Année : 2023

  • SENEGAL-SOCIAL / ‘’Yok Kom Kom’’, un projet pour l’autonomisation économique des ménages pauvres

    SENEGAL-SOCIAL / ‘’Yok Kom Kom’’, un projet pour l’autonomisation économique des ménages pauvres

    Dakar, 2 mai (APS) – Le projet ‘’Yok Kom Kom’’, lancé en 2018, vise à favoriser l’autonomisation économique des ménages bénéficiaires du programme national de bourses de sécurité familiale (PNBSF),  a expliqué la déléguée générale à la protection sociale et à la solidarité nationale (DGPSN), Aminata Sow.

    S’exprimant dans un entretien accordé à l’APS, elle a indiqué que c’est pour » leur permettre de sortir véritablement de la pauvreté », que la délégation générale à la protection sociale et à la solidarité nationale les accompagne dans l’autonomisation économique. Elle souligne que « ce projet vient donc favoriser l’autonomisation économique des ménages qui sont dans le programme national de bourses de sécurité familiale (PNBSF) ».

    Selon elle, le projet  « accompagne ces ménages dans leur changement de comportement, renforce leur estime de soi, leur capital humain à travers des sessions de formation sur les thématiques éducation-santé- état civil’’.

    « L’assistance acquise, ils vont participer et promouvoir leur autonomie économique », a ajouté la déléguée générale. Le projet est le fruit d’une volonté du président de la République qui, dit-elle, veut accompagner ces ménages à sortir  définitivement de la pauvreté.

    Dans le cadre de sa phase pilote, ‘’Yok Kom Kom’’ avait démarré avec 15 000 ménages, en concentrant ses interventions dans les régions de Thiès, Dakar, Saint-Louis et Kaolack, a-t-elle rappelé.

    « A l’évaluation, nous avions eu des impacts positifs. De fait, en partenariat avec la Banque mondiale, nous avons décidé d’étendre ce projet à 45 000 autres ménages. Néanmoins, nous avons estimé donner la chance à l’ensemble des ménages bénéficiaires à travers le territoire national au lieu de cibler quelques régions », a déclaré Aminata Sow.

    Selon elle,  « chaque commune peut avoir  87 bénéficiaires. Toutes les communes sont d’office éligibles ».  Elle a signalé qu’un tirage au sort a été effectué au niveau des villages et quartiers lors des comités départementaux de développement (CDD) pour ensuite faire le cumul des bénéficiaires en vue d’atteindre le nombre des 87 bénéficiaires qui seront par la suite enrôlés dans le projet   »Yok Kom Kom ».

    « Aucune discrimination n’est faite. Si un quartier est choisi, ou un village, ce sont tous les bénéficiaires de bourses qui sont enrôlés’’, assure la déléguée générale.

    Les bénéficiaires du projet se sont déjà regroupés en associations d’épargne et de crédit ou villageoises, indique Mme Sow. « C’est toute une organisation de coaching avant l’injection de cash, qui est de 150 000 francs CFA par personne membre d’association d’épargne et de crédit. Cela permet à ces groupes d’avoir des projets individuels ou collectif s au sein des groupes qui sont de 25 personnes au maximum », indique-t-elle

    Les bénéficiaires sont également accompagnés dans la deuxième phase de ce projet pour une durée de 18 mois, à travers le ciblage, l’injection de cash et le suivi.

    La déléguée générale se dit ‘’très satisfaite’’ de cette phase pilote caractérisée  par un accompagnement sans injection de cash mais également par des visites de terrain. ‘’Ce projet a permis la création de richesse au sein de ces ménages enrôlés », s’est réjouie Aminata Sow.

    SBS/ASB

  • SENEGAL-COLLECTIVITES-INSTITUTION/ / Mbacké: le nouveau préfet promet d’œuvrer « sans relâche » pour l’intérêt général

    SENEGAL-COLLECTIVITES-INSTITUTION/ / Mbacké: le nouveau préfet promet d’œuvrer « sans relâche » pour l’intérêt général

    Mbacké, 2 mai (APS) – Le nouveau prefet de Mbacké (centre), Khadim Hann, s’est engagé à œuvrer « sans relâche » à la satisafaction de l’intérêt général des populations du département, promettant de rassembler toutes les ressources humaines et matérielles disponibles pour remplir pleinement sa mission.

    ‘’ (…) Ayant bien pesé et analysé l’importance des missions que le président de la République m’a confié, je réaffirme encore une fois ma volonté et mon engagement indéfectibles à œuvrer sans relâche à la satisfaction de l’intérêt général et des besoins des populations. Je compte rassembler toutes les ressources humaines et matérielles disponibles au niveau du département afin de remplir pleinement les missions’’, a-t-il assuré

    Le chef de l’exécutif départemental s’exprimait ce week-end lors de son intallation officielle par le gouverneur de la région de Diourbel, Ibrahima Fall.

    Breveté de l’École nationale d’administrative (ENA), l’administrateur civil Khadim Hann compte mobiliser tous les acteurs concernés, pour sa mission cette mission à la tête du département de Mbacké.

    ‘’C’est pourquoi, dans le cadre de l’exercice des missions qui me sont assignés, je compte mobiliser tous les services de l’État mais également surtout m’appuyer sur toutes les catégories d’acteurs de la vie socio-économique de ce beau département pour assurer au mieux possible une inclusion des populations dans la gestion de leurs affaires’’, a-t-il encore promis.

    Selon lui, « il est avéré et incontestable que l’exercice des fonctions d’autorité administrative dépositaire des prérogatives de puissance publique et chargé d’incarner l’autorité de l’État dans sa circonscription, constitue un véritable sacerdoce ». Il a ajouté également que « la fonction de représentant de l’État auprès des populations est passionnante et exaltante ».

    Elle nécessite aussi un dialogue constructif et sincère avec l’ensemble des ressources humaines et forces vives de la circonscription surtout en ces temps modernes ou les rapports entre l’administration et ses usagers reposent sur de nouveaux paradigmes, a indiqué M. Hann.

    La nouvelle autorité administrative est plus que jamais consciente que le département de Mbacké est considéré comme l’un des plus stratégiques du Sénégal de par son agglomération.

    ‘’Par son histoire, sa position géographique, son poids démographique, son bouillonnement économique et sa dimension culturelle et cultuelle, le département de Mbacké, cœur du Baol est unanimement reconnu comme l’une des circonscriptions les plus stratégiques de ce pays.  Il constitue un département qui regorge d’énormes potentialités et où se côtoient les pouvoirs temporel et spirituel consacrant ainsi son originalité et sa spécificité’’, a-t-il avancé.

    Amadoune Diop promu nouveau préfet de Gossas, a souligné qu’il quitte le département de Mbacké après 22 mois avec le sentiment du devoir accompli. Il a reçu ainsi de nombreux cadeaux à la fin de la cérémonie à laquelle ont pris part les sous-préfets des arrondissements de Ndame, Kael et Taif, des dignitaires religieux, entre autres personnalités.

    CGD/ASB/AKS

  • SOCIETE-SOCIETE-ENVIRONNEMENT-EAU / Serigne Mbaye Thiam salue les  »progrès énormes » dans la gestion et la distribution de l’eau

    SOCIETE-SOCIETE-ENVIRONNEMENT-EAU / Serigne Mbaye Thiam salue les  »progrès énormes » dans la gestion et la distribution de l’eau

    Dakar, 2 mai (APS) – Le ministre de l’Eau et de l’Assainissement, Serigne Mbaye Thiam, a magnifié mardi les  »progrès énormes » réalisés dans la gestion de la production, du transport et de la distribution de l’eau grâce aux investissements consentis par la Société nationale des eaux du Sénégal (SONES) et la SEN’EAU, société en charge de la production et de la distribution de l’eau en zone urbaine et péri-urbaine au Sénégal.

     »Les orientations qui avaient été données pour impulser une transformation digitale dans la gestion de la production du transport et de la distribution de l’eau ont été faites, des progrès énormes ont été faits avec des outils de dernière génération, qui permettent aujourd’hui d’avoir une vision 3D sur l’ensemble du parc de production, de transport et de distribution de l’eau », s’est félicité M. Thiam.

    Il s’entretenait avec des journalistes au cours d’une visite à l’usine des eaux de la SONES sise sur la route du Front de terre (usine du Point B), au centre de supervision du réseau de la SONES et au centre des relations clients (CRC) de SEN’EAU.

    ‘’Nous avons pu constater que les conditions de sécurité et de sûreté du système du Point B ont été notablement améliorées grâce aux investissements portés par la SONES, à concurrence de 1 milliard de CFA et par la Sen’Eau à concurrence de 1 milliard 200 millions de CFA », a-t-il déclaré.

    Il a souligné que ces investissements  »permettent aux intervenants d’être proactifs, de pouvoir gérer le réseau en toute sécurité et d’améliorer les rendements avec notamment l’application ‘’Visio production’’ installée au sein du centre de supervision et d’ordonnancement des interventions pour contrôler et gérer la distribution’’.

    ‘’Et là aussi, a-t-il poursuivi, nous nous rendons compte que des progrès importants ont été faits en terme d’utilisation des outils digitaux pour améliorer les performances du système et suivre en temps réel les rendements, les fuites et programmer les interventions’’.

    Il a encouragé les agents de la SONES et de la SEN’EAU à ‘’continuer d’apporter ces améliorations, pour que les investissements consentis par l’Etat puissent être rentabilisés ». Il s’est dit satisfait de constater que ces transformations ont été accomplies dans une  synergie d’actions entre la SONES et la SEN’EAU dans la production, le transport et la distribution de l’eau.

     

    Selon lui, l’expertise qui était recherchée vis-à-vis du partenaire technique Suez a ‘’pu produire des résultats’’ après trois ans d’intervention. ‘’Au total, a-t-il souligné, nous pouvons dire que sur ces trois ans d’intervention, l’expertise qui était recherchée vis-à-vis du partenaire technique de référence, Suez, a pu produire des résultats ‘’.

    Serigne Mbaye Thiam a par ailleurs visité une unité d’électro-chloration fonctionnant à base de sel, d’une capacité de 120 tonnes. Sur place, plusieurs outils de transformation digitale ont été présentés au ministre et à sa délégation.

     

    AN/AB/ASG

  • SENEGAL-AFRIQUE-FOOTBALL / CAN U17 : le Sénégal bat l’Algérie et se qualifie en quarts

    SENEGAL-AFRIQUE-FOOTBALL / CAN U17 : le Sénégal bat l’Algérie et se qualifie en quarts

    Dakar, 2 mai (APS) – L’équipe nationale du Sénégal des moins de 17 ans s’est qualifiée, mardi, en quarts de finale de la Coupe d’Afrique des nations de la catégorie grâce à sa victoire 3-0 sur  l’Algérie, pays hôte de la compétition (29 avril-19 mai).

    Le Sénégal est qualifié en quarts grâce à un doublé de son capitaine Amara Diouf (45e+4, 61e) et un but de Mamadou Savané (86e) entré en cours de jeu.

    Les Lionceaux, comme lors de leur premier match face au Congo, ont parfaitement maîtrisé leurs adversaires.

    Mieux, les joueurs de Serigne Saliou Dia ont corrigé, au passage, leur inefficacité devant les buts notée lors de leur premier match.

    Les Lionceaux, portés par leur capitaine Amara Diouf, ont déroulé un match technique, tactique, sérieux et très abouti.

    La grande satisfaction à l’issue de ces deux rencontres est sans nul doute, cette solide défense sénégalaise qui s’est adossée à un impressionnant gardien de but Serigne Diouf.

    Le Sénégal jouera son dernier match, vendredi, contre la Somalie.

    Le deuxième match du groupe A est prévu à 19h GMT.

    SK/ASB/AKS

     

  • SENEGAL-ECONOMIE/ / Manque d’équipements, faible financement, changement climatique, les maux de la filière sel à Kaolack

    SENEGAL-ECONOMIE/ / Manque d’équipements, faible financement, changement climatique, les maux de la filière sel à Kaolack

    Par Assane Dème

    Kaolack, 2 mai (APS) – Une importante main-d’œuvre vit de la production de sel dans la région de Kaolack (centre), mais cette filière est confrontée au sous-équipement de ses acteurs, à leur difficile accès aux financements et au changement climatique.De nombreux agriculteurs se lancent dans la production artisanale de sel en profitant de l’alternance de cette activité avec les travaux champêtres. Certains d’entre eux exploitent des marais leur appartenant, d’autres sont employés comme journaliers par des exploitants.Kaolack, avec une production annuelle d’environ 400.000 tonnes, est l’une des principales régions productrices de sel au Sénégal, selon son chef du service régional du commerce, Mamadou Camara. Les Salins du Sine-Saloum, la principale unité industrielle locale, fournit quelque 300.000 tonnes, soit 75 % de la production, signale M. Camara.

    Des petites et moyennes entreprises (PME) ont une capacité de production d’environ 30.000 tonnes par an, beaucoup plus importante que celle des groupements d’intérêt économique (GIE) constitués de petits producteurs.

    ‘’La filière sel joue un rôle important dans l’économie de la région de Kaolack. C’est un secteur qui emploie beaucoup de personnes, des femmes et des jeunes notamment’’, souligne Mamadou Camara.

    En 2022, les acteurs de la filière sel de Kaolack ont exporté près de 300.000 tonnes, vers des pays africains surtout, selon M. Camara. ‘’Ils contribuent aux efforts visant à équilibrer notre balance commerciale.’’

    Le changement climatique impacte négativement la production de sel, constate-t-il, ajoutant que les récoltes ne cessent de tendre vers la baisse.

    La plupart des producteurs de sel sont dans l’économie informelle, ce qui engendre des difficultés d’accès aux financements.

    ‘’Le sel est une richesse pour l’économie sénégalaise mais il est sous-exploité. C’est une filière énormément pourvoyeuse d’emplois et de revenus. C’est une aubaine pour la région de Kaolack’’, souligne Awa Sarr Rivet, la directrice générale des sociétés ‘’Le Comptoir du sel’’ et ‘’Les Marais salants’’, basées à Sing-Sing, un quartier situé près de Kaolack. Elle s’est lancée dans l’exploitation industrielle du sel en 2022. Ses deux petites entreprises emploient 15 personnes et 120 travailleurs saisonniers.

    Awa Sarr Rivet bénéficie du soutien de la GIZ, l’Agence de coopération internationale allemande pour le développement, et du Réseau Entreprendre Dakar. Elle a reçu de ce dernier un financement de 12 millions de francs CFA.

    La patronne des sociétés ‘’Le Comptoir du sel’’ et ‘’Les Marais salants’’ a noué un partenariat avec des producteurs de la commune française de Guérande, un important producteur de sel.

    ‘’Dans les années à venir, j’aimerais pouvoir atteindre une production annuelle de 30.000 tonnes. On a l’espace et le climat qu’il faut, des partenaires et un personnel assez engagé pour développer notre exploitation’’, se réjouit cette géographe de formation et titulaire d’un master en aménagement du territoire et développement local, revenue au Sénégal après avoir passé plusieurs années en France.

    ‘’Les coûts d’investissement sont assez élevés mais les retombées financières sont au rendez-vous […] Il y a de la place pour de nouveaux acteurs’’, assure-t-elle, soulignant que la région de Kaolack peut satisfaire une bonne partie de la consommation nationale et ouest-africaine.

    Le Sénégal était en 2015 le premier pays producteur de sel en Afrique de l’Ouest, avec 412.000 tonnes, selon le chef du service régional du commerce de Kaolack.

    La production familiale artisanale est essentiellement destinée à la consommation domestique des ménages, la production industrielle étant destinée à l’exportation, affirme M. Camara.

    La filière attire d’importantes sociétés agroalimentaires, dont Patisen, Senico et Sel d’Afrique, qui sont confrontées à l’incapacité des PME et des GIE de leur fournir la quantité de sel dont elles ont besoin. La production artisanale a du mal à fournir du sel bien iodé à ces géants de l’industrie alimentaire sénégalaise.

    Le taux d’impureté du sel est élevé, selon Mamadou Camara. 

    ‘’Aider les producteurs à accéder aux crédits bancaires’’

    De l’avis de Karim Dramé, un expert de la filière sel pour la GIZ, les producteurs doivent être assistés pour être en mesure d’améliorer la qualité de la production. Ils doivent, par exemple, être initiés aux techniques d’élimination du magnésium contenu dans le sel local. ‘’Les sociétés agroalimentaires, comme de nombreux autres usagers, ne veulent pas de sel contenant du magnésium’’, signale M. Dramé.

    ‘’Pour rendre la filière compétitive, il faut aider les producteurs à accéder aux crédits bancaires’’, propose-t-il.

    Karim Dramé recommande aux producteurs et aux pouvoirs publics d’aménager des aires de stockage en vue d’une bonne conservation de la production, pendant la saison des pluies notamment. Les pluies engendrent souvent d’importantes pertes chez les producteurs, l’activité artisanale étant incompatible avec les fortes pluies. En 2022, au moins 32.000 tonnes de sel ont été endommagées par les eaux de pluie, à Fatick, Kaffrine (centre), Kaolack, et au lac Rose, situé dans la région de Dakar, selon M. Dramé.

    ‘’Il faut accroître les possibilités de commercialisation en mettant l’accent sur la qualité du produit et les exportations’’, propose M. Dramé, invitant les pouvoirs publics à doter les producteurs d’équipements performants.

    Comme l’agriculture, la production de sel ne peut prospérer que lorsque les terres sont accessibles. De nombreux acteurs de la filière déplorent l’étroitesse des terres à leur disposition.

    Les femmes font partie des principaux acteurs de la production de sel. A Parasel, par exemple, un village du département de Guinguinéo (centre), près de Kaolack, elles interviennent dans la filière pour gagner leur vie. 

    ‘’Nous avons jugé nécessaire d’accompagner et d’encadrer les femmes. Pour ce faire, nous sommes allés à Parasel, à la rencontre d’une centaine de femmes qui s’activent dans la production de sel, pour nous imprégner de leurs difficultés et de leurs besoins en termes de financement’’, explique Farba Soumaré, un membre du GIE Parasel et directeur commercial d’une radio locale.‘’Ces braves femmes n’avaient pas d’équipements adéquats pour mener leurs activités. Pour les soulager, nous leur avons fourni des gants, des lunettes, des chaussures, des motopompes et un tricycle, avec nos propres moyens. Cela a coûté 3,4 millions de francs CFA, qu’elles ne sont pas appelées à rembourser. Nous avons mis à leur disposition 11,5 millions de francs CFA’’, déclare Farba Soumaré, associé à deux de ses amis, Oumar Guèye et El Hadji Daouda Sall, pour venir en aide aux femmes productrices de sel de Parasel.

    Les trois amis achètent la production de sel des femmes de ce village ‘’à un prix raisonnable, d’autant plus qu’elles avaient un problème de commercialisation de leur production. Nous leur avons rendu visite il y a un mois et avons constaté que les choses avancent à pas de géant’’, dit Farba Soumaré.

    Selon lui, le GIE des femmes productrices de sel de Parasel exploite quelque 50 hectares.

    La filière sel contribue beaucoup à la lutte contre l’exode rural, assure M. Soumaré, invitant les pouvoirs publics à équiper ses acteurs et à les aider à augmenter la production.ADE/ESF/ASB/ASG

  • SENEGAL-TRANSPORT-DIVERS / Kaolack : un mort enregistré dans un accident

    SENEGAL-TRANSPORT-DIVERS / Kaolack : un mort enregistré dans un accident

    Kaolack, 2 mai (APS) – Une collision entre deux motos a causé la mort d’un enfant de sexe féminin âgé d’un peu plus d’un an, mardi, à Kaolack (centre) sur la route  menant à la cité religieuse de Médina Baye, a-t-on appris de source sécuritaire.

    Il s’agit d’un père de famille qui, aux environs de 14 heures, conduisait sa moto sur laquelle avaient pris place son épouse et sa fillette. Il a ensuite  fini sa course sur une autre moto. La fillette est décédée sur le coup.

    Le corps sans vie de la victime a été déposé à la morgue du Centre hospitalier régional El Hadji Ibrahima Niass (CHREIN de la capitale du Saloum par les éléments du centre d’incendie et de secours des sapeurs-pompiers.

    Ses deux parents, blessés, sont admis dans les services d’accueil des urgences de ladite structure sanitaire.

    ADE/AKS

  • SENEGAL-SOCIETE-INONDATIONS  / Inondations à Kaffrine : Issakha Diop prône une accélération de la construction des ouvrages avant l’hivernage

    SENEGAL-SOCIETE-INONDATIONS / Inondations à Kaffrine : Issakha Diop prône une accélération de la construction des ouvrages avant l’hivernage

    Kaffrine, 2 mai (APS) – Le ministre en charge de la Prévention et de la Gestion des inondations, Issakha Diop, a insisté, mardi, à Kaffrine, sur la nécessité d’accélérer les travaux des ouvrages de lutte contre les inondations en cours de réalisation dans cette commune du centre-ouest du pays avant l’installation de l’hivernage.

    « Déjà à Kaffrine, il y a les travaux en cours des ouvrages de  lutte contre les inondations. L’Etat a mis beaucoup d’argent pour pouvoir  mettre beaucoup de quartiers de Kaffrine hors d’eau. Nous insistons juste sur la nécessité d’accélérer ces travaux avant le début de  l’hivernage », a-t-il dit.

    Le ministre  s’exprimait à la fin de la traditionnelle visite  pré-hivernale  à Kaffrine  dans le cadre de l’opération  « Wadial Nawet », en présence des autorités administratives et territoriales. Elle vise à s’enquérir du niveau d’exécution des projets de l’Etat en matière de lutte contre les inondations pour identifier les contraintes et anticiper sur les solutions.

    « Nous sommes à Kaffrine dans le cadre de la  campagne nationale de prévention  des inondations communément  appelé ‘Wadial Nawet’, qui,  dans son axe 3, consiste à faire le suivi  de l’état d’avancement des projets et programmes de l’Etat en matière de gestion des eaux pluviales », a expliqué Issakha Diop.

    M. Diop a visité le site de l’école 5, une zone inondable à Kaffrine et la station de Diamaguène, confrontée à beaucoup de difficultés en période d’hivernage, d’après les témoignages des populations. Celles-ci sont venues en masse pour faire part de leurs inquiétudes sur les bassins installés dans le quartier Médina Baye et de la zone d’aménagement concerté de Kaffrine.

    Le ministre en charge de la Prévention et de la Gestion des inondations a demandé aux entreprises chargées des travaux, de faire le nécessaire pour terminer les chantiers avant l’hivernage.

    CTS/ASB/ASG

  • SENEGAL-ECONOMIE/ / La filière sel a besoin d’une ‘’grande assistance technique’’

    SENEGAL-ECONOMIE/ / La filière sel a besoin d’une ‘’grande assistance technique’’

    Par Assane Dème (APS)

    Dakar, 2 mai (APS) – Des études de marché menées en 2022 au Sénégal par l’Agence allemande de la coopération internationale (GIZ) montrent que la filière sel a besoin d’une ‘’grande assistance technique’’ pour se professionnaliser, a déclaré à l’APS la cheffe de mission du projet ‘’Emploi sel’’ de l’Agence allemande de la coopération internationale (GIZ), Asma Hadj Mabrouk.

    ‘’Les études de marché que nous avons faites en avril et mai 2022 montrent que la filière sel a besoin d’une grande assistance technique et de la professionnalisation. Elle a besoin d’un coup de pouce parce que le potentiel du marché est très important’’, a-t-elle dit.

    La GIZ déroule le projet ‘’Emploi sel’’ dans les zones de production de sel du Sénégal pour améliorer la compétitivité de la filière.

    ‘’Il y a vraiment un manque de […] professionnalisation de la filière sel au Sénégal […] C’est pour cette raison que la GIZ cherche à améliorer le système de gestion des petites et moyennes entreprises, coopératives et groupements d’intérêt économique’’ intervenant dans la production de sel, a souligné Asma Hadj Mabrouk.

    Selon Mme Mabrouk, l’agence allemande veut les aider à satisfaire les besoins de la clientèle.

    La GIZ aide à rapprocher les producteurs de sel de leur clientèle, ajoute-t-elle, soulignant que les études menées dans le cadre du projet ‘’Emploi sel’’ ont permis d’aider les unités industrielles de Fatick, Kaffrine, Kaolack et du lac Rose, ainsi que les PME et les coopératives de producteurs de sel à améliorer leur compétitivité’’.

    Le Sénégal est le plus important producteur de sel en Afrique de l’Ouest, avec plus de 550.000 tonnes par an, selon Asma Hadj Mabrouk.

    De l’avis de Mme Mabrouk, le pays doit tirer profit de ses capacités de production et pousser les acteurs à se familiariser avec les techniques permettant d’avoir du sel de qualité, celles en vigueur dans la ville française de Guérande par exemple, un important producteur de la denrée.

    C’est une obligation pour le Sénégal, d’autant plus que le sel est un produit très recherché en raison de sa valeur nutritive, a-t-elle souligné.

    Le projet que dirige Mme Mabrouk pour la GIZ projette de créer 500 nouveaux emplois dans la filière sel, d’ici à octobre prochain, et d’améliorer les conditions de travail de 1.500 employés des unités de production.

    L’agence allemande veut faire en sorte que l’assurance médicale soit obligatoire pour les travailleurs des entreprises de production de sel, a-t-elle dit, promettant le déroulement de campagnes de sensibilisation sur la santé, la sécurité et la protection individuelle.

    La GIZ veut s’associer à des partenaires, dont l’Office national de la formation professionnelle, pour dérouler ces activités à Saint-Louis (nord), au lac Rose, à Fatick, Kaffrine et Kaolack, selon la cheffe du projet ‘’Emploi sel’’.

    ADE/ESF/ASB/ASG

     

  • SENEGAL-ASSURANCE / Le groupe SUNU acquiert la majorité du capital de la BICIS

    SENEGAL-ASSURANCE / Le groupe SUNU acquiert la majorité du capital de la BICIS

    Dakar, 2 mai (APS) – Le groupe d’assurance SUNU déclare avoir acquis 54,11 % du capital social de la Banque internationale pour le commerce et l’industrie du Sénégal (BICIS).

    ‘’A la suite de la conclusion de l’accord d’acquisition du 28 juillet 2022 avec le groupe BNP Paribas, et après que [les] autorisations […] réglementaires ont été obtenues, le groupe SUNU a acquis ce jour 54,11 % du capital social de la BICIS’’, affirme SUNU dans un communiqué parvenu mardi à l’APS.

    Le texte précise que l’acquisition a été ‘’finalisée’’ vendredi 28 avril 2023.

    ‘’Avec un ancrage fort dans le domaine de la bancassurance en Afrique subsaharienne, ajoute la même source, la BICIS consolidera son développement avec une gamme de services financiers renforcée par l’expertise du groupe SUNU.’’

    Ce dernier déclare vouloir avoir ‘’une BICIS plus digitale, avec des offres […] modulées aux besoins du marché’’.

    ‘’Afin de pérenniser les liens construits par le groupe BNP Paribas au Sénégal et d’assurer la continuité du service auprès de leurs clients, la BICIS restera le partenaire privilégié pour le Sénégal du réseau international du groupe BNP Paribas’’, déclare SUNU.

    ‘’Comme monsieur Papa Pathé Dione, fondateur du groupe SUNU, l’avait indiqué lors de la signature de l’accord en nous confiant une de ses filiales majeures, le groupe BNP Paribas confirme à ses clients, ses partenaires et ses collaborateurs qu’ils peuvent compter sur un groupe panafricain de référence dans les services financiers’’, lit-on dans le communiqué.

    L’assureur et banquier sénégalais Papa Pathé Dione, directeur et fondateur du groupe SUNU, est décédé le 12 janvier dernier à Paris.

    ‘’Forts d’une expertise de près de 25 ans en Afrique, nous avons démontré notre leadership dans l’assurance dans 17 pays et avons acquis il y a quatre ans une banque au Togo’’, rappelle le groupe fondé par le défunt banquier.

    Il affirme que ‘’la BICIS sera le pivot du déploiement de cette ambition stratégique portée de longue date, au Sénégal et dans la sous-région’’.

    ‘’La réalisation de cette acquisition est un gage de pérennité et de développement pour la BICIS, ses clients et ses collaborateurs’’, déclare le directeur général du groupe SUNU, Mohamed Bah, dans le communiqué.

    ESF/ASG/ASB

  • MONDE-COREEDUSUD-SOCIETE / Une « table ronde internationale des anciens » prévue lors du Sommet FPU 2023 

    MONDE-COREEDUSUD-SOCIETE / Une « table ronde internationale des anciens » prévue lors du Sommet FPU 2023 

    Dakar, 2 mai (APS) – Les dirigeants de la Fédération pour la paix universelle (FPU) annoncent qu’ils lanceront une nouvelle initiative dite ‘’Table ronde internationale des anciens’’ lors du Sommet de la paix 2023, qui se tiendra du 2 au 6 mai à Séoul, en Corée du sud.

    L’initiative « Table ronde internationale des anciens » vise à tirer parti de la sagesse et de l’expérience des anciens pour instaurer la paix et la stabilité dans la société et la nation, explique un communiqué parvenu à l’APS.

    « Les jeunes et les adultes ont une vision et de l’enthousiasme, mais les anciens leur ouvrent la voie grâce à leur expérience et à leurs connaissances. Par conséquent, pour qu’il y ait une paix et une prospérité éternelles, il faut qu’il y ait une coopération entre les anciens, les adultes et les jeunes dans notre société », souligne-t-il, en citant Maithripala Sirisena, ancien président du Sri Lanka.

    Des délégations en provenance de plus de 150 pays, dont des chefs d’État, des premières dames et des chefs de gouvernement, se joindront à des parlementaires, des chefs religieux, des professionnels des médias, des chefs d’entreprise et des universitaires pour explorer les perspectives d’une plus grande coopération régionale et d’efforts accrus en faveur de la consolidation de la paix.

    Les sessions régionales du Sommet de la paix 2023 se concentreront sur la construction de la paix en Amérique du Nord, en Asie-Pacifique, en Amérique latine et dans les Caraïbes, en Afrique, en Europe et au Moyen-Orient.

    « Nous nous trouvons à un moment critique de l’histoire, avec l’émergence de menaces croissantes pour la paix à travers le monde ; notre conscience de ce contexte instable souligne l’importance de notre travail pendant le Sommet de la paix 2023 », a déclaré le Dr Thomas G. Walsh, président de la FPU internationale.

    Au cours de ce sommet, un panel sera réservé aux jeunes et aux étudiants. Les lauréats du prix Sunhak pour la paix s’exprimeront lors d’un déjeuner spécial en leur honneur et les membres du Think Tank 2022 échangeront sur les voies et moyens pour l’instauration de la paix dans la péninsule coréenne, en Asie de l’est et dans le bassin indo-pacifique, renseigne la source.

    Il est inclus dans le programme la célébration du 80e anniversaire de la cofondatrice de la FPU, Dr Hak Ja Han Moon, qui va présider une cérémonie d’inauguration du bâtiment dit de ‘’Culture de la paix’’, une immense salle d’exposition multimédia destinée à être « une patrie pour le monde et une ville du cœur pour tous les peuples » comme le souhaitait le regretté cofondateur de la FPU, le révérend Dr Sun Myung Moon.

    Le Sommet de la paix 2023 fait partie de la série continue d’activités de consolidation de la paix de la FPU, qui sont organisées sur le thème de la prospérité mutuelle, de l’interdépendance et des valeurs universelles partagées. La FPU, une ONG dotée du statut consultatif général auprès du Conseil économique et social des Nations unies, est connue pour ses séries rallye de l’espoir, Conférence internationale sur le leadership et sa série de forums de réflexion 2022.

    PON/ASG/ASB