Année : 2024
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VIDEO / Sandiara : le maire veut faire du sport un levier de développement économique
Aliou Gningue, le maire de la commune de Sandiara, une localité de département Mbour (Ouest), a exprimé, samedi soir, sa volonté de faire du sport un levier de développement de sa commune.
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SENEGAL-COLLECTIVITES / Ross Béthio : le conseil municipal adopte un budget de plus de 357 millions FCFA
Ross Béthio, 29 déc (APS) – Le conseil municipal de Ross Béthio (Nord) a adopté, samedi, un budget de 357 millions 058 mille 518 francs CFA pour l’année 2025.
»Le budget de la commune de Ross Béthio a été arrêté à la somme de 357 millions 058 mille 518 francs CFA’’, a annoncé Faly Seck, le maire de cette commune du département de Dagana, au terme d’une session municipale sur l’examen du budget de l’institution pour l’exercice 2025.
Il a informé que plus de 90 millions de francs CFA sont dédiés aux investissements et 266 millions 787 mille 231 francs au fonctionnement.
Faly Seck ajoute que le budget adopté a connu une légère baisse par rapport à l’exercice en cours.
L’éducation, le sport et la culture figurent parmi les secteurs considérés comme prioritaires au cours de l’examen du budget par les conseillers.
OG/AT/FKS/ASG
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SENEGAL-MONDE-CULTURE / Des chercheurs, artistes et universitaires pour la préservation de la mémoire collective africaine
Dakar, 29 déc (APS) – Des chercheurs, artistes et universitaires en conclave à Dakar ont plaidé pour la préservation de la mémoire collective africaine lors d’un panel organisé, samedi, autour du thème ‘’Diaspora et identités africaines’’, a constaté l’APS.
Ils ont lancé ce plaidoyer à l’occasion de la première édition d’‘’Africa Diaspora Festival’’, initiée par le groupe Baobab développement et ‘’Wa Afrika’’, en partenariat avec la maison de la culture Douta Seck.
Consultant en organisation, Vieux Diagne appelle à ‘’une interconnexion de l’Afrique et de sa diaspora’’.
‘’L’objectif est le brassage entre les fils et les filles de la diaspora africaine du monde’’, a-t-il précisé.
Cette connexion entre l’Afrique et sa diaspora ne peut passer que par la langue, a pour sa part estimé le docteur Koko Zauditu Sélassié, chercheure américaine en littérature africaine-américaine.
‘’Pour ainsi garder la mémoire ancestrale de l’Afrique, il est important que nous gardions la mémoire en nous, et il est de notre devoir de donner aux identités africaines leurs valeurs au-dessus de toutes autres considérations’’, a-t-elle fait valoir.
Elle mise, en effet, sur ‘’la langue’’, expliquant qu’elle constitue ‘’la grande clé pour garder la mémoire’’.
Educateur à la retraite, Ousmane Ba, plaide pour la décolonisation des curricula de l’éducation en Afrique afin d’’’asseoir un narratif qui nous est propre’’.
Il ajoute que l’éducation sera ‘’le seul salut de l’Afrique’’, invitant dans la même veine, l’intelligentsia panafricaine à travailler main dans la main pour une souveraineté culturelle africaine.
L’historien Babacar Diop dit Buuba , directeur de la chaire ‘’renaissance africaine’’ à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar, a pour sa part appelé à régler le problème de la connexion culturelle des quatre cornes de l’Afrique, qui s’étendent de Dakar à Djibouti.
Outre les panels, ‘’Africa Diaspora Festival’’ a été rythmé par des prestations artistiques du groupe Assico-Family junior, regroupant des jeunes de la Médina et un mini concert avec de nombreux artistes sénégalais et étrangers.
Selon les organisateurs, le festival s’inscrit dans une tradition de célébration de la culture africaine et de la diaspora, pour contribuer à mettre en valeur l’héritage culturel, la musique, les arts et les réflexions sur l’identité africaine.
SC/FKS/ASG
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VIDEO / Le DG de l’ITA préconise l’endogénisation et/ou la territorialisation de l’économie
Le directeur général de l’Institut de technologie alimentaire (ITA), Pr Momar Talla Guèye, estime qu’il faut aller vers l’endogénisation et/ou la territorialisation de l’économie sénégalaise pour davantage valoriser les produits locaux dans les différentes zones de production du pays.
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VIDEO / Kaolack : une cinquantaine d’entrepreneurs porteurs de projets formés
Une cinquantaine d’entrepreneurs de la région de Kaolack (centre) porteurs de projets dans le domaine de l’agroalimentaire ont reçu, samedi, leurs attestations après une formation de deux mois, dispensée par l’Institut de technologie alimentaire (ITA), dans le domaine de l’agroalimentaire.Cette activité entre dans le cadre du Projet d’appui au développement des compétences et de l’entrepreneuriat des jeunes dans les secteurs porteurs (PDCEJ), financé par la Banque africaine de développement (BAD) et le gouvernement du Sénégal. -
SENEGAL-ACTUALITE-RETRO / Nomination de Sidiki Kaba, crue du fleuve Gambie : faits saillants de l’année 2024 à Tambacounda
Tambacounda, 26 déc (APS) – La nomination de Me Sidiki Kaba en tant que Premier ministre du Sénégal, les impacts de la crue du fleuve Gambie sur la production de banane et le procès de l’opposant, Bougane Gueye Dany, ont été, entre autres, les sujets les brûlants dans la région de Tambacounda, durant l’année 2024.
Le 6 mars 2024, Sidiki Kaba est nommé chef du gouvernement, par l’ancien président Macky, en remplacement d’Amadou Ba, désigné candidat de la coalition »Benno Bokk Yaakaar » à l’élection présidentielle du 24 mars.
Né le 21 août 1950, à Tambacounda (sud-est), Sidiki Kaba occupait jusqu’à cette date les fonctions de ministre de l’Intérieur. Bien qu’éphémère, son passage à la primature du Sénégal a été un fait qui a marqué les esprits dans cette région du Sénégal oriental.
L’année 2024 a été marquée également par la crue du fleuve Gambie, qui a dévasté plusieurs hectares de plantations de banane à Gouloumbou, une commune située à environ 25 kilomètres de la ville de Tambacounda.
L’actualité a été dominée aussi par le procès du leader du mouvement “Guem Sa Bopp”, Bougane Guèye Dany. Il avait été placé en garde à vue le samedi 19 octobre 2024, à Bakel (est), pour refus d’obtempérer, alors qu’il se rendait auprès des populations victimes de la crue du fleuve Sénégal.
Placé sous mandat de dépôt le 21 octobre après son audition par le procureur de Tambacounda, Bougane Guèye Dany a été condamné, mercredi 30 octobre, à un mois de prison avec sursis et à payer une amende de 100 mille francs CFA.
Cette affaire avait défrayé la chronique dans le Sénégal oriental, où plusieurs acteurs politiques s’étaient donné rendez-vous pour soutenir le leader de Guem Sa Bopp. Ce dernier avait été investi sur la liste nationale de la coalition »Samm Sa Kaddu » (opposition) aux élections législatives anticipées du 17 novembre.
L’année 2024 a par ailleurs été marquée par la victoire de la coalition »Takku Wallu » Sénégal dans le département de Goudiry lors de ces législatives.
Ce département est la seule circonscription administrative du Sénégal oriental à échapper au Pastef (parti au pouvoir) dont la liste était dirigée par le Premier ministre, Ousmane Sonko.
ABD/SKS/ASG
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SENEGAL-MINES-SOCIAL / Kédougou : en chômage technique, des travailleurs d’Afrigold réclament 2 mois de salaires et des indemnités
Kédougou 29 déc (APS) – Des travailleurs de la mine d’or d’Afrigold basée à Kolia, dans le département de Saraya, ont marché, dimanche, pour réclamer le paiement d’arriérés de salaires et leur mise au chômage technique, depuis plus de deux mois.
Outre les arriérés de salaire, ces travailleurs revendiquent le versement d’indemnités de chômage technique.
‘’Nous avons organisé aujourd’hui cette marche pacifique pour vous informer que nous sommes restés des mois sans salaires, et l’entreprise nous a envoyés au chômage technique encore sans nous le dire. Et c’est la deuxième fois que nous sommes en chômage technique après 2018‘’, a fustigé César Ténding, délégué du personnel de la société.
Il dit avoir saisi de cette affaire les autorités, dont le préfet du département de Kédougou et l’inspecteur du travail et de la sécurité sociale.
Il a informé que les travailleurs ont eu une rencontre avec la direction d’Afrigold et l’inspecteur du travail, en présence des autorités administratives de Kédougou.
‘’(…) nous sommes tombés d’accord sur des points, notamment sur le paiement des salaires et la remise de bulletins de paiement, conformément aux dispositions, ainsi que sur les mauvaises conditions d’hébergement et de restauration du personnel’’, a-t-il signalé.
César Ténding a rappelé que la société Afrigold avait envoyé le personnel en chômage technique de ‘’manière brutale’’ en 2018, « sans aucun respect des dispositions du Code du travail ».
‘’Cet arrêt avait duré plus d’un an, et les travailleurs mis en chômage technique n’ont jamais perçu la rémunération de 25% promise par la direction. Les agents de sécurité, qui assuraient la sécurité de l’usine et du périmètre de Kharakhéna, travaillent sans salaire ni nourriture », a-t-il dénoncé.
Il a invité l’Etat du Sénégal à prendre les mesures nécessaires pour protéger les travailleurs.
»Nous avons entamé notre combat aujourd’hui et on ne compte pas s’arrêter là. Et nous demandons à l’Etat du Sénégal de retirer le permis d’exploitation d’Afrigold, parce que sa direction ne respecte pas les conditions de travail du personnel car, à chaque des fois, il y a des accidents de travail au niveau du site‘’, a-t-il poursuivi.
Contacté par l’APS, le responsable des ressources humains d’Afrigold, Boubacar Dangniokho, a reconnu que la société minière n’avait pas payé les salaires des mois de novembre et décembre.
M. Dangiokho précise c’est une petite unité de production qui est à l’arrêt pour des raisons économiques.
‘’Comme vous l’avez constaté par vous-même, la petite unité de production est à l’arrêt depuis le mois d’octobre dernier et la direction est dans les manœuvres pour conjurer de manière définitivement tous ces problèmes de paiement de salaire et de chômage technique », a-t-il expliqué.
Il a annoncé que la grande unité de production va bientôt démarrer.
Boubacar Dangniokho a assuré que la direction est en train de construire un site de logement et de restauration pour tout le personnel de la société Afrigold.
‘’Nous avons aménagé pour le moment un endroit pour la restauration afin de finaliser toute la construction (…)‘’, a-t-il dit.
Selon lui, Afrigold est une petite unité de production privée aux moyens limités.
PID/ABD/FKS/ASG
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SENEGAL-SOCIETE-REPORTAGE / Fêtes de fin d’année : à Dakar, les places publiques rayonnent et attirent des foules
Par Mamadou Yaya Kanté
Dakar, 29 déc (APS) – En cette période de fêtes de fin d’année, les espaces publics comme la place de l’Indépendance et la place de la Nation, à Dakar, joliment décorés et illuminés, par la mairie, pour l’occasion, connaissent une affluence exceptionnelle.
Le soir, après le crépuscule, des familles, des couples, des groupes d’amis et des promeneurs solitaires, s’y retrouvent, dans une ambiance bon enfant, pour passer du bon temps.
En cette nuit, la fraicheur s’est invitée sur la place de l’Indépendance, qui brille de mille feux. Des jeux de lumière avec l’inscription « I love Dakar » (J’aime Dakar), sont installés un peu partout sur les arbres, les poteaux électriques, etc.
Des marchands ambulants aux bras chargés de jouets, des vendeurs de sandwichs et autres amuse-bouche proposent aux visiteurs leurs produits. Une sono assourdissante diffuse des chansons en vogue.
Trouvée sous une sorte d’abri convexe en grilles, éclairé par une lumière bleue intense, Khady est venue passer du bon moment avec ses enfants et quelques-unes de ses sœurs.
« La fin de l’année est l’une des rares occasions de sortir avec les enfants. C’est pourquoi, chaque fois que ça arrive, ils demandent avec insistance qu’on les amène voir les illuminations à la place de l’Indépendance », confie-t-elle, dans un brouhaha de feux d’artifice et de pétards qui rend toute conversation difficilement audible.
Selon elle, il est très important de promener les enfants et leur faire découvrir ou redécouvrir certains endroits de la capitale comme le centre-ville et ses places publiques.
A quelques pas de Khady, un couple, accompagné de leur enfant de quatre ans, se balade sur cette place voisine du siège du ministère de l’Intégration africaine et des Affaires étrangères.
‘’J’ai l’habitude de venir ici, même en dehors des fêtes de fin d’année, contrairement à mon épouse qui met les pieds ici pour la première fois. Elle vient de Kolda’’, dit Oumar portant dans ses bras leur fillette de quatre ans.
‘’J’ai jugé opportun de venir avec ma famille aujourd’hui, parce qu’il y aura beaucoup trop de monde le 31 décembre et, ça ne serait pas prudent d’être là avec un petit enfant’’, estime-t-il.
Non loin de là, des enfants se font photographier au pied d’une imposante structure lumineuse en métal, en forme de sapin de Noël, posée à la lisière de la place de l’Indépendance, vers les allées Delmas.
Ambiance de kermesse
‘’J’aime beaucoup sortir en cette période de l’année’’, confesse Awa, une dame venue du quartier de Dieupeul, distant de moins d’une dizaine de kilomètres. ‘’Je profite des vacances scolaires pour sortir avec les enfants. Cela va leur faire du bien après trois mois de cours sanctionnés par une composition’’, dit-elle entre deux prises de photos avec son smartphone devant ses enfants tenant des ballons et des jouets avec des étoiles qui scintillent.
A l’autre bout de la place de l’indépendance, prêt de la fontaine hors service, se dresse un manège. Il est pris d’assaut par des enfants, qui s’amusent sous l’œil vigilant de leurs parents et de leurs accompagnants, qui les prennent en photo dans cette ambiance de kermesse.
À la place de la Nation, également connue sous le nom de place de l’Obélisque en référence au monument qui s’y dresse et qui surplombe Colobane et les quartiers environnants, l’ambiance est moins festive comparée à celle observée à la place de l’Indépendance. Cependant, les lieux sont animés et le décor tout aussi éblouissant.
Trois groupes de sportifs s’adonnent à du fitness en plein air sur une partie de cette vaste esplanade.
Les palmiers qui y sont plantés sont décorés de telle sorte à offrir le spectacle d’un éclairage en spirale. Des plaques lumineuses, mettant en valeur les armoiries de la ville de Dakar, sont également suspendues à des lignes attachées entre les arbres.
Au bout de l’esplanade, du côté du boulevard du Centenaire, un imposant arc scintillant constitue la principale attraction.
Tout autour, des jeunes filles se livrent au ‘’snap’’, une pratique très en vogue qui consiste à se faire filmer avec son téléphone tout en reprenant les paroles d’une chanson.
Assane, un jeune homme résident dans les parages, a emmené ses nièces après leurs nombreuses sollicitations.
« Depuis trois jours, elles me demandent de les emmener ici pour visiter et prendre quelques photos. Elles avaient hâte de redécouvrir les lieux et de baigner dans cette atmosphère festif’’, dit-il.
Sophie, une femme d’âge mûr, et les enfants qu’elle accompagne se rendront au centre-ville après leur balade sur le boulevard du Centenaire.
‘’Je viens de Bopp, un quartier de la commune de Biscuiterie. Notre périple commence ici. Nous comptons nous rendre ensuite à la place de l’Indépendance avant de rentrer à la maison’’, fait-elle savoir. Elle ajoute : ‘’le 31 décembre, nous resterons à la maison pour fêter le réveillon en famille’’.
MYK/ABB/FKS
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SENEGAL-COLLECTIVITES-RETROSPECTIVE / Bakel : 2024, année de crue record et de dégâts agricoles
Bakel, 29 déc (APS) – En 2024, le fleuve Sénégal et son affluent principal, la Falémé, ont connu un niveau record de débordement de leurs eaux, causant des inondations ayant impacté 55.600 personnes dans le département de Bakel, dont 1500 producteurs.
Ces inondations survenues en août et septembre ont affecté considérablement les cultures dans les villages de Ballou, d’Aroundou, de Koughany, de Golmy et de Yaféra.
Au total, 55.600 personnes, dont 1500 producteurs, ont été impactés, pour un total de 1002 ha de terres agricoles submergés.
Cette situation a poussé le ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique, Jean-Baptiste Tine, et son homologue de la Famille et des Solidarités, Maïmouna Dièye, à effectuer un déplacement dans la zone pour constater l’étendue des dégâts.
Cinq jours après cette visite, le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, s’est rendu sur les lieux pour secourir les populations touchées.
« Je veux dire aux victimes de cette situation assez difficile que nous sommes à leurs côtés. Nous pensons à eux, nous agissons pour leur apporter le réconfort nécessaire sur tous les plans », avait déclaré le Chef de l’Etat.
Au mois d’août, le conseil départemental de Bakel a été honoré d’un prix international. L’Observatoire international de la démocratie participative (OIDP) a décerné son Prix d’excellence de leadership local (PELL) à cette collectivité territoriale, en récompense de son ‘’efficacité [et de son] efficience budgétaire’’.
L’année 2024 est aussi marquée par l’arrivée d’un nouveau préfet dans le département de Bakel.
En effet, Daouda Sène, ancien adjoint du gouverneur de Tambacounda, chargé des affaires administratives, est devenu le 31ème préfet de cette circonscription administrative.
Il a succédé ainsi à Amadou Salmone Fall, devenu directeur de cabinet du ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement.
AND/ABD/FKS/ASG