Année : 2023

  • SENEGAL-MEDIAS-NECROLOGIE-REACTION / L’hommage des pairs à Mame Less Camara, un « père » pour beaucoup de jeunes journalistes

    SENEGAL-MEDIAS-NECROLOGIE-REACTION / L’hommage des pairs à Mame Less Camara, un « père » pour beaucoup de jeunes journalistes

    Dakar, 29 avr (APS) – Des acteurs des médias et personnalités publiques, réagissant au décès de Mame Less Camara, des suites d’une maladie, ont salué la mémoire d’un « journaliste emblématique » et d’une figure majeure de la presse sénégalaise dont la bonne réputation dépassait le monde des médias.

     

    Mame Less Camara est un ancien de la Radiotélévision sénégalaise (RTS, publique) où il a entamé sa carrière au début des années 1980 et exercé pendant de longues années avant de diriger les rédactions de plusieurs médias privés tels que Walfadjri, Envi FM, Océan FM. Il a aussi lancé chaîne de télévision DTV, FEM FM puis la Télévision futurs médias (TFM) il y a quelques années.

     

    Le défunt, formateur au Cesti, l’école de journalisme de l’université de Dakar, était également correspondant de la BBC, le média public britannique.

    Mame Less a aussi dirigé le Syndicat des professionnels de l’information et de la communication du Sénégal (Synpics) dans les années 1990.

    Il faisait l’unanimité pour ses hautes compétences professionnelles et son sens aigu de la déontologie, des qualités qui faisaient de lui une référence dans le secteur des médias au Sénégal.

     

    Dans leurs réactions, notamment à travers les réseaux sociaux, de nombreux confrères du défunt journalistes ne tarissent pas d’éloges à l’égard de cette icône de la presse nationale.

     

    Le journaliste Mamadou Koumé, ancien directeur général de l’Agence de presse sénégalaise et président d’honneur de l’Association nationale de la presse sportive (ANPS), a rendu hommage à « un excellent pédagogue qui a marqué les étudiants en journalisme qui lui vouaient une grande admiration ».

     

    « Malgré ses soucis de santé, Less s’organisait toujours pour dispenser son enseignement. Il était un excellent formateur, un grand professionnel et un homme positif dans la vie de tous les jours », a déclaré M. Koumé.

     

    Alassane Samba Diop, directeur général du groupe Emedia, a salué « un journaliste intégral, un philosophe, un fin analyste, un homme d’un grand cœur avec une générosité chevillée au corps ». « Less était un seigneur dans la plénitude des mots », a-t-il ajouté au sujet du défunt qui a fait partie de ses formateurs au Cesti, l’école de journalisme de l’université Cheikh Anta Diop de Dakar (UCAD).

     

    Ballé Preira, qui a fait ses débuts à Walf FM avec Mame Less Camara comme directeur à la fin des années 1990, se souvient d’un « brillantissime professionnel ».

     

    « Je ne peux décrire le plaisir que j’avais à l’écouter sur le métier journalistique et la politique (…). Son émission face-à-face sur la RTS [Radio publique] était du grand art de l’interview journalistique », s’est souvenu M. Preira, qui dirige désormais le service communication du ministère des Finances et du Budget.

    Le journaliste Serigne Adama Boye, ancien rédacteur en chef de l’APS, a de son côté salué la mémoire d’un « sympathique ainé (…) à la voix et à l’esprit rares ».

     

    Eveline Fakir, ancienne secrétaire d’Etat aux Affaires étrangères du Tchad et vice-présidente de la Haute autorité des médias audiovisuels, pleure un « second père et un gérant du laboratoire radio au CESTI », où elle a fait sa formation de journaliste.

     

    Plusieurs autres confrères ont insisté sur les qualités humaines du disparu. « Mame Less Camara avait des qualités livresques et professionnelles. La presse sénégalaise sera si orpheline de son éthique, de son humilité et de sa sagesse », écrit Mor Talla Gaye, journaliste au groupe Futurs Médias.

     

    « Quelle terrible perte. Less était tout simplement bon », a réagi l’administrateur général de la Maison de la presse Babacar Touré, Bara Ndiaye.

     

    L’ancien directeur de la station de radio privée Sud FM, Oumar Diouf Fall, a insisté sur l’humilité et la générosité de son confrère. « Mame Less Camara était un brillant journaliste avec un talent rare (…) en plus d’un sens de l’humour prononcé, un humour utile », a-t-il souligné.

     

    « J’ai pu apprécier ses qualités exceptionnelles au cours des cinq années que nous avons passées ensemble au CORED (Conseil pour l’observation des règles d’éthique et de déontologie), le tribunal des pairs. Il était profondément attaché au respect par les journalistes des règles de base de notre profession », a témoigné Cheikh Tidiane Fall, ancien journaliste au quotidien Le Soleil (public).

     

    Le journaliste Sidy Diop, parle de Mame Less Camara comme d’un journaliste « inspirant, un intellectuel généreux, un homme attachant et un maitre reconnu par plusieurs générations de journalistes ».

     

    L’ancien ministre des Affaires étrangères, Cheikh Tidiane Gadio, a salué la mémoire d’un journaliste qui était « sans compromis » avec le pouvoir économique comme politique.

     

    Enfin, l’ancienne secrétaire générale du SYNPICS, Diatou Cissé, estime que Mame Less Camara a été « un modèle achevé d’intégrité (…) qui était très détaché des choses et des mondanités ».

     

    MTN/BK

     

  • SENEGAL-COLECTIVITES-INFRASTRUCTURES / Kaffrine : le maire de Mabo plaide pour le bitumage de la route reliant sa commune à Birkelane

    SENEGAL-COLECTIVITES-INFRASTRUCTURES / Kaffrine : le maire de Mabo plaide pour le bitumage de la route reliant sa commune à Birkelane

    Mabo (Kaffrine), 29 avr (APS) – La commune de Mabo, dans la région de Kaffrine (centre), compte sur  »un appui conséquent » des pouvoirs publics pour la sortir de ses difficultés, ce qui passe notamment par le bitumage de la route la reliant à Birkelane, a indiqué son maire Aliou Cissé.

     

    « Il est grand temps que l’axe Birkelane-Mabo soit bitumé [pour faciliter les déplacements] des populations qui empruntent cette voie depuis des décennies, avec toutes les difficultés du monde », a plaidé le premier magistrat de Mabo.

    Intervenant vendredi sur les antennes d’une radio locale dont il était l’invité, l’édile a rappelé que le bitumage de la route reliant Mabo à Birkelane est « une vieille doléance des populations, qui ne savent plus à quel saint se vouer, à part espérer le soutien du président de la République, Macky Sall ».

    « Notre localité manque presque de tout. Nous voulons un appui conséquent de l’État, c’est une nécessité vitale et une demande socio-économique, vu toutes les potentialités de cette contrée », a dit Aliou Cissé, également membre du Haut conseil des collectivités territoriales (HCCT).

    Les femmes de Mabo, par exemple, rencontrent parfois « beaucoup de difficultés » pour écouler leurs produits dans les marchés hebdomadaires. De même, les évacuations sanitaires vers les districts de Birkelane ou Kaolack posent problèmes, en raison de l’état des routes, selon le maire.

    Il signale par ailleurs que seuls 8 des 46 villages de sa commune sont électrifiés, ce qui constitue, dit-il, « une véritable préoccupation » pour les populations concernées, alors que « le manque d’eau est toujours là ».

    La mairie de Mabo, pour sa part, « est en train de faire des efforts pour trouver des réponses aux difficultés des populations », a assuré l’édile.

    CTS/BK

     

  • SENEGAL-FOOTBALL-CHAMPIONNAT / Ligue 1 féminine : Wally Daan-Amitié FC en ouverture de la 19e journée

    SENEGAL-FOOTBALL-CHAMPIONNAT / Ligue 1 féminine : Wally Daan-Amitié FC en ouverture de la 19e journée

    Dakar, 29 avr (APS) – L’équipe de Wally Daan, 6e de la Ligue 1 féminine de football, va affronter Amitié FC, cinquième au classement, samedi, en ouverture de la la 19e journée du championnat.

    Cette journée se poursuivra dimanche avec quatre autres affiches au programme, dont le match devant opposer le Port autonome de Dakar, lanterne rouge, à Keur Madior, équipe classée 11e. Ce match est prévu à partir de 16h30 mn, en même temps que Thiès FC-HLM.

    Jamono de Fatick, le leader, sera opposé à Oslo FA (2e, 29 points+7), pendant que le DUC va croiser le fer avec Demba Diop FC.

    Les matchs Ajel de Rufisque-ASAC Ndiambour et Mbour Petite Côte-US Ouakam sont programmés en clôture de cette journée, lundi.

    SK/BK

  • SENEGAL-MEDIAS-NECROLOGIE-REACTION / Macky Sall rend hommage à Mame Less Camara, « un seigneur de la plume et du verbe »

    SENEGAL-MEDIAS-NECROLOGIE-REACTION / Macky Sall rend hommage à Mame Less Camara, « un seigneur de la plume et du verbe »

    Dakar, 29 avr (APS) – Le président de la République, Macky Sall a rendu hommage au journaliste Mame Less Camara décédé samedi, à Dakar, saluant la mémoire d’un « seigneur de la plume et du verbe ».

     

    « Je salue la mémoire d’un seigneur de la plume et du verbe, un homme bon, intègre et généreux », a notamment écrit le chef de l’Etat dans un message publié sur ses réseaux sociaux.

     

    Selon Macky Sall, Mame Less Camara, « un grand éditorialiste et chroniqueur », fut « un modèle pour des générations de journalistes » sénégalais.

     

    Le défunt, figure majeure de la presse sénégalaise, a été rappelé à Dieu dans la nuit de vendredi à samedi, à Dakar, des suites d’une maladie, a-t-on appris de sources proches du défunt.

     

    Mame Less Camara est un ancien de la Radiotélévision sénégalaise (RTS, publique) où il a entamé sa carrière au début des années 1980 et exercé pendant de longues années avant de diriger les rédactions de plusieurs médias privés tels que Walfadjri, Envi FM, Océan FM, DTV, FEM FM puis dernièrement la Télévision futurs médias (TFM).

     

    Le défunt, formateur au Cesti, l’école de journalisme de l’université de Dakar, était également correspondant de la BBC, le média public britannique.

     

    Mame Less Camara a par ailleurs dirigé le Syndicat des professionnels de l’information et de la communication du Sénégal (Synpics). Il faisait l’unanimité pour ses hautes compétences professionnelles et son sens aigu de la déontologie, des qualités qui faisaient de lui une référence dans le secteur des médias au Sénégal.

     

    Homme de radio, il était une plume de renom, dont les analyses politiques faisaient autorité, au-delà du petit monde des médias. Il tenait, dans les années 1990-2000, une chronique hebdomadaire dans les colonnes du quotidien sénégalais Le Matin, aujourd’hui disparu. Sous le nom de plume Abdou Sow, ce rendez-vous hebdomadaire avait fait le bonheur de nombreux lecteurs.

     

    La levée du corps, initialement prévue samedi à 16 heures, a été reportée à dimanche, 10 heures. Elle sera suivie de son inhumation au cimetière musulman de Yoff.

     

    MTN/BK

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / L’agenda politico-judiciaire en exergue

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / L’agenda politico-judiciaire en exergue

    Dakar, 29 avr (APS) – L’annonce de la date du procès pour viol intenté contre l’opposant Ousmane Sonko fait partie des sujets les plus en vue dans la livraison du week-end des quotidiens parvenus samedi à l’APS.

    Bès Bi le Jour évoque les prochains rendez-vous judiciaires du leader du parti Pastef, Patriotes du Sénégal pour le travail, l’éthique et la fraternité. « Face à Mame Mbaye Niang, le 8 mai, contre Adji Sarr le 16 mai… », affiche ce journal.

    Le premier concerne le procès en appel de Sonko, poursuivi pour diffamation par le ministre du Tourisme et des Loisirs, Mame Mbaye Niang. Il estr prévu environ une semaine avant l’audience devant juger l’affaire de viol visant l’opposant sénégalais.

    Pour ce second rendez-vous judiciaire, le maire de Ziguinchor va être enfin confronté à « la masseuse la plus célèbre du Sénégal », devant la chambre criminelle, le 16 mai prochain, indique le quotidien L’As.

    Cette dernière accuse l’opposant de viols répétés. La décision de la justice d’auditionner M. Sonko dans cette affaire avait provoqué des émeutes de grande ampleur au Sénégal en février 2021.

    Le quotidien Enquête note surtout que le leader de Pastef « n’aura pas le temps de souffler avec son procès en diffamation contre Mame Mbaye Niang, que la chambre criminelle l’attend pour le procès contre l’ex-masseuse de Sweet Beauté […] ».

    « Course…d’obstacles pour Sonko en mai », souligne Vox Populi, quotidien selon lequel Ousmane Sonko se trouve « entre le marteau Mame Mbaye Niang et l’enclume Adji Sarr […] ». « Un mai indigeste pour Sonko », affiche L’Observateur. « Ousmane Sonko va vivre un mois crucial pour la suite de sa carrière politique », relève Bès Bi Le Jour.

    « Il doit se battre et s’entourer de bons avocats pour se tirer d’affaire », écrit Walfquotidien, signalant que « trois fronts [ont été] ouverts contre lui. Il s’agit de son procès contre Adji Sarr, l’autre en appel l’opposant à Mame Mbaye Niang et la plainte de Frédéric Napel à son encontre’’.

    Ce policier a porté plainte contre Ousmane Sonko, le 6 février dernier, pour notamment mise en danger de la vie d’autrui, appel au meurtre, fausses accusations et diffamation.

    Un autre sujet politique tient en haleine les quotidiens. Il est en lien avec la suite réservée à l’appel au dialogue lancé par le chef de l’Etat, le 3 avril dernier, à la veille de la commémoration de la fête de l’indépendance.

    « Le +oui+ au président prend forme », note Le Soleil à sa une. Il renseigne que du côté de « Taxawu Sénégal » par exemple, plateforme constituée d’une vingtaine de partis et mouvements politiques, « une réponse positive à cet appel est en train de prendre forme ».

    Selon le quotidien Enquête, le Parti démocratique sénégalais (PDS), au pouvoir de 2000 à 2012, est aussi « favorable » au dialogue politique et devrait donc y participer, alors que Pastef dit attendre « le signal d’un dialogue franc ».

    Il n’empêche. « Face à la forte tension politique alimentée par deux logiques de confrontation jusqu’au-boutistes, le Sénégal se retrouve engagé dans un cycle de manifestations politiques violentes qui risque à terme de mener à la déflagration », analyse Sud quotidien.

    « D’où la nécessité d’un dialogue politique sincère, normé et conditionné qui puisse substituer le temps de l’apaisement et de la définition des règles du jeu à celui de la compétition. Histoire de régler définitivement les points de distorsion du processus électoral […] », ajoute le même journal.

     

    BK

     

     

     

     

     

  • SENEGAL-PRESSE-NECROLOGIE / Décès du journaliste Mame Less Camara

    SENEGAL-PRESSE-NECROLOGIE / Décès du journaliste Mame Less Camara

    Dakar, 29 avr (APS) – Le journaliste sénégalais Mame Less Camara, figure majeure de la presse sénégalaise, est décédé dans la nuit de vendredi à samedi, à Dakar, des suites d’une maladie, a-t-on appris de sources proches du défunt.

    Mame Less Camara est un ancien de la Radiotélévision sénégalaise (RTS, publique) où il a entamé sa carrière au début des années 1980 et exercé pendant de longues années avant de diriger les rédactions de plusieurs médias privés tels que Walfadjri, Envi FM, Océan FM, la chaîne DTV, FEM FM puis la Télévision futurs médias (TFM), il ya quelques années.

    Le défunt, formateur au Cesti, l’école de journalisme de l’université de Dakar, était également correspondant de la BBC, le média public britannique.

    Mame Less Camara a par ailleurs dirigé le Syndicat des professionnels de l’information et de la communication du Sénégal (Synpics). Il faisait l’unanimité pour ses hautes compétences professionnelles et son sens aigu de la déontologie, des qualités qui faisaient de lui une référence dans le secteur des médias au Sénégal.

    Homme de radio, il était une plume de renom, dont les analyses politiques faisaient autorité, au-delà du petit monde des médias. Il tenait, dans les années 1990-2000, une chronique hebdomadaire dans les colonnes du quotidien sénégalais Le Matin, aujourd’hui disparu. Sous le nom de plume Abdou Sow, ce rendez-vous hebdomadaire avait fait le bonheur de nombreux lecteurs.

    La levée du corps  prévue initialement Samedi à 16 heures est reportée au dimanche à 10 heures. Elle sera suivie de son inhumation au cimetière musulman de Yoff.

     

     

    MTN/BK

     

     

  • SENEGAL-POLITIQUE-JUSTICE-SANTE / Fonds contre le Covid-19 : le groupe YAW veut mettre en place une haute cour de justice

    SENEGAL-POLITIQUE-JUSTICE-SANTE / Fonds contre le Covid-19 : le groupe YAW veut mettre en place une haute cour de justice

    Dakar, 29 avr (APS) – Le groupe parlementaire Yewwi Askan Wi (YAW) a promis, vendredi, à Dakar, de s’atteler, dès la prochaine session de l’Assemblée nationale, à la création d’une haute cour de justice chargée de juger les fonctionnaires présumés avoir détourné des fonds destinés à l’éradication de pandémie de Covid-19 en 2020.

    Les députés de YAW ont promis de mener cette initiative même si d’autres de cette nature n’ont abouti à rien, selon eux, à cause de leurs collègues de Benno Bokk Yaakaar.

    ‘’Le groupe parlementaire Yewwi Askan Wi avait demandé, à la suite du rapport de la Cour des comptes sur [les fonds destinés à la lutte contre] la pandémie de Covid-19, que l’Assemblée nationale se mette aux normes. Autrement dit, qu’elle mette en place une haute cour de justice’’, a rappelé Ababacar Mbaye lors d’une conférence de presse.

    ‘’Le bureau de l’Assemblée nationale a validé cette demande et notre groupe parlementaire va procéder, dès la prochaine session, à la mise en place d’une haute cour de justice’’, a-t-il promis lors d’une conférence de presse.

    Des enquêtes sont en cours pour élucider les soupçons de détournement de fonds publics destinés à éradiquer la pandémie de Covid-19 en 2020, a déclaré le chef du parquet de Dakar, Ibrahima Bakhoum, lors d’une conférence de presse en mars dernier.

    Des partenaires financiers de l’Etat du Sénégal, dont des pays européens, ont également réclamé aux pouvoirs publics sénégalais de poursuivre en justice les auteurs présumés du détournement de ces fonds.

    Selon Ababacar Mbaye, les députés de YAW ont fait plusieurs propositions de loi, qui n’ont abouti à rien.

    ‘’Il y a eu une demande de commission d’enquête déposée par l’honorable député Cheikh Abdou Mbacké, qui portait sur les 200 milliards de francs CFA issus de l’exécution des missions de la CREI (Cour de répression de l’enrichissement illicite) […] Il est important qu’on sache aujourd’hui si ce montant a été recouvré et où il est’’, a déclaré M. Mbaye.

    Il rappelle que son collègue Mamadou Lamine Diallo a aussi déposé une demande de commission d’enquête parlementaire sur la pêche en se basant sur un livre du journaliste Cheikh Yérim Seck.

    Ce dernier ‘’a fait état d’un scandale, d’une démarche de contournement des licences de pêche. Ceux qui ont lu le livre notent que les bateaux n’ont plus besoin de licences de pêche [pour] piller nos eaux […] Ils ont accès à des espèces interdites par les licences de pêche’’, a soutenu Ababacar Mbaye.

    ‘’Malheureusement, s’est-il désolé, l’Assemblée nationale n’aura pas la possibilité de connaître la vérité sur ces licences de pêche et ces bateaux battant pavillon sénégalais, parce que la majorité mécanique de Benno Bokk Yaakaar considère, par vote, qu’on ne peut pas aller loin à ce sujet.’’

    Le député élu de YAW soutient que ‘’toutes les propositions de loi de l’opposition ont été rejetées’’, de même que ‘’toutes ses demandes de création de commissions d’enquête parlementaires’’.

    ‘’On peut considérer donc que c’est vraiment notre mission de contrôle de l’action gouvernementale qui est bloquée. L’Assemblée nationale devra se contenter de questions orales ou écrites’’ à cause d’un tel blocage, a-t-il poursuivi.

    ESF

  • SENEGAL-FOOTBALL-LIGUE1 / Le  derby Guédiawaye FC – AS Pikine match vedette de la 19e journée

    SENEGAL-FOOTBALL-LIGUE1 / Le derby Guédiawaye FC – AS Pikine match vedette de la 19e journée

    Dakar, 29 avr (APS) – La 19e journée du championnat national de Ligue 1 se joue ce week-end, avec en vedette, le match entre deux équipes de la banlieue, le Guédiawaye FC et l’AS Pikine, samedi à 18h.

     

    Le derby se tiendra au Stade Abdoulaye Wade de Diamniadio (ouest).

     

    Tous les autres matchs de cette 19e journée sont programmés le dimanche à 16h30mn.

     

    Le leader Diambars (34 points) et son dauphin, Génération Foot (32 points) se déplacent respectivement sur la pelouse du Jaraaf(10e , 22 points) et du SONACOS (9e, 24 points).

     

    Le Teungueth FC (5e, 25 points +1) accueille au Stade Ngalandou Diouf, Dakar Sacré-Cœur (7e, 25 points +0).

     

    Le Casa Sports (4e, 26 points) avec un match en moins reçoit la Linguère de Saint-Louis (13e, 15 points). L’AS Douanes (12e, 18 points, première équipe non relégable accueille la lanterne rouge, CNEPS Excellence Thiès (9 points).

     

    Sixième au classement avec 25 points +1, l’US Gorée va affronter, à l’extérieur, l’AS Douanes, onzième au classement, avec 20 points.

    SK/MTN

  • SENEGAL-POLITIQUE / Le PDS répond favorablement à l’appel au dialogue de Macky Sall

    SENEGAL-POLITIQUE / Le PDS répond favorablement à l’appel au dialogue de Macky Sall

    Dakar, 28 avr (APS) – Le Parti démocratique sénégalais (PDS) a fait part, vendredi, de sa volonté de participer au dialogue politique souhaité par le président de la République, Macky Sall.

    ‘’Le PDS considère que les bases d’un dialogue ‘sincère’ ont été jetées, puisque le chef de l’Etat en a lui-même décliné les termes préliminaires’’, écrit son porte-parole, Tafsir Thioye, dans une déclaration parvenue à l’APS.

    La formation politique d’Abdoulaye Wade ‘’note que c’est la première fois […] que le président de la République […] aborde le règlement de la situation arbitraire et injuste de Karim Wade’’.

    Tafsir Thioye, ancien député, fait allusion à la condamnation de Karim Wade, l’un des leaders du PDS, à une peine de prison qui l’a privé de la possibilité de faire acte de candidature à l’élection présidentielle de 2019.

    Wade fils, ancien ministre, avait été condamné en 2015 à six ans de prison pour des faits d’enrichissement illicite.

    Après trois ans d’emprisonnement, il avait bénéficié de la grâce du président de la République, Macky Sall, et avait été libéré. Il vit depuis 2016 au Qatar.

    Invité de l’émission ‘’Yoon Wi’’ de la radio privée RFM, samedi dernier, le chef de l’Etat a nommément cité Khalifa Sall, ancien maire de Dakar, et Karim Wade, comme de potentiels bénéficiaires, avec ‘’d’autres’’, du projet de loi d’amnistie élaboré par son gouvernement en 2022 pour leur restituer leurs droits de vote et être éligibles.

    Khalifa Sall a été condamné à cinq ans de prison pour des faits d’escroquerie portant sur les deniers publics. Comme Karim Wade, il a bénéficié de la grâce du président de la République.

    ‘’Le PDS [attend] de connaître les contours et les détails du dialogue avec les partis politiques, mais il approuve d’ores et déjà les principaux points de discussion évoqués par le président de la République, notamment le parrainage, l’amnistie [de faits concernant] monsieur Khalifa Sall et la révision du procès de Karim Wade’’, déclare son porte-parole.

    L’ex-parti au pouvoir souhaite qu’‘’un audit contradictoire du fichier électoral, sous la supervision des Etats-Unis, de l’Union européenne et de l’Union africaine’’, soit ajouté à ‘’l’ordre du jour’’ du dialogue souhaité par Macky Sall.

    Il estime que ‘’la prolongation des délais et la poursuite des opérations d’inscription sur les listes électorales’’ doit faire faire partie des sujets de discussion.

    Une personnalité consensuelle pour organiser l’élection présidentielle

    Le parti politique d’Abdoulaye Wade préconise ‘’la levée de tous les obstacles administratifs aux inscriptions sur les listes électorales, notamment celles concernant les primo-votants’’, c’est-à-dire les électeurs qui vont voter pour la première fois au prochain scrutin.

    Si le dialogue se tient et que lui soit donnée l’occasion d’y participer, le PDS va réclamer ‘’l’organisation de la prochaine élection présidentielle par une personnalité consensuelle’’.

    ‘’Le dialogue politique étant une vieille tradition sénégalaise’’, le parti d’opposition ‘’espère que celui-ci débouchera sur l’organisation en 2024 d’une élection présidentielle […] libre, ouverte, inclusive et transparente’’.

    ‘’Le PDS salue cet appel’’ à la concertation du président de la République et ‘’tient à rappeler que le dialogue politique fait partie intégrante de son ADN comme il l’a toujours démontré, tant dans l’opposition qu’au pouvoir’’.

    Macky Sall a lancé un appel au dialogue entre leaders politiques de la majorité présidentielle et de l’opposition, dans un climat très tendu, marqué par de nombreuses arrestations dans les rangs de l’opposition.

    Les personnes arrêtées l’ont été lors de manifestations survenues en marge du procès en diffamation entre le ministre Mame Mbaye Niang, militant de l’APR, le parti politique du chef de l’Etat, et l’opposant Ousmane Sonko, maire de Ziguinchor (sud).

    M. Sonko déclare que plus de 300 militants de son parti, Pastef-Les patriotes, sont en détention. Il ne cesse de réclamer leur libération. Parmi eux figure un militant de premier plan, Bassirou Diomaye Faye, le secrétaire général de Pastef-Les patriotes, également fonctionnaire de l’administration fiscale.

    ESF/ASG

  • SENEGAL-FRANCE-MEMOIRE / Retour définitif de 9 tirailleurs : une  »injustice réparée », selon Macky Sall

    SENEGAL-FRANCE-MEMOIRE / Retour définitif de 9 tirailleurs : une  »injustice réparée », selon Macky Sall

    Dakar, 28 avril (APS) – Le président de la République, Macky Sall, s’est félicité vendredi du retour définitif dans leurs familles respectives de neuf Tirailleurs sénégalais et de la possibilité qui leur est offerte de continuer à percevoir l’intégralité de leur pension de retraite sans être contraints de séjourner au moins six mois par an en France, considérant que  c’est la réparation d’une injustice longtemps infligée aux anciens combattants.

     »Après avoir servi dans l’armée française durant la guerre en Indochine et en Algérie, les neuf Tirailleurs, aujourd’hui âgés entre 85 et 96 ans, étaient jusqu’ici contraints de vivre en France au moins six mois dans l’année pour bénéficier de leur pension de retraite dans son intégralité », a rappelé Macky Sall en recevant ces derniers au palais de la République.

    Les ministres en charge respectivement des Affaires étrangères et des Forces armées, Aissata Tall Sall et Sidiki Kaba, ont pris part à la rencontre.

    La cérémonie de réception a eu lieu en présence également des familles de ces anciens combattants, de la hiérarchie militaire et de l’ambassadeur de France au Sénégal, Phillipe Lalliot.

    Le terme  »Tirailleurs sénégalais » fait référence à ce régiment instauré par le gouverneur Louis Faidherbe en 1852 pour incorporer des soldats issus des territoires des anciennes colonies françaises d’Afrique dans l’armée de la métropole.

    Ces neufs anciens combattants issus de la dernière génération du régiment de Tirailleurs dissout en 1960, sont Yoro Diaw, Oumar Diémé, Maciré Sy, Mor Diop, Gorgui Mbodji, Younboussa Sonko, Daouda Faye Badji, Ousmane Sagna et Ndongo Dieng.

    Ils ont tous été élevés au grade de la dignité de grand officier de l’Ordre national du Lion. Colonel de la gendarmerie, Gorgui Dieng, qui a plafonné les distinctions nationales, a été lui élevé dans la dignité de grand-croix de l’Ordre national du Lion.

     »Au nom de la nation, j’ai tenu à vous élever au grade de la dignité de grand officier de l’Ordre national du Lion pour vous célébrer et récompenser votre sacrifice pour le Sénégal et la France », a dit le chef de l’Etat.

    Selon Macky Sall,  »ces anciens combattant, bien qu’honorés par la France, méritent tous les honneurs chez eux avec la dignité ».

    Le président de la République a insisté sur la réparation d’une  »série d’injustices », en rappelant notamment  »les pensions inégales » en fonction des nationalités et de la couleur de la peau et  »l’impossibilité » pour les Tirailleurs sénégalais de  »commander des troupes non indigènes ».

    Macky Sall qui a rendu hommage aux neuf anciens combattants a parlé d’un  »devoir de mémoire » en faisant allusion aux morts durant les guerres en Algérie et en Indochine et le massacre de Tirailleurs au camp de Thiaroye, à Dakar.

    Le chef de l’Etat a rappelé les contributions des Tirailleurs sénégalais dans les grandes guerres pour la libération de la France, en citant des propos du général de Gaule, qui relevait que  »l’Afrique fut le refuge de notre honneur et de notre indépendance ».

     »Nous sommes fiers de vous, chers anciens », a dit le président de la République en leur souhaitant ses meilleurs vœux de santé et de bien-être.

    Les anciens combattants rappellent à la France sa dette due à l’Afrique

    La démarche lente avec sa canne qui le sert d’appui, la poitrine bien garnie de décorations, Yoro Diaw garde encore la mémoire vive quand il s’agit de rappeler à l’assistance ses années passées en Indochine (1951-1955) et en Algérie (1958-1960) pour combattre dans les rangs de l’armée française.

    Né en 1928 à Dagana (nord du Sénégal), Yoro Diaw, dont la famille a longtemps servi dans l’administration coloniale, a rappelé qu’il avait été incorporé en 1950.

     »Le diom (honneur) a toujours été dans nos veines, partout où nous nous trouvons », a dit l’ancien combattant, reversé dans l’armée sénégalaise naissante en 1960 après sa démission de l’armée française la même année.

    De 1960 à 1969, il a été formateur à Dakar-Bango avant son détachement à l’Ecole des sous-officiers de Kaolack, s’est-il souvenu.

    Evoquant son dernier entretien avec le président français Emmanuel macron, le 14 avril dernier, Yoro Diaw a insisté sur la dette que la France doit à ses anciennes colonies qui ont participé aux guerres de libération.

    Il a toutefois reconnu que le Sénégal doit à la France ses premières écoles de formation d’infirmiers et d’enseignants.

    SMD/ASG/BK