Année : 2023

  • SENEGAL-ISRAEL-SANTE / L’hôpital d’enfant Albert Royer réceptionne un appareil de détection précoce de l’asthme, un don de Promed International et Mitrelli

    SENEGAL-ISRAEL-SANTE / L’hôpital d’enfant Albert Royer réceptionne un appareil de détection précoce de l’asthme, un don de Promed International et Mitrelli

    Dakar, 24 avr (APS) – Le centre hospitalier d’enfants Albert Royer (CHNEAR), a réceptionné, lundi, un don d’une machine permettant la détection précoce de l’asthme chez les jeunes enfants, d’un montant de plus de 23 millions de francs Cfa, a constaté l’APS.

    L’ appareil dénommé pléthysmographe est une donation Promed International et Mitrelli, des partenaires techniques et financiers de la structure hospitalière.

    ‘’En mettant à la disposition de l’hôpital d’enfants ce matériel d’une valeur de plus de 23 millions de Fcfa, vous venez une fois encore d’illustrer l’exemplarité des relations unissant l’établissement hospitalier avec les partenaires techniques et financiers désignés plus haut’’, a déclaré, le Directeur des établissements de santé, Ousmane Dia.

    Il a noté que ce don demeure un acte de haute portée dans la mesure où il contribue à relever le plateau technique existant, tout en assurant le fonctionnement optimal des services hospitaliers du pays.

    ‘’Je rappelle que selon une étude récente faite dans des lycées de Dakar, l’asthme et les pathologies respiratoires ont augmenté drastiquement jusqu’à atteindre un taux de 16%’’, a-t-il indiqué, tout en se félicitant de ce geste visant à renforcer le plateau technique du pays.

    Pour sa part, la Directrice générale du CHNEAR, Issa Tall Diop, a soutenu que ce pléthysmgraphe réceptionné sera d’une grande utilité pour les praticiens et les patients, pouvant notamment impacter positivement la qualité de l’offre de soins.

    ‘’Je reste convaincue que votre don du pléthysmographie nous a enlevé une épine du pied dans le cadre de l’amélioration de la prise en charge qualité de nos patients’’, a-t-elle ajouté.

    Elle s’est par ailleurs, félicité du fait que cette collaboration demeure un exemple ‘’de pragmatisme relationnel contribuant à impacter positivement sur l’amélioration de la santé de la cible infanto-juvénile’’.

    ‘’L’asthme est l’une des maladies chroniques de l’enfance la plus fréquente et sa détection précoce est essentielle  pour ralentir l’évolution de la maladie sur les enfants’’, a quant à lui, soutenu, le Directeur général de Promed International, Franck Darman.

    Il a souligné que sans un équipement de pointe il est difficile de poser un diagnostic sur les jeunes enfants.

    ‘’Cela retarde le traitement et  accroît la morbidité à court ou long terme’’, a-t-il déploré, soulignant que le don de cet équipement permettra aux professionnels de santé de l’hôpital de détecter l’asthme chez les enfants dès leur plus jeune âge afin de contribuer à la réduction de ce taux de mortalité.

    ‘’Par la réception et la mise en opération de cet appareil, le centre Albert Royer consolide son rôle du pôle national des soins pour enfants’’, a de son côté soutenu, le Directeur pays du groupe Mitrelli au Sénégal, Efraïm Meslet.

    Pour lui, cette technologie de pointe mise à la disposition des experts contribuent à faire de l’hôpital une fierté pour le système de santé au Sénégal et en Afrique de l’Ouest.

    AMN/AKS

     

  • SENEGAL-ENTREPRENEURIAT / A Ndramé Pathé Diop, les femmes rêvent d’une unité industrielle pour transformer la noix de cajou 

    SENEGAL-ENTREPRENEURIAT / A Ndramé Pathé Diop, les femmes rêvent d’une unité industrielle pour transformer la noix de cajou 

    Ndramé Pathé Diop (Passy), 24 avr (APS) – L’acquisition d’une unité industrielle de transformation de la noix de cajou est le rêve des femmes de Ndramé Pathé Diop, un village de la commune de Passy, dans le département de Foundiougne (Fatick, ouest), pour valoriser la filière anacarde confrontée à « d’énormes difficultés ».

    ‘’Nous manquons de partenaires pour nous appuyer et nous encadrer. Nous n’avons pas d’unité de transformation industrielle, ce qui fait que nous travaillons de manière informelle », explique à l’APS Aïda Ndiaye, une transformatrice de noix de cajou. Elle sollicite un appui de l’Etat pour faciliter la transformation de cette graine, ‘’principale activité’’ des femmes de ce village situé à quelques encablures de la commune de Passy.

    En attendant l’acquisition de cette unité industrielle, elle invite les femmes transformatrices à s’organiser en groupements d’intérêt économique (GIE) ou en coopératives pour rompre avec le caractère artisanal de leur activité.

    Elle souligne que le village de Dramé Pathé Diop dispose d’un potentiel économique énorme à exploiter. Si la filière anacarde est valorisée, assure Aïda Ndiaye, elle peut devenir « un label de transformation de la noix de cajou par les femmes du village ». C’est une activité rentable, assure-t-elle, relevant toutefois que la filière anacarde a besoin d’être encadrée et accompagnée.

    Serigne Diop, un producteur d’anacarde, abonde dans le même sens, en rappelant que la commune de Passy regorge d’énormes potentialités non exploitées. Les producteurs du village éprouvent d’’’énormes difficultés’’ pour la transformation de la noix de cajou, une activité qui reste encore artisanale. Il sollicite un accompagnement et un encadrement de l’État.

    Se présentant comme un acteur de développement, il déplore l’enclavement du village du fait d’une route impraticable, surtout pendant l’hivernage. Cette situation freine selon lui le développement de la filière anacarde dans la zone.

    La transformation de la noix de cajou, un travail difficile

    Dès son entrée à Ndramé Pathé Diop, le visiteur est accueilli par l’odeur d’une fumée âcre de noix d’acajou s’échappant des maisons de ce village dirigé par le marabout El hadji Mamadou Dramé. Partout dans le village et même sur ses principales artères, des femmes s’affairent à la transformation de la noix de cajou.

    Agée d’une quarantaine, Aïda Ndiaye indique que c’est ‘’un travail difficile’’ qui se fait manuellement. Il faut rôtir la graine ou l’étuver et enlever l’huile toxique qui la recouvre, explique la responsable des femmes. Assise sous un manguier, les mains protégées par des gants noirs, elle tient un pilon destiné à casser  les noix de cajou.

    « Nous achetons ces noix de cajou à Passy et parfois à Sokone, dans les marchés hebdomadaires. Le kilo peut varier entre 600 et 1000 FCFA. Une fois au village, nous les partageons entre nous les femmes », indique-t- elle.

    La transformation de la noix de cajou est la principale activité des femmes du village, rappelle-t-elle. Mais si cette activité demeure rentable, le fait est que de la production à la commercialisation en passant par la collecte, les femmes rencontrent des difficultés.

    « Une fois transformé, le kilo de noix de cajou est vendu à 4.500 ou 5.000 FCFA. Nous avons une capacité de transformation estimée entre 40.000 et 45.000 FCFA par seau, qu’on écoule vers Dakar, Nioro du Rip et Kaolack « , renseigne Mme Ndiaye.

    Le revenu mensuel des transformatrices s’élève en moyenne à 100.000 FCFA et peut parfois même dépasser ce chiffre. Pour fructifier cet argent, les femmes transformatrices s’organisent en tontine pour s’entraider et épargner de l’argent.

    Les mois d’avril, de mai et de juin » sont la période de récolte des noix de cajou, révèle Kéba Ndao, un producteur trouvé dans sa ferme d’anacarde. Après leur cueillette, celles-ci sont vendues à 600 francs le kilogramme aux femmes du village de Ndramé Pathé, dit-il.

    Toutefois, faute de moyens leur permettant de clôturer leurs plantations, les producteurs sont confrontés à la divagation des animaux, en particuliers les vaches qui dévastent parfois les récoltes.

    Ils sollicitent des financements auprès de la Délégation générale à l’entrepreneuriat rapide des femmes et des jeunes (DER/FJ) et l’appui de l’Agence sénégalaise de promotion des exportations (ASEPEX) pour valoriser la filière anacarde. Leur objectif est d’en faire un label pour relancer le développement économique de leur village et même de la commune de Passy.

    CTS/SDI/ASB/ASG/AKS

  • SENEGAL-SANTE-INFRASTRUCTURE/ / Bambey : pose de la première pierre d’un poste de santé dans le village de Barry Ndongol

    SENEGAL-SANTE-INFRASTRUCTURE/ / Bambey : pose de la première pierre d’un poste de santé dans le village de Barry Ndongol

    Bambey, 24 avr (APS) – L’adjoint du maire de la commune de Ngoye (Bambey, centre ouest), Assane Faye, a procédé dimanche, à la pose de la première pierre d’un poste de santé dans le village de Barry Ndondol, un projet financé grâce à une levée de fonds des populations, a constaté l’APS.

    « Nous sommes conscients que l’Etat ne peut pas tout faire, c’est pourquoi nous avons jugé nécessaire de cotiser dans un premier temps pour ériger un poste de santé dans notre village », a expliqué Mamadou Ly, membre du comité de pilotage.

    Il a a soutenu que la construction d’un poste de santé était une urgence pour le village de Barry Ndondol, situé à une dizaine de kilomètres de la structure sanitaire la plus proche.

    A Barry Ndondol, a-t-il fait savoir, l’évacuation des malades est un véritable casse-tête  à cause de l’état de la route reliant cette localité à Bambey, quasi impraticable pendant l’hivernage.

    Fort de ce constat, « les populations se sont mobilisées pour lever des fonds afin de construire un poste de santé moderne pour assurer une meilleure prise en charge médicale des patients sans oublier les personnes du troisième âge », a-t-il relevé.

    Selon lui, l’érection de ce poste de santé va faciliter la prise en charge des femmes enceintes et des enfants notamment des élèves qui fréquentent le collège nouvellement créé dans le village.

    En plus de la contribution financière des populations du village, certaines autorités locales et des bonnes volontés ont apporté leur soutien pour la mobilisation du budget du poste de santé, a-t-il renseigné.

    L’adjoint du maire de Ngoye s’est réjoui de l’initiative des populations et assuré que la commune allait apporter sa contribution pour la construction de ce poste de santé.

     

    MS/ASB/AKS

     

  • SENEGAL-FOOTBAL /  »Sénégal-potentiel », un tournoi de football en hommage au défunt journaliste sportif Salif Diallo

    SENEGAL-FOOTBAL /  »Sénégal-potentiel », un tournoi de football en hommage au défunt journaliste sportif Salif Diallo

    Rufisque, 24 avr (APS) – Un hommage appuyé a été rendu, dimanche, au stade Ngalandou Diouf de Rufisque au défunt journaliste sportif de l’Agence de presse sénégalaise (APS) Salif Diallo à travers un tournoi de football dénommé ‘’Sénégal-potentiel’’.

    « C’est un devoir de mémoire rendu à un homme qui a grandement contribué à l’élaboration de ce projet de développer le football au niveau de la localité de Sangalkam », à une trentaine de kilomètres de Dakar, a expliqué l’initiateur de l’évènement , Abdoulaye Gueye.

    Salif Diallo, ancien  chef du service des Sports à l’Agence de presse sénégalaise décédé le 31 octobre à l’âge de 53 ans, des suites d’une maladie,.

    ‘’Son décès m’a profondément bouleversé. Il a dignement représenté le Sénégal et l’Afrique partout dans le monde. Il était connu a l’échelle mondial pour son professionnalisme et son dynamisme. C’est une grosse perte pour tous », a-t-il dit.

    Abdoulaye Gueye espère que ce tournoi qui en est à sa première édition connaîtra une autre dimension dans les années à venir. »Salif mérite des honneurs encore plus importants. J’espère que l’année prochaine, nous connaîtrons un plus large succès et que d’autres activités pourront être greffées à l’organisation de cet hommage », a-t-il dit.

    Des membres de la famille de Salif Diallo dont sa grande sœur , Marième Diallo et son épouse, la journaliste Boury Sock ainsi que son fils aîné ont assisté à la compétition. Des tableaux à son effigie leur ont été remis.

    Quatre équipes des moins de 15 ans ont pris part à la compétition. Il s’agit des Espoirs de Bambilor, du Casa académie foot, les minimes de Keur Ndiaye Lô et l’Académie de Sangalkam.

    « Cela fait 10 ans que je suis sur ce projet. J’ai arrêté les études pour me consacrer uniquement à ma passion pour le football pour servir ma localité et mon pays. Le projet démarre à Sangalkam, mais nous souhaitons l’étendre dans tout le pays », a-t-il fait savoir.

    Des lots de maillots et des trophées ont été remis aux équipes des Espoirs de Bambilor et de l’Académie de Sangalkam, les vainqueurs de cette première édition.

    « Salif était son conseiller et son confident. Nous saluons ce geste d’hommage et les efforts déployés par Abdoulaye pour préserver la mémoire et le souvenir de son ami. C’est important. Nous espérons qu’il pourra pérenniser ce tournoi et perpétuer ce devoir de mémoire que nous devons à Salif Diallo », a déclaré Boury Sock.

    ‘’Sénégal-potentiel’’ est une Association sportive et culturelle (ASC) mise en place en 2014.

    Le jeune Abdoulaye Gueye a annoncé que la prochaine étape de ce projet sera la sortie d’un clip pour ‘’rendre hommage à nouveau à Salif Diallo et à la presse sénégalaise’’. « Je nourris la forte volonté de me rendre à Vélingara (Kolda) visiter la tombe de Salif », a-t-il conclu.

     

    SK/AKS

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / Le nouvel appel au dialogue de Macky Sall et la fin de son compagnonnage avec Idrissa Seck au menu

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / Le nouvel appel au dialogue de Macky Sall et la fin de son compagnonnage avec Idrissa Seck au menu

    Dakar, 24 avr (APS) – La politique continue de dicter sa loi aux quotidiens qui s’intéressent, entre autres, dans leur livraison de lundi, au nouvel appel au dialogue lancé par le président Macky Sall en marge des célébrations de la Korité et aux aspects de l’actualité s’inscrivant en perspective de l’élection présidentielle de 2024.

    Le chef de l’Etat a notamment abordé plusieurs sujets liés à la vie de la nation lors d’un entretien accordé à la Radio futurs médias (RFM) et diffusé le jour de la Korité.

    Pour le quotidien L’AS, le président Macky Sall a remis les pendules à l’heure à l’occasion de sa sortie médiatique, évoquant notamment sa vision d’un dialogue politique, tout en réagissant à la déclaration de candidature d’Idrissa Seck.

    Il n’a pas non plus occulté les déboires judiciaires d’Ousmane Sonko et l’amnistie des faits ayant débouché sur l’exclusion de Karim Wade et de Khalifa Ababacar Sall du jeu électoral, souligne le journal.

    ‘’Macky Sall dialogue seul’’, indique de son côté, L’Evidence en expliquant qu’à la suite de cet appel, l’opposition regroupée au sein du Mouvement des forces vives du Sénégal (F24) a apporté une réponse assortie de conditions, alors que l’ancien Premier ministre, Aminata Touré, évoque une tentative visant à diviser l’opposition.

    ‘’Invité de lémission Yoon-wi de la RFM, diffusée peu après la sortie de son ex-allié, Idrissa Seck, le chef de l’Etat a confirmé la fin de son compagnonage avec le,leader de Rewmi en précisant que la déclaration de candidature de ce dernier était l’une des conséquences de ce divorce’’, résume Sud Quotidien non sans signaler que Macky Sall continue de maintenir le suspense au sujet d’une éventuelle candidature à la présidentielle de 2024.

    S’intéressant à la sortie médiatique de Macky Sall et aux développements en lien avec la préparation des états-majors politiques à la présidentielle de 2024, Le Quotidien estime que ‘’le Sénégal (est) en salle d’attente’’.

    ‘’Lors de la prière de la Korité à la Grande mosquée de Dakar, le chef de l’Etat a renouvelé son appel au dialogue aux forces vives de la nation dans le respect de l’Etat de droit’’, a ainsi souligné la publication.

    Elle évoque dans le même temps la rupture consommée entre le président Macky Sall et le démissionnaire président du Conseil économique, social et environnemental (CESE), Idrissa Seck.

    ‘’Un divorce à l’amiable !’’, s’exclame le journal Enquête en expliquant qu’en dépit de leur séparation, les deux leaders continuent de se parler et de filer la parfaite entente, ce qui pousse certains à croire en une volonté de casser la bipolarisation avec Ousmane Sonko, toutefois quelques nuages subsistent sur les conséquences de ce divorce, croit savoir le journal.

    Au sujet des rapports politiques entre les deux hommes, Walf Quotidien parle d’un ‘’duel presque parfait’’ et évoque une coïncidence suspecte analysant l’échange de civilités et le timing des deux interventions médiatiques. ‘’Malgré leur dénégation réciproque ; le président de la République, Macky Sall et Idrissa Seck semblent avoir accordé leur violon, certains diront leur combine, croit savoir le journal.

    Pendant ce temps, Le Soleil relaie l’appel à la paix et à la concorde des Imams lors de la prière de la Korité en s’intéressant entre autres au sermon de l’imam El Hadji Moussa Samb, de la Grande mosquée de Dakar. Le religieux a notamment invité les fidèles et les jeunes en particulier à s’inspirer des valeurs islamiques et à respecter et écouter les parents afin de ne pas verser dans la violence physique.

    AKS

  • SENEGEL-ECONOMIE-TIC / Un atelier sur la revue conjointe 2023 du ministère de l’Economie numérique, lundi  

    SENEGEL-ECONOMIE-TIC / Un atelier sur la revue conjointe 2023 du ministère de l’Economie numérique, lundi  

    Dakar, 23 avr (APS) – Le ministère de la Communication, des Télécommunications et de l’Economie numérique annonce la tenue, lundi à 9 heures, à l’hôtel Terrou Bi, à Dakar, d’un ‘’atelier de validation politique’’ du rapport de sa revue annuelle conjointe 2023.

    ‘’L’objectif de cet atelier est de valider la revue sectorielle du [ministère] en présence de l’ensemble des acteurs impliqués dans l’atteinte des objectifs sectoriels’’, explique ce département ministériel dans un communiqué.

    Des organisations de la société civile, des représentants du secteur privé et de plusieurs ministères, ainsi que des partenaires techniques et financiers y prendront part, selon le texte.

    ESF/OID

  • SENEGAL-AFRIQUE-SURF / Les autorités invitées à faire de Ngor ‘’un terreau d’entrainement’’ du surf

    SENEGAL-AFRIQUE-SURF / Les autorités invitées à faire de Ngor ‘’un terreau d’entrainement’’ du surf

    Dakar, 23 avr (APS) – Le maire de Ngor, Magueye Ndiaye a invité, dimanche, les autorités sportives du Sénégal à faire de sa commune un  »terreau » d’entrainement et de pratique du surf afin de créer de nouveaux champions dans cette discipline sportive.

     »Faites de la terre de Ngor un terreau d’entrainement pour monter que le surf peut se développer dans les localités en compagnie des communautés pour créer des nouveaux champions’’, a-t-il dit.

    M. Ndiaye s’exprimait après l’élection, à l’unanimité, du Sénégalais El Hadji Oumar Sèye à la tête de la présidence de la Confédération africaine de football, lors d’une assemblée générale, à Ngor.

    Il a affirmé qu’en portant Sèye à la tête de la confédération,  »c’est le Sénégal et la commune de Ngor qui sont honorés ».  »Le premier film de surf a été tourné à Ngor. Aujourd’hui, vous revenez à la source pour une nouvelle vision de l’Afrique et pour aider les jeunes africains à contribuer au développement du surf mondial’’, a-t-il dit.

    Magueye Ndiaye a souligné que la Fédération sénégalais de surf (FSS) mise en place il y a quatre ans ‘’est partie de rien pour hisser le surf sénégalais sur le toit du monde’’.

     »Si M. Sèye veut faire de l’Afrique une nouvelle destination du surf et écrire un nouveau chapitre de l’histoire du surf africain, nous pouvons avoir confiance en lui, il le fera parce qu’il l’a déjà fait’’, a-t-il soutenu.

    Il a assuré que toute la commune  »sera à ses côtés pour l’accompagner et mettra en place tout ce dont il a besoin pour que cette mission soit une réussite’’.

    De son côté, le représentant du ministre des Sports, Fallou Kane, a invité le nouveau président ‘’à rendre davantage le surf inclusif’’. M. Kane a salué  »l’essor international » que le surf sénégalais a réalisé en une décennie et promis que l’Etat du Sénégal prendra toutes les dispositions nécessaires pour accompagner le développement de la discipline sportive.

    SK/OID

  • SENEGAL-AFRIQUE-SURF-ELECTION-REACTIONS / El Hadj Oumar Sèye appelle à faire de l’Afrique une place forte du surf

    SENEGAL-AFRIQUE-SURF-ELECTION-REACTIONS / El Hadj Oumar Sèye appelle à faire de l’Afrique une place forte du surf

    Dakar, 23 avr (APS) – Le nouveau président de la Confédération africaine de surf (CAS), le Sénégalais El Hadj Oumar Sèye, a appelé, dimanche à Dakar, à l’union afin de faire du continent une place forte de cette discipline sportive et promouvoir ainsi la destination Afrique.

     »L’un des sports leaders pour développer et pour vendre la destination du Sénégal et l’Afrique est le surf. Notre pays est la pointe de l’Afrique de l’Ouest’’’, a déclaré M. Sèye après son élection, à l’unanimité, lors d’une assemblée générale, à la tête de la présidence de la Confédération africaine de surf pour les quatre prochaines années.

    ‘’L’Afrique du Sud a dominé le surf africain pendant 40 ans, ensuite le Maroc est venu. Le Sénégal est la troisième nation et aujourd’hui, nous avons 14 pays qui sont ici, présents. L’Afrique commence à gagner. L’Afrique a compris. Tout le monde ensemble, l’Afrique sera forte’’, a-t-il souligné.

    Il a rappelé que cela faisait près de 20 ans qu’il a lancé  »le slogan Africa Force ».  »Mais les gens ne comprenaient pas. J’ai toujours dis que l’Afrique doit être unie, la division de l’Afrique ne nous arrange pas’’, a-t-il soutenu.

    El Hadj Oumar Sèye a promis de faire preuve de ‘’diplomatie’’ et de ‘’leadership’’ pour mener à bien ses nouvelles fonctions. ‘’Je suis né leader, je ne suis pas un président à qui on va imposer des choses. Je proposerai des programmes et discuterai avec mon équipe et ensemble nous validerons les meilleures décisions’’, a-t-il dit.

    L’ancien surfeur professionnel a réitéré son engagement à faire de la formation-développement, l’un des projets phares de son mandat pour détecter des nouveaux talents, les former et développer le surf africain et ainsi valoriser les circuits professionnels du continent.

    Le nouveau président de la Confédération africaine de surf dit vouloir ‘’aider le surf africain à se professionnaliser’’ et s’engage à faire de l’Afrique une place forte du surf mondial tout en favorisant  »l’élargissement des pays membres de la confédération’’.

    Il a salué la politique sportive mise en place par l’Etat du Sénégal ainsi que le soutien du Comité national olympique sportif et sénégalais (CNOSS) qui, selon lui, a fortement contribué au développement du sport du pays.

    La Confédération africaine de surf a été mise en place en 2017, à l’initiative de l’Afrique du Sud, du Sénégal, de la Côte d’Ivoire, du Cap-Vert, de Madagascar, de São Tomé et du Maroc.

    El Hadji Oumar Sèye est le deuxième président élu de cette confédération.

    SK/OID

  • SENEGAL-ARMEES / Cérémonie d’installation du chef d’état-major général des Armées, mardi

    SENEGAL-ARMEES / Cérémonie d’installation du chef d’état-major général des Armées, mardi

    Dakar, 23 avr (APS) – La cérémonie de prise de commandement du Général de corps d’armée Mbaye Cissé, chef d’état-major général des Armées (CEMGA) est prévue, mardi à partir de 10 h, a-t-on appris de la Direction de l’information et des relations publiques des Armées (DIRPA).

    Elle se tiendra au quartier Dial Diop, sous la présidence de Maitre Sidiki Kaba, ministre des Forces armées, indique la même source sur son compte twitter.

    Selon la DIRPA, la cérémonie comportera une prise d’armes, un dépôt de gerbe, la signature du Livre d’or, une allocution du ministre des Forces armées, la remise du fanion de commandement, la lecture de l’Ordre du Jour N°1 du CEMGA.

    La présidence sénégalaise a annoncé, début avril, l’élévation du général de division Mbaye Cissé au rang de général de Corps d’armée et sa nomination au poste de chef d’Etat-major général des armées (CEMGA) en remplacement du général Cheikh Wade.

    Le nouveau Chef d’Etat-major général des armées, le général de Corps d’armée Mbaye Cissé, âgé de 59 ans, est un officier supérieur rompu aux tâches du commandement.

    Ancien enfant de troupes au Prytanée militaire de Saint-Louis, le général Cissé, chef d’Etat-major particulier du président de la République jusqu’à sa nomination aux fonctions de CEMGA, a reçu ses galons d’officier à sa sortie de l’Ecole nationale des officiers d’active (ENOA) de Thiès, qu’il avait intégrée en 1988.

    Après une application pratique à l’Ecole d’application de l’artillerie de Draguignan, en France, il occupe successivement les postes d’officier observateur artillerie, d’officier de reconnaissance, et enfin d’officier de tir au sein de la batterie 105 HM2 Bravo et Alpha.

    A l’issue de son temps de commandement de chef de corps, le diplômé des Cours de capitaines à l’Ecole d’artillerie de Fort Sill (Okalhoma) intègre en 2009, l’Etat-major général des armées, en qualité de chef de la division Etudes générales jusqu’en 2012. Date à laquelle il rejoint la mission onusienne au Congo comme adjoint au chef de la cellule de la réforme du secteur de sécurité.

    De 2013 à 2015, il occupe les fonctions d’officier supérieur adjoint au commandant de la Zone militaire n°3 à Kaolack, sa ville natale, avant de rallier l’Etat-major de l’armée de Terre, comme Chef de la chaîne des ressources humaines.

    Breveté de l’enseignement militaire supérieur au Collège interarmées de défense (ex-Ecole de guerre Paris), il commande par la suite (2016-2019) la zone militaire n°2 à Saint-Louis, avant d’occuper le poste de chef de cabinet du Chef d’état-major général des Armées jusqu’en juin 2020. Il a été Directeur général du Centre des hautes études de défense et de sécurité (CHEDS) à partir de juillet 2020.

    Le Général Cissé, fils d’un gendarme, est diplômé de l’Ecole d’état-major et de commandement de l’Armée de Terre des Etats-Unis et breveté de l’Ecole supérieure de guerre de Paris (ex Collège interarmées de défense).

    Il a également suivi d’autres formations dans le domaine de la défense et de la réforme du secteur de sécurité en général.

    Il est titulaire d’un certificat de maîtrise en philosophie, d’un certificat d’études supérieures de psychologie et de sociologie, d’un Master 2 en relations internationales (option Droit public-Sécurité-Défense) obtenu à l’université Paris 2 Panthéon Assas, en France.

    L’ancien directeur de promotion, puis chef de la cellule tactique de l’ENOA est notamment l’auteur de l’ouvrage souvenir ‘’Jambaar 1960-2010’’, et ‘’Opération Fodé Kaba II’’ dans lequel il évoque les hauts faits militaires des armées sénégalaises en Gambie, en 1981.

    Lauréat de plusieurs distinctions, l’ancien directeur du Centre des hautes études de défense et de sécurité, a également à son actif plusieurs publications dans des revues militaires dans les domaines de la géopolitique, de la sécurité, de la défense et de l’histoire militaire.

    OID