Année : 2023

  • SENEGAL-EUROPE-FOOTBALL / Série A : Boulaye Dia inscrit un triplé et bat le record de buts de son club sur une saison

    SENEGAL-EUROPE-FOOTBALL / Série A : Boulaye Dia inscrit un triplé et bat le record de buts de son club sur une saison

    Dakar, 4 mai (APS) – L’international sénégalais de Salernitana , Boulaye Dia, a inscrit son 15e but de la saison, après avoir réalisé un triplé face à la Fiorentina (3-3), à l’occasion de la 33e journée de la Seria A (championnat d’Italie).

    Décisif avec son club depuis plusieurs journées, l’attaquant sénégalais n’arrête plus d’enchaîner les buts journée après journée.

    L’ ancien de Reims (Ligue 1 française), qui s’arrêtait à un but par match, a revu son ratio à la hausse, en inscrivant trois buts (10e, 59e et 81e)  et a porté à 15 son nombre de but depuis le début de la saison.

    Il est ainsi devenu le sixième footballeur africain à inscrire autant de but dans une saison de Serie A, après son compatriote Diao Keita Baldé, le Camerounais Samuel Eto’o, l’Égyptien Mohamed Salah et les Nigérians Simeon Tochukwu Nwankwo dit Symi et Victor Osimhen.

    Boulaye Dia est le meilleur buteur de son club et le troisième meilleur buteur de la Serie A, derrière l’Argentin de l’Inter Lautaro Martinez (19) et Osimhen de Naples (21).

    Sur son compte Instagram, le joueur de Villarreal (Liga, Espagne) en prêt en série A italienne, s’est dit « fier de faire partie de l’histoire du club grâce à ce triplé ». « Quelle belle soirée », a-t-il exulté.

    Avec 15 buts en 30 matchs, Dia devient le meilleur buteur de la Salernitana sur une saison au niveau de l’élite italienne, battant ainsi le record de Marco Di Vaio auteur de 12 réalisations lors de la saison 1998-1999.

    Son compatriote de Villarreal Nicolas Jackson est sur la même dynamique. Le jeune milieu de terrain, qui avait signé un doublé (2e et 18e mn) lors de la victoire des siens (3-1) contre Celta Vigo, à l’occasion de la 32e journée, a récidivé, mercredi, en ouvrant le score à la 62e mn pour Villarreal( 5e) contre Valence, lors de la 33e journée de la Liga.

    SK/ASG/MTN

  • SENEGAL-HORTICULTURE / Un acteur insiste sur la valorisation des produits horticoles

    SENEGAL-HORTICULTURE / Un acteur insiste sur la valorisation des produits horticoles

    De l’envoyée spéciale de l’APS : Sokhna Bator Sall

    Rimini (Italie), 4 mai (APS) – Le président de la Coopérative fédérative des acteurs de l’horticulture du Sénégal (CFAHS), Cheikh Ngane, préconise valorisation de cette filière de manière à la rendre profitable à ses membres.

    S’entretenant dans un entretien avec l’envoyée spéciale de l’APS, mercredi, en marge de l’ouverture officielle du Salon international des fruits et légumes de Rimini (Italie), il a laissé entendre que la participation sénégalaise à cette rencontre dénommée Macfrut peut aider à valoriser la filière horticole.

    « Notre participation [à ce salon] devient une tradition, car depuis quelques années, le Sénégal est présent à cette rencontre internationale […] » sur les fruits et légumes et les espèces florales, a indiqué M. Ngane, selon qui le Sénégal a réalisé une meilleure participation cette année, notamment en termes de contenu.

    « C’est un salon dédié à l’agroalimentaire. Nous, nous sommes le segment des exportations mais aussi de la transformation et  de la valorisation des produits. C’est plus un salon pour l’industrie que pour les produits frais », a-t-il fait remarquer au sujet du Macfrut.

    Il a fait observer qu’ »une manifestation de ce genre est une porte d’entrée pour le marché extérieur », « même si ce n’est pas un marché pour produits frais, c’est une possibilité pour les acheteurs qui souhaitent avoir des produits frais ».

    « C’est cela l’intérêt de cette rencontre, car la souveraineté alimentaire devient une priorité pour le gouvernement sénégalais et le secteur privé. Cela passe également par la valorisation des produits pour faire davantage de la plus-value permettant aux populations, au-delà de la souveraineté alimentaire, de pouvoir bien se nourrir et régler les contraintes », a-t-il poursuivi.

    Si lors de certaines années, les participants n’exposaient que le haricot vert, aujourd’hui, « plus d’une dizaine de produits sont présentés sur les stands par les participants sénégalais ».

    « Il y a une diversité des participants qui exposent des produits saisonniers made in Sénégal », a vanté Cheikh Ngane.

    Il s’est félicité de ce que le Sénégal est désormais « présent au moins pendant dix mois sur douze » sur le marché des exportations.

    « Naturellement, [pour] les marchés des fruits et légumes, c’est l’Europe qui est le principal marché qui prend l’essentiel des produits que nous exportons. C’est cela qui justifie notre présence à ce salon international », a-t-il poursuivi.

    Il signale qu’il y a une collaboration entre les services étatiques et les opérateurs privés, chacun ayant selon lui un rôle à jouer dans la promotion des produits horticoles sénégalais.

    « Personne ne peut travailler toute seule. Le public accompagne, finance, forme, mais c’est le secteur privé qui fait le business », a rappelé Cheikh Ngane, avant de saluer l’accompagnement des pouvoirs publics, du Conseil sénégalais des chargeurs (COSEC) et de l’Agence d’encadrement et de développement des petites et moyennes entreprises (ADEPME).

    Le Sénégal prend part au salon de Rimini avec près d’une trentaine de participants, entreprises, exposants et visiteurs professionnels. La manifestation commerciale prend fin vendredi après-midi.

    SBS/ASG/BK

  • SENEGAL-SOCIAL / Moussa Bocar Thiam : ‘’Il n’y a aucun plan de licenciement à La Poste’’

    SENEGAL-SOCIAL / Moussa Bocar Thiam : ‘’Il n’y a aucun plan de licenciement à La Poste’’

    Ourossogui, 4 mai (APS) – Le ministre de la Communication, des Télécommunications et de l’Economie numérique, Moussa Bocar Thiam, assure qu’il n’est envisagé ni plan de licenciement ni plan social à la Société nationale La Poste.

    Cette société nationale a seulement proposé à ses employés qui le désirent de négocier avec elle un départ volontaire.

    ‘’Je vais être une fois encore clair sur la situation de la société nationale La Poste, pour dire qu’il n’y a aucun plan de licenciement au sein de cette entreprise. Il n’y a non plus de plan social à La Poste’’, a-t-il soutenu.

    Le ministre de la Communication, des Télécommunications et de l’Economie numérique s’entretenait avec des journalistes, mercredi soir, à Ourossogui, au terme d’une cérémonie officielle marquant l’arrivée de la caravane ‘’Sénégal Connect’’ dans cette ville située dans la région de Matam (nord).

    Selon Moussa Bocar Thiam, la société nationale La Poste a seulement demandé à ses agents qui le désirent de négocier avec elle un  départ volontaire.

    Les employés qui souhaitent être redéployés dans d’autres structures publiques ont la possibilité d’en discuter avec la direction générale de La Poste, selon M. Thiam. Sur ce point, ‘’il n’y a aucune ambiguïté, aucune polémique possible non plus au sein de l’entreprise’’, a-t-il assuré.

    AT/BK/ESF

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / Les quotidiens commentent l’actualité politique et économique

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / Les quotidiens commentent l’actualité politique et économique

    Dakar, 4 mai (APS) – Les quotidiens se sont appesantis sur les sujets politiques et économiques pour leur édition de ce jeudi.

    Le Soleil évoque un ‘’pacte’’ en gestation entre l’Etat et le secteur privé en se basant sur le dernier communiqué du Conseil des ministres.

    ‘’Un tsunami se prépare à La Poste’’, titre L’Observateur. Il annonce la suppression prochaine de 2.721 emplois dans cette société nationale.

    Les travailleurs concernés ‘’seront [emmenés] à quitter la boîte par des départs négociés et des licenciements pour motif économique’’, ajoute-t-il, affirmant que des auditeurs ont déjà remis un plan social à la direction générale de La Poste à cette fin.

    L’entreprise connaît d’importantes difficultés en raison notamment d’un personnel jugé pléthorique. Elle est classée par le gouvernement parmi les entreprises en difficulté.

    Bés Bi Le Jour constate que le Sénégal ‘’avance dans la législation’’ en matière d’économie sociale et solidaire.

    Mais le pays ‘’traîne les pieds dans l’opérationnalisation’’ du cadre juridique de cette forme d’économie qui fait l’objet d’un forum international en cours à Dakar.

    Les quotidiens sont nombreux à évoquer la consigne donnée au Premier ministre par le président de la République, lors du dernier Conseil des ministres, de s’atteler à la satisfaction des revendications des syndicats de travailleurs.

    Des ‘’ennemis d’hier’’

    L’As s’est intéressé aux ‘’dysfonctionnements’’ des appareils médicaux nécessaires à la prise en charge des malades.
    Non seulement il existe un ‘’déficit criant’’ de ces appareils, mais leur ‘’maintenance fait défaut’’ aussi, constate le journal.

    Des membres de la communauté pulaar dénoncent ‘’certaines appellations’’ attribuées à eux ‘’dans les fiches d’enquête du cinquième recensement général de la population et de l’habitat’’.

    Le directeur général adjoint de l’Agence nationale de la statistique et de la démographie, invoquant ‘’le souci de bien compter’’, affirme que les statisticiens se sont basés sur le recensement général de la population de 2013. ‘’Nous avons retenu les occurrences les plus fréquentes’’, a-t-il argué en guise de réponse à la communauté pulaar.

    Kritik’ définit l’alliance politique entre Ousmane Sonko et Aminata Touré comme ‘’une relation contre nature’’.

    ‘’En politique, seules les montagnes ne se rencontrent pas. Ousmane Sonko et Aminata Touré […] ont fini par trouver un combat de convergence’’, lit-on sur la une du journal.

    Leur alliance trouve son origine dans le ‘’soutien affectif et même physique’’ que le maire de Ziguinchor (sud) a tenu à apporter à l’ancienne cheffe du gouvernement lorsque ses ennemis jurés du PDS (opposition) s’en sont pris à elle, selon Kritik’.

    Des ‘’ennemis d’hier se rapprochent’’, constate Vox Populi en parlant des deux leaders politiques, que WalfQuotidien présente comme ‘’le couple du refus’’.

    ‘’Après les passes d’armes aux élections législatives, Ousmane Sonko et Aminata Touré […] se sont ligués. Le dialogue politique les a rapprochés’’, constate WalfQuotidien.

    ‘’Le F24 ouvre les hostilités’’, titre L’info, concernant le refus exprimé mardi par cette nouvelle coalition politique de participer au dialogue souhaité par le président de la République. ‘’Nous ne sommes pas concernés par ce dialogue’’, note le journal en citant les leaders du Mouvement des forces vives de la nation F24, constitué d’une centaine d’organisations politiques et de la société civile.

    ‘’La liberté d’expression à rude épreuve’’ au Sénégal

    L’opposant et homme d’affaires Bougane Guèye Dany fait partie des contempteurs du dialogue politique auquel Macky Sall a convié l’opposition, selon Tribune. ‘’Tous les Sénégalais savent ce qu’il est en train de mijoter. Ce n’est rien d’autre que des partenaires qui puissent légitimer son projet de troisième mandat’’, écrit le journal en citant M. Guèye.

    Khalifa Sall, l’un des leaders du Mouvement des forces vives de la nation F24, n’a pas pris part à la rencontre tenue par cette organisation pour réagir à l’appel de Macky Sall, affirme L’As. ‘’Une absence intrigante’’, commente-t-il.

    ‘’La liberté d’expression à rude épreuve’’ au Sénégal, où ‘’on ne parle plus le même langage’’ entre le pouvoir et les médias, fait remarquer EnQuête.

    ‘’Le Sénégal respecte la liberté par principe, pas par souci d’un quelconque classement’’, déclare le porte-parole du gouvernement, Abdou Karim Fofana. Il réagit au classement annuel de Reporters sans frontières (RSF) des pays en matière de liberté de la presse.

    De la 73e place en 2022, le Sénégal s’est retrouvé à la 104e cette année, ce qui le rapproche des pires ennemis des professionnels des médias, selon l’organisation de défense de la liberté de la presse.

    ‘’Le Sénégal dégringole’’ au classement de RSF, observe Sud Quotidien, ajoutant que le président de la République demande au même moment au gouvernement de veiller à ‘’une application intégrale’’ du Code de la presse dans les entreprises de presse.

    ESF/BK

  • MONDE-SOCIETE / L’instauration d’un nouveau leadership, condition d’une paix durable, selon Boni Yayi

    MONDE-SOCIETE / L’instauration d’un nouveau leadership, condition d’une paix durable, selon Boni Yayi

    Dakar, 4 mai (APS) – L’instauration d’une paix durable passe par un nouveau leadership de l’Afrique, la résolution de ses dysfonctionnements internes et de la mal gouvernance créatrice de foyers de tension, soutient l’ancien président béninois Thomas Boni Yayi.

    « Pour une paix durable, il faut forcément un nouveau leadership de l’Afrique qui doit surmonter ses dysfonctionnements internes, sa mal gouvernance politique, économique et s’unir autour de l’essentiel », a-t-il indiqué, mercredi, à Séoul, en Corée du Sud, lors de la cérémonie d’ouverture du Sommet de la paix 2023, organisé par la Fédération pour la paix universelle (FPU).

    Cette rencontre, prévue du 2 au 6 mai, en terre coréenne, se déroule par visioconférence, sur le thème : « Vers une culture mondiale de la paix ».

    Boni Yayi, ancien président de la Conférence des chefs d’Etat de l’Union africaine, se dit convaincu que l’Afrique peut devenir une puissance économique mondiale, mais doit d’abord trouver des solutions à certains de ses problèmes.

    Le paradoxe est que l’Afrique qui semble être le maillon faible de la chaîne, est « un continent extrêmement riche de métaux rares indispensables à certaines technologies de pointe, de ses ressources minières, de son histoire, mais qui, malheureusement, est historiquement appauvrie par une organisation mondiale de travail qui continue de la piller ».

    Les dirigeants de la FPU vont lancer une nouvelle initiative appelée « Table ronde internationale des anciens » lors de ce sommet

    Cette initiative vise à tirer parti de la sagesse et de l’expérience des anciens pour instaurer la paix et la stabilité dans la société et la nation.

    « L’avenir du monde en matière de paix se joue et se jouera en Afrique qui est l’espoir de l’humanité », a affirmé Thomas Yayi Boni. Pour lui, « trouver des solutions viables aux difficultés qui assaillent le monde de toutes parts sera une avancée formidable vers la paix ».

    La première vice-présidente du Conseil national de la transition de la Guinée, Maimouna Yacouba a, pour sa part, appelé à « reconnaître et garantir que nous constituons une même humanité qui nous commande de nous unir autour de combats pour la dignité humaine ».

    « C’est en semant la graine de la paix qu’on peut conjurer le spectre de la violence, de la destruction et de la peur », a estimé Mme Yacouba.

    De nombreuses personnalités politiques, chefs religieux, chefs d’entreprises et universitaires ont partagé leurs idées, dans différentes sessions, sur les perspectives à explorer pour l’instauration et la consolidation d’une paix durable.

    Les sessions régionales du Sommet de la paix 2023 se poursuivront sur la construction de la paix en Amérique du Nord, en Asie-Pacifique, en Amérique latine et dans les Caraïbes, en Afrique, en Europe et au Moyen-Orient.

    Au cours de ce Sommet, un panel sera réservé aux jeunes et étudiants. Les lauréats du prix Sunhak pour la paix s’exprimeront lors d’un déjeuner spécial en leur honneur et les membres du Think Tank 2022 échangeront sur les voies et moyens pour l’instauration de la paix dans la péninsule coréenne, en Asie de l’est et dans le bassin indo-pacifique, renseigne la même source.

    Il est inclus dans le programme la célébration du 80e anniversaire de la cofondatrice de la FPU, Dr Hak Ja Han Moon, qui va présider une cérémonie d’inauguration du bâtiment dit de « Culture de la paix », une immense salle d’exposition multimédia destinée à être « une patrie pour le monde et une ville du cœur pour tous les peuples », comme le souhaitait le regretté cofondateur de la FPU, le révérend Dr Sun Myung Moon.

    PON/ASG/BK

  • SENEGAL-MEDIAS / Matar Sylla rappelle l’importance des médias dans la réussite des politiques publiques

    SENEGAL-MEDIAS / Matar Sylla rappelle l’importance des médias dans la réussite des politiques publiques

    Dakar, 4 mai (APS) – Le directeur général de Label TV, Matar Sylla, a rappelé, mercredi à Dakar, l’importance des médias dans la réussite des politiques publiques, ainsi que les défis auxquels doivent faire face les acteurs de la presse sénégalaise.

    ‘’C’est notre rôle d’être un secteur transversal qui appuie toutes les autres politiques publiques. Aucune politique publique ne peut réussir sans l’apport des médias. C’est clair, net et précis. Quand on vous invite à une manifestation et que vous n’y êtes pas, la manifestation ne commence pas’’, a-t-il dit.

    Il prenait part à un panel organisé par la Coordination des associations de presse (CAP), à l’occasion de la journée mondiale de la liberté de la presse. La rencontre s’est déroulée autour du thème : « Les restrictions à la liberté d’expression : quel équilibre entre sécurité nationale et droit à l’information ».

    Il s’est appesanti sur l’environnement et le modèle économique des entreprises de presse à travers le monde.

    ‘’Ce n’est pas également un secteur dont on se sert comme ça. C’est un secteur qui est économique. Dans beaucoup de pays dans le monde […] émergent, les médias sont de véritables entreprises économiques viables qui font de l’argent, qui gagnent de l’argent’’, fait-il valoir.

    Le panéliste a rappelé que la Constitution du Sénégal garantit la liberté de la presse à travers son adhésion à la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen de 1789.

    Le véritable défi, précise-t-il, c’est de mettre en place une structure de régulation capable de mettre de ‘’l’ordre dans la profession’’. ‘’Le respect des libertés fondamentales n’est possible qu’avec des médias forts, viables qui puissent produire de la qualité’’, a insisté Matar Sylla.

    Il invite à une révision du dispositif de régulation des médias au Sénégal et à faire des projections pour les années à venir.

    ‘’L’autorité de régulation doit être repensée, reformatée, ouverte à d’autres perspectives en tenant compte et en faisant des projections sur les 20 prochaines années. C’est possible parce qu’il y a des chercheurs’’ qui savent ce qui va se passer, a affirmé le spécialiste des médias.

    Il pense que le Sénégal doit se tourner vers des perspectives nouvelles avec de grands ensembles, afin d’éviter que des groupes de médias étrangers n’occupent l’espace.

    L’ancien directeur général de la Radiodiffusion sénégalaise (RTS) estime que le Sénégal doit ‘’avoir la capacité de faire les choses autrement’’ et ‘’sortir de la logique de sanctionner, sanctionner, punir, etc.’’

    Pour ce faire, le chef de l’Etat doit accélérer le processus et convoquer les assises des médias afin de trouver des ‘’solutions’’ à beaucoup de questions qui se posent dans le secteur de la presse.

    Cela permettra d’avoir ‘’des médias libres, responsables, transparents, dynamiques et qui contribuent à élever un peu la plus-value dans ce pays (…)’’.  Selon lui, ‘’si, aujourd’hui, le pétrole et le gaz sont le carburant de l’émergence, les médias en seront le catalyseur’’.

    A la fin de ce panel, la CAP a publié une déclaration dans la laquelle elle réclame la libération de journalistes dans les liens de la détention ou sous contrôle judiciaire..

    FD/ASG

  • SENEGAL-TECHNOLOGIES / Moussa Bocar Thiam souligne les avantages de l’Intelligence artificielle

    SENEGAL-TECHNOLOGIES / Moussa Bocar Thiam souligne les avantages de l’Intelligence artificielle

    Ourossogui, 4 mai (APS) – L’intelligence artificielle peut se voir dans plusieurs domaines et peut notamment servir dans le traitement des documents administratifs, a souligné le ministre de la Communication, des Télécommunications et de l’Economie numérique, Moussa Bocar Thiam.

    « La mise en œuvre de l’intelligence artificielle peut se voir dans plusieurs domaines. Dans le secteur de l’administration publique, nous pouvons détecter automatiquement des documents administratifs. L’IA peut aussi aider à la classification rapide des documents administratifs. Elle permet également un contrôle fiscal intelligent », a-t-il dit.

    Le ministre de la Communication s’exprimait lors de l’arrivée officielle de la caravane « Sénégal Connect » à Ourossogui (nord), qui sillonne le pays depuis quelques jours.

    Dans le domaine de l’agriculture, l’intelligence artificielle « peut permettre aux spécialistes de prédire la disponibilité de l’eau et des intrants [mais peut également servir dans] la planification de la production en fonction des débouchés ou encore la détection de différentes maladies affectant la production », a-t-il dit.

    Concernant les secteurs de la défense et de la sécurité, par exemple, l’IA permet de protéger les interventions des véhicules d’urgence, la réduction du nombre d’appels d’urgence et des infractions.

    « L’intelligence artificielle peut jouer un rôle de filtrage de vidéos dans le domaine de la cybersécurité, notamment la détection ou la suppression de scènes à caractère nuisibles pour les enfants. Elle permet également d’assurer la surveillance de nos frontières et de nos côtes et d’analyser les comportements suspects et d’attaques informatiques », a détaillé le ministre de la Communication.

    L’IA peut toutefois remplacer l’homme dans plusieurs tâches, a fait remarquer le ministre, insistant sur son encadrement qui doit être basé sur l’éthique et la déontologie.

    Selon Moussa Bocar Thiam, c’est pour cette raison que le ministère de la Communication, des Télécommunications et de l’Economie numérique a engagé une stratégie nationale pour la règlementation de l’intelligence artificielle, qui, à l’en croire, « est un défi majeur, car étant un processus irréversible ».

    AT/ASG/BK

     

  • SENEGAL-ENTREPRISES / Financement des PME : une contribution de 5 milliards de francs CFA de l’African Guarantee Fund

    SENEGAL-ENTREPRISES / Financement des PME : une contribution de 5 milliards de francs CFA de l’African Guarantee Fund

    Dakar, 3 mai (APS) – L’African Guarantee Fund (AGF) a mis à la disposition de la Banque nationale de développement économique (BNDE) du Sénégal un fonds de 5 milliards de francs CFA pour l’aider à couvrir les frais de garantie de petites et moyennes entreprises (PME) sénégalaises, a constaté l’APS, mercredi, à Dakar.

    ‘’L’AGF offre cette garantie aux PME, pour aider la banque (la BNDE) à les financer de façon beaucoup plus confortable’’, a expliqué sa directrice générale adjointe en Afrique de l’Ouest, Sibi Lawson.

    ‘’Les PME en Afrique sont souvent des startups qui n’ont pas la chance d’accumuler des fonds pour l’octroi de garanties au niveau des banques’’, a souligné Mme Lawson.

    Créé à l’initiative de la Banque africaine de développement, l’AGF – Fonds de garantie africain – aide les banques à financer les petites et moyennes entreprises du continent.

    Il propose aux institutions financières des solutions de garantie des prêts aux PME. Il peut s’agir de garanties de portefeuille, de garanties individuelles ou de garanties d’émissions obligataires.

    ‘’Les PME sont de grandes pourvoyeuses d’emplois. Pour promouvoir le développement d’un pays, il faut contribuer à la réduction du chômage d’abord’’, a souligné la directrice générale adjointe de l’AGF en Afrique de l’Ouest, soulignant que les PME concentrent 20 % de l’économie des pays africains.

    ‘’Aujourd’hui, c’est le tour de la BNDE de bénéficier de ce fonds’’, a souligné Mme Lawson.

    ‘’Les PME sont un maillon à la fois essentiel et fragile de notre mission en tant que banque de développement’’, a souligné le directeur général de la BNDE, Abdoulaye Niane.

    Il a salué ‘’la pertinence de cette démarche, qui vient atténuer les risques liés au remboursement des crédits fournis aux PME’’.

    ‘’La banque s’engage à rendre très efficace le dispositif mis en place en travaillant main dans la main avec l’AGF, pour la réussite de ce partenariat plein d’espoir pour le Sénégal’’, a souligné M. Niane.

    MFD/ESF

  • SENEGAL-SOCIETE-DIVERS / Deux morts dans l’effondrement d’un bâtiment, l’Etat en soutien aux familles des victimes

    SENEGAL-SOCIETE-DIVERS / Deux morts dans l’effondrement d’un bâtiment, l’Etat en soutien aux familles des victimes

    Dakar, 3 mai (APS) – Le gouvernement a dépêché le ministre Birame Faye à l’Unité 15 des Parcelles assainies à Dakar, où l’effondrement de deux dalles d’une maison a fait deux morts, a constaté l’APS.

    Les deux dalles se sont effondrées mercredi après-midi, dans ce quartier de la banlieue dakaroise, faisant deux victimes. Il s’agit de deux femmes âgées respectivement de 64 et 94 ans.

    ‘’J’ai été dépêché par le président de la République dès qu’il a été informé du drame qui a eu lieu à l’Unité 15 des Parcelles assainies pour apporter le soutien de l’Etat’’, a expliqué Birame Faye, ministre auprès du ministre de l’Intérieur, chargé de la Sécurité de proximité et de la Protection civile.

    ‘’Le chef de l’Etat m’a demandé d’arrêter ma participation à la réunion du Conseil des ministres et de me rendre sur les lieux pour apporter le soutien aux familles  desvictimes. J’ai trouvé sur place les autorités administratives et territoriales, ainsi que les forces de défense et de sécurité’’, a expliqué M. Faye.

    Il s’agit de l’effondrement de deux dalles au niveau du premier et du deuxième étage. Deux femmes y ont perdu la vie’’, a expliqué l’émissaire du gouvernement.

    Ministre auprès du ministre de l’Intérieur, chargé de la Sécurité de proximité et de la Protection civile, Birame Faye a assuré que les pouvoirs publics sont ‘’en train de travailler pour finaliser le document sur la protection civile’’.

    ‘’Ce projet de renforcement de la protection civile passera prochainement en conseil présidentiel et en conseil des ministres en vue de trouver des solutions idoines’’ au récurrent  problème d’effondrement de bâtiments, a promis M. Faye.

    Il a aussi indiqué que des dispositions ont déjà été prises dans les 14 régions du pays pour procéder à l’identification de ‘’tous les bâtiments menaçant ruine pour les démolir’’.

    MTN/ASG

  • SENEGAL-MEDIAS-POLITIQUE-LIBERTES / Le Mouvement des forces vives du Sénégal F24 dénonce ‘’les nombreuses arrestations de journalistes au Sénégal’’

    SENEGAL-MEDIAS-POLITIQUE-LIBERTES / Le Mouvement des forces vives du Sénégal F24 dénonce ‘’les nombreuses arrestations de journalistes au Sénégal’’

    Dakar, 3 mai (APS) – Le Mouvement des forces vives du Sénégal F24, constitué d’une centaine d’organisations, dont des partis politiques et des organisations de la société civile, a dénoncé, mercredi, à Dakar, ‘’les nombreuses arrestations de journalistes au Sénégal’’.

    ‘’Aujourd’hui, un de vos confrères était devant le juge et une information judiciaire a été ouverte à son encontre’’, a déclaré Mamadou Mbdoj, son coordonnateur.

    Il donnait une conférence de presse, à l’occasion de la célébration de la Journée internationale de la liberté de la presse.

    Babacar Touré, directeur d’un site d’information, a été inculpé et placé sous contrôle judiciaire ce mercredi, pour des faits de diffamation, de mise en danger de la vie d’autrui et de diffusion de fausses nouvelles.

    Le Mouvement des forces vives du Sénégal F24 a fustigé aussi l’arrestation de Thioro Mandela, une animatrice de la chaîne privée Walf TV, placée en détention pour des faits d’association de malfaiteurs, de collecte illicite de données à caractère personnel et de diffusion d’images contraires aux bonnes mœurs.

    Mamadou Mbodj et ses camarades ont dénoncé également l’arrestation survenue depuis deux mois du journaliste Pape Ndiaye, également employé par Walf TV. Ndiaye est poursuivi en justice pour diffusion de fausses nouvelles.

    De la 73e place en 2022, le Sénégal a reculé de 31 places cette année pour se rapprocher des pays considérés par Reporters sans frontières comme les ennemis de la liberté de la presse.

    Le Mouvement des forces vives du Sénégal F24 déclare par ailleurs qu’il ‘’n’est pas concerné’’ par le dialogue politique auquel le président de la République, Macky Sall, a convié les leaders de l’opposition.

    Il invite ‘’tous les Sénégalais à participer massivement et de façon pacifique au rassemblement’’ qu’organisent ses leaders le 12 mai prochain.

    Lors de cette manifestation, ils vont appeler les autorités gouvernementales à organiser une ‘’élection présidentielle inclusive et transparente’’ en 2024.

    Le Mouvement des forces vives du Sénégal F24 a été lancé le 16 avril à Dakar pour s’opposer à une candidature de Macky Sall à l’élection présidentielle de 2024 et obtenir la libération des ‘’détenus politiques’’

    Khalifa Sall, ancien maire de Dakar, Ousmane Sonko, maire de Ziguinchor (sud), Abdourahmane Diouf, le professeur Mary Teuw Niane, l’ancienne Première ministre Aminata Touré et l’ancien ministre Cheikh Bamba Dièye font partie de ses leaders.

    ABD/ESF