Année : 2024

  • SENEGAL-SECURITE / Macky Sall demande la poursuite de « l’accélération » de la mise en œuvre de la Stratégie nationale de la protection civile

    SENEGAL-SECURITE / Macky Sall demande la poursuite de « l’accélération » de la mise en œuvre de la Stratégie nationale de la protection civile

    Dakar, 28 fév (APS) – Le chef de l’Etat a demandé mercredi la poursuite de « l’accélération de la mise en œuvre territoriale de la Stratégie nationale de la Protection civile », en liaison avec les entités concernées, dont les collectivités territoriales, les autorités administratives déconcentrées et les communautés.

    Macky Sall, présidant la réunion du Conseil des ministres, « a rappelé les réalisations notables constatées, pour renforcer la transformation et la montée en puissance de la Brigade nationale des Sapeurs-pompiers (BNSP), dont la présence territoriale, les équipements, les ressources humaines et la doctrine d’intervention ont été améliorés de façon significative depuis 2012 ».

    « Dans cet élan, le président de la République a demandé au ministre de l’Intérieur et au ministre, auprès du ministre de l’Intérieur en charge de la Protection civile et de la Sécurité de proximité de poursuivre l’accélération de la mise en œuvre territoriale de la Stratégie nationale de la Protection civile en liaison avec les collectivités territoriales, les autorités administratives déconcentrées, les acteurs privés et les communautés », indique le communiqué du Conseil des ministres.

    Le chef de l’Etat a signalé, à ce sujet, « l’importance de veiller à la sécurité civile des établissements recevant du public, des marchés, espaces commerciaux et édifices publics notamment, mais également à l’audit et aux contrôles systématiques des bâtiments menaçant ruine, ainsi que des établissements et infrastructures classés ».

    Selon la même source, le président de la République est par ailleurs « revenu sur le désenclavement de la région naturelle de Casamance et de la liaison maritime Dakar- Ziguinchor ».

    Il a demandé « au Premier ministre de prendre avec les ministres concernés toutes les dispositions urgentes et adéquates en vue d’accélérer le développement des systèmes de transport terrestres, maritimes et aériens desservant les régions de Kolda, Sédhiou et Ziguinchor ».

    BK/AKS

  • SENEGAL-POLITIQUE / Le gouvernement a adopté le projet de loi d’amnistie des faits de violence survenus entre 2021 et 2024

    SENEGAL-POLITIQUE / Le gouvernement a adopté le projet de loi d’amnistie des faits de violence survenus entre 2021 et 2024

    Dakar, 28 fév (APS) – Le Conseil des ministres a examiné et adopté, mercredi, en Conseil des ministres, un projet de loi d’amnistie des faits liés aux violences politiques survenues entre 2021 et 2024.

    L’adoption du projet de loi par le gouvernement survient à la suite de la promesse faite par Macky Sall, lundi dernier, à l’ouverture du dialogue national, de proposer une ‘’loi d’amnistie générale des faits se reportant aux manifestations politiques survenues entre 2021 et 2024’’.

    Le projet de loi sera présenté à l’Assemblée nationale ‘’dans les meilleurs délais’’, selon le communiqué du Conseil des ministres.

    ‘’Dans un esprit de réconciliation nationale, je saisirai l’Assemblée nationale, après son adoption en Conseil des ministres, d’un projet de loi d’amnistie générale sur les faits se reportant aux manifestations politiques survenues entre 2021 et 2024’’, a déclaré Macky Sall à l’ouverture du dialogue national.

    Il faisait allusion aux violences politiques survenues notamment en 2021 et 2024, au cours desquelles de nombreuses personnes ont été tuées, blessées ou emprisonnées.

    AKS/ESF

  • VIDEO / Jeux olympiques 2026 : les alentours du stade iba Mar diop libérés

    VIDEO / Jeux olympiques 2026 : les alentours du stade iba Mar diop libérés

    Dans le cadre des préparatifs des jeux olympiques de Dakar prévus en 2026 , les emprises aux alentours du stade iba mar diop ont été libérés . Sous la houlette de l’ageroute, les opérations ont démarré depuis lundi. A ce jour,1253 impactés ont été soulagés.

  • SENEGAL-INSTITUTIONS / Le communiqué du Conseil des ministre du mercredi 28 février 2024

    SENEGAL-INSTITUTIONS / Le communiqué du Conseil des ministre du mercredi 28 février 2024

    Dakar, 28 fév (APS) – Le Conseil des ministres s’est tenu ce mercredi 28 février 2024 au Palais de la République, sous la présidence du Chef de l’Etat, Son Excellence, Monsieur Macky SALL.

    A l’entame de sa communication, le Président de la République a remercié et félicité les participants et toutes les parties prenantes au Dialogue national qui ont répondu à son invitation, à l’occasion de cette concertation, tenue les 26 et 27 février, qui a, encore une fois, démontré la grandeur et le sens des responsabilités du peuple sénégalais, ainsi que la vitalité et le rayonnement de notre démocratie.

    Le Chef de l’Etat a salué l’esprit constructif et républicain qui a marqué les travaux avec des propositions qui permettent de déterminer dans la convergence de vues, le réalisme et le consensus, un calendrier électoral ajusté, intégrant la nouvelle date de l’élection présidentielle.

    Dans cette dynamique, le Président de la République recevra le rapport du dialogue national, lors d’une audience prévue le lundi 04 mars 2024.

    Conformément à l’article 92 de la Constitution, le Président de la République saisira le Conseil constitutionnel pour recueillir son avis sur les conclusions et recommandations du dialogue national.

    Le Président de la République a, par ailleurs, magnifié la volonté d’apaisement, de pacification de l’espace politique, de réconciliation et de dépassement de l’ensemble des acteurs du dialogue national afin de préserver la stabilité du pays et de consolider un Sénégal uni, résilient et prospère dans la solidarité, l’équité et l’épanouissement de ses populations.

    A cet effet, le Chef de l’Etat a rappelé au Conseil sa volonté de faire adopter ce jour un projet de loi d’amnistie, qui sera présenté à l’Assemblée nationale dans les meilleurs délais. En outre, le Président de la République a invité le Gouvernement à mettre en œuvre des mesures d’assistance en faveur des familles des personnes décédées lors de manifestations.

    Poursuivant sa communication sur les droits des consommateurs, le Président de la République a rappelé ses orientations et les efforts consentis par l’Etat avec l’application de la loi 2021-25 du 12 avril 2021 sur les prix et la protection des consommateurs.

    Dans cette perspective, le Chef de l’Etat a demandé au Premier Ministre et au Ministre du Commerce, de la Consommation et des PME de faire le point sur : (i) l’état d’application des mesures économiques et sociales de lutte contre la vie chère adoptées en novembre 2022, (ii) la politique de maitrise des prix des denrées de consommation courante.

    En cette période de Carême et très prochainement de Ramadan, le Président de la République a relevé l’impératif de veiller à l’approvisionnement correct des marchés en denrées et produits de première nécessité à des prix accessibles aux populations.

    A ce titre, le Chef de l’Etat a souligné l’importance de la mobilisation des services de l’Etat dans le cadre du contrôle économique notamment, pour assurer l’application stricte des prix homologués.

    Le Président de la République a invité, dès lors, le Ministre chargé du Commerce à poursuivre des concertations rapides avec les acteurs de l’écosystème du Commerce, en vue d’anticiper et de juguler toute tendance ou risque de spéculation sur les marchés.

    Le Chef de l’Etat a enfin indiqué l’urgence d’asseoir une stratégie de renforcement des droits des Consommateurs dans le contexte de l’organisation de la Journée internationale des droits des Consommateurs, le 15 mars 2024.

    Saisissant l’occasion de la célébration le vendredi 1er mars 2024, de la Journée internationale de la Protection civile, le Président de la République a rappelé les réalisations notables constatées, pour renforcer la transformation et la montée en puissance de la Brigade nationale des Sapeurs-pompiers (BNSP), dont la présence territoriale, les équipements, les ressources humaines et la doctrine d’intervention ont été améliorés de façon significative depuis 2012.

    Dans cet élan, le Président de la République a demandé au Ministre de l’Intérieur et au Ministre, auprès du Ministre de l’Intérieur en charge de la Protection civile et de la Sécurité de proximité de poursuivre l’accélération de la mise en œuvre territoriale de la Stratégie nationale de la Protection civile en liaison avec les collectivités territoriales, les autorités administratives déconcentrées, les acteurs privés et les communautés.

    Au demeurant, le Chef de l’Etat a signalé l’importance de veiller à la sécurité civile des établissements recevant du public, des marchés, espaces commerciaux et édifices publics notamment, mais également à l’audit et aux contrôles systématiques des bâtiments menaçant ruine, ainsi que des établissements et infrastructures classés.

    Sur le climat social, la gestion et le suivi des affaires intérieures, le Chef de l’Etat est revenu sur le désenclavement de la région naturelle de Casamance et de la liaison maritime Dakar- Ziguinchor, en demandant au Premier Ministre de prendre avec les Ministres concernés toutes les dispositions urgentes et adéquates en vue d’accélérer le développement des systèmes de transport terrestres, maritimes et aériens desservant les régions de Kolda, Sédhiou et Ziguinchor.

    Dans sa communication, le Premier Ministre est revenu sur la coordination de l’activité gouvernementale en évoquant :

    • le Conseil interministériel consacré au pèlerinage aux Lieux saints de l’Islam ;
    • les concertations avec la Communauté universitaire ;
    • la réception de génisses à haut potentiel laitier ;
    • la situation de la mise en œuvre du Programme Spécial de Désenclavement ;
    • la situation du paiement des bourses de sécurité familiale.

    AU TITRE DES COMMUNICATIONS DES MINISTRES

    • le Ministre des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’Extérieur a fait une communication sur la situation internationale ;
    • le Ministre de l’Education nationale a fait une communication sur la situation pédagogique et sociale;
    • le Ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation a fait une communication sur la situation pédagogique et sociale dans les établissements d’enseignement supérieur, l’orientation des nouveaux bacheliers, le démarrage du super calculateur et le lancement du Nano satellite « Gainde-Sat » ;
    • le Ministre de l’Agriculture, de l’Equipement rural et de la Souveraineté alimentaire a fait une communication sur le suivi de la campagne de commercialisation de l’arachide 2023/2024, la campagne de contre saison froide 2023/2024, les exportations de produits horticoles et le matériel agricole.

    AU TITRE DES TEXTES LEGISLATIFS ET REGLEMENTAIRES

     

    Le Conseil a examiné et adopté :

     

    • le projet de loi portant amnistie ;
    • le projet de décret modifiant le décret n° 2020 – 1788 du 23 septembre 2020 portant création d’une allocation spéciale de retraite au profit des enseignants et chercheurs titulaires des universités.

     

    AU TITRE DES MESURES INDIVIDUELLES

    Le Président de la République a pris les décisions suivantes :

    • Monsieur Diène NDIAYE, Ingénieur des pêches et de l’Aquaculture, précédemment Directeur de Cabinet du Ministre du Tourisme et des Loisirs, est nommé Secrétaire général du Ministère du Tourisme et des Loisirs, en remplacement de Monsieur Mamadou Bassirou NDIAYE, appelé à d’autres fonctions.
    • Monsieur Mamadou Lamine Bara GUEYE, titulaire d’un Master of Business Administration (MBA) en Qualité Hygiène Sécurité et Environnement, est nommé Directeur général de l’Office de Gestion des Infrastructures sportives.
    • Monsieur Pape Sambare NDIAYE, Administrateur civil principal, est nommé Directeur de l’Administration générale et de l’Equipement au Ministère du Pétrole et des Energies, en remplacement de Monsieur Ibrahima NDIAYE, admis à faire valoir ses droits à une pension de retraite.

     

    Fait à Dakar, le 28 février 2024

    Le Ministre du Commerce, de la Consommation

    et des Petites et moyennes Entreprises,

    Porte-parole du Gouvernement

    Abdou Karim FOFANA

  • SENEGAL-ECONOMIE-GOUVERNANCE / Bachir Kanouté suggère de mettre le citoyen au cœur du processus budgétaire

    SENEGAL-ECONOMIE-GOUVERNANCE / Bachir Kanouté suggère de mettre le citoyen au cœur du processus budgétaire

    Dakar, 28 fév (APS) – Le coordonnateur du Réseau citoyen pour la transparence budgétaire (RCTB), Bachir Kanouté, a souligné, mercredi, l’importance de placer les citoyens « au cœur du processus budgétaire », afin qu’ils « puissent se l’approprier ».

    « L’enjeu est que les citoyens doivent être au cœur du processus budgétaire, pour qu’ils puissent se l’approprier, car c’est en se l’appropriant qu’ils peuvent se sentir citoyens et payer les impôts, les taxes, etc. », a-t-il déclaré, lors d’un atelier national de deux jours axé sur la transparence budgétaire.

    Si la connexion n’existe pas entre le citoyen et le processus budgétaire, prévient-il, le risque demeure « grand ».

    Il précise que l’enjeu de l’atelier est non seulement de partager les résultats du travail réalisé dans quatre régions, à savoir Dakar, Saint-Louis, Kédougou et Sédhiou, mais aussi d’être à l’écoute du dialogue entre les organisations de la société civile et la Direction du budget.

    « Malheureusement, a-t-il déploré, le constat est que le citoyen n’est pas au cœur du processus, il n’est pas impliqué. Et il est très souvent laissé en rade à toutes les étapes du processus budgétaire, notamment son élaboration, sa mise en œuvre et son suivi ».

    « Cet exercice important a démarré depuis 2022, et dès lors, le gouvernement a jugé utile de pérenniser cet exercice qui permet une prise en charge durable des besoins et préoccupations du citoyen », a pour sa part déclaré Ibrahima Ndiaye, représentant du directeur général du budget à l’atelier.

    Il a souligné que les organisations de la société civile regroupées au sein du RCTB se sont inscrites dans cette dynamique en menant plusieurs initiatives.

    « A l’issue d’une concertation délocalisée, nous avons jugé qu’une moisson importante et intéressante a été faite en termes de propositions allant dans le sens de l’amélioration de la transparence budgétaire », a-t-il rappelé.

    Jean-Marc Lepain, chef du projet de l’USAID d’appui à la gestion des finances publiques, souligne que « les questions de transparence budgétaire [revêtent] une grande importance (…) » pour cette agence américaine dédiée au développement international.

    Il considère que la transparence budgétaire demeure une question importante pour l’amélioration de l’image du Sénégal, car faisant l’objet de plusieurs normes internationales sur la base desquelles tous les pays sont jugés.

    AMN/SBS/ASG/BK

  • SENEGAL-AGRICULTURE / Filière maïs : des améliorations de rendements espérés après l’introduction de nouvelles variétés à Matam

    SENEGAL-AGRICULTURE / Filière maïs : des améliorations de rendements espérés après l’introduction de nouvelles variétés à Matam

    Matam, 28 fév (APS) – L’introduction de deux nouvelles variétés de maïs et de nouveaux pesticides dans la région de Matam (nord) va « beaucoup améliorer » les rendements des producteurs, mais aussi participer à la lutte contre les chenilles légionnaires, a indiqué, mercredi, Leyti Kâ, chef de secteur à la Société d’aménagement et d’exploitation des terres du delta du Fleuve Sénégal (SAED).

     »Avec la Fondation Syngenta et les organisations paysannes de la région, nous avons mis en place un plan de recherche et de développement qui a abouti à l’introduction de produits qui traitent les attaques des chenilles et participent à l’amélioration des rendements avec des produits hybrides », a-t-il dit.

    M. Kâ s’exprimait lors d’une journée portes-ouvertes organisée à Ndouloumadji et Matam 3.

    Il signale par exemple que le Gorcabbal 31, qui est la variété à promouvoir et une semence hybride, a permis aux producteurs d’avoir deux à trois épis de maïs par plant, ce  »qui laisse espérer de bons rendements dans cette zone ».

    Il a aussi signalé l’introduction de Kabomanoj, un produit permettant de lutter contre les attaques des chenilles légionnaires.

    Selon M. Kâ, les producteurs vont gagner doublement par rapport à ceux qui utilisent d’autres variétés sur la précocité et le rendement.

    Moussa Sène, coordonnateur de zone à la Fondation suisse Syngenta, une structure qui s’active dans le développement rural, rappelle qu’il y avait « une situation précaire concernant la culture du maïs », en raison de l’invasion des champs par chenilles légionnaires.

    « C’est dans ce sens que nous avons introduit de nouvelles variétés qui pourront apporter plus de rendements », a-t-il expliqué.

    Il assure qu’il a été constaté un bon comportement des produits dans tous les champs où les nouvelles variétés sont utilisées.

    Amadou Tidiane Diaw, un producteur de maïs, salue l’introduction de ces nouvelles variétés de semence et des nouveaux pesticides.

    AT/ASG/BK

  • SENEGAL-ENVIRONNEMENT / Foundiougne : un comité local de suivi pour accompagner la création d’emplois décents autour de la mangrove

    SENEGAL-ENVIRONNEMENT / Foundiougne : un comité local de suivi pour accompagner la création d’emplois décents autour de la mangrove

    Toubacouta, 28 fév (APS) – Le projet « Emplois verts pour les femmes et les jeunes dans le delta du Saloum » compte mettre en place un comité local de suivi en vue d’accompagner la création d’emplois économiques et écologiques dans les écosystèmes de mangrove du département de Foundiougne.

    Ce projet mis en place grâce à l’Organisation internationale du travail (OIT) vise 2.000 bénéficiaires âgés de 15 à 35 ans, dont des femmes.

    Son coût est de 4 millions d’euros, soit 2, 623 milliards de francs CFA pour une durée de trois ans. Le démarrage des activités est prévu dans le courant du premier trimestre de cette année.

    « Il s’agit d’apporter des changements systémiques en accompagnant la création d’emplois économiques et écologiques des écosystèmes de la mangrove », a expliqué le chef du projet, Eli Maxime Sogbossi.

    Il s’exprimait à l’ouverture d’un atelier de mise en place du comité local de suivi du projet.

    « Nous voulons contribuer à la création d’emplois décents pour les femmes et les jeunes autour des activités de la mangrove, spécialement sur les chaînes de valeur de l’apiculture et des mollusques », a expliqué M. Sogbossi.

    Selon lui, les chaînes de valeur basées sur la mangrove sont plus efficaces et compétitives pour garantir des emplois et des revenus conséquents.

    Le préfet de Foundiougne a préconisé une formalisation des structures autour du delta du Saloum pour permettre aux jeunes et aux femmes de la localité de tirer un meilleur profit des ressources naturelles dont regorge la mangrove.

    « Les filières telles que l’apiculture et les mollusques sont très développées dans la zone de Foundiougne. Cela permettra aux organisations féminines et aux jeunes qui sont plus actifs d’en tirer meilleur profit », a-t-il ajouté.

    Le projet « Emplois verts pour les femmes et les jeunes dans le delta du Saloum » va mettre en place des comités locaux dans les arrondissements de Niodior et Djilor pour élargir le champ d’actions avec des communautés identifiées.

    SDI/ASG/BK

  • SENEGAL-COLLECTIVITES / Mbacké : vers le recrutement de 50 jeunes pour le pavage de rues

    SENEGAL-COLLECTIVITES / Mbacké : vers le recrutement de 50 jeunes pour le pavage de rues

    Mbacké, 28 fév (APS) – Mouhamadou Ba, responsable de l’appui institutionnel du Programme de modernisation des villes (Promovilles), a annoncé, mercredi, le recrutement prochain de 50 jeunes de la commune de Mbacké (centre), dans le cadre du projet spécial pavage du programme  »Xëyu ndaw ñi » dédié à l’emploi des jeunes.

    Cinquante jeunes de Mbacké « vont participer aux travaux du programme +Xëyu ndaw ñi+, dans le cadre du projet spécial pavage » de cette commune de la région de Diourbel, a-t-il indiqué.

    Il intervenait au sortir d’une réunion d’échanges et de partage sur le processus d’appel à candidatures et de sélection des jeunes dans le cadre du projet spécial pavage destiné à la commune de Mbacké.

    Cette rencontre s’est déroulée sous la présidence du préfet du département de Mbacké, Khadim Hann, en présence de plusieurs membres de l’équipe municipale, de représentants de services départementaux, du conseil de la jeunesse et de structures féminines.

     »L’objectif était de partager plus ou moins la procédure de recrutement, notamment la cible qui est essentiellement âgée de dix-huit à quarante ans. La réunion a permis d’échanger sur les dossiers de candidatures à soumettre », a-t-il dit.

    Il a ajouté que la réunion a permis aux participants de « discuter des différents critères de sélection », lesquels « ont pu être validés par l’ensemble des acteurs ».

     »Le projet spécial pavage est estimé autour d’un linéaire de trois kilomètres (…) », a précisé le préfet du département de Mbacké, Khadim Hann, signalant que la mairie a prévu, pour le moment, de paver trois axes.

     »Les dépôts pour le processus d’appel à candidature et de sélection des jeunes pour le projet spécial pavage de Mbacké vont démarrer à partir du 6 mars prochain, au niveau du pôle-emploi du département », a indiqué le préfet Khadim Hann. 

    AN/ASG/BK

  • MONDE-SANTE-COMMEMORATION / Près de mille personnes souffrent de maladies rares au Sénégal (officiel)

    MONDE-SANTE-COMMEMORATION / Près de mille personnes souffrent de maladies rares au Sénégal (officiel)

    Dakar, 28 fév (APS) – Quelque 1000 personnes souffrent de maladies dites rares au Sénégal, en particulier des enfants, catégorie « la plus touchée » par ces affections, a-t-on appris mercredi du directeur de la lutte contre la maladie, le docteur Mouhamadou Moustapha Diop.

    « Au Sénégal, il a été dénombré quelque 1000 personnes qui souffrent de ces maladies dites rares, en particulier des enfants », a dit le directeur de la lutte contre la maladie au ministère de la Santé et de l’Action sociale.

    Il prenait part à une randonnée pédestre organisée par AfrikSanté, une association humanitaire de lutte contre les maladies rares, avec la participation des clubs de gymnastique de Cambérène et Guédiawaye, à Dakar.

    Selon Mouhamadou Moustapha Diop, les maladies dites rares sont qualifiées de cette manière « du point de vue de leur faible prévalence au niveau la population générale’’.

    Selon l’Organisation Mondiale de la Santé, a-t-il précisé ‘’ une maladie est dite rare lorsqu’il y a moins d’un cas pour 2000 personnes’’.

    Il précise que « près de 8000 maladies rares répondent à cette définition au niveau mondial », pour un total de « près de 350 millions de personnes » concernées par ces maladies rares à l’échelle du monde.

    « L’essentiel de ces maladies sont les myopathies parmi lesquelles il y a la myopathie de Duchenne, la myopathie de Becker. Il y a également les neuropathies telles que la sclérose latérale amyotrophique (SLA), la maladie de Charcot mais également il y a des maladies non neurologiques parmi lesquelles on peut citer la drépanocytose, l’hémophilie, la dracunculose », a expliqué docteur Diop.

    Il est revenu sur les stratégies mises en œuvre par le ministère de la Santé et de l’Action sociale pour lutter contre les maladies dites rares, notant que le plan stratégique de lutte contre les maladies non transmissibles prend également en charge les maladies rares.

    Le ministère de la Santé, dit-il, prévoit d’élaborer un plan dédié spécifiquement aux maladies rares, mais en attendant, « dans le plan que nous sommes en train de mettre en œuvre et dans nos perspectives, nous mettons l’accent sur la prévention et la communication ».

    La prévention « passe également par le diagnostic anténatal et postnatal. Cela veut dire que pendant la grossesse et les consultations prénatales, nous avons la possibilité de faire un diagnostic. Cela se fait dans plusieurs hôpitaux », a-t-il indiqué.

    Le dépistage néonatal de la drépanocytose, par exemple, se fait à l’hôpital de Touba, à l’hôpital d’enfants Albert Royer, entre autres structures hospitalières du pays, a signalé le directeur de la lutte contre les maladies.

    Pour Sidy Mouhamed Ndiaye, vice-président de AfrikSanté, une association humanitaire de lutte contre les maladies rares, à l’origine de cette randonnée pédestre, l’objectif poursuivi est « d’attirer l’attention de l’opinion et des politiques, tels que le gouvernement, le ministère de la Santé, car ces maladies ne sont pas rares si on les prend globalement ».

    « Nous sommes satisfaits de l’organisation de cette journée. Nous avons choisi de célébrer cette journée des maladies rares parce que ce qu’on appelait les maladies rares ne sont plus rares », a-t-il indiqué.

    La Journée internationale des maladies rares est commémorée le dernier jour du mois de février.

    SKS/BK/AKS

  • SENEGAL-ECONOMIE-PARTENARIAT / L’ADEPME et la SGBS s’allient pour le développement des PME/PMI

    SENEGAL-ECONOMIE-PARTENARIAT / L’ADEPME et la SGBS s’allient pour le développement des PME/PMI

    Dakar, 28 fév (APS) – L’Agence pour le développement des petites et moyennes entreprises (ADEPME) et la Société générale Sénégal (SGS) viennent de nouer un partenariat visant à identifier les PME/PMI pouvant avoir besoin de leurs services en vue de les aider à se développer.

    La convention portant sur ce partenariat a été signée, mercredi, à Dakar, par le directeur général de l’ADPME, Idrissa Diabira, et le directeur général adjoint de la SGS, Nicolas Tauvel.

    Elle « va matérialiser tout le travail déjà effectué pour passer à l’échelle, se donner la possibilité, au travers de nos ambitions communes, de démultiplier les énergies et nos forces pour accompagner les PME et leur permettre de grandir », a expliqué M. Diabira, lors de la cérémonie de signature de la convention de partenariat.

    Cette convention de partenariat devrait permettre aux deux parties de « renforcer les capacités des PME/PMI sénégalaises, et de contribuer au développement de leur compétitivité », a-t-il dit, soulignant que l’accès au financement représente « un immense défi pour les PME ».

    Il est attendu de cette convention qu’elle favorise « un meilleur accès des PME/PMI aux financements de leurs besoins », de même devrait-elle faciliter la collaboration entre les parties concernées « dans le suivi post financement pour garantir la sécurisation des crédits », selon Idrissa Diabira.

    A l’en croire, ce partenariat va également « favoriser l’intégration des PME/PMI dans le tissu économique, tout en permettant de travailler en synergie et de façon coordonnée pour la promotion des PME/PMI ».

    Pour Idrissa Diabira, « l’ensemble de l’écosystème doit se donner la main pour augmenter la part du portefeuille des institutions bancaires orientées sur le PME, estimée aujourd’hui à moins de 10%’’.

    Il s’est félicité de « la volonté extrêmement importante de de la SGS de démultiplier sa capacité à financer les PME ».

    Nicolas Tauvel, directeur général adjoint de la SGS, s’est également réjoui de ce partenariat, le présentant comme « une étape très importante » dans la coopération que l’établissement bancaire et l’ADEPME entretiennent « depuis de nombreuses années ».

    La signature de cette convention coïncide avec la volonté de la SGS de « relancer la dynamique d’accompagnement des PME », a relevé M. Tauvel, selon qui la SGS, qui compte actuellement « 5000 clients avec 92 milliards FCFA d’encours », « peut faire mieux » dans ce domaine.

    Le directeur général adjoint de la SGS a également salué « l’approche très pragmatique et très concrète » de l’ADPME, laquelle « va permettre à sa structure d’identifier les PME qu’elle veut financer ».

    CS/BK/ASG