Année : 2024

  • SENEGAL-SOCIETE / Libération des emprises du Stade Iba Mar Diop: les impactés indemnisés à plus de 90% (Ageroute)

    SENEGAL-SOCIETE / Libération des emprises du Stade Iba Mar Diop: les impactés indemnisés à plus de 90% (Ageroute)

    Dakar, 29 fév (APS) – Toutes les personnes affectées par l’opération de déguerpissement pour la libération des emprises autour du stade Iba Mar Diop ont déjà reçu leurs chèques d’indemnisation à hauteur de 98 %, a appris l’APS d’une source proche du dossier.

    Ce site a été identifié pour abriter des infrastructures sportives et sociales en perspective des jeux olympiques de la jeunesse prévue dans la capitale sénégalaise du 31 octobre au 13 novembre 2026.

    L’opération de déguerpissement a démarré lundi, dernier, en présence des forces de défenses et de sécurité. Cette première phase concerne quelque 1253 personnes qui occupaient des magasins, des gargotes, des garages de mécaniciens, des ateliers de tailleurs et de cordonneries, entre autres.

    « Toutes les personnes affectées par le projet à l’exception des détenteurs de titres ont à 95% voire 98 perçus leurs chèques. Ces personnes sont au nombre de 1253 », a relevé le coordinateur du projet de déguerpissement à l’Agence de gestion des routes (Ageroute), Babacar Senghor

    Selon lui, les opérations de paiement ont démarré depuis le 10 octobre 2023, après deux ans d’identification des impactés et d’évaluation du montant des indemnisations estimé à 2 milliards de FCFA.

    Babacar Senghor a aussi précisé que les remises de chèques ont été accompagnées de la présentation de sommations, notant toutefois que « la plupart des personnes dédommagées ont occupé le site d’une manière illégale ».

    Il a aussi rappelé que l’emprise du stade Iba Mar Diop a fait l’objet d’une « expropriation entre 1977 et 1993. 

    Relativement aux détenteurs de titres fonciers, M. Senghor a indiqué que le gouverneur de la région de Dakar a déjà entamé une procédure au terme de laquelle une solution les concernant sera trouvée.

    S’exprimant au nom des propriétaires fonciers, Modou Ndiaye, a appelé les autorités à « privilégier la discussion ».

    « On comprend bien qu’elles ont un agenda et que les jeux olympiques sont un rendez-vous pour nous tous », a-t-il souligné.

    Le Sénégal va abriter du 31 octobre au 13 novembre 2026 les jeux olympiques de la jeunesse pour la première fois en terre africaine.

    Cet évènement représente un « catalyseur pour une transformation sportive, sociale, culturelle, éducative et économique qui créera de nouveaux espoirs, de nouvelles opportunités et de la confiance pour les jeunes, peut-on lire sur le site internet du Comité international olympique.

    Il rappelle que le choix de Dakar est né du désir d’amener les Jeux Olympiques de la Jeunesse dans « toutes les parties du monde et de placer les Jeux au cœur de la transformation de l’Afrique ».

    BB/DS/SMD/OID

  • SENEGAL-TELECOMS-PUBLIREPORTAGE / Abdou Karim Sall signe le cahier des charges de Lafricamobile

    SENEGAL-TELECOMS-PUBLIREPORTAGE / Abdou Karim Sall signe le cahier des charges de Lafricamobile

    Le Directeur général de l’Autorité de Régulation des Télécommunications et des Postes (ARTP) qui participe actuellement aux travaux du Congrès mondial de la téléphonie mobile (Mobile World Congress – MWC 2024) a procédé, en marge de cette conférence, à la signature du cahier des charges du premier fournisseur de services d’agrégateur au Sénégal.

    La cérémonie, ponctuée par une certaine sobriété, a eu lieu ce lundi 26 février 2024 en terre barcelonaise entre M. Abdou Karim SALL, Directeur général de l’ARTP et M. Malick DIOUF Malick DIOUF, président directeur de la startup LAFRICAMOBILE qui a fini de se positionner comme étant le premier agrégateur du secteur des communications électroniques au pays de la Téranga.

    Selon le communiqué officiel de l’Autorité de Régulation des Télécommunications et des Postes relatif à cet événement majeur « l’agrégateur de services à valeur ajoutée, agissant ainsi comme un pont technologique, offre aux fournisseurs de SVA un accès direct aux réseaux des opérateurs ».

    Cela va simplifier davantage l’implémentation des numéros courts SVA et des codes USSD.

    En somme, « grâce à ses capacités d’intégration, son expérience et sa gestion des flux de données, l’agrégateur LAFRICAMOBILE aura pour tâche essentielle de renforcer l’expérience des utilisateurs et optimiser les processus opérationnels pour toutes les parties impliquées ».

    Pour le Directeur général de l’ARTP, « l’agrégateur SVA joue un rôle essentiel en tant qu’interface stratégique entre les fournisseurs classiques de services à valeur ajoutée et les opérateurs de communications électroniques ».

    L’agrégateur en question sera connecté aux infrastructures des trois opérateurs de téléphonie au Sénégal. Ainsi, « il va faciliter l’interconnexion et la distribution efficace des services SVA et des contenus aux utilisateurs, permettant ainsi de réduire les délais y afférents », souligne M. Abdou Karim SALL, co-signataire du cahier des charges du premier fournisseur de services d’agrégateur au Sénégal en présence des membres de sa délégation et d’autres responsables de LAFRICAMOBILE.

    L’un dans l’autre, l’entrée de cet agrégateur dans le secteur des communications électroniques au Sénégal répond à un besoin pressant de l’écosystème SVA par la promotion indirecte de l’innovation et des Startups qui en sont l’incarnation.

    Ce dont se réjouit M. Malick DIOUF, jeune startup sénégalaise et patron de LAFRICAMOBILE.

  • SÉNÉGAL MIGRATION-DRAME / Saint-Louis : 24 morts dans le chavirement d’une pirogue (gouverneur)

    SÉNÉGAL MIGRATION-DRAME / Saint-Louis : 24 morts dans le chavirement d’une pirogue (gouverneur)

    Saint-Louis, 29 fév (APS) – Au moins 24 personnes sont décédées dans le chavirement d’une pirogue survenue, mercredi, au large de Saint-Louis, selon le dernier bilan communiqué par le gouverneur, Alioune Badara Sambe.

     »Présentement, le bilan qu’on peut mettre à la disposition de la presse est d’au moins 45 victimes dont 24 corps sans vie et 21 blessés dont trois relativement graves. Ces 21 blessés sont pris en charge au niveau de  l’hôpital régional de Saint-Louis », a-t-il déclaré à la presse.

     »Les corps ont échoué sur la plage de Goxu Mbathie, à hauteur de Guet Ndar, sur la frange côtière de Saint-Louis », a ajouté le chef de l’exécutif régional.

    Avec le flux de personnes débarquant sur la plage, les habitants ont su qu’il s’agissait des migrants irréguliers.

     »Immédiatement les secours ont été organisés et ont permis de prendre en charge les blessés rescapés », a indiqué le gouverneur, annonçant la mise en place d’un comité régional de crise, lequel réunit le préfet du département de Saint-Louis et les différentes composantes des Forces de défense et de sécurité (FDS).

    CGD/AB/OID

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / La mort de 24 migrants et les conclusions du dialogue national à la Une

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / La mort de 24 migrants et les conclusions du dialogue national à la Une

    Dakar, 29 fev (APS) – La mort de 24 migrants lors du chavirement d’une pirogue au large de Saint-Louis et la suite à donner aux conclusions du dialogue national censé sortir le Sénégal de la crise politique née du report de l’élection présidentielle sont en exergue dans les quotidiens reçus jeudi à l’APS.

    Le quotidien Vox Populi met en exergue le chavirement d’une pirogue transportant des migrants irréguliers et annonce un bilan d’au moins 24 morts.

    Et ce bilan risque de ‘’s’alourdir’’, selon la publication qui s’interroge : ‘’Qu’est devenu le reste des 327 passagers à bord ?’’.

    ‘’Une pirogue chavire et fait 24 morts et 45 blessés’’ au large de Saint-Louis, titre L’As, soulignant que ‘’malgré les pertes en vie en mer, les candidats à l’émigration ne déchantent toujours pas. Ils continuent de braver les dures conditions de la traversée de la mer pour rejoindre les côtes espagnoles’’.

    L’application des conclusions du dialogue national censé sortir le Sénégal de la crise politique née du report de l’élection présidentielle préoccupe les quotidiens.

    Le Soleil annonce que les conclusions de ce dialogue seront remises au chef de l’Etat, dans quatre jours. Et le président de la République saisira ensuite le Conseil constitutionnel pour ‘’recueillir son avis sur la teneur du document’’, rapporte la publication.

    Bës Bi rapporte que Macky Sall a annoncé, mercredi, en Conseil des ministres, la saisine du Conseil constitutionnel sur les conclusions du dialogue dont il recevra le rapport lundi prochain.

    Les participants au dialogue national ont proposé que le chef de l’Etat prenne un décret convoquant le corps électoral le 2 juin prochain pour la tenue de l’élection présidentielle initialement fixée au 25 février dernier. Ils ont également proposé que le président sortant, dont le mandat arrive à échéance le 2 avril, puisse rester en fonction jusqu’à l’installation de son successeur.

     »Macky Sall, au défi du Conseil constitutionnel’’, titre Sud Quotidien qui écrit : ‘’Après deux jours de conclave, le dialogue national initié par le chef de l’Etat Macky Sall pour échanger sur le processus électoral de la présidentielle initialement prévue le 25 février dernier et la nouvelle date issue des conclusions, est loin de créer l’unanimité’’.

     »Le contenu de certaines propositions de ces conclusions qui remettent en question les décisions déjà rendues par le Conseil constitutionnel concernant cette élection peinent à passer. On risque même de connaitre une crise institutionnelle tant redoutée surtout si le Conseil constitutionnel venait à nouveau à prendre le contre-pied des +dialogueurs+’’, ajoute le journal.

    L’Observateur note que ‘’le Président Macky Sall tient à ses principes et à son +Code d’honneur’’. ‘’Il ne compte rien lâcher jusqu’au bout. Face à son Gouvernement hier en Conseil des ministres, le chef de l’Etat s’est montré intransigeant. Il n’entend pas se plier à une éventuelle injonction du Conseil constitutionnel lui imposant une date pour la tenue de l’élection présidentielle de 2024’’, rapporte L’Obs.

    Pour EnQuête, ‘’Ça passe ou ça casse !’’. ‘’Le président de la République va saisir le Conseil constitutionnel, la semaine prochaine, pour recueillir son avis sur les conclusions du dialogue. De la réponse des sept sages dépend en grande partie l’issue de la crise inédite à laquelle est confrontée le pays depuis le 3 février, à la suite de la décision du président d’annuler le scrutin du 25 février’’.

     »Macky Sall s’en va le 2 avril’’, dit Le Quotidien. ‘’Le Président Sall a décidé ne pas rester à la tête de l’Etat une minute de plus. Sa décision est irrévocable, car il va notifier au Conseil constitutionnel dès aujourd’hui. Ce sera aux 7 Sages de trouver le président qui va assurer la transition. Comme il l’a dit en Conseil des ministres, il va les saisir pour avis dans le cadre des conclusions du dialogue national qui ont proposé la tenue de la Présidentielle, le 2 juin. En ce sens, il propose le début de la campagne électorale, le 13 mai aussi. Désormais la balle est dans le camp des 7 Sages’’, écrit le journal.

    OID/AB

  • SENEGAL-SANTE / Un médecin propose un comité de pilotage multisectoriel pour assurer la redevabilité de la couverture sanitaire universelle

    SENEGAL-SANTE / Un médecin propose un comité de pilotage multisectoriel pour assurer la redevabilité de la couverture sanitaire universelle

    Dakar, 28 fév (APS) – Le docteur Farba Lamine Sall, conseiller en financement de la santé et chef du projet ‘’Bâtir un système de santé résilient’’ de l’USAID, a proposé, mercredi, à Dakar, la mise en place d’un comité de pilotage multisectoriel pour matérialiser l’ambition du Sénégal d’asseoir un cadre de redevabilité de la couverture sanitaire universelle (CSU).

    ‘’S’il n’y a pas un comité de pilotage fort permettant d’avoir une multisectorialité de redevabilité, la CSU, on en parlera mais cela ne se réalisera pas’’, a prévenu M. Sall en faisant une présentation sur la couverture maladie universelle dans le cadre d’une ‘’séance académique’’ organisée par l’Académie nationale des sciences et techniques du Sénégal (ANSTS).

    En matière de couverture maladie universelle, ‘’la question des déterminants de la santé est aussi importante, [puisqu’on] ne peut pas dire qu’il manque de ressources et laisser prospérer les dépenses concernant les maladies évitables’’, estime Farba Lamine Sall.

    Sous ce rapport, le conseiller en financement de la santé pense qu’il faut ‘’travailler à mieux articuler cette coordination, qui devra exister entre le ministère de la Santé et les autres ministères en charge des déterminants’’.

    Il précise que cela doit se faire ‘’dans un cadre de redevabilité’’, d’où l’importance de la gouvernance du dispositif.

    ‘’J’ai bon espoir que les gens vont tirer des leçons de ce qu’on a vécu jusque-là et apporter les changements nécessaires pour qu’un comité de pilotage soit logé à la primature afin d’apporter les changements nécessaires’’, a insisté M. Sall.

    Le Premier ministre devant être ‘’le patron de la multisectorialité’’ dans un tel schéma, le ministère de la Santé sera ‘’d’égale dignité avec les autres ministères’’, chaque département ministériel devant ‘’avoir un cahier des charges, pour le développement sanitaire du pays’’. ‘’C’est à ce moment-là qu’on verra les retombées, les fruits, c’est l’économie nationale qui va en profiter’’, donc ‘’tout le pays’’, a souligné le spécialiste du financement de la santé.

    Il propose de promouvoir l’assurance maladie pour que les populations participent au financement de la santé, et cela, ‘’de la manière la plus supportable pour elles’’.

    La couverture sanitaire universelle ‘’implique des exigences et une offre de santé de qualité’’, a insisté Farba Lamine Sall.

    ‘’Il faut avoir une carte sanitaire […] Il faut insister sur la nécessaire synergie qui doit avoir entre l’offre privée et l’offre publique’’, a-t-il recommandé, ajoutant que cela devrait induire ‘’cette complémentarité nécessaire’’, pour que l’offre puisse au mieux satisfaire les besoins de la demande.

    ‘’Il faut revoir la subvention, il faut financer davantage la santé. La CSU, c’est plus de ressources. On ne peut pas, avec le même niveau de financement, parler de CSU, il faut avoir les moyens de son ambition’’, a ajouté Farba Lamine Sall.

    Il conseille de ‘’passer du discours à l’acte’’. ‘’Il ne suffit pas de construire de grands hôpitaux, il faut mieux utiliser l’existant. Cela revient à construire des établissements de santé à la hauteur de l’offre actuelle, en tenant compte de la dimension des ressources qui sont disponibles pour les faire fonctionner.’’

    NSS/BK/ESF

  • SENEGAL-MIGRATION / Saint-Louis : 23 corps repêchés après le chavirement d’une pirogue transportant des migrants

    SENEGAL-MIGRATION / Saint-Louis : 23 corps repêchés après le chavirement d’une pirogue transportant des migrants

    Saint-Louis, 28 fév (APS) – Une embarcation convoyant des candidats à l’émigration irrégulière a chaviré en mer avant d’échouer mercredi au large de Saint-Louis (nord) avec 23 corps, a-t-on appris des sapeurs-pompiers.

    Des recherches sont en train d’être menées vers la frontière sénégalo-mauritanienne pour retrouver éventuellement des survivants parmi les 280 personnes ayant embarqué dans cette pirogue depuis Joal, sur la Petite-Côte sénégalaise, dans le but de rallier l’Espagne, ont précisé les sapeurs-pompiers.

    Selon eux, la Marine nationale participe aux recherches.

    Les corps des victimes ont été acheminés à la morgue de l’hôpital régional de Saint-Louis.

    AMD/BK/ESF

  • SENEGAL-MONDE-FINANCES / Les Émirats arabes unis font de la lutte contre les crimes financiers ‘’une priorité absolue’’

    SENEGAL-MONDE-FINANCES / Les Émirats arabes unis font de la lutte contre les crimes financiers ‘’une priorité absolue’’

    Dakar, 28 fév (APS) – Les Émirats arabes unis, décidés à faire de la lutte contre la criminalité financière ‘’une priorité absolue’’, comptent batailler à tous les niveaux pour pérenniser les acquis dans les années à venir, assure un communiqué reçu de l’ambassade de ce pays du golfe Persique à Dakar.

    ‘’Les Émirats s’engagent de façon plus accrue à lutter contre les crimes financiers, par l’adoption des normes internationales les plus élevées, en matière de contrôle et de transparence financière, conformément à une approche intégrée, qui soutient la position des [pays] en tant que hub financier mondial’’, lit-on dans un communiqué.

    Cette perspective inclut ‘’l’achèvement de l’évaluation nationale des risques, l’élaboration de la prochaine stratégie nationale, le renforcement des capacités nationales dans les secteurs public et privé’’, ainsi que l’élargissement des partenariats régionaux et internationaux.

    ‘’Tout ça, dans le sens de renforcer la sécurité économique et financière du pays, son cadre règlementaire et sa présence internationale en tant qu’acteur international actif dans la lutte contre la criminalité financière’’, note le communiqué.

    Les Émirats arabes unis assurent qu’ils ‘’resteront engagés à prendre toutes les dispositions nécessaires dans la lutte contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme afin de préserver le système financier national et garantir la sécurité et la transparence financières’’.

    Quinze recommandations

    Selon le communiqué, ils ont rendu publique cette position à l’issue de l’assemblée générale du Groupe d’action financière (GAFI), un organisme intergouvernemental de lutte contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme, tenue du 19 au 23 février à Paris.

    À cette occasion, les Émirats arabes unis ont annoncé avoir fini de mettre en œuvre les 15 recommandations soumises aux pays membres du GAFI, dans le cadre de son plan d’action national relatif à la lutte contre la criminalité financière.

    Le ministre des Affaires étrangères des Émirats arabes unis, Sheikh Abdullah bin Zayed Al Nahyan, également président du Haut Comité de supervision de la stratégie nationale de lutte contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme, a salué ce ‘’succès’’.

    Ce résultat, dit-il, est ‘’le fruit des efforts soutenus et combinés, fournis par les ministères et les institutions gouvernementales, tant au niveau fédéral que local, pour achever le plan d’action national dans les meilleurs délais’’.

    ‘’Les Émirats arabes unis continueront de travailler en parfaite intelligence avec les partenaires internationaux et les autres organismes spécialisés’’, pour ‘’asseoir davantage [leur] position au sein du système financier mondial, par le renforcement du système de contrôle et l’amélioration du cadre législatif et juridique, tant au plan national qu’au niveau international’’, a-t-il insisté dans des propos rapportés par le communiqué.

    SBS/BK/ESF

  • SENEGAL-INSTITUTIONS / Violences politiques : Macky Sall demande au gouvernement de prendre des mesures d’assistance des familles des victimes

    SENEGAL-INSTITUTIONS / Violences politiques : Macky Sall demande au gouvernement de prendre des mesures d’assistance des familles des victimes

    Dakar, 28 fév (APS) – Le président de la République a invité le gouvernement, mercredi, en Conseil des ministres, à prendre des mesures d’assistance des familles des personnes décédées lors des violentes manifestations survenues au cours des trois dernières années.

    S’exprimant lors de la réunion hebdomadaire du gouvernement, il a proposé et fait adopter à ce dernier un projet de loi d’amnistie des faits liés aux violences politiques survenues entre 2021 et 2024.

    Il s’agit des violences politiques survenues au cours des trois dernières années, au cours desquelles de nombreuses personnes ont été tuées, blessées ou emprisonnées.

    AKS/ESF/BK

  • SENEGAL-CONSOMMATION / Carême et ramadan : Macky Sall demande au gouvernement de veiller à un approvisionnement correct des marchés

    SENEGAL-CONSOMMATION / Carême et ramadan : Macky Sall demande au gouvernement de veiller à un approvisionnement correct des marchés

    Dakar, 28 fév (APS) – Le président de la République a évoqué la nécessité, mercredi, en Conseil des ministres, de veiller à un approvisionnement correct des marchés en denrées de première nécessité à des prix accessibles pour les consommateurs, pendant le carême et le ramadan notamment.

    « En cette période de carême et, très prochainement, de ramadan, le président de la République a relevé l’impératif de veiller à l’approvisionnement correct des marchés en denrées et produits de première nécessité à des prix accessibles aux populations », écrit le ministre du Commerce et parole du gouvernement, Abdou Karim Fofana.

    Il ajoute que Macky Sall « a souligné l’importance de la mobilisation des services de l’État dans le cadre du contrôle économique notamment, pour assurer l’application stricte des prix homologués ».

    Le communiqué du Conseil des ministres annonce que « le président de la République a invité […] le ministre chargé du Commerce à poursuivre des concertations rapides avec les acteurs […] du commerce », pour « anticiper et juguler toute tendance ou risque de spéculation sur les marchés ».

    Concernant les droits des consommateurs, « le président de la République a rappelé ses orientations et les efforts fournis par l’État avec l’application de la loi 2021-25 du 12 avril 2021 sur les prix et la protection des consommateurs ».

    « Dans cette perspective, le chef de l’État a demandé au Premier ministre et au ministre du Commerce […] de faire le point sur l’état d’application des mesures économiques et sociales de lutte contre la vie chère adoptées en novembre 2022 et la politique de maîtrise des prix des denrées de consommation courante ».

    Macky Sall a évoqué, selon le communiqué du Conseil des ministres, « l’urgence d’asseoir une stratégie de renforcement des droits des consommateurs dans le contexte de l’organisation de la Journée internationale des droits des consommateurs, le 15 mars 2024 ».

    ESF/BK

  • SENEGAL-POLITIQUE-JUSTICE / Macky Sall va soumettre les conclusions du dialogue national au Conseil constitutionnel

    SENEGAL-POLITIQUE-JUSTICE / Macky Sall va soumettre les conclusions du dialogue national au Conseil constitutionnel

    Dakar, 28 fév (APS) – Le chef de l’Etat va saisir le Conseil constitutionnel pour recueillir son avis sur les conclusions et recommandations du dialogue national clôturé, mardi, à Diamniadio, a-t-on appris de source officielle, mercredi.

    « Conformément à l’article 92 de la Constitution, le président de la République saisira le Conseil constitutionnel pour recueillir son avis sur les conclusions et recommandations du dialogue national », rapporte notamment le communiqué du Conseil des ministres tenu mercredi.

    Les conclusions et recommandations issues du dialogue national seront officiellement remises au chef de l’Etat lundi 4 mars, lors d’une audience, a indiqué la source.

    Les participants au dialogue national ont proposé que le chef de l’Etat prenne un décret convoquant le corps électoral le 2 juin prochain pour la tenue de l’élection présidentielle initialement fixée au 25 février dernier.

    Ils ont également proposé que le président sortant, dont le mandat arrive à échéance le 2 avril, puisse rester en fonction jusqu’à l’installation de son successeur.

    Selon le communiqué, le président de la République a magnifié la volonté d’apaisement, de pacification de l’espace politique, de réconciliation et de dépassement de l’ensemble des acteurs du dialogue national afin de préserver la stabilité du pays et de consolider un Sénégal uni, résilient et prospère dans la solidarité, l’équité et l’épanouissement de ses populations.

    Il a remercié et félicité les participants et toutes les parties prenantes au dialogue national qui ont répondu à son invitation, à l’occasion de cette concertation, tenue les 26 et 27 février, qui a, encore une fois, « démontré la grandeur et le sens des responsabilités du peuple sénégalais, ainsi que la vitalité et le rayonnement de notre démocratie », peut-on lire.

    Une concertation pour déterminer la date de la présidentielle

    Le chef de l’Etat a salué, lors la réunion hebdomadaire du gouvernement, « l’esprit constructif et républicain qui a marqué les travaux avec des propositions qui permettent de déterminer dans la convergence de vues, le réalisme et le consensus, un calendrier électoral ajusté, intégrant la nouvelle date de l’élection présidentielle ».

    Seize des dix-neuf candidats retenus par le Conseil constitutionnel n’ont pas participé à cette rencontre, de même que plusieurs franges d’acteurs se réclamant de la société civile.

    Cette décision est une des matérialisations de la crise politique que le pays traverse depuis l’annonce du report de l’élection présidentielle qui devait déboucher sur le choix d’un successeur au président Macky Sall, au pouvoir depuis 2012.

    La convocation de cette concertation est le procédé choisi par Macky Sall préalablement à la détermination d’une nouvelle date pour l’élection présidentielle.

    Il s’était notamment engagé le 16 février à « pleinement exécuter » une décision du Conseil constitutionnel invitant les autorités compétentes à fixer une date pour l’élection présidentielle, après que la juridiction a constaté l’impossibilité de l’organiser le 25 février, comme initialement prévue.

    Dans cette même décision, le Conseil constitutionnel a jugé « contraire à la Constitution », l’adoption par l’Assemblée nationale, d’une loi repoussant au 15 décembre prochain la tenue du scrutin.

    Cette loi parlementaire a été votée le 5 février, deux jours après que le président de la République a annoncé, lors d’un discours à la nation, l’abrogation du décret par lequel il avait convoqué les électeurs aux urnes le 25 février.

    Vague de libération d’activistes et de militants politiques

    En prenant cette décision, le 3 février, il a invoqué des soupçons de corruption concernant des magistrats parmi ceux qui ont procédé à l’examen des 93 dossiers de candidature et jugé recevables 20 d’entre eux.

    S’adressant à la nation, le chef de l’État a souhaité l’organisation d’un « dialogue national ouvert, afin de réunir les conditions d’une élection libre, transparente et inclusive dans un Sénégal apaisé ».

    Selon la loi électorale, il faut être de nationalité exclusivement sénégalaise pour briguer la magistrature suprême au Sénégal.

    Les membres du groupe parlementaire Liberté et démocratie avaient demandé et obtenu la mise en place d’une commission d’enquête parlementaire pour faire la lumière sur les allégations de corruption et de « connexions douteuses ».

    L’ouverture d’une information judiciaire a mis fin aux travaux de cette commission d’enquête parlementaire chargée de faire la lumière sur les accusations portées par le PDS contre des juges du Conseil constitutionnel.

    Quatre personnes ont perdu la vie dans les violences qui ont émaillé les manifestations de protestation contre le report de l’élection présidentielle.

    Ces victimes ont été enregistrées à Dakar, Saint-Louis et Ziguinchor lors de heurts ayant opposé des protestataires aux forces de l’ordre.

    Ces évènements ont été suivis, quelques jours plus tard, par une vague de libérations d’activistes et de militants arrêtés dans le cadre d’activités en lien avec leur engagement politique.

    AKS/BK