Année : 2023

  • SENEGAL-SOCIETE / 12 moulins à mil distribués aux communes du département de Koumpentoum

    SENEGAL-SOCIETE / 12 moulins à mil distribués aux communes du département de Koumpentoum

    Koumpentoum (Tambacounda), 17 avril (APS) –Le Programme d’Urgence de Modernisation des Axes et Territoires frontaliers (PUMA) a octroyé ce lundi un lot de 12 moulins à mil aux communes du département de Koumpentoum, a constaté l’APS.

     

     »C’est une cérémonie de remise d’équipements d’allégement des travaux des femmes, qui fait partie de la composante 2 du PUMA, englobant tous ce qu’il y a comme activités génératrices de revenus et action genre’’, a expliqué le chef du département infrastructures et désenclavement du PUMA, Mamadou Diédhiou.

     

    Il a ajouté que l’objectif est d’appuyer l’ensemble des groupements de femmes à  »avoir des équipements qui vont améliorer leurs conditions de travail, mais aussi augmenter les revenus des ménages’’.

     

     »Ces équipements sont d’une importance capitale pour nous, ce qui explique la mobilisation de toute l’équipe du PUMA’’, a fait savoir le chef d’équipe.

     

    M. Diédhiou a expliqué que des actions similaires ont été menées dans la région de Kolda notamment à Médina Yoro Foulah et à Vélingara.   »Aaujourd’hui, a t-il dit, nous sommes à Koumpentoum, qui est une zone importante, parce qu’on est là depuis 2017, particulièrement dans l’arrondissement de Bamba Thialéne où des actions ont été menées’’.

     

    Pour assurer la pérennité de ces équipements, des organes de gestion seront mis en place. Tous les acteurs qui interviendront dans le fonctionnement de ces équipements seront formés, précisément les meuniers, a t-il annoncé.

     

     »Là aussi, a t-il promis, on veillera à ce que cela soit fait, pour que la durée  de ces équipements soit respectée. Si c’est une durée d’amortissement  de 5 ou 6 ans, qu’elle puisse être atteinte. Parce qu’on a l’habitude de voir des équipements livrés dans des localités, mais un an après, quand on revient, on ne les reconnait même pas’’.

     

    Aussi, Mamadou Diédhiou a annoncé la construction d’un poste santé équipé et doté d’une ambulance dans le département et la construction  prochaine du lycée de Mereto encore en abris provisoire.

     

    ‘’Toutes les femmes des communes bénéficières sont satisfaites de la remise de ces moulins à mil, car nos difficultés sont réglées dans ce domaine’’, s’est pour sa part réjouie une des femmes des communes bénéficiaires, Amy Diéye Thiam.

     

    Elle a en outre remercié le chef de l’Etat pour les actions que son gouvernement mène à travers le PUMA pour améliorer le quotidien des femmes dans le département.

    BT/OID

     

  • SENEGAL-RAMADAN-SPORT / Le sport nocturne, une alternative pendant le ramadan

    SENEGAL-RAMADAN-SPORT / Le sport nocturne, une alternative pendant le ramadan

    Dakar, 17 avr (APS) – Le ramadan n’est pas une contrainte chez certains férus de sport, qui prennent d’assaut, par exemple des lieux comme les plages après la rupture du jeune, pour s’adonner à leur activité favorite.

    ‘’Je commence mes séances d’entraînement à 20 h durant le ramadan et je termine aux environs de 22h. La première chose que je fais quand j’arrive c’est de travailler les jambes puis je fais ensuite quelques pompes avec les bras’’, confie Dame Ka, commerçant, rencontré à la plage des Parcelles-Assainies.

    Il souligne l’importance de la pratique du sport durant cette période marquée par une forte consommation du sucre.

    ‘’Nous avons l’habitude de consommer beaucoup de sucre avec tous ces jus café et thé. C’est la raison pour laquelle je suis là chaque soir pour que cela n’ait pas d’effet néfaste sur ma santé’’, a-t-il expliqué.

    Dame Ka exhorte à pratiquer le sport pour prévenir certaines maladies dues à la sédentarité et à la forte consommation d’aliments gras.

    ‘’Même si on n’est pas en ramadan, je pratique du sport car on dit souvent que certaines maladies sont dues à la non pratique de sport. Donc, faire du sport est une bonne chose car cela favorise même la bonne circulation sanguine’’, a-t-il avancé.

    Trouvée elle aussi à la plage des Parcelles Assainies, après la rupture du jeûne, Ami Touré, une asthmatique, confie que le sport lui procure du bien.

    ‘’Je vais à la plage du lundi au vendredi faire du sport pendant le ramadan parce que cela me fait énormément de bien. C’est bien pour ma santé et pour mon bien-être de manière générale’’, a soutenu Ami Touré.

    Selon elle, ‘’la course est bonne pour les personnes asthmatiques’’. ‘’Je le fais chaque jour. Je cours une longue distance et j’essaie de m’adapte’’, renseigne-t-elle.

    Elle signale qu’il y a une grande différence entre la personne asthmatique qui fait du sport et celle qui n’en fait pas.

    ‘’Mon médecin m’a toujours recommandé de faire du sport mais je ne l’avais jamais pris au sérieux et c’est la raison pour laquelle je faisais beaucoup de crises avant. Depuis que j’en fais, je dis Alhamdoulilah. Je me sens bien dans ma peau, je suis hyper légère et je vis mieux ma maladie’’, a expliqué Ami Touré.

    A quelques mètres d’elle, Alain Ba, la quarantaine est lui aussi adepte de la pratique sportive notamment durant le ramadan.

    ‘’J’ai commencé le coaching depuis 2007. Ici, nous démarrons les entraînements pendant le ramadan à 20h 30 avec régulièrement une trentaine de personnes qui s’entraînent ici tous les jours’’, a indiqué le coach de fitness à la plage.

    Sur place, il encadre des hommes comme des femmes même si ces dernières ne sont pas très assidues durant ce mois.

    ‘’Durant le ramadan, remarque-t-il, les femmes se font rares car elles sont trop prises dans les travaux ménagers donc ce sont les hommes que nous recevons actuellement le plus’’.

    Selon lui, les exercices pour les hommes sont différents de ceux des femmes.

    ‘’Le cardio c’est un exercice unisexe, ils le font tous de même que le renforcement musculaire. Mais quand il s’agit des abdominaux, du gainage et des appuis avant c’est seulement les hommes qui le font’’, fait-il savoir.

    ‘’Je les encourage toujours car ce n’est pas facile ; beaucoup de personnes ont la paresse de venir ici pour s’entraîner et eux ils ont choisi de le faire et ne vont jamais le regretter parce que le sport est l’un des premiers remèdes pour être en parfaite santé’’, a conclu Alain Ba.

     

    NAN/FD/OID

  • SENEGAL-SOCIAL / Saint-Louis : la crise du couple passée à la loupe par une psychothérapeute

    SENEGAL-SOCIAL / Saint-Louis : la crise du couple passée à la loupe par une psychothérapeute

    Saint-Louis, 17 avr (APS) –  »Le couple en couleur », nouveau livre de la psychothérapeute Geneviève Platteau, évoque la crise qui frappe cette institution en Europe et en Afrique, ainsi que les caractéristiques des unions entre personnes de couleur différente en partant de son expérience personnelle.

    Mme Platteau a présenté son livre à l’Institut français de Saint-Louis devant un public intéressé et en présence du professeur Amadou Alpha Sy, philosophe et modérateur des débats ainsi que de Baye Ndaraw Diop, contributeur dans le livre où il expose une partie de son vécu après 30 ans au service de l’action éducative en milieu ouvert (AEMO).

    L’auteure, une belge qui exerce sa profession à Mbour où elle est établie depuis une trentaine d’années, aborde l’histoire du couple en Europe d’abord en partant du 12e siècle, période marquée par une forte prégnance de l’Eglise qui régissait les unions.

    Elle passe ensuite en revue les différentes étapes qui ont abouti à l’époque contemporaine.  »Le couple aujourd’hui, on peut dire qu’il est fondé sur l’amour. Il y a un déplacement du sacré.  Tout ce qui prime, c’est l’amour entre deux personnes », remarque-t-elle.

    Elle indique qu’il y a  »une crise des couples en Europe », symbolisée par  »l’augmentation des séparations et la multiplication des divorces’’. ‘’Il y a que les unions sont de plus en plus brèves et successives. Ce qui donne une augmentation du nombre de célibataires », relève-t-elle.

    Par contre, en Afrique, le couple devient une affaire de famille et revêt un caractère religieux, fait observer Mme Platteau. Il donne l’exemple du Sénégal, où le mariage ‘’est une obligation sociale et une recommandation religieuse’’. ‘’Le mariage est l’accomplissement de la moitié de la vie », déclare-t-elle.

    Sous les tropiques également, le couple vit des moments difficiles, note Baye Ndaraw Diop dont la contribution est intitulée  »Les intermittents du mariage ». Fort de son expérience à l’AEMO, il rappelle les  »soucis permanents racontés par des femmes abandonnées par leur mari juste après avoir passé leur première nuit de noce pour certaines ».

    Il cite parmi cette catégorie, les charlatans, les hommes de tenue, les routiers, les consultants qui, du fait de leurs activités, délaissent souvent épouses et enfants pour ne plus donner signe de vie au grand désarroi de ces derniers.

    Dans ce livre, l’auteure principale évoque les conditions de succès pour les couples de couleur, qui doivent privilégier l’ouverture et la compréhension entre partenaires issus d’ethnies, de couleurs et de cultures différentes.

    Pour le philosophe Alpha Sy, modérateur de cette cérémonie et également préfacier du livre, l’auteure a la légitimité de parler de son sujet pour avoir séjourné en Europe ainsi qu’au Sénégal où elle reçoit des patients depuis une trentaine d’années.

    Saint-Louis, également terre d’accueil par excellence des étrangers, est pour lui un lieu bien indiqué pour abriter une telle cérémonie.

    AMD/ASG/OID

  • AFRIQUE-POLITIQUE  / Soudan : les appels à la fin des violences se multiplient

    AFRIQUE-POLITIQUE / Soudan : les appels à la fin des violences se multiplient

    Dakar, 17 avr (APS) – Les combats opposant l’armée soudanaise aux Forces de soutien rapide (FSR), un groupe paramilitaire, se sont poursuivis, lundi, à Khartoum, ses environs et au Darfour, alors que les appels au cessez-le-feu se multiplient.

    Les combats qui ont éclaté samedi dans la capitale soudanaise ont fait plusieurs décès parmi lesquels 97 civils au moins et des centaines d’autres blessés, ont rapporté plusieurs médias.

    La situation demeurait encore confuse dans la capitale, chacune des parties prenantes revendiquant des succès. Des annonces qui n’ont pas été confirmées par des sources indépendantes.

    Il s’agit d’une véritable lutte de pouvoir opposant le leader des forces paramilitaires, le général Mohamed Hamdan Daglo dit  »Hemetti » à la junte dirigée par le général Abdel Fattah Al Burhan, laquelle avait été propulsée au-devant après le renversement en 2021 du gouvernement civil mis en place à la suite de la chute d’Omar El Bechir en 2019, après 30 ans de règne.

    La communauté internationale a multiplié les appels à l’accalmie depuis le début de cette flambée de violences.

    La Ligue Arabe et l’Union africaine ont condamné les violences et réitéré leurs appels à une solution politique au conflit.

    Au Caire, les pays arabes se sont mis d’accord pour condamner les violences et appeler à une « solution politique ».

    De son côté, l’UA a décidé de dépêcher au Soudan, le président de sa Commission, le tchadien, Moussa Faki Majamat afin d’engager les parties vers un cessez-le-feu.

    Le secrétaire d’Etat américain, Antony Blinken, et le ministre britannique des Affaires étrangères, James Cleverly, au Japon pour les besoins d’une réunion du G7 ont lancé un appel à une ‘’cessation immédiate’’ des violences au Soudan.

    FD/AKS/OID

  • SENEGAL-RELIGION-PORTRAIT / Mohamed Lamine Diop, une voix pour une communauté mieux éclairée en islam

    SENEGAL-RELIGION-PORTRAIT / Mohamed Lamine Diop, une voix pour une communauté mieux éclairée en islam

    Dakar, 17 avr (APS) – Mohamed Lamine Diop, spécialiste des questions d’héritage, prêcheur dans l’émission ‘’Tandarma’’ diffusée sur la RTS1 pendant le ramadan, dit être animé par une volonté de partage du savoir pour aider ses coreligionnaires à mieux maitriser les règles de l’islam.

    « Je suis un maître coranique mais je travaille aussi dans le suivi des projets. J’ai également depuis 2 ans un cabinet de consultance spécialisé dans le domaine de l’héritage’’, indique t-il.

    Après l’obtention de son certificat en langue arabe au Sénégal, il décide d’aller en Mauritanie à l’âge de 12 ans pour poursuivre ses études à l’Institut des sciences arabes et islamiques.

    Imam Diop a fait une grande partie de ses études coraniques en Mauritanie où il s’est spécialisé en Charia (loi islamique).

    ‘’J’ai fait plus de 10 ans d’études en Mauritanie. Je profitais aussi des vacances pour retourner au bercail pour rencontrer les parents’’, rappelle l’imam soulignant que parfois, il y restait  plus de temps pour pouvoir approfondir ses connaissances en sciences religieuses.

    Ses 23 ans révolus, après l’obtention de son certificat de Maitrise, il revient au Sénégal en 2003 et se rend dans les Iles Carabane en Casamance où il séjourna jusqu’en 2007 pour y donner des cours de Coran.

    L’émission ‘’Tandarma’’ vise à éclairer les sénégalais

    Mohamed Lamine Diop se fait remarquer avec l’émission ‘’Tandarma’’ qu’il anime sur la RTS1 pour éclairer les musulmans sur les questions touchant à leur religion. Un plaisir de partager le savoir avec la communauté, selon lui.

    ‘’Dans l’émission Tardarma, je me focalise surtout sur ce dont les Sénégalais ont besoin pour être de bons musulmans. Je donne des sources fiables où ils peuvent puiser une connaissance solide’’, soutient-il.

    Chaque émission est ponctuée d’un thème. Il a déjà abordé ‘’l’Islam et la cohésion sociale’’. ‘’Les téléspectateurs en profitent pour poser des questions et nous apportons des éclairages au maximum’’, dit-il.

    L’imam estime que dans ce contexte marqué par une forte influence des médias sociaux, la jeunesse a besoin de prêcheurs capables de ‘’les éclairer, les aider à suivre le droit chemin ».

    ‘’Nous faisons aussi des prêches pour la jeunesse, c’est pour cela d’ailleurs que je ne suis pas contre les médias sociaux mais il faut encadrer leur utilisation, les réseaux sociaux doivent être un moyen de vulgarisation des bienfaits de l’islam’’, plaide t-il.

    ‘’Un musulman n’a rien de plus important que sa religion. C’est pour cela, souligne-t-il, qu’il doit apprendre le coran pour bien connaître la religion et savoir identifier les sources authentiques’’.

    Selon lui, ‘’Dieu nous a dit que tous les musulmans ne doivent pas s’occuper des préoccupations de la vie, il faut que certains acceptent d’apprendre et de partager cette connaissance avec les autres’’.

                                    2017, début dans les médias

    La présence de Mohamed Lamine Diop dans les médias débute en 2017 lorsqu’il intègre la télévision ‘’Dtv’’ avec Sokhna Zenab.

    En 2021, il rejoint définitivement la RTS en tant que consultant de l’émission ‘’Autour des funérailles’’, co animée avec Iman Moustapha Lo.

    ‘’C’est quand je suis revenu des îles Carabanes en 2007 que j’ai commencé à être invité à des émissions de radios et de télévisions », rappelle t-il.

    Imam Diop affirme ne pas être dans les médias ‘’pour une question d’argent ou pour une quelconque célébrité ». Son seul objectif: ‘’avoir une très grande audience pour pouvoir parler des questions d’islam ».

    ‘’Je me rappelle, quand j’ai annoncé mon départ de la Dtv, les responsables m’ont proposé de tripler ce que je gagnais là-bas mais je leur ai dit qu’il ne s’agit pas d’une question d’argent, c’est juste qu’avec la RTS, je peux atteindre une plus grande cible’’, dit-il.

    Il explique que le partage du savoir est une recommandation divine.

    ‘’C’est la seule chose qui me motive. Je ne le fais pas pour être célèbre ou pour chercher le buzz, je suis là pour aider les populations de ma Nation à suivre le bon chemin de l’islam’’, soutient-il.

    Le prêcheur invite les musulmans à apprendre le Coran, car rappelle t-il, ‘’pour être un bon musulman, il faut bien connaître la religion d’ailleurs ce n’est pas pour rien que la première sourate s’appelle ‘’Iqra’’ qui signifie, lire ».

    Mes actions, une récompense à ma mère

     

    L’imam Diop déclare que le public appréciait son travail.

    ‘’J’ai beaucoup de retour par rapport à mes prêches, les gens apprécient ce que je fais, cela me réconforte mais en réalité, je le fais pour faire plaisir à ma mère qui a financé mes études coraniques’’, confie t-il.

    Il dit vouloir que son œuvre sur terre ‘’soit une récompense pour elle dans l’au-delà ». ‘’J’espère que grâce à ce que je fais, elle aura la miséricorde d’Allah, le Tout Puissant’’, prie t-il.

    Ce natif de Yeumbeul, en banlieue dakaroise, en 1980 a grandi dans le département de Mbour. Il réside actuellement à Sébikhotane entouré de ses enfants et ses quatre épouses qui suivent un enseignement coranique.

    Mohamed Lamine Diop un vibrant hommage à ses épouses.

    ‘’On sait tous combien la femme sénégalaise aime honorer son époux en ce mois béni de ramadan. Mais émission passe au moment de la rupture du jeûne et elles le comprennent parfaitement. Je les remercie toutes pour l’amour et leur esprit de compréhension’’, déclare t-il.

     

    ABD/SBS/OID/AKS

  • SENEGAL-SPORTS-INFRASTRUCTURES / Saint-Louis : Yankhoba Diattara annonce la construction prochaine d’un complexe sportif

    SENEGAL-SPORTS-INFRASTRUCTURES / Saint-Louis : Yankhoba Diattara annonce la construction prochaine d’un complexe sportif

    Saint-Louis, 17 avr (APS) – Le ministre des Sports Yankhoba Dittara a annoncé, lundi, la construction prochaine d’un complexe sportif comprenant un stade qui va remplacer celui de Me Babacar Seye et un Palais des sports à Saint-Louis pour un coût estimatif de 17 milliards.

     »Nous avons l’ambition d’accompagner le développement de la ville de Saint-Louis par la construction d’un complexe sportif comprenant un stade et un Palais des sports », a dit M. Diattara en visite à Khar Yalla sur le site de 290 ha devant abriter ce projet.

    A l’origine, a t-il expliqué, il était prévu un stade de 15 000, mais l’ambition aujourd’hui est d’en faire un stade de 30 000 pour permettre à Saint-Louis d’abriter une poule dans la perspective de l’organisation en 2027 de la Coupe d’Afrique des nations (CAN) pour laquelle le Sénégal sera candidat.

    Le ministre a indiqué le complexe devra être à même d’abriter une piste d’athlétisme, les sports de combat ainsi qu’une piscine olympique.

    Il s’agira aussi selon le ministre de doter l’infrastructure de toutes les commodités pour la mettre aux normes internationales et cela pourrait porter le coût à environ 30 milliards

     »Nous n’avons pas des problèmes de ressources, une avance a été faite à l’entreprise et les travaux vont démarrer des la fin de l’étude géotechnique », a t-il assuré.

    Le ministre qui s’est félicité de la construction prochaine de l’autoroute Dakar-Tivaouane-Saint-Louis et de la proximité de l’aéroport a déclaré que toutes les infrastructures seront réunies pour faire de l’ancienne capitale du Sénégal une ville sportive et lui permettre de retrouver son lustre d’antan en matière de sports.

    Il a affirmé que ce projet n’est pas une fiction et sera réalisé dans les meilleurs délais.

    AMD/OID

  • SENEGAL-AGRICULTURE / Riziculture : un projet d’aménagement de 1000 hectares de terre en gestation à Ziguinchor

    SENEGAL-AGRICULTURE / Riziculture : un projet d’aménagement de 1000 hectares de terre en gestation à Ziguinchor

    Bignona, 17 avr (APS) – Quelque 1 000 hectares seront prochainement aménagés dans la région de Ziguinchor dans le cadre de la mise en œuvre du Projet de développement de la chaîne de valeur riz (PDCVR), a indiqué, lundi, Amadou Tidiane Diallo, le coordonnateur du projet dans la partie sud du pays. 

    « Dans la région de Ziguinchor, il y a des zones qui sont en contact avec la mer. Nous constatons une salinisation de certaines terres. Il est donc prévu d’aménager à Ziguinchor 11.000 hectares dans un premier temps, dans le cadre du projet PDCVR. Ces aménagements permettront à récupérer ces terres salées », a-t-il assuré lors d’une rencontre de partage d’une première étude consacrée à cet aménagement dans le département de Bignona.

    « Le PDCVR va aménager et augmenter les capacités de rétention d’eau des vallées situées dans la région de Ziguinchor. Nous voulons améliorer la phase productive de riz à travers un aménagement conforme, un appui en intrants de qualité et un renforcement de la formation des acteurs », a dit M. Diallo.

    Il a expliqué que cette réunion avait permis de proposer des types d’aménagement en fonction des différentes zones cibles afin de permettre à tous les acteurs de connaître l’étape de mise en œuvre du projet .

    Des intervenants ont, lors de cette rencontre , invité la jeunesse de la Casamance à penser à cultiver la terre. Ils ont également salué l’intervention du projet de développement de la chaîne de valeur riz (PDCVR) dans la région.

    Le Projet de développement de la chaîne de valeur riz sera exécuté jusqu’en 2025. Il va intervenir dans la vallée du fleuve (Nord) et dans les régions de Kolda, Sédhiou et Ziguinchor (sud).

    Il est financé par la Banque islamique de développement et l’Etat du Sénégal. Le coût du PDCVR est de 27 milliards de francs CFA.

    MNF/AKS

  • SENEGAL-EDUCATION-FINANCES / Universités : Une rectrice relève la part importante des budgets de fonctionnement

    Dakar, 17 avr (APS) – La rectrice de l’Université Iba Der Thiam de Thiès (IUDT), Pr Ramatoulaye Diagne Mbengue, a déploré la part importante que représentent les dépenses de fonctionnement dans les budgets des universités en comparaison avec celles dédiées à la recherche et à l’innovation.

    ‘’D’année en année, le pourcentage du budget consacré aux salaires, aux sommes dues, aux différentes primes, aux voyages d’études et aux per-diem y afférents devient plus important, tandis que le pourcentage consacré à la pédagogie, à la recherche et à l’innovation diminue voire disparait’’, relevé Pr Mbengue dans un rapport d’activités (2017-2023).

    En ce qui concerne la Recherche et l’Innovation, Ramatoulaye Diagne Mbengue, en fin de mandat, signale dans le document de treize pages,  que le rectorat a consenti d’importants efforts pour que l’UIDT puisse participer à l’atteinte des objectifs de la Directive présidentielle n°8 (DP8) pour ‘’donner un nouvel élan à la
    recherche et à l’innovation’’.

    Dans cette optique, en dépit des contraintes, le Fonds d’appui à la Recherche et à l’Innovation (FARI) a été revalorisé chaque année pour financer la recherche et la promotion des carrières des personnels d’enseignement et de recherche (PER), souligne la rectrice, qui ne brigue pas un second mandat à la tête de l’Université Iba Der Thiam.

    ‘’Des actions sont également initiées par les chercheurs pour mobiliser des financements conséquents en faveur de la recherche et de l’innovation’’, relève le rapport.

    Le document rappelle qu’il y a trois ans, un prix de l’innovation a été instauré par le rectorat pour créer une émulation chez les étudiants et promouvoir leur créativité.

    Un des objectifs majeurs était de donner à la recherche, à l’innovation et à la coopération, la place qu’elles méritent dans la gouvernance universitaire, selon la rectrice Ramatoulaye Diagne Mbengue.

    Ainsi, le conseil d’administration a validé la proposition du Rectorat d’ériger la division de la recherche et de l’innovation ainsi que la division de la coopération, en
    une direction à part entière, pour une augmentation des ressources financières.

    ADL/OID/ASG

  • Un ‘’marché spécial fruits et légumes’’, à Diamniadio  

    Un ‘’marché spécial fruits et légumes’’, à Diamniadio  

    Dakar, 17 avr (APS) – La Société d’exploitation du marché d’intérêt national et de la gare des gros porteurs (SEMIG), basée à Diamniadio (ouest), annonce avoir ouvert samedi dernier un ‘’marché spécial fruits et légumes’’, à l’occasion de la fête de Korité.

    Ce marché, qui se poursuivra jusqu’à jeudi, va offrir aux ménages des produits frais de haute qualité à des prix réduits, selon un communiqué du SEMIG.

    Il ajoute que des producteurs locaux y prendront part pour offrir une large variété de légumes, de fruits de saison, de produits laitiers, etc.

    ESF/ASG

  • SENEGAL-SPORT / A Matam, plusieurs obstacles freinent le développement du basket, selon le Directeur technique régional

    SENEGAL-SPORT / A Matam, plusieurs obstacles freinent le développement du basket, selon le Directeur technique régional

    Matam, 17 avr (APS) – Le Directeur technique régional de Basket de Matam, Ibrahima Hamidou Thiam, a listé, lundi, les principales difficultés auxquelles sont confrontées les clubs de Basket et qui freinent le développement de cette discipline sportive.

    ‘’Les clubs qui sont au niveau de la région sont confrontés à plusieurs difficultés. Les équipes sont encadrées par des professeurs d’Education physique sportive (EPS), de français, de philosophie ou d’autres personnes exerçant dans la région, qui sont passionnés et ayant pratiqué le basket’’, a-t-il dit.

    Dans un entretien avec l’APS, Ibrahima Hamidou Thiam, plus connu sous le nom de Will, par ailleurs Agent de sécurité de proximité (ASP) a expliqué que ces enseignants affectés dans la région ‘’prennent en main les équipes de basket le temps de leur séjour à Matam’’.

    Il a rappelé que c’est dans des conditions similaires que le premier club de la région, Matam Basket Club a été créé, par un inspecteur régional des Sports.

    Outre la difficulté liée à l’encadrement,  M. Thiam a cité le manque de moyens financiers devant permettre aux clubs d’assurer le transport des joueurs dans la région et au-delà pour participer à des compétitions.

    ‘’Au niveau de la commune de Matam par exemple, les deux clubs de la ville ne reçoivent pas de subvention venant des autorités. Le matériel est acheté à Dakar grâce aux cotisations de quelques membres. Tout cela bloque le processus de développement de cette discipline dans la région de Matam’’, a déploré le fondateur de Fouta Basket Ball Académie.

    Cependant, a t-il relevé, beaucoup de clubs ont vu le jour il y juste un an. Il a rappelé que de 2007 à 2022, il n’existait qu’un seul club dans la région: Matam Basket Club.

    Selon lui, entre 2022 et 2023, sept clubs ont été créés, portant à 10 le nombre de clubs dans la région.

    Les clubs Matam Basket club, Fouta Basket Académie, le club historique de la région, et Sogui Basket Club de Ourossogui se sont récemment affiliés à la Fédération sénégalaise de Basket Ball.

    ‘’Nous allons travailler pour voir les possibilités qui s’offrent à nous pour que ces formations puissent participer à des compétitions comme le championnat D2 de l’axe zone Nord’’, a indiqué le DTR.

    Les autres clubs sont Nguidjilone Basket Club dans le Dandé Maayo, Agnam BC et Thilogne Basket Club pour le département de Matam.

    Trois clubs ont également vu le jour récemment dans le département de Kanel. Il s’agit de Kanel Basket Club et deux autres à Sinthiou Bamambé et Orkodiéré.

    Le département de Ranérou compte un seul club: Ranérou Basket Club.

    ‘’Tous ces clubs viennent de voir le jour et essaient progressivement de s’implanter tout en travaillant pour que les populations adhèrent à ces projets. Dans certaines localités, le taux de pratiquants reste faible, mais avec les activités que nous menons au niveau de la ligue, les choses vont bouger’’, a soutenu Thiam.

    Pour cette saison, la ligue n’a pas pu tenir le championnat à cause des difficultés financières. Des équipes  »n’ont pas pu assurer leurs déplacements’’, selon le Directeur technique régional, soulignant également que le calendrier n’a pas été respecté par bon nombre de clubs.

    ‘’Cette situation nous a poussés à arrêter la compétition et de voir comment organiser un tournoi fermé à Matam ou ailleurs dans la région à l’issue duquel nous aurons un champion’’, a déclaré l’ancien pensionnaire de Matam Basket Club.

    AT/OIS