Année : 2023

  • SENEGAL-TOURISME-REGLEMENTATION / Code du tourisme : Mame Mbaye Niang se donne un mois pour soumettre le texte aux députés

    SENEGAL-TOURISME-REGLEMENTATION / Code du tourisme : Mame Mbaye Niang se donne un mois pour soumettre le texte aux députés

    Saly, 28 avr (APS) – Le ministre du Tourisme et des Loisirs, Mame Mbaye Niang, a annoncé vendredi à Mbour que le Code du tourisme en cours d’élaboration sera soumis à l’Assemblée nationale dans un mois  »au plus tard », en vue d’une meilleure réglementation du secteur. 

     « Il y a des pays frères qui se sont inspirés de nous pour mettre en place [un Code du tourisme] et qui l’ont finalisé. Nous nous donnons un objectif d’un mois au plus tard pour que le projet de Code puisse se retrouver à l’Assemblée nationale », a-t-il dit au cours d’une réunion de concertation avec les acteurs du tourisme. 

     Selon Mame Mbaye Ndiaye, la finalisation du Code du tourisme est devenue « une nécessité ». « Les nouvelles technologies engagent le tourisme dans une ère nouvelle, celle de l’information interactive, de la promotion et de la distribution en ligne », a-t-il indiqué. 

    « Nous sommes dans un monde où tout ce qui n’est pas réglementé n’est pas attractif, (…) et ne peut bénéficier d’assurance », a ajouté le ministre.

    Cette rencontre de concertation, prévue pour trois jours, sera l’occasion de parler du Conseil sénégalais du tourisme (CST), du classement des établissements d’hébergement touristique, de la promotion des politiques d’aménagements touristique mais aussi du Crédit hôtelier et touristique (CHT). 

    Pour Mame Mbaye Niang, à travers le Crédit hôtelier et touristique, il s’agit de « voir comment davantage impacter les petits hôteliers qui sont surtout à l’intérieur du pays et qui honorent le Sénégal malgré les difficultés (…) », une manière de « renforcer ces entrepreneurs de l’hôtellerie qui ont investi leur argent et leur permettre de se mettre aux normes ». 

    Le ministre du Tourisme et des Loisirs a notamment plaidé pour l’accroissement des réceptifs hôteliers dans l’objectif d’accueillir plus de visiteurs. 

    « Nous sommes en train de voir comment nous adosser d’abord au tourisme local et peut-être multiplier par un coefficient très important, le tourisme balnéaire et explorer surtout le tourisme animalier qui commence à être très attractif », a-t-il indiqué.

    MF/BK/ASG

     

  • SENEGAL-TRAVAIL-INDEMNISATIONS / Une association exige le paiement de la rente d’accident du travail aux ayants droit

    SENEGAL-TRAVAIL-INDEMNISATIONS / Une association exige le paiement de la rente d’accident du travail aux ayants droit

    Dakar, 28 avr (APS) – L’Association nationale des accidentés du travail et leurs ayants droit (ANATAD) a dénoncé le non-paiement de la rente d’accident du travail et a réclamé la mise à jour du Code de la sécurité sociale, a constaté l’APS, vendredi, à Dakar.

    Les membres de l’ANATAD ont rencontré la presse à l’occasion de la célébration de la Journée mondiale de la sécurité et de la santé au travail.

    ‘’Depuis 2019, nous demandons une revalorisation de la rente d’accident de travail prévue dans le Code de sécurité sociale’’, a dit M. Faye, secrétaire général de ladite association.

    Il soutient que ‘’jusqu’à présent, rien n’a été fait, malgré les directives du chef de l’Etat en Conseil des ministres il y a plusieurs mois’’.

    Le secrétaire général de l’ANATAD, victime d’un accident du travail qui lui a fait perdre l’usage de son pied droit, rappelle que ‘’le Code de la sécurité sociale prévoit la revalorisation des rentes une fois tous les deux ans, si la situation financière de la Caisse de sécurité sociale le permet’’.

    C’est valable aussi lorsqu’‘’il y a une hausse généralisée des prix des denrées’’ de consommation courante, a ajouté Mamadou Faye.

    ‘’Toutes ces conditions sont réunies’’, a-t-il argué, soutenant que la rente d’accident du travail doit donc être payée aux ayants droit. ‘’Mais nous n’avons toujours pas obtenu gain de cause.’’

    Mamadou Faye réclame la mise à jour du Code de la sécurité sociale, lequel ‘’n’a pas été réactualisé depuis 1973’’. ‘’Nous avons sollicité le président de la République pour sa refonte mais les directives du chef de l’Etat n’ont toujours pas été appliquées’’, a signalé M. Faye.

    Des veuves ont pris part à la conférence de presse de l’ANATAD.

    ‘’Chaque année, les veuves doivent fournir un certificat de non-remariage pour faire valoir leurs droits et ceux de leurs enfants, ce qui est inadmissible’’, a martelé Mamadou Faye.

    Le Sénégal étant ‘’un pays à majorité musulmane’’, il estime que le fait d’‘’exiger des veuves qu’elles ne se remarient pas’’ pour conserver des droits sociaux est contraire aux recommandations de l’islam.

    ‘’Beaucoup de personnes sont licenciées abusivement après un accident du travail et laissées à elles-mêmes’’, a dénoncé Mamadou Niang, le responsable des revendications de l’Association nationale des accidentés du travail et de leurs ayants droit.

    ‘’Nous avons observé une grève de la faim, l’année dernière. Des promesses avaient été faites par les autorités’’ à la suite de cette protestation, a dit M. Niang, ajoutant : ‘’Nous avons épuisé tous les moyens d’action. Nous envisageons de radicaliser nos méthodes.’’

    Le 28 avril de chaque année, depuis 1996, le mouvement syndical mondial rend hommage aux victimes des accidents et des maladies du travail.

    La Journée mondiale de la sécurité et de la santé au travail est célébrée à la même date, depuis 2003, à l’initiative des Nations unies.

    MFD/ESF/ASG

  • SENEGAL-AFRIQUE-EUROPE-CULTURE / Des directeurs de musées africains et européens se mettent en réseau pour ‘’repenser la muséologie’’

    SENEGAL-AFRIQUE-EUROPE-CULTURE / Des directeurs de musées africains et européens se mettent en réseau pour ‘’repenser la muséologie’’

    Dakar, 28 avr (APS) – Soixante directeurs de musées venant de 28 pays d’Afrique et de dix pays d’Europe ont mis sur pied à Dakar un réseau ‘’de discussions et d’échanges mutuels’’ dans le but de ‘’forger un futur commun afin de repenser la muséologie et renforcer les partenariats mutuels’’, a appris l’APS des initiateurs, vendredi.

    Cette décision a été prise après une rencontre de trois jours, tenue au Musée des civilisations noires de Dakar, du 25 au 27 avril dernier. A l’issue de cette rencontre, une ‘’déclaration de Dakar’’ a été adoptée. Dans ce texte, les initiateurs s’engagent à ‘’construire ensemble un futur commun dans une perspective de dialogue des cultures dont Léopold Sédar Senghor [homme de culture, premier président de la République du Sénégal] fut un des plus grands chantres ».

    ‘’L’idée de base est qu’il fallait réformer le rapport muséologique entre l’Afrique et l’Europe, mais plus globalement, il s’agit de repenser la muséologie mondiale’’, a expliqué le directeur du Musée des civilisations noires, Professeur Hamady Bocoum, lors d’une conférence de presse co-animée avec l’ancien directeur général du musée royal de l’Afrique centrale en Belgique, Gryseels Guido.

    ‘’Nous sommes tous arrivés dans cette seconde globalisation et (…) nous devons repenser les narratives dans nos musées, dans nos institutions, et surtout, essayer de projeter un monde meilleur, moins conflictuel et plus consensuel et cela se passe d’abord dans l’esprit des hommes où les musées doivent jouer un rôle extrêmement important’’, a-t-il déclaré.

    Hamady Bocoum souligne que trois grandes thématiques ont été discutées lors de la rencontre de Dakar. ‘’Nous avons insisté sur les expositions avec une dimension itinérante, démontré les continuités culturelles et renforcé les capacités des personnels de part et d’autre’’, a-t-il dit.

    Dans les priorités de ce réseau figurent aussi l’accès à l’art contemporain, l’importance d’une politique d’acquisition de l’art contemporain. Il y a aussi la manière d’associer les écoles dans les musées, et surtout, de passer des narratives traditionnelles au langage du public jeune pour attirer ces derniers. Le Professeur Hamady Bocoum estime qu’il est faux de dire que 90% du patrimoine africain se trouvent en Europe.

    ‘’L’Europe a beaucoup à apprendre des musées en Afrique, de l’Afrique elle-même, notamment sur les collections importantes, une meilleure connaissance de ses collections décolonisées…’’, a estimé pour sa part l’ancien directeur général du musée royal de l’Afrique centrale en Belgique Gryseels Guido, convaincu avec tous les participants à la rencontre que les musées ont un rôle majeur à jouer pour la promotion de la paix et de la compréhension mutuelle.

    Selon lui, après cette rencontre de Dakar, des bailleurs comme la Commission de l’Union européenne, l’UNESCO et les communautés sous régionales en Afriques seront saisis pour l’octroi de fonds afin de dérouler le programme de partenariat multilatéral entre les musées d’Afrique et d’Europe, établi à Dakar.

    FKS/ASG

  • SENEGAL-FOOTBALL-PERSPECTIVES / Le gouvernement veut ‘’maintenir la dynamique de performance’’ du sport sénégalais (PM)

    SENEGAL-FOOTBALL-PERSPECTIVES / Le gouvernement veut ‘’maintenir la dynamique de performance’’ du sport sénégalais (PM)

    Dakar, 28 avr (APS)- Le Premier ministre, Amadou Ba, a réaffirmé, vendredi à Dakar, l’ambition de l’Etat du Sénégal de ‘’maintenir la dynamique de performance’’ du sport sénégalais, à travers la professionnalisation et l’organisation de grands événements.

    ‘’Le Gouvernement entend maintenir la dynamique de performance du sport sénégalais en l’amplifiant. Mieux, nous allons favoriser les emplois sportifs à travers la professionnalisation et l’organisation de grands événements’’, a déclaré M. Bâ, en charge du portefeuille des Sports depuis le départ du gouvernement de Yankhoba Diatara du parti Rewmi.

    Le Premier ministre s’exprimait lors d’une rencontre avec les dirigeants des clubs de Guédiawaye FC et de l’AS Pikine, en perspective du match devant opposer les deux équipes, à l’occasion de la 19e journée de la Ligue 1, samedi à 18 heures.

    La rencontre a vu la présence d’Augustin Senghor, Djibril Wade et Abdoulaye Saydou Sow, respectivement, présidents de la Fédération sénégalaise de football (FSF), de la Ligue sénégalaise de football professionnel, et de la Ligue de football amateur.

    Amadou Ba a promis la consolidation de la modernisation des infrastructures sportives ainsi que la diversification et l’amélioration de l’offre sportive.

    AN/ASG

     

     

  • SENEGAL-FRANCE-SOCIETE / Anciens tirailleurs revenus de France : la joie de retrouver la mère-patrie

    SENEGAL-FRANCE-SOCIETE / Anciens tirailleurs revenus de France : la joie de retrouver la mère-patrie

    Dakar, 28 avr (APS) – Les neuf tirailleurs sénégalais, qui ont décidé de rentrer définitivement au Sénégal, ont été accueillis avec les honneurs, ce vendredi, à l’aéroport international Blaise Diagne de Diass (AIBD).

    L’Etat et des membres de leurs familles se sont mobilisés pour leur réserver une chaleureuse hospitalité à leur arrivée à Diass pour leur retour au bercail après de longues années passées en France.

    Deux ministres, Sidiki Kaba des Forces armées et Aissata Tall Sall des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’extérieur, sont venus à leur rencontre, en compagnie de hautes autorités militaires.

    Après avoir foulé le sol de la patrie, certains n’ont pu contenir leur joie. « Très heureux de retrouver ma famille, mes frères, mes enfants. C’est une fierté pour moi », a lancé Omar Diémé, originaire du village de Badiana, dans la commune de Djiniaki, dans le département de Bignona.

    Après avoir dit à la presse sa joie de regagner la patrie, l’ancien tirailleur est allé rejoindre le salon d’honneur du pavillon présidentiel.

    Le ministre des Forces Armées, Sidiki Kaba, et celle des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’extérieur, Aïssata Tall Sall, avaient fini de s’y installer en compagnie de leurs frères d’armes.

    Agé de 91 ans, mais encore sur ses jambes, Diémé s’est réjoui de la fin des incessants allers-retours qu’il a été contraint d’effectuer entre la France et le Sénégal durant plus de 30 ans. « C’était fatigant », a-t-il lancé, le visage illuminé d’un sourire pour exprimer sa joie. « Maintenant que tout est rentré dans l’ordre… », soupire-t-il.

    Pour célébrer son retour, son frère cadet, Sidy Diémé a fait le déplacement jusqu’à l’aéroport de Diass. Il confie que son frère est désormais devenu le doyen de leur village.

    « C’est une joie immense [de] célébrer leur retour définitif au Sénégal. S’ils veulent retourner en France, ce sera de leur propre gré », déclare-t-il, demandant un accompagnement de l’Etat pour le suivi médical de ces anciens tirailleurs.

    « C’était un peu difficile. Ils encouraient des sanctions en cas d’absence. Ils ont été naturalisés en 2017 par le président Hollande. Il a fait les campagnes d’Indochine et d’Algérie », a déclaré Samba Ousmane S. Diao, fils aîné de Yoro Diao.

    Le doyen des anciens tirailleurs sénégalais, âgé de 95 ans, était retourné en France en 2005 pour ne pas perdre sa pension de retraite. Heureusement pour lui, il avait eu la Légion d’honneur française.

    « Il avait sa carte de combattant pour bénéficier des avantages [se soigner, avoir l’allocation de vieillesse] mais, malheureusement, la France voulait que les anciens tirailleurs restent en France pour six mois et six mois au Sénégal », a expliqué son fils.

    Ndongo Dieng, Ousmane Sagna et leurs camarades sont très émus de retrouver leurs familles et continuer de percevoir leur pension d’allocation minimum vieillesse de 950 euros par mois.

    L’avion d’Air Sénégal à bord duquel ont voyagé les neuf tirailleurs, a atterri à l’AIBD peu après 16 heures. A leur sortie de l’avion, ils ont été accueillis par le ministre des Forces armées, Sidiki Kaba, et la ministre des Affaires étrangères, Aissata Tall Sall. Les deux ministres les ont accueillis en compagnie des hautes autorités militaires. Des membres de leurs familles ont aussi tenu à faire le déplacement.

    Ils ont par la suite été conduits au salon d’honneur du pavillon présidentiel à bord d’un bus. Trois parmi eux se déplaçaient à bord de fauteuils roulants, tandis que les autres marchaient difficilement à l’aide d’une canne.

    FD/ASG/BK

  • SENEGAL-ECONOMIE / Le BOS présente la nouvelle stratégie de substitution du blé par les céréales locales

    SENEGAL-ECONOMIE / Le BOS présente la nouvelle stratégie de substitution du blé par les céréales locales

    Dakar, 28 avr (APS) – Le Bureau opérationnel de suivi (BOS) du Plan Sénégal émergent (PSE) a présenté, vendredi, à Dakar, les travaux d’un mini-lab sur la stratégie import-substitution du blé par les céréales locales, dont le but est de contribuer à la réduction des importations de cette céréale.

    ‘’Le mini-lab a permis d’identifier les leviers sur lesquels la stratégie devra se baser pour réussir la production de farine à base de céréales locales, mais aussi les stratégies et plans de production des céréales locales ciblés au niveau national’’, a déclaré El Oussseyni Kane, le directeur général du BOS.

    Il intervenait à la clôture des travaux du mini-lab sur la stratégie import-substitution du blé par les céréales au Sénégal, qui se sont tenus du 14 au 24 mars 2023, dans les locaux du Bureau opérationnel de suivi du PSE.

    ‘’Grâce à cet atelier intensif, les acteurs ont pu aussi proposer un plan de communication pour la promotion de la consommation des céréales locales [et] définir un modèle de gouvernance de la stratégie import-substitution du blé’’, s’est-il réjoui.

    Selon M. Kane, le mini-lab a permis également d’évaluer les besoins en investissements pour la mise en œuvre de la stratégie et d’identifier les mesures d’accompagnement majeures à entreprendre pour sa réussite.

    Le rapport contenant les résultats affirme que l’élaboration a été menée au cours d’un atelier intensif de quinze jours. A cette rencontre ont pris part 82 personnes venues de plusieurs secteurs d’activité (commerce, finance, secteur privé, etc.). Il y avait surtout des meuniers, des boulangers et des agriculteurs.

    Pour élaborer cette stratégie, le Sénégal travaille avec la Banque africaine de développement, dans le cadre d’un projet d’appui à la mobilisation des ressources et à l’attractivité des investissements.

    Le rapport précise que le Sénégal s’est fixé comme objectif de produire 39.443 tonnes de mil et 36.813 tonnes de maïs, soit 10 % de substitution par les céréales locales, et 45.000 tonnes de blé local, soit 7 % de substitution par le blé local, d’ici à 2025.

    Le document souligne qu’il est attendu, d’ici à 2030, une production de 112.767 tonnes de mil et de 105.249 tonnes de maïs, soit 25 % de substitution par les céréales locales.

    La production de blé devrait atteindre 180.000 tonnes, soit un taux de substitution de 25 % par le blé local.

    L’Etat du Sénégal ambitionne d’atteindre d’ici à 2035 une production de 253.852 tonnes de mil et de 236.928 tonnes de maïs, soit un de substitution de 50 % par les céréales locales.

    Concernant le blé local, le rapport table sur 455.632 tonnes, soit un taux de substitution de 50 % par le blé local, explique le rapport.

    Pour la réalisation de ce projet, 5.000 personnes seront formées aux techniques de vente, d’ici à 2025, et 5.000 agents initiés aux techniques d’incorporation. Cent formateurs seront accrédités.

    Pour le volet communication, 100 gérants seront formés aux techniques de plaidoyer, pour la vulgarisation du pain composé, et 100 gérants à celles de management, d’ici à 2025.

    Venu prendre part à cette cérémonie de restitution, le ministre du Commerce, de la Consommation et des PME, Abdou Karim Fofana, a salué l’élaboration de cette stratégie qui, selon lui, ‘’est la suite logique de toutes les politiques développées dans le cadre du Plan Sénégal émergent en accord avec l’objectif d’autosuffisance alimentaire de l’Etat du Sénégal’’.

    ‘’L’un des projets phares du PSE, c’est la mise en place des corridors céréaliers. Il faut donc permettre à notre pays de produire davantage de céréales et en importer moins’’, a-t-il-dit.

    ABD/ASG/ESF

  • Révision du fichier électoral : 4.774 nouveaux électeurs inscrits dans le département de Kolda

    Révision du fichier électoral : 4.774 nouveaux électeurs inscrits dans le département de Kolda

    Kolda, 28 avr (APS) – Les commissions administratives réparties dans les communes du département de Kolda (sud) ont enregistré 4.774 nouveaux électeurs et 1.017 demandes de modification d’adresse électorale, a appris l’APS du préfet Diadia Dia.

    La mise à jour du fichier électoral a démarré le 6 avril dans cette subdivision administrative, comme partout dans le pays, a-t-il rappelé.

    Cinq changements de statut et une radiation ont été dénombrés, selon M. Dia.

    Les données communiquées par le préfet ont été relevées mercredi 26 avril.

    « La révision du fichier électoral se poursuit correctement », a-t-il souligné, estimant qu’il y a maintenant moins de monde que lors des premiers jours de la mise à jour, qui se poursuivra jusqu’au 2 mai.

    MG/ESF/BK

     

     

  • Kaffrine : le fichier électoral enregistre 5.298 nouveaux électeurs

    Kaffrine : le fichier électoral enregistre 5.298 nouveaux électeurs

    Kaffrine, 26 avr (APS) – Les neuf commissions administratives chargées de la mise à jour du fichier électoral du département de Kaffrine (centre) ont enregistré 5.298 nouveaux électeurs et 1.146 demandes de modification d’adresse électorale, a appris l’APS de Modou Thiaw, un adjoint du préfet.

    La révision du fichier électoral a démarré dans cette subdivision administrative le 6 avril, comme partout dans le pays, a rappelé M. Thiaw, ajoutant qu’elle se poursuivra jusqu’au 2 mai.

    Quatre changements de statut et sept radiations ont été dénombrés par les commissions administratives du département.

    Toutes ces données ont été relevées mercredi 26 avril.

    « La révision du fichier électoral se déroule bien », a assuré Modou Thiaw, affirmant avoir constaté « un rush » de nouveaux électeurs et d’électeurs déjà inscrits mais souhaitant procéder à une modification de leur adresse électorale.

    CTS/ESF/BK

  • SENEGAL-AGRICULTURE-PLAIDOYER / Budget de 100 milliards pour l’agriculture : l’Etat invité à privilégier les exploitations familiales

    SENEGAL-AGRICULTURE-PLAIDOYER / Budget de 100 milliards pour l’agriculture : l’Etat invité à privilégier les exploitations familiales

    Kaolack, 28 avr (APS) – Le porte-parole du Cadre de concertation et de coopération des ruraux (CNCR), Sidy Bâ, a invité vendredi les pouvoirs publics à « privilégier » les exploitations familiales dans l’affectation des 100 milliards de francs CFA alloués à la campagne agricole 2023-2024.

     Jeudi, le ministre de l’Agriculture, de l’Equipement rural et de la Souveraineté alimentaire, Aly Ngouille Ndiaye, a précisé que 40% de ces fonds seront destinés à l’achat d’engrais, le restant devant être réparti entre les semences, le conseil agricole et la protection des végétaux.

    Il a fait cette précision au terme d’un conseil interministériel consacré à la prochaine campagne agricole.

    « Avec ce fonds, je pense que l’Etat devait privilégier les exploitations familiales que nous sommes, en nous accompagnant et en nous impliquant davantage dans les commissions de distribution et de vente des intrants, surtout en nous responsabilisant », a plaidé Sidy Bâ dans un entretien exclusif avec l’APS.

     Les plateformes agricoles comme le CNCR doivent « veiller au grain » afin que le financement soit mis entre « de bonnes mains », a exhorté M. Bâ, qui est également le président du Cadre de concertation des producteurs de l’arachide (CCPA).

     

    « Nous avons, en tant que petits producteurs, attiré l’attention sur la gestion équitable de ces fonds, mais on nous a fait comprendre que certains Sénégalais qui ont les moyens ont les mêmes droits que nous par rapport à cette subvention-là », a-t-il fait remarquer. 

    « Si les gens ne font pas attention, ça va être comme par le passé, avec certains fournisseurs d’intrants qui peuvent rendre la situation difficile » et « certaines personnes véreuses qui n’honorent pas leurs contrats et les engagements qu’ils prennent vis-à-vis de l’Etat ». 

    ADE/ASG/BK

  • AFRIQUE-FOOTBALL-COMPETITION / CAN U17 : la course à la succession du Cameroun démarre ce samedi

    AFRIQUE-FOOTBALL-COMPETITION / CAN U17 : la course à la succession du Cameroun démarre ce samedi

    Dakar, 28 avr (APS) – La 14e édition de la Coupe d’Afrique des nations (CAN) des moins de 17 ans démarre ce samedi, en Algérie, avec en ouverture le match devant opposer le pays organisateur à la Somalie.

     

    Cette rencontre est prévue à partir de 19 h 00 GMT, au stade Nelson Mandela, situé à Bakari, dans la banlieue d’Alger, la capitale algérienne.

     

    Les moins de 17 ans de l’Algérie et de la Somalie se rencontrent pour la première fois dans cette compétition.

     

    Le Sénégal, logé dans la poule A, celle  de l’Algérie justement, sera opposé au Congo, dimanche, à 13 h 00 GMT, pour son premier match dans cette CAN.

     

    L’équipe sénégalaise fera sa deuxième sortie contre l’Algérie, mardi, à 16 h GMT. Les Lionceaux affronteront ensuite la Somalie, leur dernier adversaire en phase de poule, vendredi, à 19h GMT.

     

    Douze équipes, réparties en trois groupes de quatre, prennent part à l’édition 2023 de la CAN U17 dont les demi-finalistes seront qualifiés pour la Coupe du monde de la catégorie prévue au Pérou, du 10 novembre au 2 décembre 2023.

     

    Les matchs de la poule B se tiendront au Stade Mohamed Hamlaoui de Constantine et mettront aux prises le Nigeria, le Maroc, l’Afrique du Sud et la Zambie.

     

    Le Cameroun, le Mali, le Burkina Faso et le Soudan du Sud sont logés dans la poule C. Les matchs de ce groupe se dérouleront au stade du 19 mai 1956 d’Annaba, une ville de  l’est algérien.

    Parmi les pays en lice pour la CAN U17, seuls la Somalie et le Soudan du Sud en sont à leur première participation.

     

    La Somalie a obtenu son ticket pour l’Algérie en venant à bout (3-1) du Soudan du Sud lors du « tournoi CECAFA U17 » organisé  en octobre 2022 et qualificatif pour cette compétition.

     

    Elle marquera la première apparition de l’équipe somalienne à une phase finale de CAN, toutes catégories confondues.

     

    Le Cameroun (2003-2019), la Gambie (2005-2009), le Ghana (1995-1999), le Mali (2015-2017) et le Nigeria (2001-2007) sont les nations les plus titrées dans cette compétition avec deux trophées chacune.

     

    Le Burkina Faso, la Côte d’Ivoire et l’Égypte comptent un trophée chacun. La zone de l’Afrique de l’Ouest cumule donc un total de 10 titres, avec six pays différents.

     

    Le Sénégal qui en est à sa troisième participation après 2011 et 2019 n’a jamais remporté ce tournoi.

     

    L’Égypte a été couronnée en 1997 et demeure à ce jour le seul pays de la partie nord du continent africain à gagner cette compétition.

    L’Algérie n’a jamais remporté la CAN des moins de 17 ans qu’elle organise pour la deuxième fois. Le pays avait déjà abrité l’édition 2009 dont elle avait atteint la finale.

    En l’absence du Ghana et de la Gambie, titrés deux fois, le Cameroun, vainqueur de la dernière édition, se présente comme un des prétendants au titre, avec le Nigeria et le Mali.

    Les Golden Eagles du Nigeria, quintuples champions du monde de la catégorie (1985,1993,2007,2013 et 2015) restent les grands favoris de cette 11e édition de CAN.

     

    SK/BK