Année : 2024

  • SENEGAL-POLITIQUE / Les participants au dialogue national proposent la date du 2 juin pour la présidentielle

    SENEGAL-POLITIQUE / Les participants au dialogue national proposent la date du 2 juin pour la présidentielle

    Dakar, 27 fév (APS) – Les participants au dialogue national ont proposé à ce que le chef de l’Etat prenne un décret convoquant le corps électoral le 2 juin prochain pour la tenue de l’élection présidentielle initialement fixée au 25 février, a-t-on appris, mardi, de plusieurs membres de la commission chargée de réfléchir sur le sujet.

    ‘’La commission date et gestion de la transition a, à la quasi-unanimité de ses membres, décidé de retenir la date du 2 juin. Il restera à voir comment par quel mécanisme il va falloir régler la question de la participation des candidats’’, a confirmé à l’APS, Babacar Gaye, un de ses membres.

    Le responsable de  »Suxali » (renaissance), un mouvement politique né des flancs du Parti démocratique sénégalais (PDS) a, en même temps, fait savoir que les 19 candidats déjà retenus par le Conseil constitutionnel doivent participer à l’élection.

    ‘’Il reste maintenant à voir comment intégrer certainement les autres candidats qui ont été écartés de manière injuste’’, a-t-il signalé.

    Le président du groupe parlementaire Liberté et démocratie, Mamadou Lamine Thiam, a de son côté, déclaré que la gestion de l’après 2 avril était essentielle.

    Mettant en garde contre l’éventualité d’un vide institutionnel en lien avec le départ annoncé de Macky Sall du pouvoir, le 2 avril prochain, M. Thiam a soutenu que les participants avaient proposé à ce que l’actuel chef de l’Etat puisse gérer la période de transition jusqu’à l’installation de son successeur.

    Les commissions mises en place dans le cadre du dialogue national, ouvert lundi, en présence du chef de l’Etat, ont travaillé à huit clos sur une proposition de date pour la tenue de l’élection présidentielle et les voies et moyens de déterminer le processus à mettre en œuvre à l’issue le 2 avril prochain, date coïncidant avec la fin du mandat du chef de l’Etat sortant.

    Les travaux de la commission chargée de réfléchir sur la date de la prochaine présidentielle étaient dirigés par le ministre de l’Intérieur, Sidiki Kaba.

    Une autre commission, conduite par le ministre des Affaires étrangères, Ismaila Madior Fall, assurant l’intérim de la ministre de la Justice, a réfléchi sur les modalités suivant lesquelles le processus électoral se poursuivrait après le 2 avril.

    Des chefs religieux, représentants de syndicats et d’organisations de la société civile et des candidats recalés à l’élection présidentielle ont répondu à l’appel du président de la République à dialoguer afin de permettre au pays de trouver les moyens de résoudre la crise politique qu’il traverse depuis l’annonce du report de l’élection présidentielle du 25 février 2024.

    Des responsables du Parti démocratique sénégalais (PDS), la formation politique à l’origine des accusations portées sur certains des membres du Conseil constitutionnel qui ont procédé au contrôle de la régularité des candidats à l’élection présidentielle, ont participé à la rencontre.

    Les accusations du PDS ont été portées après que le dossier de candidature du leader de cette formation, Karim Wade, a été déclaré irrecevable en raison de la double nationalité sénégalaise et française du fils de l’ancien président Abdoulaye Wade.

    Le Premier ministre Amadou Bâ, candidat de la coalition Benno Bokk Yaakaar (majorité), des candidats recalés et plusieurs autres acteurs politiques ont également fait le déplacement au Centre de conférence de Diamniadio, où se tient ces concertations.

    Seize des dix-neuf candidats retenus par le Conseil constitutionnel ont fait part de leur décision de ne pas participer à cette rencontre, de même que plusieurs franges d’acteurs se réclamant de la société civile.

    Cette décision est une des matérialisations de la crise politique que le pays traverse depuis l’annonce du report de l’élection présidentielle qui devait déboucher sur le choix d’un successeur au président Macky Sall, au pouvoir depuis 2012.

    La convocation de cette concertation est le procédé choisi par Macky Sall préalablement à la détermination d’une nouvelle date pour l’élection présidentielle.

    Il s’était notamment engagé le 16 février à « pleinement exécuter » une décision du Conseil constitutionnel invitant les autorités compétentes à fixer une date pour l’élection présidentielle, après que la juridiction a constaté l’impossibilité de l’organiser le 25 février, comme initialement prévue.

    Dans cette même décision, le Conseil constitutionnel a jugé « contraire à la Constitution », l’adoption par l’Assemblée nationale, d’une loi repoussant au 15 décembre prochain la tenue du scrutin.

    Cette loi parlementaire a été votée le 5 février, deux jours après que le président de la République a annoncé, lors d’un discours à la nation, l’abrogation du décret par lequel il avait convoqué les électeurs aux urnes le 25 février.

    En prenant cette décision, le 3 février, il a invoqué des soupçons de corruption concernant des magistrats parmi ceux qui ont procédé à l’examen des 93 dossiers de candidature et jugé recevables 20 d’entre eux.

    S’adressant à la nation, le chef de l’État a souhaité l’organisation d’un « dialogue national ouvert, afin de réunir les conditions d’une élection libre, transparente et inclusive dans un Sénégal apaisé ».

    Selon la loi électorale, il faut être de nationalité exclusivement sénégalaise pour briguer la magistrature suprême au Sénégal.

    Les membres du groupe parlementaire Liberté et démocratie avaient demandé et obtenu la mise en place d’une commission d’enquête parlementaire pour faire la lumière sur les allégations de corruption et de « connexions douteuses ».

    L’ouverture d’une information judiciaire a mis fin aux travaux de cette commission d’enquête parlementaire chargée de faire la lumière sur les accusations portées par le PDS contre des juges du Conseil constitutionnel.

    Quatre personnes ont perdu la vie dans les violences qui ont émaillé les manifestations de protestation contre le report de l’élection présidentielle.

    Ces victimes ont été enregistrées à Dakar, Saint-Louis et Ziguinchor lors de heurts ayant opposé des protestataires aux forces de l’ordre.

    Ces évènements ont été suivis quelques jours plus tard par une vague de libérations d’activistes et de militants arrêtés dans le cadre d’activités en lien avec leur engagement politique.

    SG/CS/AKS/BK

  • MONDE-SENEGAL-ECONOMIE / Six milliards CFA des EAU à trois fonds de financement spécial pour la pêche

    MONDE-SENEGAL-ECONOMIE / Six milliards CFA des EAU à trois fonds de financement spécial pour la pêche

    Dakar, 27 fév (APS) – Les Emirats arabes unis, par la voix de leur ministre en charge du Commerce extérieur, ont annoncé avoir accordé un don de 10 millions de dollars, soit 6 milliards de francs CFA, à trois fonds de financement dont le Fonds spécial pour la pêche.

    Cette annonce a été faite en marge de la 13e conférence ministérielle de l’Organisation mondiale du commerce (OMC), qui se tient à Abu Dhabi (26-29 février), selon un communiqué parvenu mardi à l’APS.

    Il précise qu’une partie de cette enveloppe sera également dédiée au Fonds pour l’économie numérique, crée cette année et au Cadre intégré renforcé (CIR), un partenariat multilatéral dont l’ambition est d’aider les pays les moins avancés (PMA) à combler l’écart entre la demande et l’offre d’aide pour le commerce et à intégrer le commerce dans les plans nationaux de développement.

    « Depuis 30 ans, l’OMC a assuré la sécurité du monde, a offert des opportunités d’emplois, a lutté contre le protectionnisme. L’Emirat en est un exemple », a déclaré Thani Bin Ahmed Al Zeyoudi, ministre d’Etat pour le Commerce extérieur des Emirats arabes unis, cité par le communiqué.

    Il intervenait, lundi, à l’ouverture de la cérémonie d’ouverture de la treizième conférence ministérielle de l’OMC, l’organe suprême de prise de décisions de cette organisation.

    La conférence ministérielle de l’OMC se réunit, généralement, une fois tous les deux ans, afin d’échanger principalement sur les activités relatives aux négociations à l’OMC et convenir ou non de décisions.

    S’exprimant à cette occasion, la directrice générale de l’OMC, Ngozi Okonjo-Iweala le système multilatéral a permis aux pays membres de l’OMC de « surmonter les difficultés causées par les guerres » au Soudan et au Congo, lesquelles se traduisaient par la limitation des transactions.

    Le multilatéralisme, de la même manière, a contribué à atténuer les effets du changement climatique dans le détroit de Panama, a-t-elle indiqué.

    S’agissant de l’Accord sur les subventions à la pêche, conclu en 2022, elle a signalé que « soixante-dix pays l’ont déjà ratifié, et il reste quarante autres pour son entrée en vigueur », l’objectif étant « d’assurer la durabilité des océans, l’écosystème marin ».

    Mme Okonjo-Iweala a exhorté les pays à éviter les surcapacités de pêche et les subventions ne permettant pas « une concurrence saine ».

    Selon le communiqué, l’Arabie saoudite, le Brunei, la Malaisie, le Tchad, la Norvège, le Rwanda, le Togo, la Turquie, l’Uruguay ont déposé lundi leurs « instruments d’acceptation » de l’Accord sur les subventions à la pêche.

    Il a été rappelé, lors de cette cérémonie, que le Cap-Vert, le Sénégal et Haïti ont récemment ratifie cet accord.

    Dans ce cadre, un fonds de financement a été créé, auquel la Corée du Sud a contribué pour un montant d’un million de dollars, soit 600 millions de francs CFA, relève le communiqué.

    Le ministre du Commerce, de la Consommation et des Petites et moyennes entreprises (PME), Abdou Karim Fofana, conduit la délégation du Sénégal à la 13e conférence ministérielle de l’OMC.

    FD/BK/SMD/AKS

  • SENEGAL-OCI-MEDIAS-DEFIS / Les contenus médiatiques générés par l’IA imposent un renforcement des compétences techniques des journalistiques (spécialistes)

    SENEGAL-OCI-MEDIAS-DEFIS / Les contenus médiatiques générés par l’IA imposent un renforcement des compétences techniques des journalistiques (spécialistes)

    Dakar, 27 fév (APS) – L’irruption des technologies modernes dans la diffusion de contenus d’information à travers essentiellement des images et vidéos générées par l’intelligence artificielle vient rappeler la nécessité de renforcer les compétences techniques des journalistes pour atténuer les risques de désinformation et de prolifération de fake news, plaident des journalistes affiliés à l’Union des agences de presse de l’Organisation de la coopération islamique (OCI).

    Ils intervenaient mardi lors d’un webinaire organisé par l’Union des agences de presse de l’Organisation de la coopération islamique (OCI), une rencontre portant sur le thème : « Défis de la vérification et de la collecte d’informations dans les zones de guerre », avec comme exemple la situation à Gaza.

    « La diffusion de scènes complétement fabriquées et générées par l’intelligence artificielle inquiète de plus en plus le travail journalistique », a d’emblée relevé Zois Bekios, journaliste et spécialiste de la vérification de l’information à l’agence de presse Viory, une agence de presse vidéo qui se réclame du Sud global dont le siège se trouve à Abou Dhabi.

    L’agence de presse Viory, lancée en décembre dernier lors du congrès mondial des médias de l’OCI, se veut un fournisseur « d’informations exclusives sur la politique, la technologie, le sport et le divertissement concernant les pays dits du Sud », indiquent ses initiateurs.

    Selon Zois Bekios, les images et vidéos générées par l’intelligence artificielle posent essentiellement « la problématique de la crédibilité des sources » dans la mesure où il est parfois « difficile de remonter à l’origine d’une vidéo ou d’une photo largement partagées ».

    De son point de vue, il revient au média de davantage renforcer « les compétences techniques » des journalistes afin qu’ils puissent maitriser les outils à mesure « d’atténuer ces risques de désinformation et de prolifération de fake news notamment en zone de conflits ».

    Sa collègue Marie Sakellariou a insisté, pour sa part, sur le processus de vérification de l’information, qui relève selon elle d’une « extrême importance ».

    Plusieurs journalistes d’agences de presse de l’OCI ont pris part à cette rencontre virtuelle.

    SMD/BK

  • SENEGAL-AGRICULTURE / L’ISRA dans une dynamique de produire des semences de prébase adaptées au changement climatique

    SENEGAL-AGRICULTURE / L’ISRA dans une dynamique de produire des semences de prébase adaptées au changement climatique

    Dakar, 27 fév (APS) – L’Institut sénégalais de recherches agricoles (ISRA) est dans une dynamique de produire et de fournir aux opérateurs privés semenciers des semences de prébase adaptées aux zones agroécologiques et au changement climatique, a assuré, mardi, son directeur général, Momar Talla Seck.

    ‘’Il faudrait qu’on puisse avoir une agriculture protectrice de l’environnement, intelligente et une agriculture qui s’adapte au changement climatique’’, a-t-il préconisé, lors d’une visite de travail à l’Agence de presse sénégalaise (APS).

    ‘’Le Sénégal est divisé en différentes zone agroécologiques. Et l’ISRA est appelé à mettre à la disposition de l’Etat des semences et spéculations en fonction des zones agro-écologiques’’, a-t-il expliqué en présence du directeur général de l’APS, Thierno Ahmadou Sy.

    Il a indiqué que l’ISRA produit des semences de prébase certifiées. ‘’Ces semences adaptées aux zones agroécologiques du pays et au changement climatique sont mises à la disposition des opérateurs privés semenciers’’, a-t-il souligné.

     »C’est pourquoi l’ISRA est en train de travailler dans cette dynamique de produire des semences de très bonnes qualités, adaptées aux différentes zones agroécologiques’’, a ajouté M. Seck.

    L’ISRA est un établissement public à caractère scientifique créé en 1974 et dont la mission est de générer des connaissances scientifiques dans cinq domaines de production : animal, végétal, forestier, halieutique et socio-économie.

    AB/OID/SBS/SKS/ASG

  • SENEGAL-AGRICULTURE-RECHERCHE-MEDIAS / Vers un partenariat entre l’ISRA et l’APS

    SENEGAL-AGRICULTURE-RECHERCHE-MEDIAS / Vers un partenariat entre l’ISRA et l’APS

    Dakar, 27 fév (APS) – L’Institut sénégalais de recherches agricoles (ISRA) et l’Agence de presse sénégalaise (APS), à travers leurs directeurs généraux respectifs, ont fait part mardi de leur intention de nouer un partenariat.

     »Dans le cadre de ce partenariat, nous souhaitons que nos résultats de recherche, nos innovations, nos connaissances dans nos cinq domaines d’intervention soient appropriés par les bénéficiaires à travers vos supports médiatiques’’, a indiqué Momar Talla Seck, le directeur général de l’ISRA, lors d’une visite de travail  à l’APS.

    A travers ce partenariat,   »nous voulons avoir une visibilité de tout le travail que l’ISRA est en train de faire  », a-t-il précisé.

     »Nous souhaitons que l’APS nous accompagne dans cette quête de visibilité’’, a-t-il ajouté, en présence du directeur général de  l’Agence de presse sénégalaise (APS), Thierno Ahmadou Sy.

    Cette visite de travail marque  »les premiers actes de ce partenariat », a dit M. Seck, soulignant :  »Nous pensons que dans le futur, nos équipes techniques pourront se retrouver pour voir les tenants et les aboutissants de ce partenariat’’.

    Le directeur général de l’Agence de presse sénégalaise, Thierno Ahmadou Sy, s’est réjoui de la perspective de ce  »partenariat bénéfique ».

    ‘’Après discussion, on s’est rendu compte que ce partenariat peut être bénéfique pour l’APS, car il y a de la matière qu’on peut traiter et mettre à la disposition des populations sénégalaises, à travers nos différents supports médiatiques’’, a  indiqué M. Sy.

    ‘’L’APS, a-t-il souligné, est dans une dynamique de jouer pleinement son rôle de fournisseur d’informations générales » au Sénégal mais aussi à travers le réseau de la Fédération atlantique des agences de presse africaines (FAAPA).

    AB/SBS/OID/ASG

  • SENEGAL-POLITIQUE / Journée ville-morte : une ambiance habituelle au marché central de Diourbel

    SENEGAL-POLITIQUE / Journée ville-morte : une ambiance habituelle au marché central de Diourbel

    Diourbel, 27 fév (APS) – La journée ville-morte décrétée par ‘’Aar Sunu election’’ (Protéger notre élection), une plateforme d’organisations de la société civile réclamant le respect du calendrier électoral, n’a pas été suivie à Diourbel (centre), où l’activité économique fonctionne normalement, a constaté l’APS.

    Au marché Ndoumbé Diop de Diourbel, règne une ambiance habituelle. Tous les lieux de commerce fonctionnent, commerçants et clients vaquant à leurs occupations. C’est à croire qu’ils n’étaient même pas au courant de l’appel à la journée ville-morte et à la grève générale lancé par la plateforme  »Aar Sunu election » pour demander le respect du calendrier électoral.

    Trouvé sur son lieu d’activité, Aliou Faye commerçant dit ne pas être au courant d’un tel appel. « Vous savez les temps sont durs et nous n’avons que notre commerce pour subvenir à nos besoins. Observer une journée sans travail pour des raisons politiques n’est pas une bonne solution à mon avis » a-t-il déclaré à l’APS.

    A l’entrée du marché, les menuisiers sont à fond sur leur travail. Ils font savoir qu’ils n’étaient pas au courant de la grève générale et de la journée ville-morte.

    Contrairement aux autres secteurs d’activité, le système scolaire est paralysé. Les enseignements sont à l’arrêt dans la quasi-totalité des établissements scolaires du moyen secondaire.

    ‘’Au lycée Cheikh Mouhamadou Moustapha Mbacké, plusieurs professeurs n’ont pas fait le déplacement. Les collègues ont décidé de ne pas faire cours aujourd’hui conformément au plan d’action de nos syndicats membres de Aar Sunu élection », a confié un professeur qui a requis l’anonymat.

    De son côté, le secrétaire général du Cadre unitaire des enseignants du moyen secondaire (Cusems) de Diourbel, Modou Thiam a confirmé que le mot d’ordre a été bien suivi à Diourbel, en citant les informations émanant de différents responsables syndicaux.

    MS/SKS/AKS/OID

  • SENEGAL-ELEVAGE-RECHERCHE / Santé animale : l’ISRA dispose d’un catalogue d’une vingtaine de vaccins (directeur)

    SENEGAL-ELEVAGE-RECHERCHE / Santé animale : l’ISRA dispose d’un catalogue d’une vingtaine de vaccins (directeur)

    Dakar, 27 fév (APS)- L’Institut sénégalais de recherches agricoles (ISRA) dispose d’un catalogue d’une vingtaine de vaccins dont une dizaine homologués pour la prise en charge de la santé animale, a indiqué, mardi, son directeur général, Momar Talla Seck.

    ‘’L’ISRA a dans son catalogue une vingtaine de vaccins, dont une dizaine homologués’’, a dit M. Seck lors d’une visite de travail à l’Agence de presse sénégalaise (APS).

     »Pour vendre des vaccins, il faut une homologation avec une autorisation de mise sur le marché. Et toute la procédure s’est déroulée sous la tutelle de l’Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA)’’, a-t-il expliqué. 

    Cette unité de production de vaccins se trouve au Pôle de recherches de Hann (Dakar). L’institut dispose aussi d’une division à Dahra, dans le département de Linguère (Louga).

    Les vaccins pour la santé animale sont aussi bien destinés au Sénégal qu’à l’exportation, a-t-il fait valoir, précisant que ce sont des vaccins viraux et bactériens.

    Au niveau national, a-t-il indiqué, les stocks de vaccins sont utilisés par l’Etat notre principal client des campagnes nationales de vaccination du cheptel, par des vétérinaires privés. Sur l’international, la clientèle est basée, entre autres pays, en Gambie, en Mauritanie, au Mali ou encore au Burkina Faso.

    L’ISRA est un établissement public à caractère scientifique et technologiques  créé en 1974 et dont la mission consiste à générer des connaissances scientifiques et innovations technologiques dans les domaines de production végétale, animalière, forestière, halieutique, et  socio-économie.

    AB/OID/ASG

  • VIDEO / THIÈS : DES ÉLUS ET DES ACTEURS DE LA SOCIÉTÉ CIVILE INITIES AU FINANCEMENT DIRECT

    VIDEO / THIÈS : DES ÉLUS ET DES ACTEURS DE LA SOCIÉTÉ CIVILE INITIES AU FINANCEMENT DIRECT

    Des élus territoriaux et des acteurs de la société civile ont entamé lundi pour deux jours à Thiès un atelier d’information sur le financement de Gouvernement à Gouvernement (G2G), encore appelé financement direct.
    Cette rencontre est destinée à les préparer à la mise en œuvre de ce programme de l’Usaid dans lequel la région a été enrôlée cette année.
    A travers le G2G, l’usaid apporte la moitié des ressources pour financer des projets des collectivités territoriales bénéficiaires.
    Le déblocage des fonds est conditionné à l’atteinte des résultats fixés au préalable.
    Les résultats probants de ce mode de financement, testé dans les régions de Kaffrine, Kaolack et Ziguinchor, lui ont valu d’être étendu à la région de Thiès cette année.
  • SENEGAL-POLITIQUE / Reprise à huis clos des travaux du dialogue national

    SENEGAL-POLITIQUE / Reprise à huis clos des travaux du dialogue national

    Diamniadio, 27 fev (APS) – Les travaux du dialogue national, convoqué par le président de la République, ont repris mardi à huis clos au Centre international de conférences Abdou Diouf d (CICAD) de Diamniadio, une commune du département de Rufisque, a constaté l’APS.

    Au deuxième jour du dialogue national lancé lundi en présence du chef de l’Etat, Macky Sall, les commissions mises en place à cet effet ont entamé à huis clos leur travaux. Il s’agit pour les membres de ces commissions de travailler sur la proposition d’une date, après le report de l’élection présidentielle initialement fixée au 25 février, la suite à donner au processus électoral et l’après 2 avril, la date de la fin du mandat du président sortant.

    La commission chargée de réfléchir sur la date de la tenue de l’élection est dirigée par le ministre de l’Intérieur Sidiki Kaba.

    L’autre commission, conduite par le ministre des Affaires étrangères, Ismaila Madior Fall, assurant l’intérim de la ministre de la Justice, se penche sur la poursuite du processus électoral après le 2 avril.

    Des chefs religieux, représentants de syndicats et d’organisations de la société civile et des candidats recalés à l’élection présidentielle ont répondu à l’appel du président de la République destiné à dialoguer afin de permettre au pays de trouver les moyens de résoudre la crise politique qu’il traverse depuis l’annonce du report de l’élection présidentielle du 25 février 2024..

    Des responsables du Parti démocratique sénégalais (PDS), la formation politique à l’origine des accusations portées sur certains des membres du Conseil constitutionnel qui ont procédé au contrôle de la régularité des candidats à l’élection présidentielle, ont participé à la rencontre.

    Les accusations du PDS ont été portées après que le dossier de candidature du leader de cette formation, Karim Wade, a été déclaré irrecevable en raison de la double nationalité sénégalaise et française du fils de l’ancien président Abdoulaye Wade.

    Le Premier ministre Amadou Bâ, candidat de la coalition Benno Bokk Yaakaar (majorité), des candidats recalés et plusieurs autres acteurs politiques ont également fait le déplacement au Centre de conférence de Diamniadio.

    Seize des dix-neuf candidats retenus par le Conseil constitutionnel ont fait part de leur décision de ne pas participer à cette rencontre, de même que plusieurs franges d’acteurs se réclamant de la société civile. Cette décision est une des matérialisations de la crise politique que le pays traverse depuis  l’annonce du report de l’élection présidentielle qui devait déboucher sur le choix d’un successeur au président Macky Sall, au pouvoir depuis 2012.

    La convocation de cette concertation est le procédé choisi par Macky Sall préalablement à la détermination d’une nouvelle date pour l’élection présidentielle.

    Il s’était notamment engagé le 16 février à pleinement exécuter une décision du Conseil constitutionnel invitant les autorités compétentes à fixer une date pour l’élection présidentielle, après que la juridiction a constaté l’impossibilité de l’organiser le 25 février, comme initialement prévue.

    Dans cette même décision, le Conseil constitutionnel a jugé ‘’contraire à la Constitution’’, l’adoption par l’Assemblée nationale, d’une loi repoussant au 15 décembre prochain la tenue du scrutin.

    Cette loi parlementaire a été votée le 5 février, deux jours après que le président de la République a annoncé, lors d’un discours à la nation, l’abrogation du décret par lequel il avait convoqué les électeurs aux urnes le 25 février.

    En prenant cette décision, le 3 février, il a invoqué des soupçons de corruption concernant des magistrats parmi ceux qui ont procédé à l’examen des 93 dossiers de candidature et jugé recevables 20 d’entre eux.

    S’adressant à la nation, le chef de l’État a souhaité l’organisation d’’un dialogue national ouvert, afin de réunir les conditions d’une élection libre, transparente et inclusive dans un Sénégal apaisé’’.

    Les accusations de corruptions ont été portées par des députés du groupe parlementaire du PDS (Parti démocratique sénégalais), dont le dossier de candidature de son leader, Karim Wade a été déclaré irrecevable par le Conseil constitutionnel en raison de la double nationalité française et sénégalaise du fils de l’ancien président Abdoulaye Wade.

    Au Sénégal, il faut être de nationalité exclusivement sénégalaise pour briguer la magistrature suprême, selon la loi électorale. Les membres du groupe parlementaire Liberté et démocratie ont demandé et obtenu la mise en place d’une commission d’enquête parlementaire pour faire la lumière sur les allégations de corruption et de connexions douteuses.

    L’ouverture d’une information judiciaire a mis fin aux travaux de cette commission d’enquête parlementaire.

    Quatre personnes ont perdu la vie dans les violences qui ont émaillé les manifestations de protestation contre le report annoncé de l’élection présidentielle. Ces victimes ont été enregistrées à Dakar, Saint-Louis et Ziguinchor lors de heurts ayant opposé des protestataires aux forces de l’ordre.

    Ces évènements ont été suivis quelques jours plus tard par une vague de libérations d’activistes et de militants arrêtés dans le cadre d’activités en lien avec leur engagement politique.

    SG/AKS