Kaolack, 29 fév (APS) – Docteur Moustapha Cissé, pédiatre au centre hospitalier régional El Hadji Ibrahima Niass (CHREIN) de Kaolack (centre), a exhorté jeudi les parents et les communautés à procéder à un diagnostic précoce pour prémunir les enfants des différents types de cancers pouvant les toucher.
‘’Les cancers qui touchent les enfants se développent parfois précocement, il y en a même qui naissent avec. La pathologie est généralement détectée après des complications liées à une maladie chez l’enfant. Le plus souvent, c’est le cancer du sang, d’où la nécessité de faire un diagnostic précoce’’, a-t-il dit dans un entretien avec l’APS.
Il a rappelé à cet égard que le dépistage précoce permet de réduire la cherté du bilan. Certains bilans comme la numération peuvent même se faire dans les régions de l’intérieur du pays pour un coût ne dépassant même pas 15.000 FCFA, indique-t-il.
Le médecin s’entretenait avec l’APS en marge de la commémoration, le 15 février, par la communauté internationale, de la journée mondiale de sensibilisation sur les cancers des enfants. Il a saisi l’occasion pour prôner une ‘’vigilance des parents’’ face aux complications qui peuvent découler du traitement à long terme des cancers, surtout ceux des enfants qui touchent le plus souvent les enfants dont l’âge est compris entre six et douze ans.
‘’Le traitement par chimiothérapie peut avoir des conséquences dangereuses pour les enfants en plus des complications du cancer. Le cancer des enfants peut impacter l’espérance de vie à cause des complications. La chimiothérapie a ses conséquences qui peuvent réduire l’espérance et la qualité de vie des enfants’’, a-t-il alerté.
Les origines des cancers des enfants n’étant pas encore bien déterminées, le médecin affirme que les facteurs génétiques entraînent des anomalies ainsi que des infections virales pouvant entraîner des cancers, comme le cancer du sang.
L’hôpital ‘’Dalal Jam’’ de Guédiawaye, dans la banlieue dakaroise, dispose d’une unité d’oncologie pédiatrique au Sénégal, mais certains patients peuvent être suivis dans les régions, a noté Dr Moustapha Cissé.
Saint-Louis, 29 fév (APS) – Le bilan du chavirement d’une pirogue au large de Saint-Louis (nord) s’est alourdi à 26 décès à la suite de la découverte ce jeudi de deux nouveaux corps sans vie, a appris l’APS de source officielle.
»Pour le moment, le bilan est de 47 victimes, dont 26 corps sans vie », a précisé la même source qui a requis l’anonymat.
Le gouverneur de la région de Saint-Louis, Alioune Badara Sambe, a annoncé la mise en place d’un comité régional après ce drame survenu mercredi, au large de la ville tricentenaire.
Ce comité réunit le préfet du département mais également les différentes composantes des forces de défense et de sécurité.
Dakar, 29 fev (APS) – Le chef de l’Etat sénégalais a réaffirmé, jeudi, sa décision de quitter ses fonctions le 2 avril, correspondant à la fin officielle de son mandat, assurant que la date de son départ ‘’reste absolument ferme’’.
‘’Le Dialogue national a proposé le 2 juin 2024 comme nouvelle date de l’élection présidentielle au Sénégal. Je remercie les forces vives pour ces assises. Toutefois je tiens à préciser que je quitterai mes fonctions au terme de mon mandat le 2 avril, comme je l’ai déjà indiqué. La date de mon départ reste absolument ferme’’’, a déclaré Macky Sall sur X.
Le chef de l’Etat va saisir le Conseil constitutionnel pour recueillir son avis sur les conclusions et recommandations du dialogue national clôturé, mardi, à Diamniadio, a-t-on appris de source officielle, mercredi.
“Conformément à l’article 92 de la Constitution, le président de la République saisira le Conseil constitutionnel pour recueillir son avis sur les conclusions et recommandations du dialogue national”, rapporte notamment le communiqué du Conseil des ministres tenu mercredi.
Les conclusions et recommandations issues du dialogue national seront officiellement remises au chef de l’Etat lundi 4 mars, lors d’une audience, a indiqué la source.
Les participants au dialogue national ont proposé que le chef de l’Etat prenne un décret convoquant le corps électoral le 2 juin prochain pour la tenue de l’élection présidentielle initialement fixée au 25 février dernier.
Ils ont également proposé que le président sortant, dont le mandat arrive à échéance le 2 avril, puisse rester en fonction jusqu’à l’installation de son successeur.
Selon le communiqué, le président de la République a magnifié la volonté d’apaisement, de pacification de l’espace politique, de réconciliation et de dépassement de l’ensemble des acteurs du dialogue national afin de préserver la stabilité du pays et de consolider un Sénégal uni, résilient et prospère dans la solidarité, l’équité et l’épanouissement de ses populations.
Il a remercié et félicité les participants et toutes les parties prenantes au dialogue national qui ont répondu à son invitation, à l’occasion de cette concertation, tenue les 26 et 27 février, qui a, encore une fois, “démontré la grandeur et le sens des responsabilités du peuple sénégalais, ainsi que la vitalité et le rayonnement de notre démocratie”, peut-on lire.
Une concertation pour déterminer la date de la présidentielle
Le chef de l’Etat a salué, lors la réunion hebdomadaire du gouvernement, “l’esprit constructif et républicain qui a marqué les travaux avec des propositions qui permettent de déterminer dans la convergence de vues, le réalisme et le consensus, un calendrier électoral ajusté, intégrant la nouvelle date de l’élection présidentielle”.
Seize des dix-neuf candidats retenus par le Conseil constitutionnel n’ont pas participé à cette rencontre, de même que plusieurs franges d’acteurs se réclamant de la société civile.
Cette décision est une des matérialisations de la crise politique que le pays traverse depuis l’annonce du report de l’élection présidentielle qui devait déboucher sur le choix d’un successeur au président Macky Sall, au pouvoir depuis 2012.
La convocation de cette concertation est le procédé choisi par Macky Sall préalablement à la détermination d’une nouvelle date pour l’élection présidentielle.
Il s’était notamment engagé le 16 février à “pleinement exécuter” une décision du Conseil constitutionnel invitant les autorités compétentes à fixer une date pour l’élection présidentielle, après que la juridiction a constaté l’impossibilité de l’organiser le 25 février, comme initialement prévue.
Dans cette même décision, le Conseil constitutionnel a jugé “contraire à la Constitution”, l’adoption par l’Assemblée nationale, d’une loi repoussant au 15 décembre prochain la tenue du scrutin.
Cette loi parlementaire a été votée le 5 février, deux jours après que le président de la République a annoncé, lors d’un discours à la nation, l’abrogation du décret par lequel il avait convoqué les électeurs aux urnes le 25 février.
Vague de libération d’activistes et de militants politiques
En prenant cette décision, le 3 février, il a invoqué des soupçons de corruption concernant des magistrats parmi ceux qui ont procédé à l’examen des 93 dossiers de candidature et jugé recevables 20 d’entre eux.
S’adressant à la nation, le chef de l’État a souhaité l’organisation d’un “dialogue national ouvert, afin de réunir les conditions d’une élection libre, transparente et inclusive dans un Sénégal apaisé”.
Selon la loi électorale, il faut être de nationalité exclusivement sénégalaise pour briguer la magistrature suprême au Sénégal.
Les membres du groupe parlementaire Liberté et démocratie avaient demandé et obtenu la mise en place d’une commission d’enquête parlementaire pour faire la lumière sur les allégations de corruption et de “connexions douteuses”.
L’ouverture d’une information judiciaire a mis fin aux travaux de cette commission d’enquête parlementaire chargée de faire la lumière sur les accusations portées par le PDS contre des juges du Conseil constitutionnel.
Quatre personnes ont perdu la vie dans les violences qui ont émaillé les manifestations de protestation contre le report de l’élection présidentielle.
Ces victimes ont été enregistrées à Dakar, Saint-Louis et Ziguinchor lors de heurts ayant opposé des protestataires aux forces de l’ordre.
Ces évènements ont été suivis, quelques jours plus tard, par une vague de libérations d’activistes et de militants arrêtés dans le cadre d’activités en lien avec leur engagement politique.
Thiès, 29 fév (APS) – Le laboratoire des matériaux énergétiques d’économie et d’électricité de l’Institut universitaire de technologie (IUT) de l’Université Iba Der Thiam de Thiès a organisé, mercredi, une conférence scientifique pour sensibiliser des étudiants et des lycéens aux enjeux de l’intelligence artificielle, une nouvelle donne qui va révolutionner plusieurs secteurs de la vie, a constaté l’APS.
Animée par le Professeur Cheikh Sarr, vice-recteur, en charge des Etudes, de l’Innovation pédagogique et de la vie universitaire de l’Université Iba Der Thiam de Thiès (UIDT), cette conférence sur le thème “Intelligence artificielle et données au service de l’innovation et du développement durable“, a été une occasion de passer en revue un éventail d’applications de l’intelligence artificielle.
L’intelligence artificielle (IA) est un moyen par lequel, la machine grâce à l’expérience et l’accumulation de données, peut accomplir des tâches traditionnellement réservées à l’être humain.
“Ces domaines ne sont pas récents, mais ont connu une application assez récente“, a relevé le conférencier, en face d’une audience composée d’étudiants de lycéens et d’autres collègues enseignants.
L’IA est déjà présente dans beaucoup d’applications sur les smartphones et sur Internet. C’est le cas de la reconnaissance vocale, de la reconnaissance faciale, Google Translator, entre autres, a-t-il noté.
“Selon une étude, d’ici 2030, 40 à 70% des métiers seront impactés par l’intelligence artificielle“, a noté Cheikh Sarr. Ils vont des professions de l’écriture, comme ceux de secrétaire, de traducteur et de journaliste, à ceux de l’agriculture, en passant par les métiers des finances, de la construction, du transport de l’enseignement, du marketing, de la justice, etc.
Le secteur de la santé, notamment l’imagerie médicale, est un des secteurs qui “ont le plus boosté l’intelligence artificielle“, a relevé l’universitaire, lauréat du prix international de recherche Next Einstein Forum (NEF 2019) pour ses travaux de recherche sur la mise en place d’un prototype de voiture autonome, connectée utilisant des capteurs pour les personnes à mobilité réduite.
L’IA peut s’appliquer au diagnostic médical, au développement de médicaments, aux dossiers électroniques des patients ou à la robotique chirurgicale pour des opérations plus précises. Il n’y a cependant pas lieu de s’alarmer laisse entendre l’enseignant chercheur, précisant que pendant que certains métiers disparaîtront, d’autres naîtront.
L’essentiel, rassure le Professeur Salif Gaye, c’est d’être conscient des enjeux et de préparer sa reconversion ou son adaptation, “pour ne pas être pris au dépourvu“.
Les étudiants et lycéens ont été imprégnés, lors de cette conférence, des composantes de l’IA, y compris les données qui sont essentielles pour son fonctionnement. C’était aussi une occasion de promouvoir les sciences auprès des lycéens dans un contexte où le pays compte 80% de bacheliers littéraires, a dit le Professeur Gaye.
A l’UIDT, il y a deux masters dans le domaine spécifique de l’IA. Il s’agit d’un master IA et smart tech, et d’un autre sur les sciences de données, hébergés respectivement par deux UFR.
Ces masters complètent les formations en informatique “pour contribuer à l’un des objectifs de l’Etat dans sa stratégie de développement de l’IA“, a dit Sarr, à savoir former 90.000 personnes spécialisées dans les domaines de l’IA et de traitement des données dans les cinq ans à venir, d’ici 2028.
A travers cette stratégie nationale et feuille de route, les autorités cherchent à faire du Sénégal un “hub IA en Afrique de l’Ouest“. Le projet qui se veut “inclusif“, devra prendre en compte l’équité sociale, dit-il. Un cadre juridique est déjà élaboré pour encadrer l’aspect éthique de l’IA.
Pour le Professeur Cheikh Sarr, l’idée de cette rencontre était de “lancer la réflexion et le travail pour que dans les années à venir qu’on prenne l’IA comme une discipline à part entière, qui doit être intégrée dans les formations universitaires“.
Il a salué l’initiative d’y inviter des lycéens, futur “vivier“ de l’université, afin qu’ils comprennent les possibilités qui s’offrent à eux pour des besoins d’orientation.
L’Etat a commencé à accompagner le développement de l’IA au Sénégal à travers des financements mis en place, pour essayer d’impacter ce secteur et d’essayer de l’amplifier dans les années à venir, a-t-il fait valoir.
Toute une infrastructure technologique est en train d’être mise en place, épauler cette dynamique avec le cas du supercalculateur et le data center de Diamniadio. “Dès qu’on est capable de faire un stockage de données important, on est capable derrière de faire de l’apprentissage et de mettre en place des systèmes d’intelligence artificielle“, a-t-il dit.
Il a insisté sur les risques d’une mauvaise utilisation de l’IA, qui selon lui, devrait servir de “complément dans la formation plutôt que (d’)outil (devant) remplacer la réflexion humaine“.
“Il y a une chose que l’IA ne peut pas vous garantir; c’est la fiabilité ou pas de l’information qu’elle vous donne“, poursuit-il, non sans ajouter que c’est l’être humain qui, à travers ses recoupements et ses recherches, doit en vérifier la véracité.
“C’est pourquoi, on aura besoin de l’enseignant pendant très longtemps, pour régler ce genre de problématiques“, estime Cheikh Sarr, même s’ils devront enseigner autrement à des apprenants qui ont accès aux mêmes connaissances qu’eux, sinon plus grâce à l’IA. Des élèves peuvent recourir à des applications comme ChatGPT, pour traiter des exercices à leur place, à générer des textes, ou résumer des textes.
“La quatrième révolution industrielle est celle du numérique et rien ne peut se faire sans (lui)“, a relevé Salif Gaye, soulignant la nécessité de se mettre à jour. La trentaine d’enseignants chercheurs membres de ce laboratoire transversal de l’IUT, entendaient jouer leur partition dans cette mise à jour, à travers cette conférence inscrite dans l’animation scientifique de l’UIDT.
Pour le professeur Sarr, il faudra à défaut de combler le gap, développer l’IA qui nous sépare des pays occidentaux notamment les Etats-Unis d’où, part l’initiative, adapter l’IA à notre contexte pour répondre à des problématiques qui nous sont propres.
Kaffrine, 29 fev (APS) – Le champion du Sénégal de badminton, en catégorie junior, Demba Ndiaye, va représenter son pays dans cette discipline aux prochains Jeux africains prévus du 3 au 23 mars 2024 à Accra au Ghana, a-t-on appris de Abdoulaye Keita, président du club de badminton Babacar Cobar Ndao de Kaffrine.
»Nous lançons un appel au ministre maire de la commune de Kaffrine, Abdoulaye Saydou Sow, à accompagner le jeune Demba Ndiaye, pensionnaire du club de badminton Babacar Cobar Ndao de Kaffrine (centre). Il va dignement représenter la région de Kaffrine et le Sénégal aux jeux africains d’Accra », a dit à l’APS M. Keita.
Agé de 15 ans, le jeune sportif est élève en classe de seconde au lycée Babacar Cobar Ndao de Kaffrine, où il a débuté sa carrière sportive en 2021, après l’introduction du badminton dans cet établissement scolaire, a-t-il expliqué, relevant des »avancées notoires » de cette discipline à Kaffrine et dans le reste du Sénégal.
»C’est une discipline émergente qui commence à donner satisfaction au Sénégal et à Kaffrine en particulier », a-t-il reconnu, saluant le travail d’encadrement technique mené par l’inspecteur régional du sport, Ibrahima Diba, du coach Mamadou Mbaye, du chef de service départemental de la jeunesse de Malem Hodar , initiateurs du badminton à Kaffrine.
Abdoulaye Keita, a en outre, invité les autorités, à accompagner cette discipline sportive confrontée à de nombreuses difficultés à Kaffrine.
»Le badminton, c’est un sport qui se fait en salle, mais par manque de moyens, nous le pratiquons à l’air libre dans des conditions difficiles ». Nous n’avons pas de matériels et d’équipements appropriés à ce sport », a-t-il déploré, appelant à surmonter ces obstacles pour faire des performances.
Le club de badminton Babacar Cobar Ndao de Kaffrine compte une trentaine de pensionnaires.
Mbour, 29 fév (APS) – Le département de Mbour (ouest a enregistré une production céréalière de 48.000 tonnes lors de la campagne agricole 2022-2023, a appris l’APS du chef du service départemental du développement rural (SDDR), Cheikh Ndiaye.
‘’Au total, 64.000 hectares de céréales ont été cultivés dans le département de Mbour au titre de l’année 2022, avec une production de 48.000 tonnes’’, a dit M. Ndiaye à l’APS.
‘’En termes de production, 54.951 hectares de mil ont été cultivés avec une production de 41.076 tonnes, pour le sorgho 8.655 hectares avec une production de 6.924 tonnes et le maïs 560 hectares pour une production de 364 tonnes’’, a détaillé le responsable départemental de l’agriculture.
Le mil a enregistré une ‘’augmentation de 7%, comparée à la campagne de 2021, de même que le maïs’’, a-t-il relevé.
Concernant l’arachide d’huilerie, a-t-il poursuivi, 21.549 hectares ont été emblavés, pour une récolte de 13.000 tonnes.
L’horticulture est le secteur le plus développé dans le département de Mbour avec une diversité de légumes produits, comme l’oignon, la pomme de terre, le piment, les aubergines et le gombo, a-t-il précisé.
Il a dit noter un regain d’intérêt des populations du département pour cette activité, liés à des cas de réussite enregistrés dans l’agrobusiness, qui s’installe progressivement dans cette circonscription.
Le chef de service précise que les chiffres de l’année 2023 ne sont pas encore disponibles et que les services compétents y travaillent.
L’intelligence artificielle (IA) impactera 40% à 70% des métiers d’ici 2030, selon une étude. D’où la nécessité d’ores et déjà de préparer la jeune génération à cette nouvelle donne. Conscient des enjeux de l’heure, le Laboratoire des matériaux énergétiques d’économie et d’électricité de l’Institut universitaire de technologie (IUT) de l’Université Iba Der Thiam de Thiès (UIDT) a organisé, mercredi, une conférence scientifique sur le thème « Intelligence artificielle et données au service de l’innovation et du développement durable ». La conférence a été animée par le Professeur Cheikh Sarr, vice-recteur, en charge des études, de l’innovation pédagogique et de la vie universitaire de l’UIDT. Elle a enregistré la présence, en plus des étudiants et du corps professoral de l’IUT, de lycéens, futur vivier de l’université.
Dakar, 29 fev (APS) – Un ‘’vent momentanément fort’’ de secteur Nord-ouest va souffler sur la Petite côte, ce jeudi, entre 16h et 21h, indique l’Agence nationale de l’aviation civile et de la météorologie (ANACIM).
Dans un bulletin transmis à l’APS, l’agence annonce »un vent momentanément fort de secteur Nord-ouest pouvant atteindre ou dépasser 40km/h sur la Petite côte à partir du jeudi 29 février 2024 entre 16 heures et 21 heures ».
Saint-Louis, 29 fév (APS) – Le gouverneur de la région de Saint-Louis (nord), Alioune Badara Sambe, a annoncé la mise en place d’un comité régional de crise suite au chavirement d’une pirogue au large de Saint-Louis faisant un bilan provisoire de 24 morts.
»(…) un comité régional de crise a été mis en branle avec les sapeurs-pompiers, le préfet du département et les différentes composantes des Forces de défense et de sécurité, la marine nationale, la police mais également de concert avec le parquet », a t-il déclaré, mercredi soir.
Selon M. Sambe, 21 blessés dont trois dans une situation relativement grave sont pris en charge à l’hôpital régional de Saint-Louis.
Plusieurs annoncent que les ministres de la Pêche, du Développement communautaire, entre autres, sont attendus ce jeudi à Saint-Louis.
Le réseau citoyen pour la transparence budgétaire a organisé un atelier sur la participation du public au processus budgétaire. L’objectif est de renforcer les capacités des acteurs de la société civile sur la mise en œuvre et suivie du budget du gouvernement.