Année : 2023

  • SENEGAL-UE-COOPERATION / Projets et programmes de l’UE : Aissata Tall Sall préconise une croissance « plus inclusive »

    SENEGAL-UE-COOPERATION / Projets et programmes de l’UE : Aissata Tall Sall préconise une croissance « plus inclusive »

    Dakar, 26 avr (APS) – La ministre des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’extérieur, Aïssata Tall Sall, a souligné, mardi, la nécessité de rendre ‘’plus inclusive’’ la croissance induite par les réalisations des projets et programmes de l’Union européenne (UE) au Sénégal.

    ‘’L’enjeu, c’est désormais de maintenir cette tendance sur le long terme, en œuvrant à ce que cette croissance soit plus inclusive, distributive et plus créatrice d’emploi, principalement pour les jeunes’’, a-t-elle déclaré, lors d’une conférence de presse de Jean-Marc Pisani, ambassadeur de l’UE au Sénégal et des ambassadeurs des Etats membres de l’UE au Sénégal.

    La ministre des Affaires étrangères a relevé que la parfaite convergence de vues entre le Sénégal et l’UE ‘’n’est plus à démontrer, ni à préciser, car les deux parties partagent l’ambition d’un monde plus juste, plus équitable et sans discrimination’’. Dans la droite ligne de cette vision partagée, ‘’il est nécessaire d’avoir les mêmes priorités, une fois que nous avons partagé les mêmes valeurs’’, a-t-elle estimé.

    ‘’Qu’il me soit permis à ce propos, de mettre en relief l’importance de nos discussions et débats priorisés qui ont porté notre partenariat à un niveau élevé, aussi bien dans sa substance que dans ces orientations stratégiques ainsi que dans leur finalité’’, a-t-elle souligné.

    Ella a rappelé que la stratégie de l’UE 2018-2023 la place parmi les premiers partenaires au développement du Sénégal.

    Selon elle, cette stratégie a également permis d’améliorer la complémentarité des interventions, mais aussi, et surtout, de promouvoir la cohérence des engagements de l’UE avec le Sénégal, sur un ensemble de priorités partagées.

    AMN/ASG/OID

  • SENEGAL-COLLECTIVITE-FONCIER / Plaidoyer pour l’adoption d’une charte pour la sécurisation des exploitations agricoles

    SENEGAL-COLLECTIVITE-FONCIER / Plaidoyer pour l’adoption d’une charte pour la sécurisation des exploitations agricoles

    Diamniadio, 26 avr (APS) – La chargée du projet ‘’gouvernance foncière’’ à l’Institut Panafricain de recherche, de formation pour la Citoyenneté, la consommation et le Développement en Afrique (CICODEV) a invité les élus locaux du département de Rufisque à adopter une charte de gouvernance pour la sécurisation des exploitations agricoles.

    Intervenant au cours du 2éme forum économique international de Rufisque ouvert mardi au Centre international de conférences Abdou Diouf de Diamniadio, Ngoné Ngom a relevé  »le rôle joué par le département de Rufisque dans la sécurité alimentaire de Dakar et sur le contexte pédo-geographique privilégié de la localité pour l’exploitation agricole et halieutiques ».

     »Une situation hélas menacée par la pression démographique croissante notée de plus en plus dans la zone’’, a-t-elle souligné. D’où, la charte de gouvernance foncière élaborée par CICODEV et proposée aux maires pour ‘’sécuriser les exploitations agricoles face à une urbanisation galopante’’, a t-il dit lors d’un panel portant sur le thème : « la sécurité alimentaire et mutations infrastructurelles : Enjeux et perspectives pour la survie de l’agriculture familiale ».

    ‘’La Charte se veut un outil de veille et de plaidoyer avec des propositions de solutions consensuelles, inclusives et durables pour la préservation des surfaces agricoles menacées de disparition. La Charte a été signée par 4 maires du département’’, a souligné Ngoné Ngom.

    La charte à l’initiative de la CICODEV et de ses partenaires dont le Conseil départemental de Rufisque et l’organisation française Migration-Citoyenneté et Développement (GRDR) date de 2016.

    Il s’agit, avec la charte, de maîtriser l’urbanisation et la pression foncière pour lever les contraintes auxquelles les exploitations agricoles sont confrontées dans le département de Rufisque, notamment dans les zones communément appelées les 4C (Sangalcam, Bambilor,Gorom et Tivaouane Peulh).

    La chargée de projet a soutenu que les exploitations familiales continuent de nourrir les populations de la région de Dakar en grande partie, a travers le maraichage mais également à travers les cantines scolaires qui restent un outil de protection sociale et un marché institutionnel à valoriser davantage.

    Le Forum économique international de Rufisque,  prévu jusqu’à jeudi, se veut une plateforme de promotion des investissements dans le département.

    ADL/OID

     

  • SENEGAL-MIGRATION-ECONOMIE / 1 600 milliards de francs Cfa transférés vers le Sénégal en 2021

    SENEGAL-MIGRATION-ECONOMIE / 1 600 milliards de francs Cfa transférés vers le Sénégal en 2021

    Dakar 26 avr (APS) – Les fonds transférés vers le Sénégal s’élevaient à 1 600 milliards de francs Cfa en 2021, a indiqué, mardi, Habib Ndao, Secrétaire exécutif de l’Observatoire de la qualité des services financiers (OQSF).

    ‘’Rien qu’en 2021, 1600 milliards de francs CFA ont été transférés vers le Sénégal et les transferts d’argent représentent 10,5% du PIB’’, a déclaré M. Ndao, lors d’un atelier sur les transferts d’argent organisé par le Fonds d’équipement des Nations Unies (UNCDF), en collaboration avec l’Observatoire de la qualité des services financiers (OQSF).

    L’objectif de cet atelier est ‘’de sensibiliser les migrants sur les possibilités qu’offre le service numérique pour des investissements productifs en favorisant l’épargne et en orientant ces flux dans des domaines de création d’emploi’’.

    Il a rappelé que la pandémie de Covid-19 a réveillé les mentalités sur ‘’l’importance d’investir cet argent dans des secteurs plus productifs’’.

    M. Nado a également mis en exergue le rôle des nouvelles technologies sur le développement des transferts d’argent. ‘’Avant un transfert faisait plusieurs jours avant d’arriver et aujourd’hui c’est instantané’’, a déclaré. Habib Ndao.

    Les mutations technologiques ont, selon lui, ‘’apporté plus de confiance aux populations pour utiliser ce secteur’’.

    Pour Amil Aneja, spécialiste principal et représentant du Fonds d’équipement des Nations Unies (UNCDF), ces transferts sont ‘’des leviers pour diminuer la pauvreté des familles’’.

    ‘’Ces transferts sont très souvent la seule source de revenus des familles qui les reçoivent et finissent par les dépenser en frais de nourriture, santé et logement’’, a souligné Amil Aneja.

    MFD/OID

  • SENEGAL-FEMMES-EQUIPEMENT / Thiès: remise de camions frigorifiques aux GIE de femmes d’Elinkine et Adéane

    SENEGAL-FEMMES-EQUIPEMENT / Thiès: remise de camions frigorifiques aux GIE de femmes d’Elinkine et Adéane

    Thiès, 26 avr (APS) – Le coordonnateur du Projet d’appui au développement de l’entreprenariat des femmes et de l’emploi des jeunes (PADEF-EJ),  a remis, mardi à Thiès, deux camions frigorifiques d’un coût global de près de 50 millions de francs CFA aux GIE de femmes des villages d’Elinkine et d’Adéane, dans la région de Ziguinchor (Sud).

    La remise des camions frigorifiques a eu lieu dans les locaux de Senbus industrie basée à Thiès, qui les a assemblés, en présence des présidentes des GIE des femmes de Elinkine et du GIE Kawral d’Adéane, mais aussi du directeur régional du Crédit mutuel du Sénégal (CMS) où est logée la ligne de finance islamique qui a financé l’achat de ces véhicules.

    Il s’agit de camions d’une capacité de 5 tonnes destinés au transport du poisson, a relevé Néré Birahim Faye, responsable commercial de Senbus industrie.

    Auparavant, le GIE des femmes de Foundiougne avait déjà reçu son camion frigorifique, selon le coordonnateur du PADEF-EJ, Mame Thierno Guèye, qui a procédé à la remise symbolique des clefs.

    La présidente du GIE de femmes de Elinkine, Siré Diémé, a salué la mise à leur disposition de camion par le biais de la finance islamique et qui permettra, selon elle, à son groupement de 96 membres d’écouler vers d’autres marchés dont Dakar, les fruits de mer qui pourrissaient parfois faute de moyen de transport.

    Quand il y a un véhicule, le prix élevé réclamé pour le transport, réduisait jusqu’ici la rentabilité de leur activité, a-t-elle relevé.

    Doté d’un financement de 11 milliards de FCFA, le PADEF-EJ a trois composantes principales, à savoir une ligne de financement islamique, pour laquelle le projet a reçu 4,5 milliards de FCFA de la Banque islamique de développement (BID), une autre destinée à la création d’infrastructures sociales de base, ainsi qu’une composante chaîne de valeurs.

    Le projet compte parmi ses réalisations, des magasins de stockage de riz d’une capacité de 500 tonnes, quatre unités de transformation de céréales et trois rizeries dans les régions de Saint-Louis, Louga et Matam, des mini-laiteries, etc., a indiqué Mame Thierno Guèye.

    ‘’La région de Thiès n’est pas laissée en rade’’ par rapport à ce projet d’envergure nationale, a rassuré M. Guèye. Des dossiers de demande de financement de groupements de femmes thiessois ont été reçus et seront prochainement envoyés au CMS, a-t-il noté.

    Entre 2022 et 2023, le projet a mobilisé près de 1,5 milliard de FCFA pour financer 300 projets destinés à plus de 15.000 femmes à travers le pays. Il compte mobiliser, avant la fin de l’année qui coïncide avec le terme du projet, une autre enveloppe de 1,5 milliard, pour porter le tout à 3 milliards FCFA.

    ADI/ASB

  • SENEGAL-CONGO-COOPERATION / Le Sénégal, un pays « attractif » (diplomate)

    SENEGAL-CONGO-COOPERATION / Le Sénégal, un pays « attractif » (diplomate)

    Dakar, 26 avr (APS) – Le Sénégal est devenu de plus en plus attractif grâce aux réalisations du Plan Sénégal émergent (PSE), a salué l’ambassadeur de la République du Congo à Dakar, Luc-Jean Saint-Vito Aka-Evy.

    Avec « le Plan Sénégal émergent ( PSE), le Sénégal aujourd’hui dans beaucoup de domaines a réalisé des choses qui font que c’est devenu un des pays les plus attractifs du continent sur le plan économique, culturel, commercial, de la maitrise de nouvelles technologies. Ça fait de lui un vrai hub », a-t-il dit.

    Le diplomate congolais était mardi l’invité de la rédaction de l’APS.

    Selon lui, « le Sénégal d’aujourd’hui est un pays véritablement émergent qui a amorcé sa véritable mue sur le plan de la modernisation de ses infrastructures et de ses structures ».

    Citant le nouvel aéroport, le TER, les autoroutes, la construction de certains édifices sanitaires, l’accompagnement des Sénégalais pour le développement de l’agriculture, l’ambassadeur estime que les vagues de réalisations du Sénégal sont « extraordinaires ».

    Le diplomate congolais note que depuis quelques années, « le Sénégal (…) rend jaloux » et  »fascine de nombreux pays ».

    Il a relevé que la coopération entre son pays et le Sénégal se développe à plusieurs niveaux. « Dans le domaine de l’artisanat, cela commence à bien faire parce que nos ministres de l’Artisanat et des Petites et moyennes entreprises sont venus au Sénégal (….) », a-t-il signalé.  »Les acteurs de ces secteurs ont de très bonnes relations. Nous sommes demandeurs de l’artisanat sénégalais », a t-il dit.

    FD/OID

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / A la Une, le rétrécissement du groupe BBY à l’Assemblée nationale

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / A la Une, le rétrécissement du groupe BBY à l’Assemblée nationale

    Dakar, 26 avr (APS) – Le rétrécissement de la majorité présidentielle à l’Assemblée nationale, une des conséquences de la fin du compagnonnage entre Macky Sall et Idrissa Seck, est un des sujets abordés par les quotidiens reçus mercredi à l’Agence de presse sénégalaise (APS).

    La députée Mariétou Dieng a déclaré mardi avoir démissionné du groupe Benno Bokk Yaakaar (BBY), une conséquence de la rupture de l’alliance de son parti, Rewmi, avec la majorité présidentielle.

    ‘’Le départ du député de Rewmi du groupe parlementaire BBY remet au goût du jour le débat sur la majorité que détenait le camp présidentiel. Du point de vue arithmétique, BBY ne compte plus que 82 députés contre 80 pour Yewwi askan wi et Wallu réunis auxquels il faut ajouter les trois députés non-inscrits’’, écrit Le Quotidien qui affiche à la Une : ‘’La majorité cherche son camp’’.

    ‘’Une majorité poids-plume’’, ironise Source A, qui parle de ‘’majorité fragilisée’’.

    La majorité BBY est ‘’en danger’’, selon Sud Quotidien, soulignant que ‘’le divorce consommé entre le président Macky Sall et le patron de Rewmi Idrissa Seck risque de mettre sérieusement en danger la majorité toute relative de la coalition BBY à l’Assemblée nationale’’.

    Selon Vox Populi, ‘’Rewmi étrique la force du groupe parlementaire Benno’’.

    Benno est ‘’condamnée à négocier’’, dit Bës Bi. ‘’À 83 députés après le départ de Mimi Touré, Benno bokk yaakaar se retrouve désormais à 82 avec le départ de la députée de Rewmi, Mariétou Dieng. Cette dernière a décidé de suivre la ligne de son parti qui a quitté la mouvance présidentielle’’, lit-on dans la publication.

    Après son départ de la majorité, Idrissa Seck peut-il rebondir, ‘’à l’aune de la nouvelle configuration politique du pays?’’, s’interroge Le Témoin.

    ‘’S’auto -proclamant leader de l’opposition, Idrissa Seck décide de se lancer dans la course pour la présidentielle de 2024. Cependant son long compagnonnage avec le président Macky Sall lui aurait fait perdre du terrain et vraiment du terrain’’, écrit le journal.

    A propos de la présidentielle, L’Observateur souligne qu’en ‘’gardant le clair-obscur sur sa candidature à la présidentielle de 2024, le président Macky Sall met la mouvance présidentielle dans une position délicate. Ne sachant s’ils doivent se préparer à soutenir et défendre une troisième candidature, ou préparer l’alternative, un plan B’’.

    Selon WalfQuotidien, Macky Sall est ‘’de plus en plus isolé’’ sur la scène.

    ‘’Les choses se compliquent pour le chef de l’Etat. Sa volonté de briguer un troisième mandat, même s’il maintient toujours le suspense, l’isole chaque jour que Dieu fait. Avec cette posture de +ni oui ni non+, Macky Sall s’est mis à dos une partie de sa coalition Benno Bokk Yakaar, la société civile et l’opposition réunies autour du F24 et même le président français Emmanuel Macron. Idrissa Seck, qui ne cautionne pas le troisième mandat, a eu le courage de le dire publiquement’’, écrit Walf.

    L’Info se fait écho des ‘’commandements’’ du général Mbaye Cissé, installé, mardi, dans ses fonctions de chef d’état-major général des armées sénégalaises.

    Concernant la vie militaire toujours, Le Soleil met en exergue la Première femme élevée au grade de Générale. Le médecin-général Fatou Fall a été également nommé directrice générale de l’Hôpital Principal de Dakar à compter du 21 mai 2023.

    Le quotidien Bës Bi s’intéresse au fonctionnement de la justice et signale qu’après 2 mois comme procureur de la République adjoint à Dakar, Amary Faye a été affecté à Tamba.

    ‘’Amary Faye n’aura fait que deux mois en tant que procureur de la République adjoint près le Tribunal de grande instance Hors classe de Dakar. Il a été affecté à Tamba. Saliou Sy alias +Zaf+ est son successeur’’, rapporte le journal.

    OID/AKS

  • SENEGAL-FRANCE-COLLECTIVITES-ECONOMIE / Quatre-vingt-huit projets financés par le dispositif conjoint d’appui à la coopération décentralisée (officiel)

    SENEGAL-FRANCE-COLLECTIVITES-ECONOMIE / Quatre-vingt-huit projets financés par le dispositif conjoint d’appui à la coopération décentralisée (officiel)

    Diamniadio, 26 avr (APS) – Le dispositif conjoint d’appui à la coopération décentralisée, initié en 2013 et mis en œuvre en 2015, a permis de financer 88 projets visant à renforcer l’attractivité des territoires, a déclaré mardi à Diamniadio, Papa Sambaré Ndiaye, directeur de Cabinet du ministre des Collectivités territoriales de l’Aménagement et du développement des territoires.

    ‘’Il a permis de financer 88 projets et nombre d’entre eux visent à renforcer l’attractivité des territoires par le tourisme, la promotion culturelle, par la mise en place d’IGP (indications géographiques contrôlées) et autres stratégies économiques pouvant favoriser les investissements’’, a-t-il déclaré.

    Papa Sambaré Ndiaye intervenait à l’ouverture des travaux de l’atelier de capitalisation du dispositif conjoint sur le Marketing, organisé au Centre de conférence Abdou Diouf (CICAD) de Diamniadio. L’atelier était organisé dans le cadre du Forum économique international de Dakar-Rufisque.

    La rencontre a regroupé des spécialistes, des élus territoriaux du département de Rufisque, le Conseiller adjoint de Coopération et d’action culturelle de l’Ambassade de France au Sénégal, des représentants des Directeurs nationaux, ainsi que des agents des collectivités territoriales.

    M. Ndour a rappelé que le dispositif conjoint d’appui à la coopération décentralisée, initié en 2013 et mis en œuvre en 2015, ‘’répond aux enjeux de la décentralisation au Sénégal, en accompagnant les collectivités sénégalaises dans l’appropriation des compétences qui leur sont progressivement transférées et dans la mobilisation des moyens financiers nécessaires à leur fonctionnement’’.

    ‘’Nous avons des territoires de même dimension, une diaspora dynamique, des valeurs partagées, une histoire entremêlée et une langue commune, nous sommes donc en mesure de contribuer mutuellement au développement de nos territoires’’, a pour sa part déclaré François Bockel, Conseiller adjoint, chargé de la Coopération et des actions culturelles de l’Ambassade de France à Dakar.

    ‘’Si l’expertise territoriale française est sans doute utile aux collectivités sénégalaises, la coopération avec les terroirs sénégalais permet aussi aux collectivités françaises d’enrichir leurs propres politiques de rayonnement’’, a-t-il fait savoir.

    Il a assuré que ‘’cette horizontalité est précieuse’’. ‘’C’est la force de la coopération décentralisée franco-sénégalaise’’, a ajouté, François Bockel, Conseiller adjoint, chargé de la Coopération et des actions culturelles de l’Ambassade de France à Dakar.

    SG/OID

  • SENEGAL-NECROLOGIE / Décès du sociologue Malick Ndiaye

    SENEGAL-NECROLOGIE / Décès du sociologue Malick Ndiaye

    Dakar, 26 avr (APS) – Le sociologue sénégalais, Malick Ndiaye, est décédé mardi à Dakar, a appris l’APS de sources médiatiques.

    Enseignant à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar, le Pr Ndiaye s’est beaucoup distingué par ses sorties très critiques envers les régimes des présidents Abdoulaye Wade et Macky Sall. Très présent sur la scène médiatique, il n’hésitait pas à s’emparer des sujets les plus brûlants pour des avis tranchés et des analyses sans langue de bois.

    Le sociologue, qui semblait avoir une prédilection pour les sujets politiques, a écrit plusieurs ouvrages. « Sénégal, où va la République : Approche critique, autocritique et prospective de la Seconde Alternance » compte parmi ses livres les plus emblématiques. Il  avait été publié deux ans après la seconde alternance politique au Sénégal, marquée par l’arrivée au pouvoir du président Macky Sall.

    Ce livre est suivi de la publication en 2015 de « La seconde alternance sénégalaise à l’épreuve de l’impunité, équations Karim Wade et Hissène Habré / CREI et CAE ».

    Il fut membre de la coalition qui a porté le président Macky Sall au pouvoir, ce qui lui avait valu d’être nommé ministre-conseiller à la présidence de la République, avant d’être démis de ses fonctions en août 2014 après la sortie de ses deux livres.

    La cérémonie de levée du corps se tiendra mercredi à 14 heures, à la mosquée de Mermoz, suivie de l’enterrement à Touba.

    ASG

     

  • SENEGAL-CONGO-COOPERATION / L’ambassadeur du Congo salue le dynamisme de la communauté sénégalaise de Brazzaville

    SENEGAL-CONGO-COOPERATION / L’ambassadeur du Congo salue le dynamisme de la communauté sénégalaise de Brazzaville

    Dakar, 25 avr (APS) – Les 15 000 à 20 000 ressortissants sénégalais vivant au Congo forment une communauté ‘’très dynamique’’, notamment à Brazzaville, du fait  des nombreuses activités qu’ils y mènent, a indiqué, mardi à Dakar, l’ambassadeur de la République du Congo au Sénégal, Luc-Jean Saint-Vito Aka-Evy.

    ‘’Cette communauté sénégalaise s’est au fil des années installée, a pris possession d’un certain nombre de points cardinaux. La communauté à Brazzaville est très intégrée au point où parmi les premiers maires [de cette ville] avant les indépendances, il y a trois Sénégalais’’, a-t-il rappelé.

    Invité mardi de la rédaction de l’Agence de Presse sénégalaise (APS), le diplomate congolais souligne que ‘’les Sénégalais étaient très actifs dans tous les domaines’’ même dans l’éducation.

    ‘’Au fil des années, la communauté sénégalaise s’est bien intégrée et a participé de façon patente à la naissance de la ville de Brazzaville sur le plan urbain. Que ce soit à Brazzaville et à Pointe noire, elle est très dynamique, très intégrée’’, a-t-il magnifié.

    Les Sénégalais ont même construit la grande mosquée de Brazzaville en 1912, d’où le surnom de quartier des Sénégalais donné à la zone où fut érigé ce lieu de culte, laquelle est du reste ‘’très dynamique’’ sur le plan commercial, selon Luc-Jean Saint-Vito Aka-Evy.

    Selon l’ambassadeur congolais, ‘’ce dynamisme’’ des Sénégalais est à l’origine de beaucoup de familles sénégalo-congolaises. Il y a ‘’entre 15 et 20 mille Sénégalais et près de 10 mille Congolais sont au Sénégal’’, a-t-il rappelé, insistant sur la ‘’sénégalité’’ de ‘’l’un des plus grands quartiers’’ commerciaux de Brazzaville.

    Les ressortissants sénégalais font partie des premiers grands commerçants de Brazzaville, rappelle-t-il.

    Le premier marché au poisson de Brazzaville ‘’est organisé par un Sénégalais du nom de Yoro Thiam’’. ‘’C’est lui qui a organisé le premier (…) l’activité commerciale concernant le poisson’’, a rappelé M. Aka-Evy.

    FD/ASG

  • SENEGAL-CONGO-CULTURE  / Jean-Luc Aka-Evy prône une véritable ‘’osmose’’ entre artistes sénégalais et congolais

    SENEGAL-CONGO-CULTURE / Jean-Luc Aka-Evy prône une véritable ‘’osmose’’ entre artistes sénégalais et congolais

    Dakar, 25 avril (APS) – L’ambassadeur de la République du Congo au Sénégal, Jean-Luc Aka Evy, a préconisé, mardi, une ‘’osmose’’ entre artistes sénégalais et congolais de manière à rendre ‘’denses’’ les relations culturelles entre Brazzaville et Dakar,

    ‘’Il faut qu’il y ait une véritable osmose, un contact entre les artistes sénégalais et congolais, qu’il y ait même des centres de créativité artistique communs, c’est-à-dire, on peut avoir des résidences littéraires au Sénégal et des résidences artistiques à Brazzaville, par exemple’’, a-t-il suggéré dans entretien avec la rédaction de l’APS. Ces échanges artistiques existaient par le passé entre les deux pays, a rappelé Jean-Luc Aka Evy, qui était mardi l’invité de la rédaction de l’Agence de Presse sénégalaise (APS.

    ‘’Sur le plan artistique, il y a eu de très bonnes relations entre le Congo et le Sénégal. Nos artistes viennent régulièrement à la Biennale de l’art africain contemporain de Dakar et participent beaucoup à un certain nombre d’évènements culturels au Sénégal’’, a souligné le diplomate congolais, philosophe et historien de l’art.

    Il  a plaidé pour l’organisation d’un certain nombre d’évènements qui ‘’montrent la densité et l’épaisseur des relations sur le plan culturel et artistique entre la République du Congo et le Sénégal’’.

    ‘’Souvent cela se passe à travers un colloque, un festival, ou une autre activité. Je me souviens qu’il y a eu des résidences littéraires et artistiques à Dakar, à la Maison de la culture Douta Seck où beaucoup de Congolais se retrouvaient et à Thiès pour la tapisserie, aux Manufactures sénégalaises des arts décoratifs’’, a-t-il indiqué.

     

     

    L’ambassadeur de la République du Congo a par ailleurs souligné les relations historiques qui lient les deux pays, rappelant ainsi l’histoire du sergent Malamine Kamara, qu’il considère comme ‘’le lien ombilical’’ entre le Sénégal et le Congo depuis la fin du 19ème siècle

    Tirailleurs sénégalais, le sergent Malamine Kamara est ‘’devenu héros éternel de la nation congolaise grâce à ces haut faits d’arme qui ont permis au Congo de préserver son intégrité territoriale dans les années 188O’’, rappelle le site de la présidence de la République sénégalaise dans un article rendant compte de la cérémonie d’hommage à laquelle le chef de l’Etat Macky Sall avait pris part le 29 avril 2018 à Brazzaville comme invité d’honneur de son homologue congolais Denis Sassou Nguesso.

    FKS/ASG