Année : 2024

  • SENEGAL-ENERGIE / Darou Mouhty : le Khalife salue les dispositions prises par Senelec pour un bon déroulement du Magal

    SENEGAL-ENERGIE / Darou Mouhty : le Khalife salue les dispositions prises par Senelec pour un bon déroulement du Magal

    Louga, 27 fév (APS)– Le khalife de Darou Mouhty (nord), par la voix de son porte-parole Serigne Bass Mbacké, a magnifié, lundi, les dispositions prises par la Société nationale d’électricité (Senelec) pour un bon approvisionnement en électricité de cette ville lors de la célébration de son magal.

    ‘’Nous reconnaissons et saluons les performances de Senelec jamais égalées mais également la disponibilité des agents, qui est remarquable et exemplaire’’, a déclaré Serigne Bass Mbacké, en recevant une délégation de la Senelec.

    Il a exprimé ‘’de vive voix la satisfaction de la famille du Khalife ainsi que du comité d’organisation pour les investissements de Senelec avant de prier pour la délégation et tout son personnel’’.

    La Senelec, a rappelé le religieux, a fait plus que ce qui a été retenu » lors du comité départemental de développement’’ consacré à cet évènement religieux

    Lors de cette audience avec le porte-parole Serigne Bass, Ibrahima Bakhoum, le chef de service de distribution de la Senelec a exposé ‘’les différentes dispositions prises pour assurer une bonne couverture’’ en électricité du Magal de Darou Mouhty.

    M. Bakhoum a signalé la pose de 100 lanternes, de 11 km de câbles BT tirés, de 03 km câbles HTA, ainsi que de 02 postes HTA/BT et d’un groupe électrogène de 1190 KVA,  pour un montant global de 183 millions de francs CFA.

    Il a profité de l’occasion pour informer de la mise en service du nouveau poste qui d’ailleurs porte le nom de Serigne Bass Mbacké, pour permettre ‘’une densification’’ et une ‘’extension’’ du réseau.

    Pour le volet social, Senelec, à travers la délégation régionale Nord, a également distribué des nattes, des châles, des packs d’eau aux chefs religieux.

    Le magal de Darou Mouhty, célébré lundi, commémore la rencontre entre Thierno Brahim et son frère Cheikh Ahmadou Bamba, le fondateur de la confrérie mouride.

    DS/ASB/SBS/ASG

  • SENEGAL-MONDE-ISLAM-DISTINCTION / ‘’Leadership et influence des femmes musulmanes’’ : Aïssata Tall Sall distinguée à Kuala Lumpur

    SENEGAL-MONDE-ISLAM-DISTINCTION / ‘’Leadership et influence des femmes musulmanes’’ : Aïssata Tall Sall distinguée à Kuala Lumpur

    Dakar, 27 fév (APS)– La garde des Sceaux, ministre de la Justice, a déclaré, mardi, avoir reçu à Kuala Lumpur, en Malaisie,  »The Muslim World Rania Award », une distinction qui ‘’récompense et célèbre le leadership et l’influence des femmes musulmanes dans le monde’’.

    ‘’C’est avec fierté que je voudrais partager ma présence actuelle à Kuala Lumpur, en Malaisie, où je suis honorée de recevoir The Muslim World Rania Award ». Ce prix récompense et célèbre le leadership et l’influence des femmes musulmanes dans le monde’’, a indiqué Me Aïssata Tall sur son compte X.

    ‘’Cette célébration n’est pas une reconnaissance personnelle mais la vôtre également’’, a ajouté la garde des Sceaux, qui dit ‘’la dédie donc à toutes les femmes du Sénégal et d’Afrique, particulièrement aux jeunes filles qui, dans les difficultés du moment, doivent tracer et s’engager courageusement dans le dur chemin de la vie’’.

    OID/SBS/ASG

  • SENEGAL-MIGRATION / Une pirogue transportant 154 candidats à l’émigration interceptée par la Marine sénégalaise

    SENEGAL-MIGRATION / Une pirogue transportant 154 candidats à l’émigration interceptée par la Marine sénégalaise

    Dakar, 27 fév (APS) – La Marine nationale a annoncé que son patrouilleur de haute mer ‘’Walo’’ a intercepté, lundi, une pirogue transportant 154 candidats à l’émigration irrégulière.

     »Le 26 février 2024, le patrouilleur de haute mer WALO a intercepté, à 30 km au sud de Dakar, une pirogue transportant des candidats à l’émigration irrégulière. Au total, 154 migrants dont 5 femmes et un mineur, ont été secourus et remis aux services compétents de l’Etat’’, indique la Marine sur son compte X (ex-Twitter).

    OID/ASG

  • SENEGAL-JUSTICE / Ziguinchor : liberté provisoire pour neuf détenus de la MAC

    SENEGAL-JUSTICE / Ziguinchor : liberté provisoire pour neuf détenus de la MAC

    Ziguinchor, 27 fév (APS) – Neuf détenus de la Maison d’arrêt et de correction (MAC)de Ziguinchor (sud), dont des mineurs, ont bénéficié, lundi, d’une liberté provisoire, a appris l’APS d’une source pénitentiaire.

     »Il s’agit de neuf personnes dont des mineurs qui ont bénéficié lundi d’une liberté provisoire », a indiqué un agent de l’administration pénitentiaire ayant requis l’anonymat. Il précise que le maire de Diacounda, Amadou Sané, une commune du département de Bignona,  »fait partie de ces personnes libérées ».

    MNF/SBS/SKS/ASB/ASG

  • SOCIETE-HYDRAULIQUE-DISTRIBUTION / Touba:  »une bonne partie de la ville a commencé à être approvisionnée en eau » (sous-préfet)

    SOCIETE-HYDRAULIQUE-DISTRIBUTION / Touba:  »une bonne partie de la ville a commencé à être approvisionnée en eau » (sous-préfet)

    Touba, 27 fév (APS) – Une bonne partie de la ville sainte de Touba a commencé à avoir de l’eau potable après la mise en service de nouvelles motopompes au niveau des forages de Darou Marnane, Rakhmatoul Ahad, Darou Khoudosse et Khaira, a annoncé lundi soir, à l’APS, le sous-préfet de Ndame, Abdoulaye Kharma.

    Quatre motopompes des forages de Darou Marnane, Rahmatou Ahad, Darou Khoudosse et KhaÏra étaient tombées en panne pendant plusieurs jours, privant une bonne partie de la ville sainte de Touba en eau. Huit autres forages avaient connu une baisse de débit.

    Le sous-préfet de Ndame a fait savoir que le forage de Darou Marnane a un problème de calibrage. ‘’La motopompe achetée pour ce forage est de calibre 75 alors que l’on devrait en acheter une motopompe de calibre 45.

    Elle est retournée chez son fournisseur pour échange’’ a-t-il précisé. ‘’Les techniciens vont installer dès ce mardi le forage de Khaïra selon le planning qui a été établi’’, a-t-il fait valoir. Selon lui, quinze camions d’eau sont venus depuis dimanche en renfort pour la distribution gratuite de l’eau dans certaines zones stratégiques de la ville sainte de Touba.

    De plus, ce lundi, plusieurs quartiers de Mbacké aussi ont commencé de façon progressive à avoir de l’eau potable de robinet. Cette nouvelle était attendue à Mbacké depuis samedi dernier comme l’avait indiqué la SENEAU, la société chargée de la distribution de l’eau au Sénégal.

    Ces perturbations dans la distribution de l’eau potable ont débuté depuis plusieurs jours dans certains quartiers de Mbacké. Selon la SENEAU, elles sont dues à des travaux d’entretien de la Senelec sur l’axe Sadio-Mbacké (50 kilomètres).


    AN/ASB/SKS/AKS/ASG
  • SENEGAL-POLITIQUE-DIALOGUE / Macky Sall engage les députés à voter le projet de loi d’amnistie

    SENEGAL-POLITIQUE-DIALOGUE / Macky Sall engage les députés à voter le projet de loi d’amnistie

    Diamniadio, 27 fev (APS) – Le président de la République a déclaré qu’il va engager les parlementaires de la mouvance présidentielle et même ceux de l’opposition à voter la loi d’amnistie qu’il fera adopter en Conseil des ministres ce mercredi.

    ‘’J’engagerai les députés de notre majorité, nos leaders, et même les députés de l’opposition à voter cette loi d’amnistie pour dépasser ces difficultés’’, a déclaré le président Macky Sall, lundi soir, à l’ouverture du dialogue national au CICAD pour trouver une date consensuelle sur l’organisation de l’élection présidentielle.

    Le chef de l’Etat a fait part, lundi, à Diamniadio, de sa décision d’adopter, mercredi, en Conseil des ministres, un projet de loi d’amnistie des faits ayant trait aux évènements politiques survenus dans le pays entre 2021 et 2024, lequel sera bientôt soumis à l’Assemblée nationale. 

    “Dans un esprit de réconciliation nationale, je saisirai l’Assemblée nationale dès ce mercredi après son adoption en Conseil des ministres, d’un projet de loi d’amnistie générale sur les faits se reportant aux manifestations politiques survenues entre 2021 et 2024”, a-t-il déclaré à l’ouverture du dialogue national qui se tient au Centre international de conférence Abdou Diouf (CICAD) de Diamniadio.

    Des leaders politiques ont désapprouvé, la proposition d’une “loi d’amnistie générale des faits se rapportant aux manifestations politiques survenues entre 2021 et 2024”.

    “Nous sommes dans un État de droit. Celui qui pose des actes contraires à la loi fera face à la justice. C’est pour cette raison que je m’oppose à la loi d’amnistie”, a dit l’avocat El Hadji Diouf en prenant part au dialogue national, au centre international de conférences Abdou-Diouf.

    Me Diouf, leader d’un parti politique, s’est réjoui, par ailleurs, de la tenue du dialogue.

    Samba Sy, le secrétaire général du Parti de l’indépendance et du travail (PIT) et ministre du Travail, a laissé entendre qu’il désapprouvait la proposition d’une loi d’amnistie annoncée par le chef de l’État

    ‘’(….) mon parti ne peut pas entendre, supporter, accepter que l’université a été brulée, mon parti ne saurait oublier que deux jeunes filles ont été consumées dans un bus. Mon parti ne comprend pas qu’on puisse sous le manteau de la politique, s’en prendre à des instruments de fourniture d’eau et d’électricité. Mon parti ne pense pas que ce soit faisable de s’en prendre à des casernes de gendarmes. Je ne dis que nous ne devons pas nous réconcilier mais nous n’oublions pas, pour que demain, les mêmes causes ne produisent pas les mêmes effets », a déclaré M. Sy. 

    Selon le chef de l’Etat, l’amnistie et le pardon sont les principaux moyens pour permettre au Sénégal de surmonter les “moments difficiles” vécus par le pays au cours de cette période. Macky Sall a souligné la nécessité de sauvegarder l’unité nationale et l’Etat de droit, entre autres, pour préserver la paix et les valeurs démocratiques du Sénégal.

    Le président de la République a relevé qu’il  »arrive des moments dans un pays où il faut savoir dépasser’’.

     »Ça ne veut pas dire qu’on n’a pas vu les dégâts qui ont été commis, mais si tu laisses les choses en l’état, d’autres dégâts plus graves peuvent encore survenir, avec des morts’’, a dit le président Macky Sall, soulignant agir en ‘’tant que président de la République, gardien de la constitution et garant de l’unité nationale’’.

    CS/OID/AKS

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / A la Une, le dialogue national et les premières annonces du chef de l’Etat

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / A la Une, le dialogue national et les premières annonces du chef de l’Etat

    Dakar, 27 fev (APS) – L’ouverture du dialogue national censé sortir le Sénégal de l’impasse politique née du report de l’élection présidentielle du 25 février et les premières annonces du chef de l’Etat sont largement commentées par les quotidiens reçus mardi à l’APS.

    Macky Sall a présidé, lundi, l’ouverture des travaux du dialogue national qu’il a convoqué et a déjà fait part de son vœu d’organiser, ‘’avant l’hivernage”, la présidentielle initialement prévue le 25 février et de sa décision d’adopter, mercredi, en Conseil des ministres, un projet de loi d’amnistie des faits ayant trait aux évènements politiques survenus dans le pays entre 2021 et 2024, lequel sera bientôt soumis à l’Assemblée nationale. 

    ‘’Macky dialogue avec Macky’’, selon La Tribune qui souligne que ‘’les principaux acteurs politiques et sociaux ont boycotté’’ cette rencontre.

    Selon Source A, ‘’de toute évidence, en dépit du nombre d’acteurs politiques et de la société civile qui l’ont honoré en s’y présentant, force est de constater que l’absence de 17 candidats officiellement désignés, de centrales et d’organisations syndicales autonomes, sans compter les organisations de la société civile ne milite pas favorablement à valider la moindre conclusion qui serait différente de ce que les absents demandent’’.

    Le Soleil rapporte que ‘’le président Macky Sall a, dans son discours de clôture, déclaré que le choix de la date de la prochaine élection présidentielle ne doit pas poser de problème, elle ne devrait pas dépasser +deux ou trois mois+’’.

     Selon Sud Quotidien, ‘’Macky Sall impose son dialogue’’ en suggérant une date avant l’hivernage et en annonçant une loi d’amnistie.

    ‘’Macky Sall prend date avant l’hivernage pour la présidentielle convoquant le ramadan, le Daaka et la loi organique sur les délais de la campagne. Et de révéler que le projet de loi d’amnistie sera adopté ce mercredi en Conseil des ministres pour être soumis à l’Assemblée nationale’’.

    A propos des évènements de mars 2021, juin 2023 et février 2024, ‘’Macky Sall veut tout effacer’’, dit Le Quotidien.

    ‘’Au dialogue de la réconciliation nationale ouvert au Cicad de Diamniadio, le président Macky Sall a annoncé qu’il va saisir l’Assemblée nationale dès mercredi pour un projet de loi d’amnistie sur les faits découlant des manifestations politiques entre 2021 et 2024. Le président Sall a aussi remis sur la table son souhait de voir le scrutin présidentiel se tenir avant le début de l’hivernage’’, écrit le journal.

    L’Info met en exergue ‘’les vérités crues de l’Eglise à Macky Sall’’. Le président du Conseil national du laïcat du Sénégal, Philippe Tine, a demandé aux leaders politiques prenant part au dialogue national de veiller à la poursuite du processus électoral et à l’organisation de l’élection présidentielle avant le 2 avril prochain.

    EnQuête livre ‘’les grandes tendances’’ du dialogue. ‘’Si l’on se fie aux différentes interventions à la cérémonie d’ouverture, hier, du dialogue national, il y a peu de chances qu’il y ait élection avant le 6 mai. Les acteurs ont aussi plaidé pour une ouverture de la liste des candidats tout en préservant les acquis des 19 déjà validés. En ce qui concerne le sort du président, il dépend du consensus des acteurs’’, écrit le journal.

    WalfQuotidien parle de ‘’l’impossible consensus’’ et note qu’’’avec l’absence des différentes forces de l’opposition, ces concertations se sont finalement transformées en une grande mascarade où il a été question de flatteries de flagorneries…envers le chef de l’Etat. Macky Sall se retrouve avec d’illustres inconnus. Hormis le Sg du Parti de l’indépendance et du travail (PIT) et le représentant de l’Eglise catholique qui ont mis le couteau dans la plaie en posant le débat sur le respect du calendrier électoral, l’essentiel des déclarations a porté sur des propos flatteurs envers Macky’’.

    OID/AB

  • SENEGAL-POLITIQUE / Macky Sall : ‘’S’il n’y a pas de consensus, je vais demander au Conseil constitutionnel de désigner mon successeur’’

    SENEGAL-POLITIQUE / Macky Sall : ‘’S’il n’y a pas de consensus, je vais demander au Conseil constitutionnel de désigner mon successeur’’

    Diamniadio, 26 fév (APS) – Le président de la République a déclaré, lundi, à Diamniadio (ouest), envisager de demander au Conseil constitutionnel de désigner son successeur, si les participants au dialogue national ne trouvent pas un consensus sur la date de l’élection présidentielle.

    ‘’Si on trouve un consensus pour l’intérêt supérieur national, j’accepterai cette décision […] Dans le cas contraire, je demanderai au Conseil constitutionnel de désigner mon successeur pour la passation de service, le 2 avril’’, a dit Macky Sall à la fin de la première journée de cette concertation.

    ‘’Le plus important pour le moment, c’est de fixer la date de l’élection présidentielle’’, a-t-il souligné.

    Jeudi dernier, Macky Sall a annoncé qu’il quitterait la présidence de la République à l’expiration de son mandat, le 2 avril.

    Certains participants, dont le représentant de l’Église catholique, Philippe Tine, ont proposé de tenir l’élection présidentielle avant le 2 avril.

    D’autres, des candidats dont les dossiers ont été rejetés par le Conseil constitutionnel notamment, ont réclamé la reprise du processus électoral et, éventuellement, l’organisation du scrutin au-delà de la fin du mandat de l’actuel président de la République.

    S’exprimant au début du dialogue, Macky Sall a dit que son ‘’vœu le plus cher’’ était d’organiser l’élection ‘’avant l’hivernage prochain’’.

    Des membres du gouvernement, des représentants de partis politiques, de collectivités territoriales, de l’Administration publique, d’organisations de la société civile et de syndicats de travailleurs prennent part au dialogue de deux jours.

    Selon Macky Sall, l’un des objectifs de cette concertation est de trouver un consensus sur la date de l’élection présidentielle.

    Il a organisé le dialogue après avoir interrompu le processus qui devait conduire à la tenue de l’élection, dimanche 25 février 2024.

    En annulant le décret convoquant les électeurs aux urnes à cette date-là, Macky Sall a ouvert la voie à une controverse sans précédent, concernant le scrutin présidentiel au Sénégal.

    Le Conseil constitutionnel, en plus d’avoir annulé une loi votée par l’Assemblée nationale en vue du report de l’élection au 15 décembre prochain, a demandé au chef de l’État d’organiser le scrutin le plus vite possible.

    Seize des 19 candidats dont les dossiers sont déclarés recevables par le Conseil constitutionnel ont refusé de participer au dialogue national.

    Des organisations de la société civile se sont abstenues aussi d’y prendre part.

    ABD/ESF/AKS

  • SENEGAL-POLITIQUE / L’Église catholique appelle à poursuivre le processus électoral

    SENEGAL-POLITIQUE / L’Église catholique appelle à poursuivre le processus électoral

    Diamniadio, 26 fév (APS) – Le président du Conseil national du laïcat du Sénégal, Philippe Tine, a demandé aux leaders politiques prenant part au dialogue national, lundi, à Diamniadio (ouest), de veiller à la poursuite du processus électoral et à l’organisation de l’élection présidentielle avant le 2 avril prochain.

    ‘’Nous demandons la tenue de l’élection présidentielle avant le 2 avril. C’est bien possible. Si nous nous entendons, a assuré M. Tine, nous devons pouvoir trouver les [moyens] d’y arriver.’’

    Au nom de l’Église catholique du Sénégal, il intervenait au dialogue national organisé à l’initiative du président de la République, Macky Sall.

    ‘’Nous voulons la poursuite du processus électoral. Il peut arriver qu’il y ait des erreurs dans le processus, mais ces erreurs ne doivent pas remettre en cause ce qui a déjà été fait. C’est pour cela que nous demandons que le processus soit poursuivi’’, a argué le président du Conseil national du laïcat, une émanation des associations et mouvements d’action catholique du Sénégal.

    Philipe Tine, enseignant au département de lettres classiques de l’université Cheikh-Anta-Diop de Dakar en même temps, a exhorté le peuple et les leaders politiques sénégalais à respecter les institutions de la République.

    ‘’Si nous sommes les premiers à cracher sur le Conseil constitutionnel, nous ne serons pas surpris que certains, qui appartiennent à d’autres sphères, crachent sur nos institutions ou les insultent’’, a déclaré Philippe Tine.

    L’imam El Hadji Oumar Diène a demandé aux leaders politiques de privilégier les intérêts de la nation.

    ‘’Pensons à notre pays, qui est malade’’

    ‘’Nous demandons aux citoyens de prioriser le civisme, avec une conscience éclairée, en se laissant guider uniquement par le seul intérêt du pays’’, a dit le guide religieux.

    Il estime que ‘’seul un dialogue […] peut garantir la paix’’ au Sénégal.

    ‘’Pensons à notre pays, qui est malade et souffre de beaucoup de symptômes, auxquels nous pouvons trouver des solutions nous-mêmes’’, a ajouté El Hadji Oumar Diène.

    Des membres du gouvernement, des représentants de partis politiques, de collectivités territoriales, de l’Administration publique, d’organisations de la société civile et de syndicats de travailleurs prennent part au dialogue national de deux jours.

    Des candidats dont les dossiers ont été rejetés par le Conseil constitutionnel prennent part à la concertation.

    Selon Macky Sall, l’un des objectifs du dialogue national est de trouver un consensus sur la date de l’élection présidentielle.

    Il a organisé cette concertation après avoir interrompu le processus qui devait conduire à la tenue de l’élection, dimanche 25 février 2024.

    En annulant le décret convoquant les électeurs aux urnes à cette date-là, Macky Sall a ouvert la voie à une controverse sans précédent, concernant le scrutin présidentiel au Sénégal.

    Le Conseil constitutionnel, en plus d’avoir annulé une loi votée par l’Assemblée nationale en vue du report de l’élection au 15 décembre prochain, a demandé au chef de l’État d’organiser le scrutin le plus vite possible.

    Seize des 19 candidats dont les dossiers sont déclarés recevables par le Conseil constitutionnel ont refusé de participer au dialogue national.

    Des organisations de la société civile se sont abstenues aussi d’y prendre part.

    ABD/CS/ESF/AKS