Année : 2024

  • SENEGAL-ENVIRONNEMENT-PROJECTIONS / Tambacounda : une étude révèle une augmentation des températures et un raccourcissement de l’hivernage

    SENEGAL-ENVIRONNEMENT-PROJECTIONS / Tambacounda : une étude révèle une augmentation des températures et un raccourcissement de l’hivernage

    Tambacounda, 27 fév (APS) – Une étude conduite par le projet Femmes et agriculture résiliente au Sénégal (FAR) a permis de constater une augmentation des températures et un raccourcissement de l’hivernage dans la région de Tambacounda (est), a appris l’APS des responsables de cette enquête.

     « L’étude avait été commanditée par le projet Femmes et agriculture résilientes au Sénégal (FAR), pour voir les tendances, les projections dans les zones cibles du projet, à savoir Sédhiou, Kolda et Tambacounda », a rappelé Mariama Diop, technicienne à l’Agence nationale de l’aviation civile et de la météorologie (ANACIM).

    Selon cette experte, l’étude en question « a notamment révélé une augmentation des températures avec un climat qui va continuer à changer », d’où la nécessité de travailler sur « des stratégies d’adaptation dès à présent par rapport à l’agriculture et à la production agricole ».

    La technicienne de l’ANACIM précise que les projections annoncent un raccourcissement de l’hivernage dans certaines parties de cette région à travers une baisse des précipitations. Ce qui doit amener à penser à des variétés qui « consomment moins d’eau et à des techniques de conservation de cette ressource », a-t-elle recommandé.

    De son point de vue, « le plus important » est que les producteurs puissent savoir « à quoi s’en tenir dans le futur pour améliorer leurs rendements agricoles ».

    Le projet Femmes et agriculture résiliente au Sénégal (FAR) est soutenu par le gouvernement canadien à travers le Centre d’étude et de coopération internationale canadienne (CECI-Sénégal) à hauteur de 8 milliards de FCFA, informe El Hadji Malick Diouf, en charge des questions environnement et changement climatique au sein de ce projet.

    Il vise à relever « une situation de référence sur le plan climatique, hydraulique mais également sur les initiatives paysannes par rapport à la zone d’intervention », a-t-il expliqué.

    « Les changements climatiques sont perceptibles à vue d’œil, mais il nous faut des résultats scientifiques capables de démontrer que ce phénomène existe, et à partir de ces résultats, décliner des stratégies d’adaptation pour les producteurs », a encore fait valoir M. Faye.

    BT/SMD/BK

  • SENEGAL-AGRICULTURE-COLLECTIVITES / Kaolack : la commune de Thiomby mise sur un plan communal pour devenir un pôle intégré de développement

    SENEGAL-AGRICULTURE-COLLECTIVITES / Kaolack : la commune de Thiomby mise sur un plan communal pour devenir un pôle intégré de développement

    Thiomby, 27 fév (APS) – La commune de Thiomby veut se doter d’un plan communal d’adaptation et de développement agricole (PCADA) qui peut contribuer à faire de cette collectivité territoriale de la région de Kaolack (centre) un pôle intégré de développement agricole et économique, a soutenu le directeur de l’Agence régionale de développement (ARD), Mahmouth Diop.

    Le plan communal d’adaptation et de développement agricole de Thiomby peut faire de cette commune « un véritable pôle intégré de développement économique, qui ne souffrirait pas [des limites] de l’agriculture de subsistance qui ne peut pas continuer. Parce que nous constatons aujourd’hui une inflation avec la cherté des produits de consommation, entre autres », a-t-il souligné.

    M. Diop s’entretenait avec l’APS, au terme d’un atelier de lancement du processus d’élaboration du plan communal d’adaptation et de développement agricole (PCADA) de Thiomby, dans le cadre du projet dénommé « Agir localement pour l’adaptation du territoire arachidier dans la région de Kaolack » (ALATAK).

    Selon le directeur de l’Agence régionale de développement de Kaolack, l’ambition du projet ALATAK est de révolutionner l’agriculture pour que les communes concernées par cette initiative puissent changer de visage en se dotant d’un autre profil agricole. 

    « Il y a cent ans, au Sénégal, on faisait de l’agriculture de subsistance qui consiste à cultiver peu et se nourrir. Mais aujourd’hui, avec la cherté de la vie, les agriculteurs et autres paysans doivent être beaucoup plus ambitieux et se mettre dans la tête qu’un agriculteur peut gagner jusqu’à vingt ou trente millions de francs CFA », a martelé Mahmouth Diop.

    Cela passe, selon lui, par une bonne exploitation des surfaces foncières disponibles notamment en milieu rural où il y a « des milliers et des milliers d’hectares de terres cultivables » qui ne demandent, dit-il, qu’à être valorisées.

    Dans le cadre de ces plans communaux d’adaptation et de développement agricole, les entrepreneurs agricoles « vont bénéficier de beaucoup de revenus et de richesses estimés à des centaines de millions de francs CFA », a indiqué le directeur de l’ARD de Kaolack.

    Les agriculteurs sénégalais, insiste-t-il, ne peuvent pas rester sur « le modèle sédentaire, statique ou inerte qui ne bouge pas, qui est basée sur la pluviométrie qui dure entre trois et quatre mois pour gagner trois-cents mille francs CFA et rester sept mois à ne rien faire, alors que les frais médicaux, scolaires, le coût élevé des denrées alimentaires sont toujours pressants ».

    Ils se doivent d’être « ambitieux », mais pour cela, « il faut se donner les moyens d’avoir une vie de qualité par le travail, pas celui de subsistance mais un travail entrepreneurial, capitaliste, qui génère des millions voire des milliards de francs CFA. Et nous pensons que c’est possible, parce que Thiomby, par exemple, est une commune entièrement agricole, disposant des vallées […] » et d’autres surfaces pouvant être exploitées par les jeunes et les femmes, a-t-il conclu.

    ADE/BK/SMD

  • SENEGAL-POLITIQUE-REACTION / Loi d’amnistie : le Forum civil appelle plutôt à situer les responsabilités

    SENEGAL-POLITIQUE-REACTION / Loi d’amnistie : le Forum civil appelle plutôt à situer les responsabilités

    Dakar, 27 fév (APS) – Le Forum civil, se disant opposé au projet de loi d’amnistie des faits ayant trait aux évènements politiques survenus dans le pays entre 2021 et 2024, appelle plutôt le gouvernement à situer les responsabilités sur cette question.

    Dans une déclaration parvenue mardi à l’APS, le Forum civil appelle le gouvernement et la justice du Sénégal à « situer d’abord les responsabilités » relativement à ces évènements, pour poser le « socle indispensable d’une réconciliation nationale véritable ».

    Le chef de l’Etat a fait part, lundi, à Diamniadio, de sa décision d’adopter, mercredi, en Conseil des ministres, un projet de loi d’amnistie des faits ayant trait aux évènements politiques survenus dans le pays entre 2021 et 2024, lequel sera bientôt soumis à l’Assemblée nationale.

    « Dans un esprit de réconciliation nationale, je saisirai l’Assemblée nationale dès ce mercredi après son adoption en Conseil des ministres, d’un projet de loi d’amnistie générale sur les faits se reportant aux manifestations politiques survenues entre 2021 et 2024 », a-t-il déclaré à l’ouverture du dialogue national devant notamment arrêter une nouvelle date à la présidentielle initialement prévue pour se tenir le 25 février dernier avant d’être reportée sine die.

    Plusieurs leaders politiques, principalement de l’opposition, ont désapprouvé, la proposition d’une « loi d’amnistie générale des faits se reportant aux manifestations politiques survenues entre 2021 et 2024 ».

    ‘ »Le Forum civil, section sénégalaise de Transparency International, demande que des enquêtes transparentes et indépendantes soient diligentées pour situer les responsabilités sur les +faits se rapportant aux manifestations politiques survenues entre 2021 et 2024+ », lit-on dans sa déclaration.

    Il réclame par ailleurs que « des enquêtes approfondies soient menées sur le système de recrutement des personnels de défense et de sécurité et les formations qui leur ont été dispensées de 2020 à nos jours ».

    De même le Forum civil fait-il part de son souhait de voir la presse et des initiatives citoyennes continuer à « collecter toute preuve permettant de faire jaillir la vérité », tout en appelant les parlementaires à refuser de « s’engager dans [la] voie sinueuse et compromettante que trace ce funeste projet de loi ».

    Le Forum Civil considère cette initiative « inappropriée du président de la République, comme une volonté manifeste d’ensevelir la vérité [et] de balafrer durablement l’image du Sénégal, en consolidant le règne de l’impunité ».

    « Pour ces motifs, le Forum civil dénonce avec vigueur le projet de loi d’amnistie proposé par le président de la République », faisant valoir que durant la période visée, à savoir entre 2021 et 2024, « des Sénégalais et des Sénégalaises ont vécu la terreur des violences extrêmes ».

    Il s’y ajoute que durant cette période, le secteur économique « a été violemment impacté et des centaines de personnes, violentées, emprisonnées et plusieurs tuées. L’image du Sénégal en a pris un sérieux coup. Les familles sont dans le désarroi et l’angoisse permanents », souligne l’antenne sénégalaise de Transparency International.

    « Le Forum civil rappelle aussi avoir reçu des victimes qui ont témoigné avoir subi des actes de tortures, de la part des forces de défense et de sécurité, des pratiques bannies par l’Etat de droit et l’esprit des lois de la République », peut-on lire dans cette déclaration.

    Selon le Forum civil, « les Sénégalais ont besoin de connaître la vérité, en situant les responsabilités sur les atrocités que des citoyens ont subies durant les événements survenus entre 2021 et 2024 ».

    NSS/BK/SMD

  • SENEGAL-SOCIETE-GENRE / Plaidoyer pour une plus grande promotion des femmes aux postes de nomination

    SENEGAL-SOCIETE-GENRE / Plaidoyer pour une plus grande promotion des femmes aux postes de nomination

    Louga, 27 fév (APS) – La chargée de programme gouvernance à ONU Femmes Sénégal, Fanta Sow Ndiaye, a plaidé, mardi, à Louga, pour que les femmes soient davantage promues aux postes de nomination dans les instances publiques nationales et locales, afin de réduire les disparités de genre dans les centres de prise de décisions.

    « Nous avons la loi sur la parité, mais nous voudrions également que partout où il y a recrutement ou des postes de nomination, que les femmes en bénéficient au même titre que les hommes », a-t-elle déclaré.

    Fanta Sow Ndiaye s’entretenait avec des journalistes en marge d’un atelier de renforcement des capacités pour la promotion de la présence et du leadership des femmes au sein des institutions publiques nationales et locales, une rencontre (27, 28 et 29 février) qui se tient dans les locaux de la mairie de Louga.

    Fanta Sow Ndiaye a signalé qu’une étude « principalement portée par le PNUD », le Programme des Nations unies pour le développement, en collaboration avec ONU Femmes, a été élaborée pour établir « une situation de référence » devant permettre d’élaborer un plan d’actions national sur cette question.

    « Ce plan va nous permettre d’identifier ensemble avec les acteurs des recommandations, des activités phares à réaliser, les budgétiser et à voir dans quel cadre on pourra mettre en œuvre ces programmes pour qu’on puisse avoir des femmes au même niveau que les hommes dans les institutions publiques », a-t-elle expliqué.

    Selon Madjiguène Sangaré Guèye, adjointe au maire de Louga, « cet atelier organisé par ONU Femmes est très important parce qu’il […] a permis d’avoir des échanges fructueux qui vont permettre de mieux outiller les femmes sur la promotion du leadership féminin au sein des institutions publiques nationales et locales ».

    « Nous avons aussi longuement parlé de la parité, du recrutement des femmes dans la Fonction publique, mais également de cette étude qui nous a permis d’avoir des statistiques par rapport à la position des femmes dans les instances publiques notamment les collectivités territoriales », a-t-elle ajouté.

    « Il a été également l’occasion de faire un plaidoyer pour une meilleure promotion des femmes dans les instances de prise de décisions notamment dans les postes nominatifs », a-t-elle indiqué.

    DS/BK/AKS/SMD

  • VIDEO / Présidentielle après le 02 Avril: le dialogue national fait recours à l’article 36

    VIDEO / Présidentielle après le 02 Avril: le dialogue national fait recours à l’article 36

    A la question de savoir si l’élection présidentielle se tient après le 2 avril qu’est-ce qui va se passer ? La commission du dialogue national en charge de cette question convoque l’article 36 de la constitution. Cet article en son alinéa 2 dispose que le Président de la République en exercice reste en fonction jusqu’à l’installation de son successeur.

  • VIDEO / ISRA – APS : un partenariat qui promet…

    VIDEO / ISRA – APS : un partenariat qui promet…

    En prélude aux festivités liées à la célébration des cinquante ans de l’Institut Sénégalais de recherches agricoles (isra), le Directeur général Momar Talla Seck, a rendu visite à l’Aps afin de matérialiser un partenariat avec l’agence. L’objectif est de diffuser largement les réalisations de l’Isra.

  • SENEGAL-ECONOMIE-GENRE / Matam : des femmes initiées aux techniques de transformation de produits locaux

    SENEGAL-ECONOMIE-GENRE / Matam : des femmes initiées aux techniques de transformation de produits locaux

    Matam, 27 fév (APS) – Un atelier de formation de trois jours s’est ouvert lundi à Matam (nord), à l’intention des groupements de femmes de la région spécialisés dans la transformation de céréales locales, de fruits et légumes, mais aussi dans la saponification et la poterie, a constaté l’APS.

    L’atelier réunit des femmes issues notamment des communes de Ndendory, Hamady Hounaré et Orkodiéré, « des localités impactées par l’exploitation du phosphate dans le département de Kanel »,  a expliqué Ousmane Ba, facilitateur de Women In Mining Sénégal (WIM), une structure ayant contribué à l’organisation de cette formation.

    Pendant trois jours, les bénéficiaires seront formées sur les techniques de transformation de céréales locales, de fruits et légumes, mais aussi en saponification et en poterie, a poursuivi M. Bâ.

    Il intervenait au deuxième jour de cette formation qui regroupe des femmes membres des plusieurs Groupements d’intérêt économique (GIE) et Groupements de promotion féminine (GPF) ainsi que du Réseau des femmes et des jeunes pour le développement de Matam.

    Il a précisé que les sites de Ndendory, Hamady Hounaré et Orkadiéré vont abriter les ateliers de transformation et de saponification, tandis que Diandioly va accueillir les activités en poterie.

     »Ces femmes ont déjà obtenu, de la part de WIM Sénégal, des NINEA, après avoir bénéficié d’une formalisation en GIE », s’est félicité M. Ba, notant que la structure qu’il représente envisage de les accompagner dans la participation à des foires.

    Selon lui, les bénéficiaires de ce programme disposent déjà de boutiques de vente en ligne mises en place avec l’aide de la Chambre de commerce de Matam.

    AT/SMD/BK

  • SENEGAL-SANTE-COMMEMORATION / Célébration de la Journée internationale des maladies rares, mercredi

    SENEGAL-SANTE-COMMEMORATION / Célébration de la Journée internationale des maladies rares, mercredi

    Dakar, 27 fév (APS) – Afriksanté, association humanitaire de lutte contre les maladies rares Sénégal annonce qu’elle va célébrer, mercredi, la Journée internationale dédiée à ces pathologies, indique un communiqué des organisateurs reçu à l’APS, mardi.

    Cette association va commémorer cette journée en partenariat avec le ministère de la Santé et de l’Action sociale et l’Organisation européenne pour les maladies rares (Eurodis).

    Une randonnée pédestre allant de la plage de Malibu à Guédiawaye jusqu’au deuxième rond-point de Cambérène figure parmi les activités prévues lors de cette journée.

    La Journée internationale des maladies rares est célébrée le dernier jour du mois de février de chaque année, depuis 2008, avec l’objectif de mettre en avant « des initiatives visant à sensibiliser le public pour un soutien accru aux personnes touchées par ces maladies ».

    Au Sénégal, la première édition célébrant cette journée remonte à 2017. Elle n’a pas été organisée ces dernières années en raison de la crise sanitaire liée au Covid-19, indique la même source.

    SKS/SMD/BK

  • SENEGAL-AGRICULTURE-RECHERCHE / L’ISRA célèbre ses 50 ans d’existence et de recherche en novembre prochain (directeur)   

    SENEGAL-AGRICULTURE-RECHERCHE / L’ISRA célèbre ses 50 ans d’existence et de recherche en novembre prochain (directeur)   

    Dakar, 27 fév (APS) – L’Institut sénégalais de recherches agricoles (ISRA) va célébrer en novembre prochain ses cinquante ans d’existence et de recherche, a annoncé mardi son directeur général, Momar Talla Seck.

    « L’ISRA va célébrer sous peu ses 50 ans au mois de novembre 2024 », a dit M. Seck lors d’une visite de travail à l’Agence de presse sénégalaise (APS), en présence de son directeur général, Thierno Ahmadou Sy.

    « Dans cette perspective, nous allons organiser, dans les prochains mois, des activités qui entrent dans le cadre de cette célébration. Et nous pensons avec l’APS avoir une visibilité de ce qu’est en train de faire l’ISRA », a-t-il souligné.

    Selon son directeur général, l’ISRA, « à travers cette célébration », compte « mettre à la disposition du public, les acquis et résultats  obtenus […] dans ses domaines d’intervention, à savoir les productions forestières, végétales, économiques, halieutiques ».

    « Nous convions tout le monde, les anciens de l’ISRA, nos partenaires à cet anniversaire, un événement pour mettre sur la table tous nos acquis et dégager des perspectives pour améliorer les résultats trouvés », a encore souligné Mor Talla Seck.

    L’ISRA, après cinquante ans d’existence, est  »rassuré par le bilan de ses travaux », a-t-il déclaré, signalant que des panels sont prévus dans le cadre de cette célébration.

    L’ISRA est un établissement public à caractère scientifique et technologiques  créé en 1974 et dont la mission consiste à générer des connaissances scientifiques et innovations technologiques dans les domaines de production végétale, animalière, forestière, halieutique, et  socio-économie.

    AB/SKS/BK