Année : 2024

  • SENEGAL-FAKENEWS-RETROSPECTIVE / L’année 2024 rythmée par des déclarations faussement attribuées au président Bassirou Diomaye Faye

    SENEGAL-FAKENEWS-RETROSPECTIVE / L’année 2024 rythmée par des déclarations faussement attribuées au président Bassirou Diomaye Faye

    Dakar, 29 (APS) – Une rumeur attribuée au président Bassirou Diomaye Faye selon laquelle l’arabe deviendrait la langue officielle du Sénégal en remplacement du français a emballé les réseaux sociaux en 2024, de même qu’une autre aussi virale, laissant croire que le chef de l’Etat sénégalais aurait demandé à ses concitoyens de ne plus accrocher sa photo dans les bureaux de l’administration.

    Il y a eu, avant cette rumeur sur le choix de l’arabe comme langue officielle au Sénégal et celle sur la photo du président, une autre fakenews se rapportant au paiement des impôts des sociétés françaises implantées au Sénégal, en lien avec les orientations politiques et économiques des nouvelles autorités sénégalaises.

    Ces fakes news ont été largement partagées à travers le pays et même dans certains pays de la sous-région, via des plateformes se réclamant du panafricanisme en particulier.

    Dans des messages publiés en français, en anglais et en arabe, les personnes à l’origine de cette rumeur prétendent que « pour une première fois depuis son indépendance, [le Sénégal a] adopté en fin avril 2024 l’arabe comme langue officielle, en remplacement du français », soit quelques semaines après la prestation de serment du président Faye.

    Un compte Facebook identifié sous le nom Adam Chaibani, par exemple, en profitait pour appeler à « en finir avec la colonisation […]  » et faire de « la libération de l’Afrique notre combat ».

    Qu’en était-il réellement de la langue arabe au Sénégal ?

    Bassirou Diomaye Diakhar Faye a annoncé, le 17 avril 2024, à l’issue d’un Conseil des ministres, avoir décidé de créer une Direction des Affaires religieuses et de l’Insertion des diplômés de l’enseignement arabe, laquelle sera rattachée à la présidence de la République. Cette direction annoncée a été officialisé en septembre de la même année avec la nomination d’un directeur, le professeur Djim Dramé.

    Depuis cette nouvelle création institutionnelle, aucune autre décision n’a été prise sur les questions relatives à la langue arabe au Sénégal. S’il est vrai que la langue arabe a un fort ancrage sociologique et spirituel au Sénégal, il n’en demeure pas moins qu’il n’a jamais été question d’un changement de régime linguistique au Sénégal, dont la Constitution confère au français le statut de langue officielle.

    C’est peut-être dans la dynamique de formalisation de l’enseignement arabo-musulmane et du fait religieux au Sénégal entamée principalement à partir des années 2000 que le président de la République Bassirou Diomaye Faye a annoncé son intégration pleine et entière dans le système éducatif sénégalais. Mais jamais l’idée d’un changement de régime linguistique au Sénégal, matérialisant le passage du français à l’arabe, n’a été émise par les pouvoirs publics.

    En 2024 également, précisément entre juillet et août, les réseaux sociaux ont attribué au président Bassirou Diomaye Faye des propos selon lesquels il aurait demandé à ses compatriotes de ne plus accrocher sa photo dans leurs bureaux.

    Ces mêmes propos qui lui sont faussement prêtés, ont été tenus en 2019 par le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, devant des députés de son pays à l’occasion de son investiture.

    ‘’Je ne veux vraiment pas mes photos dans vos bureaux, car le président [de la République] n’est ni une icône ni une idole. Accrochez plutôt les photos de vos enfants et regardez-les chaque fois que vous prenez une décision.’’ Un post Facebook devenu viral avait prêté ces propos au président sénégalais.

    Le message a été par moments repris par des militants du président sur des plateaux de télévisions locales et le post a été parfois partagé des centaines de fois et a suscité autant de commentaires sur les médias sociaux, sur Facebook surtout, avait observé l’APS, jeudi 1er août.

    La citation est extraite presque mot pour mot du discours d’investiture prononcé par le dirigeant ukrainien, Volodymyr Zelensky, en juillet 2019. Ce dernier avait tenu ces propos devant des députés. Il parlait de la corruption dans son pays.

    Un contexte politique favorable à la prolifération de fakenews

    Voici la citation originelle, qui figure dans un discours disponible sur le site officiel du dirigeant ukrainien : ‘’Et pour cela, nous avons besoin de gens au pouvoir qui serviront le peuple. C’est pourquoi je ne veux vraiment pas que ma photo soit dans vos bureaux, car le président [de la République] n’est pas une icône ni une idole ou un portrait. Accrochez les photos de vos enfants à la place et regardez-les à chaque fois que vous prenez une décision.’’

    La rumeur est accompagnée de commentaires, dont le suivant : ‘’La première fois dans l’histoire. Vraiment, le Sénégal donne toujours des bons (sic) exemples contrairement à ma Guinée… Instructif et symbolique à la fois… Merci, en voilà un homme de Dieu, un vrai dirigeant. Le Sénégal et les Sénégalais sont bénis.’’

    Il s’agissait ainsi de la troisième déclaration devenue virale et faussement attribuée au président sénégalais, Bassirou Diomaye Faye, depuis son investiture en avril 2024. Il y a eu, avant cette rumeur relative à la photo officielle du président sénégalais dans les bureaux, une autre fausse nouvelle se rapportant au paiement des impôts des sociétés françaises implantées au Sénégal. Ces rumeurs diffusées sur les médias sociaux laissaient croire que des entreprises françaises opéraient au Sénégal sans payer des impôts, avant que le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, annonce que ces impôts seront désormais payés au Trésor public sénégalais.

    Ces faknews les unes plus folles que les autres semblent trouver un terrain fertile dans le contexte géopolitique actuel, caractérisé par un sentiment dit ‘’antifrançais’’ et surtout, l’arrivée au Sénégal de nouveaux dirigeants annonçant une rupture systémique et préconisant des partenariats justes et équilibrés entre la France et ses anciennes colonies africaines.

    SMD/ASG/OID/FKS

  • SENEGAL-COLLECTIVITES / Tambacounda : vers une cartographie sur le niveau de développement de Médina Coura

    SENEGAL-COLLECTIVITES / Tambacounda : vers une cartographie sur le niveau de développement de Médina Coura

    Tamabacounda, 29 déc (APS) – Médina Coura, un quartier de la commune de Tambacounda, a accueilli, samedi, un atelier de réflexion, dans le but de dresser la cartographie des opportunités de développement socio-économique, culturel et environnemental.

    Cet atelier a été organisée à l’initiative de Méya Mbaye, ingénieure en marketing et communication et actrice de développement native.

    Ce cadre de réflexion consiste à identifier les opportunités et les manquements dans ce quartier de la commune de Tambacounda sur les plans économique, éducatif, sanitaire, culturel et de la formation.

    ‘’Ma motivation première repose sur le don de soi, je suis native de ce quartier. J’ai initié cet atelier pour faire une cartographie et un diagnostic des opportunités de développement socio-économique, culturel et environnemental’’, a-t-elle expliqué lors d’un entretien avec l’APS.

    Elle estime qu’‘’on ne peut pas prétendre au développement sans avoir une cartographie réelle de la situation, sans faire un diagnostic qui permet d’évaluer le niveau de développement du quartier ».

    Selon l’ingénieure en marketing et communication, cette cartographie permettra d’identifier les opportunités et mener des actions pour un développement durable du quartier Médina Coura.

    Cet atelier dont l’objectif est de créer un cadre échanges fructueux a réuni plusieurs acteurs, dont le délégué de quartier, le conseil développement du quartier (CDQ), les imams, le représentant du clergé.

    Des représentants des ASC et des groupements de promotion féminine du quartier Médina Coura ont également pris part à la rencontre.

    Méya Mbaye souligne que l’atelier doit déboucher sur un plan d’actions prioritaire. ‘’Avec cela, nous allons faire un plaidoyer pour le développement de notre quartier, car nous appartenons à un pays qui vient de lancer son référentiel des politiques publiques et pour en tirer profit, il faut anticiper sur beaucoup de choses dont les politiques de développement’’, a-t-il déclaré.

    La finalité de cette démarche est de ‘’capter toutes les opportunités pour notre quartier’’, a affirmé l’initiatrice de l’atelier.

    Elle déclare à l’endroit des participants que ‘’le développement ne peut se faire sans les habitants du quartier’’.

    ‘’Nous devons travailler ensemble pour bâtir notre modèle de développement et mettre en œuvre notre projet de développement’’, a-t-elle conclu.

    Méya Mbaye, ingénieur en marketing et communication et actrice de développement

    ABD/FKS/ASG

  • SENEGAL-ENTREPRENARIAT / Kaolack : une cinquantaine de porteurs de projets formés dans l’agroalimentaire

    SENEGAL-ENTREPRENARIAT / Kaolack : une cinquantaine de porteurs de projets formés dans l’agroalimentaire

    Kaolack, 29 déc (APS) – Une cinquantaine d’entrepreneurs de la région de Kaolack (centre) porteurs de projets dans le domaine de l’agroalimentaire ont reçu leur attestation après une formation de deux mois, assurée par l’Institut de technologie alimentaire (ITA), a constaté, samedi, l’APS.

    Cette formation entre dans le cadre du Projet d’appui au développement des compétences et de l’entrepreneuriat des jeunes dans les secteurs porteurs (PDCEJ). Ce projet est financé par la Banque africaine de développement (BAD) et le gouvernement du Sénégal.

    D’une durée de cinq ans, le projet intervient dans les régions de Dakar, Saint-Louis, Ziguinchor,Thiès et Kaolack.

     »Il vise à promouvoir la croissance et l’emploi à travers l’amélioration de la qualité de la main-d’œuvre, la compétitivité des entreprises et l’entreprenariat des jeunes dans les secteurs porteurs de l’industrie et de l’agriculture », a précisé le professeur Momar Talla Guèye, directeur général de l’ITA.

    Dans le cadre de sa mise en œuvre, le PDCEJ a signé une convention avec l’ITA pour la formation de 1000 jeunes et femmes et l’incubation de 200 entreprises sur les métiers de l’agroalimentaire.

    Le directeur général de l’ITA rappelle que ‘’c’est un long processus qui a commencé par une sélection, qui a été très démocratique des bénéficiaires et une formation sur onze modules dont sept modules techniques’’.

    Les modules portent notamment sur la transformation des céréales locales et des fruits et légumes, des produits halieutiques et de l’élevage, la fabrication de farine infantile, la panification, les recettes à base de produits locaux.

    Pour Kaolack, la cible était de 200 bénéficiaires, mais l’ITA a pu former 208 personnes dans ces domaines et sur d’autres modules transversaux, notamment la gestion des entreprises, la qualité, a fait savoir le Pr Momar Talla Guèye.

    Au niveau des régions d’intervention du projet, une cible de 1000 bénéficiaires avait été assignée à l’ITA par la BAD. Au finish, 1028 ont été formés, soit 65% de femmes, représentant 32% des personnes formées au niveau national.

    Après cette étape, le directeur général de l’ITA estime qu’il faut aller vers l’endogénisation et/ou la territorialisation de l’économie pour davantage valoriser les produits locaux dans les différentes zones de production du pays.

    Pr Guèye assure que l’ITA va suivre ‘’fidèlement’’ ce programme de l’Etat du Sénégal, puisqu’il a les connaissances et le savoir-faire pour accompagner les unités de transformation.

    C’est dans cette optique que l’ITA compte se déployer dans les régions, à travers les agropoles pour accompagner ce processus de territorialisation des politiques publiques et assurer une ‘’bien meilleure proximité’’ avec ses cibles.

    Il a par ailleurs indiqué que l’une des missions de l’ITA est de créer des technologies. C’est pourquoi, dans une prochaine phase de ses interventions, l’institut compte mettre en place des unités industrielles dans le domaine de l’agroalimentaire.

    ADE/FKS/ASG

  • SENEGAL-SECURITE / Ziguinchor : 312 opérations de sécurisation menées par la police en 2024 (commissaire)

    SENEGAL-SECURITE / Ziguinchor : 312 opérations de sécurisation menées par la police en 2024 (commissaire)

    Ziguinchor, 29 déc (APS) – Le commissariat central de Ziguinchor (sud) déclare avoir mené 312 opérations de sécurisation de grande envergure durant l’année 2024.

     »Nous avons eu à effectuer 312 opérations de sécurisation de grande envergure sur l’ensemble de l’année 2024’’, a déclaré, samedi, le commissaire central Malick Dieng.

    M. Dieng en a fait la révélation lors d’un point de presse destiné à rassurer les populations de Ziguinchor sur les mesures prises par la police pour venir à bout des agressions notées ces derniers temps dans la ville.

    ‘’Notre dispositif prend en compte l’ensemble de la ville de Ziguinchor. Tous les jours, nous menons des opérations de sécurisation routière et des opérations sur le plan de la police judiciaire’’, a-t-il dit.

    Il signale que ‘’des patrouilles nocturnes sont organisées tous les jours’’. Selon lui, ces patrouilles ‘’ont valu’’ à son commissariat des ‘’résultats probants’’.

    Depuis un certain temps, déclare-t-il, ‘’des cas d’agression sont constatés par ci et par là, dans la ville de Ziguinchor.

    ‘’Ces cas d’agression ont fini, malgré le travail colossal abattu par la police, par installer une certaine psychose, du fait de la mauvaise communication’’, a-t-il déploré.

    ‘’C’est vrai qu’il y en a. Nous ne devons pas les nier. Mais, ces cas d’agression ne doivent pas installer une psychose au sein de la population’’, a-t-il insisté.

    Il a reconnu que ‘’quelques cas d’agression’’ ont été enregistrés ‘’durant ces trois derniers mois, principalement aux mois de novembre et décembre’’.

    Le dernier cas d’agression est survenu à la fin d’un concert organisé, samedi, dernier. ‘’A la fin de ce concert, des groupes de jeunes se sont adonnés à s’attaquer aux sympathisants de l’artiste sur le chemin du retour’’, a-t-il expliqué.

    Il a indiqué que la police est intervenue après avoir été mise au courant de ces agissements.

    Il signale qu’une enquête a été ouverte relativement à des cas de vol à l’arraché et de téléphones portables.

    Il informe que six individus ont été interpellés et présentés au parquet, vendredi, dernier.

    Selon lui, ‘’la police de Ziguinchor est résolument engagée pour protéger les populations et leurs biens’’.

    ‘’Nous sommes en période de fin d’année.  Et qui dit fin d’année sait qu’à Ziguinchor c’est une période très festive, où nous notons un afflux important de personnes qui nous viennent de la sous-région et des autres régions du pays’’, a fait remarquer le commissaire Dieng.

    Il assure que toutes les dispositions sont prises pour assurer un bon déroulement des festivités dans la capitale régionale.

    Il est par ailleurs revenu lors de ce point de presse sur l’affaire de trafic d’ecstasy qui a récemment alimenté les débats à Ziguinchor.

    ‘’C’est un phénomène qui est présent à Ziguinchor. Et nous en appelons à l’engagement de tout le monde, principalement des parents, pour qu’on puisse communiquer avec nos enfants et voir les voies et moyens pour arriver à bout de ce phénomène’’, a-t-il lancé.

    Il a aussi assuré que ses agents feront face au phénomène de la prostitution qui sévit à Ziguinchor.

    ‘’Il y a eu des séries d’arrestation pour séjour irrégulier, non inscription au fichier sanitaire, entre autres. Le travail va continuer pour assainir la ville de Ziguinchor’’, a-t-il insisté.

    MNF/ASG/FKS

  • SENEGAL-MONDE-OLYMPISME / JOJ Dakar 2026 : les infrastructures sportives seront livrées en décembre 2025 (directeur des sports)

    SENEGAL-MONDE-OLYMPISME / JOJ Dakar 2026 : les infrastructures sportives seront livrées en décembre 2025 (directeur des sports)

    Dakar, 29 déc (APS) – Les travaux de construction des infrastructures devant accueillir les 4ème Jeux olympiques de la jeunesse Dakar 2026 ‘’avancent bien’’ et les infrastructures sportives seront livrées en décembre 2025, a annoncé le directeur des sports desdits jeux, Balla Dièye.

    « Le niveau des travaux de rénovation de la Piscine olympique de Dakar et de la réhabilitation du stade Iba Mar Diop avance parfaitement bien. Nous pensons pouvoir livrer ces infrastructures en décembre 2025 », a-t-il dit. 

    Il s’exprimait, samedi, lors d’une conférence de presse du Comité d’organisation des Jeux olympiques de la jeunesse (COJOJ) Dakar 2026 (31 octobre-13 novembre).

    Il a rappelé que le stade Iba Mar Diop et la Piscine olympique de Dakar sont les seules infrastructures concernées par l’organisation des JOJ à Dakar.

    Les travaux de rénovation de ces infrastructures ont été financés par l’Agence française de développement (AFD) à hauteur de 60 millions d’euros, environ 40 milliards de francs CFA.

    Balla Dièye assure que pour le stade Iba Mar Diop, les travaux se déroulent ‘’très bien’’. ‘’Les tribunes ont été démolis, les travaux de fondation sont entamés et nous sommes dans les délais. L’Ageroute [Agence des travaux et de gestion des routes], le maître d’ouvrage, suit les constructions avec le COJOJ’’, a-t-il détaillé.

    ‘’Au niveau de la Piscine olympique de Dakar, avec le complexe du Tour de l’Œuf, les choses avancent très bien. Nous avons commencé les travaux d’installation de la plomberie au niveau de la piscine », a-t-il rassuré.

    Lors d’une conférence de presse organisée le 11 décembre dernier, le coordonnateur adjoint du programme d’amélioration des infrastructures de la mobilité et de l’accessibilité des infrastructures sportives dans le cadre des JOJ Dakar 2026, Saliou Sène, avait fait état d’un niveau de réalisation des travaux de 15%.

    Les travaux de rénovation de ces infrastructures ont démarré depuis le 4 octobre 2024.

    En plus de la ville de Dakar, celles de Diamniadio et Saly (Thiès) vont aussi accueillir ces quatrièmes Jeux olympiques de la jeunesse dans moins de deux ans.

    Selon Balla Dièye, le département d’opération du COJOJ « suit de près le niveau d’exécution des travaux et travaille en parfaite collaboration avec les 35 fédérations nationales à travers les fédérations internationales ».

    « Nous tenons quotidiennement des réunions avec elles pour aborder les volets techniques et les normes internationales à régler », a ajouté M. Dièye.

    Il a souligné que ‘’la réhabilitation de ces infrastructures sera d‘une grande utilité pour la jeunesse dakaroise et les sportifs sénégalais ».  »La Piscine olympique était dans un état de dégradation, et nous avons profité de ces jeux pour la rénover. Nous en avons fait de même avec d’autres infrastructures de proximité dans les villes qui accueillent les JOJ. C’est cet héritage que nous voulons laisser à la jeunesse après les compétitions’’, explique le coordonnateur général du Comité d’organisation des JOJ Dakar 2026, Ibrahima Wade.

    SK/FKS/ASG

  • SENEGAL-AFRIQUE-FOOTBALL / Le Sénégal va participer à toutes les CAN en 2025

    SENEGAL-AFRIQUE-FOOTBALL / Le Sénégal va participer à toutes les CAN en 2025

    Dakar, 29 déc (APS) – Le Sénégal va participer en 2025 aux différentes catégories de Coupe d’Afrique des nations (CAN), à la faveur de la qualification de ses équipes nationales U 15 (scolaire) U17 et U20, ainsi que de ses sélections féminine et locale et de sa sélection A aux compétitions de la Confédération africaine de football (CAF).

    L’équipe nationale locale, qui a validé, samedi, sa qualification au Championnat d’Afrique des nations, sera la première à entrer en compétition début février, pour cette année qui sera marquée par la tenue en Afrique de plusieurs CAN.

    Les Lions locaux, tenants du titre, vont disputer le Championnat d’Afrique des nations (CHAN) organisé conjointement par le Kenya, la Tanzanie et l’Ouganda, du 1er au 28 février 2025.

    Au mois de mars, l’équipe nationale U17, tenante du titre, va participer au Maroc à la CAN de cette catégorie. Le match d’ouverture se jouera le dimanche 30 mars 2025, la finale étant prévue le samedi 19 avril.

    Après la CAN U17, les Lionceaux vont disputer la CAN des U20 en Côte d’Ivoire, du 26 avril au 18 mai.

    L’équipe nationale U15 va jouer le prochain Championnat africain de football scolaire U15. Cette édition se tiendra à Zanzibar (Tanzanie), du 18 au 24 mai 2024.

    De son côté, l’équipe nationale féminine va participer à la CAN, qui se déroulera du 5 au 26 juillet 2025, au Maroc.

    Les Lions vont boucler l’année 2025 en disputant la CAN dans le Royaume chérifien, du 21 décembre au 18 janvier 2026.

    BHC/ASG/FKS

  • SENEGAL-AFRIQUE-FOOTBALL / Souleymane Diallo : « J’ai déjà planifié la préparation pour le CHAN ’’

    SENEGAL-AFRIQUE-FOOTBALL / Souleymane Diallo : « J’ai déjà planifié la préparation pour le CHAN ’’

    Dakar, 29 déc (APS) – L’entraîneur de l’équipe nationale locale, Souleymane Diallo, a assuré, samedi, avoir déjà planifié la préparation de son équipe à sa participation au Championnat d’Afrique des nations (CHAN) 2025 avant même la qualification de celle-ci à cette compétition.

    Le Sénégal a validé son billet pour cette compétition, samedi, après sa victoire sur le Libera. Le CHAN 2025 aura lieu du 1er au 28 février prochains au Kenya, en Tanzanie et en Ouganda (Afrique de l’Est).

     »J’ai travaillé avant même la double confrontation avec le Liberia. J’ai fait un planning jusqu’au mois de février. Il faut planifier en se donnant les moyens pour atteindre nos objectifs. On va surfer sur la planification déjà établie », a-t-il dit en conférence de presse.

    Les Lions locaux ont battu (3-0) le Liberia, samedi, au stade Abdoulaye Wade, validant ainsi leur qualification pour le CHAN 2025.

    Oumar Ba (4e mn), Baye Assane Ciss (37e mn) et Seydina Mandione Mbaye ( 90e mn) ont inscrit les buts du Sénégal.

    Souleymane Diallo affirme qu’il faudra  »habituer » son groupe composé de jeunes joueurs à ‘’jouer des compétitions africaines’’.

     »Dès fois, on saisit le manteau de notre titre de champion d’Afrique sortant. C’est important, mais vous conviendrez avec moi qu’il y a deux rescapés dans le groupe. La plupart sont des novices. Sur les 21 joueurs sélectionnés, 9 sont des juniors », fait-il remarquer.

    Cette situation résulte d’une ‘’volonté de projection’’ et  »n’est pas un risque », a rassuré l’entraineur.

     »C’était une philosophie de la Direction technique, de la Fédération pour que les sélections s’impliquent, ça va faciliter », a expliqué Souleymane Diallo.

    Tenants du titre, les Lions auront la lourde tâche de viser un deuxième sacre à cette compétition réservée aux joueurs évoluant à domicile.

    BHC/FKS/ASG

  • SENEGAL-AFRIQUE-FOOTBALL-REC1 / Les Lions locaux ont livré un match très abouti (entraîneur)

    SENEGAL-AFRIQUE-FOOTBALL-REC1 / Les Lions locaux ont livré un match très abouti (entraîneur)

    Diamniadio, 29 déc (APS) – Les Lions locaux ont livré un match  »très abouti » lors de leur victoire (3-0) devant le Liberia en match comptant pour la manche retour du dernier tour des éliminatoires du Championnat d’Afrique des nations (CHAN) 2025, a assuré leur entraîneur, Souleymane Diallo.

     »La victoire, c’est la victoire des garçons. Ils ont voulu gagner ce match. Dans l’ensemble, c’est un match très abouti. Les consignes ont été respectées, c’est un élément de satisfaction », a-t-il dit, samedi, en conférence de presse.

    L’équipe nationale locale de football du Sénégal a battu (3-0) celle du Liberia, samedi, au stade Abdoulaye Wade, validant ainsi sa qualification pour le CHAN 2025. Oumar Ba (4e mn), Baye Assane Ciss (37e mn) et Seydina Mandione Mbaye ( 90e mn) ont inscrit les buts du Sénégal.

     »On a fait un match très abouti. Les joueurs ont extériorisé ce que nous avons travaillé à l’entraînement. Nous avons mis la pression dès l’entame du match sur l’adversaire, sanctionné par un but matinal », a analysé le technicien sénégalais.

    Souleymane Diallo estime que son équipe a bien préparé la double confrontation contre le Liberia avec beaucoup de réflexion pour valider la qualification.

    Avec cette qualification, l’équipe nationale va disputer son deuxième CHAN en 2025. Cette compétition continentale est prévue du 1er au 28 février au Kenya, en Tanzanie et en Ouganda.

    Tenants du titre, les Lions auront la lourde tâche de viser un deuxième sacre à cette compétition réservée aux joueurs évoluant à domicile.

    BHC/FKS/ASG

  • SENEGAL-SOCIETE-COLLECTIVITES / Tambacounda vibre au rythme des fêtes de fin d’année 

    SENEGAL-SOCIETE-COLLECTIVITES / Tambacounda vibre au rythme des fêtes de fin d’année 

    Par Abdoulaye Diallo

    Tambacounda, 29 déc (APS) – Tambacounda (est) vibre au rythme des festivités marquant la fin de l’année avec des décorations et des jeux de lumière dans les espaces publics de la ville, au grand bonheur des visiteurs, qui s’y retrouvent le soir pour profiter d’une ambiance enchantée.

    Une atmosphère de fête se dégage à travers ces illuminations qui ornent les rues, comme aux abords des deux voies séparant la gouvernance de la mairie et des espaces paysagers qui y sont aménagés.

    Dienaba Sambou, la trentaine, vient du département de Koungheul pour passer les vacances de fin d’année chez sa grande sœur.

    Le regard admiratif posé sur les ornements, elle respire à fond le vent frais qui souffle, ce soir, sur la ville de Tambacounda en cette période de fraîcheur.

    ‘’J’ai aimé la ville de Tambacounda et je suis impressionnée par les décorations que je vois. C’est beau à voir », dit-elle sans quitter des yeux son téléphone.

    ‘’Je souhaite une bonne et heureuse année à tout le Sénégal, aux populations de Tambacounda et à mon cher département de Koungheul. Je prie surtout pour que Dieu me donne mari en 2025 et que nous puissions profiter ensemble de l’ambiance de fin d’année’’, dit-elle dans un éclat de rires.

    Dienaba Sambou, résident à Kongheul, en compagnie de son amie Fatou Faye sont sous le charme  des décorations qui illuminent la ville de Tambacounda.  

    Son amie, Fatou Faye, est également éblouie par les décorations féeriques des espaces publics de Tambacounda.

    ‘’Ce que j’observe est exceptionnel. Nous sommes très contentes de voir tout cela. Je prie pour la ville de Tambacounda, pour ma ville Koungheul et pour tout le Sénégal. Que 2025 nous apporte beaucoup de bonheur’’, dit-elle sous le charme des illuminations.

    La nuit s’étire, mais l’effervescence augmente. Les visiteurs et autres promeneurs continuent de rallier les allées piétonnes et les places publiques parées de leurs plus beaux atours.

    Aissatou Diallo et ses petites sœurs se baladent gaiement sur les lieux.  »Je suis native de la ville de Tambacounda où j’ai également grandi. Les fêtes de fin d’année sont toujours un grand bonheur. La ville de Tambacounda est très belle pour l’occasion. Ce qui nous procure beaucoup de plaisir », se réjouit-elle.

     »J’ai bien apprécié les décorations et les jeux de lumière. C’est beau à voir. Que l’année 2025 soit meilleure à tous points de vue que les années précédentes. Que Dieu nous accorde la paix et déverse sa bénédiction sur tout le Sénégal oriental et sur tout le pays », déclare-t-elle dans une litanie de vœux.

    Accompagnée de sa fille, Ndeye Fatou Keita, une habitant du quartier Gouye de la commune de Tambacounda, est également éblouie par la beauté de la ville.

    ‘’Les décorations qui illuminent la nuit en cette fin d’années nous donne envie de profiter pleinement des festivités de fin d’année’’, dit-elle, visiblement satisfaite.

    ABD/ABB/FKS/ASG

  • SENEGAL-SOCIETE-REPORTAGE / Diourbel : le manège, principal lieu d’attraction des enfants durant les fêtes de fin d’année

    SENEGAL-SOCIETE-REPORTAGE / Diourbel : le manège, principal lieu d’attraction des enfants durant les fêtes de fin d’année

    Par Modou Sène

    Diourbel, 29 déc (APS)- Le manège érigé au cœur du centre ville de la commune de Diourbel (centre) est le principal lieu d’attraction des enfants, leur offrant ainsi un bel cadre d’épanouissement avec de multiples activités ludiques, en cette période de fêtes de fin d’année.

    Cet espace de jeux pour enfants, niché au cœur de l’espace public aménagé par la municipalité, a été inauguré il y a moins de deux semaines.

    L’espace dont l’exploitation est confiée à une entreprise privée locale, grâce à un partenariat avec la mairie, propose une large gamme d’activités de divertissement, comme la foraine, le carrousel, les véhicules factices, etc.

    Elle est devenue la nouvelle destination des tout-petits, qui prennent possession des lieux, les après-midi, accompagnés de leurs parents. 

    Il faut débourser entre 200 et 500 francs CFA pour y accéder. Accompagné de son fils de trois ans, Abdoulaye Diouf estime que le manège est venu à son heure et offre un cadre propice pour l’épanouissement des enfants.

    Son inauguration en même temps que l’espace public qui l’accueille, au cœur de la ville, font peu à peu retrouver à Diourbel une belle ambiance en sons et lumières.

    « Auparavant, les parents avaient du mal à trouver un lieu de divertissement pour leurs enfants, surtout durant les fêtes de Noël et de fin d’année. Mais cette année, avec l’inauguration du manège, les enfants ont un excellent cadre pour jouer et s’amuser », se réjouit Abdoulaye Diouf.

    Son espoir est de voir la municipalité et le gestionnaire du manège veiller à la préservation et à la sécurisation des installations.

    Mamour Diaw, chargé de leur gestion assure que « toutes les dispositions seront prises pour l’entretien des équipements ». Car, dit-il, le manège et les espaces de détente qui l’avoisinent continueront de fonctionner après les fêtes de fin d’année afin que les Diourbellois disposent d’un cadre de distraction et d’épanouissement permanent.

    Ambiance festive et commerçante

    « Grâce à l’aménagement de plusieurs espaces de jeux, les enfants de la commune de Diourbel ont dorénavant un beau cadre pour se divertir et passer les fêtes de fin d’année dans une ambiance festive », reconnaît, pour sa part, Amy Ndiaye.

    La trentaine, cette jeune mère de famille, dit être éblouie par les belles installations qu’elle a trouvées sur place avec ses enfants. « Diourbel mérite d’avoir ce genre d’aménagement urbain à l’image de Dakar, Thiès et les autres grandes villes du pays », plaide-t-elle.

    En plus du manège, l’espace public aménagé par la mairie de Diourbel accueille des stands où commerçants et restauratrices qui ont établi leur quartier.

    Ils proposent aux visiteurs nourriture, jouets pour enfants, décorations de Noël et autres guirlandes, donnant à ces lieux, à ses alentours et à l’esplanade de la mairie un air de marché de Noël à ciel ouvert. 

    « Le matin, je vends le petit déjeuner dans mon lieu de commerce habituel, à côté de la gare ferroviaire. Mais, depuis quelques jours, le soir, je viens ici pour vendre des brochettes de viande, des plats de poulets, du jus naturel, etc. », explique Mme Rokhaya Mbaye.

    L’espace est surveillé par des éléments de police, assistés de vigiles, qui veillent à la sécurité des personnes et des biens, au grand bonheur des commerçants et des visiteurs.

    MS/SKS/SBS/ABB/ASG