Année : 2023

  • SENEGAL-GOUVERNEMENT / Communiqué du Conseil des Ministres du 26 avril 2023

    SENEGAL-GOUVERNEMENT / Communiqué du Conseil des Ministres du 26 avril 2023

    Dakar, 26 avr (APS) – Le Conseil des ministres s’est tenu ce mercredi 26 avril 2023 au Palais de la République, sous la présidence du Chef de l’Etat, son Excellence, Monsieur Macky SALL.

    A l’entame de sa communication, le Président de la République a adressé ses chaleureuses félicitations et présenter ses meilleurs voeux à la Oumah Islamique, à l’occasion de la célébration de l’Aïd El Fitr (KORITE), marquant la fin du mois béni de Ramadan, avant de formuler des prières avec l’ensemble de la Nation, pour un Sénégal de Paix, de Prospérité et de solidarité.

    Abordant la préservation de la stabilité sociale et la dynamique d’émergence du Sénégal, le Chef de l’Etat a réaffirmé sa disponibilité et son engagement à consolider le dialogue et la concertation avec toutes les forces vives de la Nation, selon des formats et thématiques indiqués, dans le respect de l’Etat de droit, des institutions de la République et des valeurs démocratiques.

    Le Président de la République a par ailleurs, félicité Monsieur Abdoulaye Daouda DIALLO, précédemment Ministre d’Etat, Directeur de Cabinet du Président de la République, pour sa nomination en qualité de Président du Conseil Economique, Social et Environnemental.

    Revenant sur le 5e recensement général de la population et de l’habitat (RGPH5) prévu du 15 mai au 15 juin 2023 et qui est une activité majeure du calendrier républicain, le Chef de l’Etat a rappelé le rôle de cet instrument pour la connaissance des caractéristiques de notre démographie et de notre habitat en vue d’un aménagement du territoire préventif, d’une planification optimale des politiques publiques, d’un meilleur ciblage des interventions, mais aussi, de l’actualisation des statistiques nationales et des agrégats macroéconomiques du pays.

    Dès lors, le Président de la République a demandé au Premier Ministre et au Ministre de l’Economie, du Plan et de la Coopération de veiller au succès du RGPH 5 à travers un pilotage permanent du bon déroulement de cette vaste opération, qui va se déployer sur l’étendue du territoire national, sous la coordination technique de l’ANSD avec les 32.500 enquêteurs et superviseurs sélectionnés.

    A cet effet, le Président de la République a invité le Premier Ministre à mobiliser les services de l’Etat et les moyens adéquats, en veillant, par une communication soutenue et une sensibilisation à la base, à la forte implication des populations.

    S’agissant de l’impératif d’une nouvelle doctrine d’entretien et de préservation du patrimoine routier, le Chef de l’Etat a évoqué les efforts financiers importants consentis depuis 2012 et visant la réalisation d’infrastructures routières et autoroutières de qualité, de même que l’aménagement de pistes de production, renforçant le désenclavement interne du pays par le développement des transports routiers durables.

    A cet effet, le Président de la République a demandé au Premier Ministre de veiller, avec les ministres concernés, à l’entretien régulier du réseau routier classé selon un programme prioritaire des travaux validé avec un financement budgétaire maitrisé et sécurisé.

    Le Chef de l’Etat a notamment rappelé, l’importance d’une bonne évaluation des mécanismes de recouvrement et d’utilisation de la Taxe d’usage de la Route (TUR), source essentielle de financement du Programme national d’entretien routier.

    Le Président de la République a également demandé au Gouvernement d’optimiser les interventions des structures de l’Etat en matière d’entretien routier courant, afin de préserver durablement notre patrimoine national d’infrastructures routières et de pistes de désenclavement.

    A cette fin, le Chef de l’Etat a invité le Premier Ministre à tenir, avec l’implication de toutes les parties prenantes, un Conseil interministériel sur l’entretien et la préservation du Patrimoine routier, autoroutier et de pistes de production.

    Abordant la modernisation de l’enseignement technique et de la formation professionnelle, le Président de la République a rappelé au Gouvernement l’importance de la promotion d’un capital humain de qualité et l’amélioration de l’employabilité des jeunes, qui passent principalement par le renforcement de l’enseignement technique, de la formation professionnelle et de l’apprentissage dans le système éducatif national.

    A ce titre, le Chef de l’Etat a exhorté le Premier Ministre et le Ministre en charge de la Formation
    professionnelle de prendre toutes les dispositions nécessaires pour :

     l’accélération de l’exécution des projets de réalisation des nouveaux centres de formation professionnelle départementaux ;
     l’engagement, selon un calendrier précis, pour la mise en œuvre d’un programme national prioritaire, de modernisation et d’équipement des lycées techniques et centres de formation professionnelle installés sur l’étendue du territoire national et particulièrement les salles de travaux dirigés;
     l’actualisation du cadre d’allocation et les modalités de paiement des bourses aux apprenants inscrits dans les établissements d’enseignement technique et de formation professionnelle.

    Enfin, le Président de la République a demandé au Premier Ministre d’organiser, avant la fin du mois de mai 2023, en présence de toutes les parties prenantes, un Conseil interministériel de revue des projets et réformes de l’Enseignement technique, de la Formation professionnelle et de l’Apprentissage, dont les conclusions feront l’objet d’une validation en Conseil des ministres.

    S’agissant du climat social, de la gestion et du suivi des affaires intérieures, le Chef de l’Etat est revenu sur les sujets suivants :
     les principes de fonctionnement des administrations et de la continuité du service public : En rappelant le rôle important de l’Administration qui est le bras séculier de l’Etat, d’où la nécessité, pour Elle, d’incarner la performance publique par la qualité des services délivrés aux usagers, l’engagement, le dévouement et la loyauté de ses agents. A cet effet, le Président de la République a rappelé au Gouvernement les améliorations significatives du cadre de travail et des rémunérations de l’ensemble des agents de l’Etat notées ces dernières années. Ainsi, le Chef de l’Etat a demandé, au Premier Ministre de prendre toutes les mesures nécessaires pour toujours assurer la continuité et la qualité du Service public dans l’ensemble des secteurs, en faisant respecter scrupuleusement, dans toutes les administrations, les règles de déontologie qui encadrent l’exercice de toute fonction publique. A cet effet, le Président de la République a rappelé au Premier Ministre, l’urgence de finaliser le nouveau Code de déontologie dans le secteur public, en veillant particulièrement sur les principes et exigences de discrétion professionnelle qui s’appliquent à certaines administrations spéciales notamment la Défense et la sécurité, la Justice, l’Administration territoriale, les Impôts et Domaines, la Gestion des données et des systèmes d’information.

     le suivi de la mise en œuvre cohérente et efficace des réformes relatives à la fonction publique locale : avec l’évaluation des actions du Centre national de la Fonction
    3 Communiqué du Conseil des Ministres du 26 avril 2023 Publique locale et de la Formation, par le Premier Ministre et les Ministres en charge des Collectivités territoriales et des Finances.

    Dans sa communication, le Premier Ministre est revenu sur le suivi de la coordination de l’activité
    gouvernementale en évoquant :
     le forum économique international de Rufisque ;
     la réunion interministérielle sur la Stratégie nationale portuaire ;
     la réunion interministérielle sur l’unification des systèmes d’information des structures publiques de soutien à l’entrepreneuriat ;
     la réunion de suivi des assises de l’entrepreneuriat féminin et de l’autonomisation des femmes.

    AU TITRE DES COMMUNICATIONS DES MINISTRES

     le Ministre des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’Extérieur a fait une communication sur les situations politique et sécuritaire au Soudan ;
     le Ministre de l’Agriculture, de l’Equipement rural et de la Souveraineté alimentaire a fait une communication sur le suivi de la campagne de commercialisation de l’arachide 2022/2023 et les exportations de produits horticoles ;
     le Ministre des Transports aériens et du Développement des Infrastructures aéroportuaires a fait une communication sur les servitudes aéronautiques afférentes aux installations d’aide à la navigation aérienne ;
     le Ministre du Travail, du Dialogue social et des Relations avec les Institutions a fait une communication sur l’édition 2023 des préparatifs de la fête du travail ;
     le Ministre du Tourisme et des Loisirs a fait une communication sur les projets d’aménagement des zones et côtes touristiques et le crédit hôtelier et touristique.

    AU TITRE DES TEXTES LEGISLATIFS ET REGLEMENTAIRES

    Le Conseil a examiné et adopté :
     Au titre du Ministère des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’Extérieur : le projet de Loi autorisant le Président de la République à ratifier la Convention de
    coopération juridique et judiciaire en matière civile et commerciale entre le Gouvernement de la République du Sénégal et le Gouvernement de l’État des Emirats Arabes Unis, signée à Abu Dhabi, le 14 octobre 2021 ;
     Au titre du Ministère des Collectivités territoriales, de l’Aménagement et du
    Développement des Territoires : le projet de décret portant création et fixant les règles d’organisation et de fonctionnement
    de l’Agence nationale de l’Etat civil (ANEC).

    AU TITRE DES MESURES INDIVIDUELLES

    Le Président de la République a pris les décisions suivantes :
     Monsieur Abdoulaye Diouf SARR, Economiste, est nommé Directeur général du Fonds Souverain d’Investissements stratégiques (FONSIS), en remplacement de Monsieur Pape Demba Diallo ;
     Monsieur Mamadou Babacar NDIAYE, Professeur titulaire des Universités, est nommé Recteur de l’Université Iba Der Thiam de Thiès ;

     Le Colonel de Gendarmerie Jean Bertrand BOCANDE, précédemment Directeur de l’Administration pénitentiaire, est nommé Directeur général de l’Administration pénitentiaire.

    Fait à Dakar le 26 Avril 2023
    Le Ministre du Commerce, de la Consommation
    et des petites et moyennes Entreprises
    porte-parole du Gouvernement
    Abdou Karim FOFANA

  • SENEGAL-ECONOMIE-INFRASTRUCTURES / Plus de 2.000 emplois attendus du marché d’intérêt national de Diamniadio, selon son directeur général

    SENEGAL-ECONOMIE-INFRASTRUCTURES / Plus de 2.000 emplois attendus du marché d’intérêt national de Diamniadio, selon son directeur général

    Dakar, 26 avr (APS) – Le marché d’intérêt national (MIN) de Diamniadio (ouest) va générer plus de 2.000 emplois dans un proche avenir et en fournira par centaines de milliers lorsqu’il tournera à plein régime, a déclaré son directeur général, Mouhamadou Abdoulaye Mbaye, dans une interview donnée mercredi à l’APS.

    ‘’Il y a plus de 2.000 emplois qui sont en train d’être créés au marché d’intérêt national. Des centaines de milliers d’emplois pourraient être créés lorsque le marché d’intérêt national atteindra sa vitesse de croisière’’, a-t-il promis.

    Le MIN est ‘’un véritable pourvoyeur d’emplois directs et indirects’’, a ajouté M. Mbaye, directeur général de la Société d’exploitation du marché d’intérêt national et de la gare des gros porteurs (SEMIG).

    Cet établissement commercial construit par l’Etat du Sénégal et inauguré en 2019 par le président de la République génère de nombreux emplois faisant appel à plusieurs spécialistes, dont les manutentionnaires, selon lui.

    ‘’Le marché d’intérêt national est une mine d’emplois’’, a insisté le directeur général de la SEMIG, précisant que les producteurs et les commerçants souhaitant y écouler leurs marchandises doivent satisfaire à certains critères.

    ‘’Il faut avoir un NINEA (numéro d’identification nationale des entreprises et associations), s’inscrire au registre du commerce, prouver que vous menez une activité agroalimentaire et donner [des preuves] de votre collaboration avec une banque’’, a énuméré Mahamadou Abdoulaye Mbaye.

    La SEMIG peut toutefois entretenir avec des producteurs ne satisfaisant pas à tous ces critères, selon M. Mbaye.

    Le MIN, doté de nombreux équipements, dont un laboratoire d’analyse de la qualité phytosanitaire de la production agricole et horticole, a coûté à l’Etat 55 milliards de francs CFA, a-t-on appris de son directeur général.

    L’infrastructure a entamé ses activités commerciales en septembre dernier, a-t-il dit.

    CS/ESF

  • SENEGAL-COMMERCE-INFRASTRUCTURES / Les pouvoirs publics veulent construire des annexes du marché d’intérêt national

    SENEGAL-COMMERCE-INFRASTRUCTURES / Les pouvoirs publics veulent construire des annexes du marché d’intérêt national

    Dakar, 26 avr (APS) – L’Etat du Sénégal veut construire des annexes du marché d’intérêt national (MIN) de Diamniado (ouest) dans plusieurs régions, a-t-on appris mercredi de son directeur général, Mouhamadou Abdoulaye Mbaye.

    ‘’Aujourd’hui, notre rêve est de créer des annexes du marché d’intérêt national dans les régions’’, a-t-il dit.

    Le directeur général de la Société d’exploitation du marché d’intérêt national et de la gare des gros porteurs (SEMIG) s’exprimait en invité de la rédaction de l’APS.

    Il estime que le Sénégal doit s’inspirer de la France, qui a installé des centres commerciaux de cette nature dans plusieurs villes, dont Marseille, Montpellier, Nantes et Paris.

    ‘’Il faut qu’on fasse en sorte que le marché d’intérêt national puisse jouer pleinement son rôle’’, a souligné M. Mbaye, un ingénieur commercial nommé directeur général de la SEMIG en septembre 2021.

    Equipé de laboratoires d’analyse de la qualité phytosanitaire des produits agricoles et horticoles qui y sont commercialisés, le MIN s’oriente vers la transformation, selon Mouhamadou Abdoulaye Mbaye.

    L’une des missions de ce centre de commerce inauguré en 2019 par le président de la République est d’aider à ‘’booster le volume des exportations, à travers une meilleure commercialisation des productions agricoles et horticoles’’.

    Il n’est pas destiné à une conservation des produits agricoles et horticoles pour une longue durée, a précisé son directeur général.

    ‘’Les produits doivent quitter les Niayes et les autres zones de production pour arriver au MIN. Puis, le matin, les commerçants viennent les acheter et les distribuer dans les marchés de Dakar’’, a dit M. Mbaye en expliquant les missions du marché d’intérêt national.

    Selon lui, cette infrastructure économique a coûté 55 milliards de francs CFA.

    CS/ESF/ASG

  • SENEGAL-AGRICULTURE-COMMERCE / Plus de 5.000 tonnes d’oignon stockées au marché d’intérêt national en 2022  

    SENEGAL-AGRICULTURE-COMMERCE / Plus de 5.000 tonnes d’oignon stockées au marché d’intérêt national en 2022  

    Diamniadio, 26 avr (APS) – Plus de 5.000 tonnes d’oignon ont été stockées au marché d’intérêt national (MIN) au cours de l’année dernière, a appris l’APS mercredi du directeur général de la Société d’exploitation du marché d’intérêt national et de la gare des gros porteurs (SEMIG), Mouhamadou Abdoulaye Mbaye.

    ‘’L’année dernière, on a eu à stocker plus de 5.000 tonnes d’oignon venant de Ngomène, dans la zone des Niayes’’, a-t-il dit.

    Le MIN dispose de 167 magasins, dont certains sont dotés de chambres froides, a précisé M. Mbaye dans une interview donnée à l’APS.

    Selon lui, d’autres magasins équipés de chambres froides communes s’étendant sur plus de 700 mètres carrés sont mis à la disposition des producteurs aux faibles moyens.

    Le MIN a des ‘’offres adaptées, qui peuvent permettre à ces derniers, quel que soit leur niveau de production et de solidité financière’’, de disposer d’un espace de stockage et de bénéficier d’une assistance, a expliqué le directeur général de la SEMIG.

    Le marché d’intérêt national, a-t-il rappelé, est destiné aux produits agroalimentaires, les fruits et légumes notamment.

    Mouhamadou Abdoulaye Mbaye précise que les produits qui y sont stockés viennent de toutes les régions du Sénégal et d’autres pays.

    ‘’Il y a aussi la banane, qui nous vient du sud du pays. L’oignon nous vient de Podor mais la majorité des produits proviennent de la zone des Niayes. Les Marocains aussi viennent avec beaucoup de fruits, dont la clémentine et la banane’’, a-t-il énuméré.

    M. Mbaye signale que la transformation fait partie maintenant des activités du marché d’intérêt national, qui s’active en même temps dans l’importation et l’exportation.

    ‘’Notre défi véritable, c’est de favoriser les produits locaux, afin qu’on puisse accompagner nos producteurs et travailler à ce que la souveraineté alimentaire soit une réalité. Ça pourrait passer par le marché d’intérêt national’’, a-t-il expliqué.

    FD/ASG

  • SENEGAL-COMMERCE / L’Etat invité à prendre les mesures nécessaires pour inciter les usagers à aller au marché d’intérêt national

    SENEGAL-COMMERCE / L’Etat invité à prendre les mesures nécessaires pour inciter les usagers à aller au marché d’intérêt national

    Dakar, 26 avr (APS) – Le directeur général de la Société d’exploitation du marché d’intérêt national et de la gare des gros porteurs (SEMIG), Mouhamadou Abdoulaye Mbaye, dit souhaiter que l’Etat prenne des mesures incitant les populations à s’approprier le marché d’intérêt national de Diamniadio (ouest) et à s’y rendre pour leurs achats.

    ‘’Si l’Etat du Sénégal ne prend pas de mesures réglementaires, on ne peut pas dire aux gens de venir au marché d’intérêt national’’, a dit M. Mbaye à la rédaction de l’APS, dont il était l’invité, mercredi.

    Une faible fréquentation de cet espace commercial construit par l’Etat peut conduire à un insuffisant ‘’taux de remplissage’’, a-t-il prévenu.

    Cette infrastructure économique, qui a démarré ses activités commerciales en septembre dernier, doit recevoir régulièrement la visite du public et avoir un impact positif sur la consommation des ménages, selon son directeur général.

    Les consommateurs étant ‘’réfractaires’’ aux changements, l’Etat doit veiller à leur offrir un cadre commercial incitatif, pour qu’ils aillent souvent s’approvisionner au MIN, le marché d’intérêt national, a dit Mouhamadou Abdoulaye Mbaye.

    Si les ‘’mesures réglementaires’’ pouvant inciter les usagers à s’y rendre sont prises par l’Etat, ‘’nous pourrons atteindre notre vitesse de croisière dès l’année prochaine. A partir de ce moment-là, le marché pourra être très rentable’’, a-t-il assuré.

    ‘’Actuellement, nous avons un taux de remplissage de 50 % […] On a beaucoup parlé du marché mais les Sénégalais ayant souvent l’habitude de venir en retard, nous évitons de remplir le MIN à 100 %, car les producteurs qui viendront en retard n’auront pas de magasins’’, a expliqué le directeur général de la SEMIG.

    Il dit craindre que des opérateurs économiques d’autres pays occupent toutes les places disponibles de ce marché destiné, selon lui, aux producteurs nationaux en priorité.

    ‘’Il y a énormément de choses qui se passent actuellement au marché, mais notre cible favorite’’ tarde à venir s’implanter, a signalé M. Mbaye.

    Selon lui, des opérateurs économiques marocains occupent déjà des magasins du marché d’intérêt national.

    Ingénieur commercial de formation, il a été nommé directeur général de la SEMIG en septembre 2021.

    L’une des missions du MIN, qui a été inauguré en 2019 par le président de la République, Macky Sall, est d’aider à ‘’booster le volume des exportations, à travers une meilleure commercialisation des productions agricoles et horticoles’’.

    Mouhamadou Abdoulaye Mbaye et ses collaborateurs envisagent d’organiser d’importantes rencontres commerciales, dont la ‘’Korité du MIN’’, la ‘’Tabaski du MIN’’ et les ‘’louma du MIN’’.

    Il s’agit de foires qui permettront aux consommateurs de s’approvisionner en denrées alimentaires pour ces deux fêtes musulmanes, la Korité et la Tabaski.

    Les ‘’loumas du MIN’’ vont consister à organiser des foires durant le week-end, pour permettre aux ménages de se ravitailler en produits alimentaires et aux producteurs et commerçants d’écouler leurs marchandises, a expliqué le directeur général de la SEMIG.

    Il souhaite que les pistes reliant le marché d’intérêt national aux principales routes de la zone soient construites pour faciliter son accès au public.

    ‘’On ne peut pas construire un marché de cette envergure, qui a coûté 55 milliards de francs CFA […], l’un des rares marchés d’intérêt national en Afrique, et ne pas le relier à des routes praticables’’, a dit Mouhamadou Abdoulaye Mbaye.

    FD/ESF/ASG

  • SENEGAL-MONDE-SPORT / Le Sénégal médaillé de bronze à la Coupe du monde de roll ball

    SENEGAL-MONDE-SPORT / Le Sénégal médaillé de bronze à la Coupe du monde de roll ball

    Dakar, 26 avr (APS) – Le Sénégal a remporté, mercredi, la médaille de bronze à la Coupe du monde de roll ball, après avoir dominé (8-5) la Lettonie, a appris l’APS de la présidente de la Fédération sénégalaise de la discipline, Awa Nar Fall.

    La compétition a été remportée par le Kenya, vainqueur de l’Inde, championne en titre et équipe la plus titrée avec cinq trophées.

    Le Sénégal avait perdu contre l’équipe indienne en demi-finale (10-7). « Le Sénégal est sorti premier des matchs de la poule D. Nous avons perdu en demi-finale contre l’équipe championne du monde depuis la création de la compétition en 2017. Nous avons réussi à décrocher la troisième place et sommes sur le podium C’est une fierté « , s’est réjouie Awa Nar Fall.

    Selon elle, le Sénégal a atteint son objectif. « Nous avons pris part à cette Coupe du monde avec l’idée de gagner le trophée, ou de repartir avec une médaille et c’est fait », a-t-elle lancé.

    Vingt-sept pays venus des cinq continents avaient pris part à la compétition.

    Le roll ball est une discipline sportive très pratiquée en Inde et en Afrique. Elle est un mélange de roller et handball, deux équipes s’affrontant dans un jeu de balle à la main.

     SK/ASG

  • SENEGAL-ARABIE-SOUDAN-EVACUATION / Soudan : 1674 ressortissants étrangers, dont des Sénégalais, évacués par Ryad

    SENEGAL-ARABIE-SOUDAN-EVACUATION / Soudan : 1674 ressortissants étrangers, dont des Sénégalais, évacués par Ryad

    Dakar, 26 avr (APS) – L’Arabie Saoudite a évacué du Soudan 1674 ressortissants de plusieurs pays dont le Sénégal, indique le ministère saoudien en charge des Affaires étrangères.

    Ces séries de rapatriements s’inscrivent dans la continuité des efforts déployés par Ryad ‘’sous les directives de ses sages dirigeants pour évacuer ses citoyens et les ressortissants de pays frères et amis de la République du Soudan vers le Royaume’’, souligne le texte transmis ce mercredi à l’APS.

    Il signale que ‘’13 citoyens saoudiens sont arrivés à Djeddah ce matin’’ et que ‘’le nombre de ressortissants de pays frères et amis qui ont été évacués a atteint environ 1674 personnes’’.  Au total, l’opération déclenchée par l’Arabie Saoudite a permis d’exfiltrer des ressortissants de plus d’une soixantaine de pays dont le Sénégal, la Mauritanie, le Maroc, l’Algérie, la Tunisie, l’Egypte, la Côte d’Ivoire, etc.

    Le ministère des Affaires étrangères saoudien précise que ces ressortissants ont été transportés par l’un des navires du Royaume. Il explique que Ryad ‘’tenait à subvenir à tous les besoins fondamentaux des ressortissants étrangers en vue de faciliter leur retour dans leur pays’’.

    Le nombre total des personnes évacuées du Soudan depuis le début des opérations est d’environ 2148 personnes (114 citoyens saoudiens et 2034 personnes appartenant à 62 nationalités).

    Le Soudan, sis au nord-est de l’Afrique, est secoué depuis le 15 décembre par de violents affrontements entre les paramilitaires des Forces de soutien rapide (FSR) du général Mohamed Hamdane Daglo, et l’armée régulière, conduite par Abdel Fattah al-Burhane. Plusieurs civils ont été tués depuis le début de ces affrontements dont certains se déroulent dans la capitale Khartoum.

    AN/ASG

  • SENEGAL-EDUCATION-INFRASTRUCTURES / Vers l’ouverture de huit nouveaux instituts supérieurs d’enseignement professionnel

    SENEGAL-EDUCATION-INFRASTRUCTURES / Vers l’ouverture de huit nouveaux instituts supérieurs d’enseignement professionnel

    Saly, 26 avr (APS) – Le directeur de l’Enseignement supérieur, Amadou Abdoul Sow a annoncé l’ouverture prochaine de huit nouveaux instituts supérieurs d’enseignement professionnel (ISEP) sur la période 2024-2025 pour compléter le dispositif actuel d’instituts opérationnels.

     ‘’Cinq ISEP sont déjà opérationnels et un sixième sera fonctionnel au mois d’octobre prochain. En 2024 et 2025, huit autres ISEP vont être ouverts pour compléter le dispositif’’, a dit mardi M. Sow lors de la cérémonie d’ouverture officielle de la conférence régionale ouest africaine de l’Association des universités techniques et polytechniques d’Afrique (ATUPA). 

    Le thème de cette édition porte sur la contribution de la recherche et de la formation professionnelle technique au développement de l’agro-industrie.

     ‘’Le Sénégal, a-t-il souligné,  a développé la formation professionnelle en matière polytechnique en se dotant de huit écoles d’ingénieurs et 14 Instituts de formation professionnelle’’. 

    Le réseau national des ISEP a été admis au sein de l’ATUPA, (…) faisant ainsi du Sénégal le premier pays non anglophone à intégrer cette association mais également son conseil d’administration. 

    Il a relevé l’importance du thème de cette rencontre qui, selon lui, est en phase avec les instructions du chef de l’Etat lors du conseil des ministres de 13 avril dernier. 

    Il s’agit, a-t-il rappelé,  de faire  »l’évaluation des impacts et résultats de la réorientation depuis 2013 de notre système éducatif vers les Sciences, technologie, ingénierie et mathématiques (STEM) pour assurer la valorisation optimale et durable du capital humain national ». 

     »Mais également du renforcement de la veille économique et l’accentuation de la mise en œuvre de la Stratégie d’industrialisation du Sénégal, dont l’évaluation des actions engagées sera faite lors de la première réunion du Conseil présidentiel pour l’industrialisation prévue en mai 2023 », a-t-il ajouté.

    M. Sow a réitéré l’engagement et la disponibilité des pouvoirs publics sénégalais à accompagner toute démarche visant à solutionner cette délicate question de l’optimisation du processus d’industrialisation du pays, en particulier le sous-secteur de l’agro-industrie. 

    Ouvert mardi cette rencontre de l’ATUPA a enregistré la participation de onze pays dont le Sénégal est le seul pays francophone.  Elle est une association uniquement anglophone à sa création en 1978 à Accra (Ghana) et a son siège à Nairobi (Kenya). La rencontre prend fin jeudi.

    MF/AB/AKS/ASB

  • SENEGAL-AGRICULTURE/ / Le Sénégal dispose du potentiel pour être autosuffisant en riz, selon un spécialiste

    SENEGAL-AGRICULTURE/ / Le Sénégal dispose du potentiel pour être autosuffisant en riz, selon un spécialiste

    Kaolack, 26 avr (APS) – Le Sénégal dispose d’un potentiel rizicole qui pourrait lui permettre d’être autosuffisant en riz et bloquer ‘’complétement’’ les importations de cette céréale, a soutenu, Waly Diouf, le coordonnateur national du Projet de développement des chaînes de valeur riz (PDCVR).

    ‘’Le potentiel rizicole que nous avons peut permettre au Sénégal d’être autosuffisant en riz et bloquer complètement toutes les importations.. C’est une évidence mais ça demande beaucoup d’argent’’, a-t-il notamment indiqué.

    Il intervenait mardi à Kaolack (centre) en marge d’un atelier de validation du rapport des études d’avant-projet sommaire (APS) d’aménagement de vallées rizicoles.

    ‘’Nous avons évalué aujourd’hui à, à peu près, mille-cinq-cent (1500) milliards de francs CFA les besoins pour arriver à l’autosuffisance en riz. (…) si vous ne le faites pas, d’ici cinq à dix ans, il faudra, peut-être, le double voire le triple pour pouvoir arriver à l’autosuffisance’’, a insisté M. Diouf.

    Il reconnaît toutefois que l’Etat est en train de consentir beaucoup d’efforts, soulignant que la production rizicole du pays qui était autour de quatre-cent mille (400.000) tonnes en 2012 est passée à 1, 4 million de tonnes en 2022.

    Une hausse de ‘’plus d’un million de tonnes’’ mais, pendant ce temps, la population nationale a augmenté et les gens mangent de plus en plus de riz partout au Sénégal, y compris le soir, a-t-il dit.

    Le président Macky Sall a instruit le ministère de l’Agriculture, de l’Equipement rural et de la Souveraineté alimentaire de travailler pour lever l’ensemble des contraintes qui se posent au secteur agricole dont la salinisation d’un certain nombre de terres, a rappelé le coordonnateur national du PDCVR.

    Il a relevé que toutes les régions côtières du pays sont confrontées à un problème de salinisation de terres et que l’objectif des autorités était de faire en sorte d’y remédier.

     

    ADE/ASB/AKS

  • SENEGAL-ELEVAGE / Kaolack : le recensement régional du cheptel officiellement lancé

    SENEGAL-ELEVAGE / Kaolack : le recensement régional du cheptel officiellement lancé

    Kaolack, 26 avr (APS) – Le gouverneur de la région de Kaolack (centre), Ousmane Kane, a procédé, mardi au lancement officiel du recensement régional de l’élevage, a constaté l’APS. 

    La cérémonie s’est tenue dans les locaux de la gouvernance de Kaolack, en présence de la cheffe du service régional de l’élevage et des productions animales, Dr Khady Ndiaye et des vingt-cinq agents recenseurs recrutés et formés pour cette opération.

    Le recensement général de l’élevage a été lancé lundi sur toute l’étendue du territoire national et prendra fin le 15 mai prochain

    ‘’L’élevage constitue un secteur prioritaire porteur de croissance dans le cadre du Plan Sénégal émergent (PSE). Il mobilise près de 29,5% des ménages au niveau national et 47% des ménages ruraux’’, a expliqué le gouverneur de région.

    Selon lui, le recensement favorise une ‘’meilleure connaissance’’ du secteur de l’élevage pour permettre une ‘’meilleure formulation’’ des politiques publiques qui seront développées dans ce secteur mais aussi un ‘’meilleur pilotage’’ des projets et autres initiatives porteurs de développement dans le domaine de l’élevage.

    Pour une meilleure opérationnalité de ce recensement, il a été procédé au découpage de la région et des départements entre sites de recensement par une cartographie.

    D’après la cheffe du service régional de l’élevage et des productions animales, à travers ce recensement, ‘’il s’agira de faire la collecte non pas pour compter le cheptel, mais pour visiter les ménages agropastoraux et les troupeaux transhumants au niveau des zones de concentration’’.

    S’exprimant sur le potentiel de cette partie centrale du Sénégal en termes d’élevage, Dr Khady Ndiaye a relevé que Kaolack est une région qui tend vers la modernisation du système d’élevage.

    ‘’Dans le cadre de ce recensement, nous pensons rencontrer plus de ménages agropastoraux que de troupeaux transhumants’’, a-t-elle affirmé non sans signaler que les départements de Guinguinéo et de Nioro du Rip, concentraient l’essentiel des troupeaux en transhumance.

    ‘’Tout ménage qui pratique l’élevage, et classé dans les ménages agropastoraux sera recensé’’, a-t-elle précisé.

    ADE/ASB/AKS