispensée à une vingtaine d’entrepreneurs à la Chambre de commerce, d’industrie et d’agriculture de Dakar.

    Comme l’indique son titre, l’ouvrage donne sept conseils financiers, « qui vont permettre à nos entrepreneurs n’étant pas des financiers aguerris d’avoir la maîtrise de leur argent et de s’en sortir », a expliqué Mme Diouf, responsable comptable et financière au Crédit mutuel du Sénégal.

    Elle a une expérience d’une dizaine d’années dans la finance, qu’elle veut partager à l’aide de ce livre, dans un contexte où, à ses yeux, la faillite des entreprises est très courante.

    « C’est une nécessité, pour moi, d’accompagner les entrepreneurs », a dit Diouma Diouf, soulignant que de nombreux entrepreneurs confondent leur patrimoine personnel avec le patrimoine de leur entreprise.

    Elle recommande aux entrepreneurs, entre autres conseils, d’avoir une planification financière et des indicateurs de performances.

    La maîtrise de la trésorerie est également fondamentale, selon Mme Diouf.

    AN/ESF/BK