Année : 2024

  • SENEGAL-SANTE-ENTREPRISES / Des contributeurs au financement de la campagne ‘’Zéro Palu !’’ honorés à Lomé

    SENEGAL-SANTE-ENTREPRISES / Des contributeurs au financement de la campagne ‘’Zéro Palu !’’ honorés à Lomé

    Dakar, 23 fév (APS) – Des entrepreneurs et des représentants de gouvernements  du Bénin, du Burkina Fao, du Ghana, du Sénégal et d’Ouganda se sont réunis récemment à Lomé pour honorer certains d’entre eux ayant contribué au financement de la campagne ‘’Zéro Palu ! les entreprises s’engagent’’ a appris l’APS, vendredi, des organisateurs de cette rencontre.

    ‘’Neuf entreprises […] ont été reconnues pour leurs contributions significatives à hauteur de 6 millions de dollars US (environ 3,6 milliards de francs CFA) pour la lutte contre le paludisme entre 2021 et 2024’’, affirme un communiqué des dirigeants de ladite campagne sanitaire.

    Le député béninois Aké Natondé, le président de ‘’Malaria Free Uganda’’, Kenneth Mugisha, et le directeur d’  »Anglogold Ashanti Malaria’’ (Ghana), Samuel Asiedu Agyei, ont également contribué au financement de l’initiative ‘’Zéro Palu ! Les entreprises s’engagent’’, selon la même source.

    ‘’Malgré les efforts mondiaux soutenus pour faire baisser les cas de paludisme, 249 millions de cas ont été recensés en 2022, dont 94 % en Afrique subsaharienne. Cette maladie pourtant évitable et traitable a causé 608.000 décès dans le monde’’, souligne le communiqué en citant l’Organisation mondiale de la santé.

    Le paludisme est d’autant plus préoccupant qu’il peut, dans certains pays africains, ‘’impacter la croissance du PIB (produit intérieur brut) jusqu’à environ 1,3 % et fait par conséquent peser une charge importante sur les entreprises’’.

    Dès lors, ‘’la participation du secteur privé est essentielle pour dynamiser les objectifs nationaux et mobiliser davantage de partenaires et de ressources’’, souligne les dirigeants de la campagne sanitaire.

    Ils rappellent que cette initiative dédiée à la lutte contre le paludisme a été lancée en 2020 par le groupe Ecobank et le Partenariat Roll Back Malaria (RBM).

    ‘’Repenser la lutte contre cette vieille affection, évitable et traitable’’

    ‘’Depuis son lancement, l’initiative mise en œuvre au Bénin, au Burkina Faso, au Ghana, en Ouganda et au Sénégal a permis de récolter 6 millions de dollars en contributions financières et en nature’’, est-il écrit dans le communiqué.

    Le texte annonce qu’‘’une soixantaine d’entreprises du secteur privé africain se sont engagées et [ont] mis leur expertise à disposition pour renforcer la priorisation du paludisme en rassemblant des décideurs politiques’’.

    ‘’De nombreux chefs d’entreprises [sont] considérés comme des champions dans cette lutte’’, affirme-t-il.

    ‘’La santé et l’économie sont étroitement liées. Alors que le coût du traitement du paludisme et son impact sur les économies africaines sont connues, il nous faut plus que jamais repenser la lutte contre cette vieille affection, évitable et traitable’’, rapporte le communiqué en citant Yacine Djibo, la fondatrice et directrice exécutive de ‘’Speak Up Africa’’, l’une des organisations chargées de piloter la campagne de santé  »Zéro Palu ! les entreprises s’engagent ».

    ‘’Il est capital que nous travaillions ensemble pour renforcer l’engagement politique, coordonner les actions de toutes les parties prenantes et garantir un financement endogène durable dans chacun de nos États’’ a ajouté Mme Djibo.

    La cérémonie qui s’est déroulée à Lomé ‘’marque […] la clôture de la phase pilote de l’initiative’’, laquelle ‘’a été ponctuée de succès’’.

    ‘’Les leçons tirées permettront de documenter l’impact social que l’engagement du secteur privé peut jouer’’, poursuit la même source.

    L’initiative ‘’Zéro Palu ! Les entreprises s’engagent’’ a été lancée en 2014 au Sénégal.

    ESF/SKS/OID

  • SENEGAL-ENTREPRISES-JUSTICE / La Senelec exige des poursuites judiciaires contre un agresseur de ses agents

    SENEGAL-ENTREPRISES-JUSTICE / La Senelec exige des poursuites judiciaires contre un agresseur de ses agents

    Dakar, 23 fév (APS) – La Société nationale d’électricité du Sénégal (Senelec) a fustigé, vendredi, une ‘’agression’’ dont ont été victimes certains de ses employés à Keur Gorgui, à Dakar, et exige de la justice qu’elle s’attèle à ‘’faire la lumière sur cette affaire’’.

    ‘’La direction générale ne ménagera aucun effort pour protéger la Senelec et ses agents. Nous travaillons en parfaite intelligence avec les autorités compétentes pour apporter la lumière sur cette affaire’’, a soutenu son directeur général, Papa Mademba Bitèye, dans un communiqué reçu à l’APS.

    M. Bitèye a fait part de cette réaction lors d’une assemblée générale du Syndicat des travailleurs de l’électricité (Sutelec), jeudi, au siège de l’entreprise, à Dakar, selon la même source.

    Il a tenu à ‘’dénoncer les agressions dont sont victimes les travailleurs de la Senelec, y compris celle du secrétaire général [du Sutelec], Mouhamed Habib Haïdara’’.

    Haïdara exige l’application de la loi à l’encontre de l’agresseur présumé des agents de la société d’électricité.

    Il souhaite que la direction générale de la Senelec prenne les mesures nécessaires pour le faire juger.

    Un agent de la Senelec a fait l’objet de menaces de mort venant d’un individu détenteur d’une arme à feu, selon plusieurs médias.

    Venu s’enquérir des menaces en question, un chef d’agence de l’entreprise s’est vu traiter de voleur, affirment les mêmes sources, ajoutant qu’il aurait été violenté par l’individu en possession d’une arme à feu.

    ‘’Il s’agit de défendre une cause commune’’, de même que ‘’l’intégrité’’ physique de ses employés, rapporte le communiqué en citant Papa Mademba Bitèye.

    ‘’La Senelec est un patrimoine national bâti à la sueur des anciens et de tous les agents. La Senelec est un bien précieux’’, qu’il faut ‘’préserver pour la postérité’’, a ajouté M. Bitèye.

    De même a-t-il demandé au personnel de cette société nationale de ‘’rester professionnels’’ et ‘’à l’écoute des clients’’.

    MYK/FKS/ESF/ASB

  • SENEGAL-GOUVERNANCE / Appel à un rééquilibrage des pouvoirs des institutions de la République

    SENEGAL-GOUVERNANCE / Appel à un rééquilibrage des pouvoirs des institutions de la République

    Dakar, 23 fev (APS) – Zeynab Kane, enseignante chercheuse en droit public à l’Université Alioune Diop de Bambey, a souligné, vendredi, à Dakar, la nécessité de procéder à un rééquilibrage des pouvoirs des institutions de la République afin de favoriser une bonne gouvernance et un dialogue institutionnel.

    “Une des priorités qui semble essentielle, c’est le rééquilibrage des institutions. Il y a une certaine prépondérance du président de la République sur toutes les autres institutions provoquant un déséquilibre avec par exemple l’institution parlementaire’’, a-t-elle souligné.

    Zeynab Kane intervenait à une table ronde organisée par le Think Tank Whati en vue de recueillir le point de vue des enseignants-chercheurs sur les priorités nationales en perspective de l’élection présidentielle au Sénégal.

    “On ressent toujours une prépondérance du président de la République en atteste par exemple la récente suppression et rétablissement du poste de Premier ministre. Ce qui n’est pas une première dans l’histoire politique du Sénégal ; une illustration parfaite de la concentration des pouvoirs entre les mains du président de la République », a-t-elle fait valoir.

    Pour Mme Kane, tant que le pays évolue avec ce schéma institutionnel, un besoin fondamental de réforme va se poser afin de mettre les institutions non pas à équidistance mais au moins pour favoriser un dialogue des institutions.

    L’enseignante chercheuse en droit public a salué des aspects de la dernière réforme de la Constitution de 2016 renforçant davantage les attributs de l’Assemblée nationale en termes d’évaluation des politiques publiques.

    Elle a recommandé au prochain président de la République de procéder à une modification institutionnelle pouvant impacter la nature du régime politique.

    Il peut aussi décider de ne plus être chef de parti et se concentrer uniquement sur sa fonction de président de la République pour rééquilibrer le jeu comme le recommandent les conclusions des Assises nationales, a laissé entendre Zeinab Kane.

    Elle n’a pas manqué d’inviter le futur successeur de Macky Sall, de concert avec les autres acteurs, à œuvrer pour renforcer les capacités de l’Assemblée nationale en termes de propositions, de missions et de prérogatives.

    L’universitaire a préconisé également un changement de paradigme dans le mode de désignation des députés au sein des parties politiques et coalitions pour améliorer la qualité des élus qui vont représenter les populations à l’Assemblée nationale.

    “On a besoin de députés qui comprennent bien les enjeux et qui maîtrisent les missions de l’assemblée notamment le contrôle de l’action du gouvernement et l’évaluation des politiques publics », a-t-elle martelé.

    ABD/AKS/OID

  • SENEGAL-RELIGION-AGENDA / La conférence annuelle  »Takussan » Cheikh Oumar Tall aura lieu le 2 mars à Richard-Toll (organisateurs)

    SENEGAL-RELIGION-AGENDA / La conférence annuelle  »Takussan » Cheikh Oumar Tall aura lieu le 2 mars à Richard-Toll (organisateurs)

    Richard-Toll, 23 fév (APS) – La conférence annuelle dénommée  »Takussan Cheikh Oumar Tall » se tiendra le 2 mars prochain à Richard-Toll (nord), sur le thème ‘’Paix et développement’’, a appris l’APS vendredi, du comité d’organisation de cet événement religieux.

    Thierno Cheikh Oumar Thierno Bassirou dit ‘’Almami Konu’’ et l’ensemble des associations ‘’Konu cheikh Oumar’’ du département de Dagana, vont prendre part à cette conférence annuelle.

    L’événement est placé sous la haute autorité de Thierno Yaya Ba, grand érudit à Richard-Toll et actuel Khalife de la famille Thierno Mountaga Ba, a renseigné Thierno Idrissa Sow, membre du comité d’organisation.

    Il s’agit pour les fidèles de commémorer les bienfaits de la figure emblématique de la ‘’Tarikha islamique de l’Afrique noire, Cheikh Oumar Al Foutiyou Tall’’, a-t-il soutenu.

    Le thème sera débattu par les grands marabouts, a fait savoir M. Sow, ajoutant qu’une cérémonie de prières aura lieu pour la paix et la stabilité du Sénégal et du monde entier.

    Cet événement précède de quatre jours la grande Ziarra de Halwar dans le département de Podor, lieu de naissance d’El Hadji Oumar Al Foutiyou Tall qui sera présidée par Thierno Bassirou Tall, le khalife général de la famille omarienne.

    Il a indiqué qu’un ‘’Hadratou Jummah’’ se tiendra vendredi avant l’accueil chaleureux qui sera réservé, samedi matin, à Thierno Cheikh Oumar Ibn Thierno Bassirou.


    OG/AMD/SKS/ASB/OID

  • SENEGAL-POLITIQUE / Un militant africain des droits de l’homme appelle à la « perpétuation » de la démocratie sénégalaise

    SENEGAL-POLITIQUE / Un militant africain des droits de l’homme appelle à la « perpétuation » de la démocratie sénégalaise

    Dakar, 23 fév (APS) – Le directeur exécutif du Réseau panafricain pour la protection des droits de l’homme, Hassan Shire, a insisté, vendredi, à Dakar, pour la tenue d’une élection présidentielle « libre et transparente au Sénégal », en vue d’une passation pacifique du pouvoir qui puisse préserver la tradition démocratique du pays.

    « Il faut qu’il y ait des élections libres et transparentes. Il faut que le pouvoir se passe pacifiquement à travers les urnes et que ceux qui viendront après ce régime puissent faire perdurer cette tradition qu’ils ont héritée de ce régime », a-t-il déclaré au cours d’une rencontre avec des journalistes.

    Hassan Shire faisait le compte rendu de la  »visite de solidarité » qu’il a effectuée pendant deux jours au Sénégal, au cours de laquelle il a rencontré des acteurs de la société civile et des représentants du gouvernement sénégalais.

    « L’objectif de ces rencontres est de s’assurer que le pays veille au respect strict des droits de l’homme, à la préservation de l’Etat de droit mais également au respect des libertés », a expliqué le directeur exécutif du Réseau panafricain pour la protection des droits de l’homme qui compte, selon lui, huit antennes en Afrique.

    Il a salué les dernières déclarations du président de la République lors de son entretien avec des médias sénégalais avec lesquels il a abordé la situation politique du pays résultant du report de la présidentielle initialement prévue le 25 février.

    Le chef de l’Etat sénégalais, Macky Sall, s’est de nouveau engagé, lors de cet entretien avec quatre médias du pays, à quitter ses fonctions le 2 avril, la date de la fin de son deuxième mandat.

    Il n’a pas manqué de réaffirmer sa volonté de respecter une récente décision du Conseil constitutionnel demandant à ce que les autorités compétentes fixent une nouvelle date pour l’élection présidentielle après avoir constaté l’impossibilité de tenir le scrutin à celle initialement prévue, le 25 février.

    « Le message du président Sall d’hier nous a réconfortés sur notre position que le Sénégal est un pays de démocratie qui ne doit pas être foulée au pied », a-t-il relevé, ajoutant que l’appel à la concertation du chef de l’Etat « ne doit pas tomber dans l’oreille d’un sourd ».

    « Il faut que les Sénégalais de tout bord puissent s’unir pour perpétuer son image de pays de démocratie », a suggéré Hassan Shire, selon qui « les propos du président Macky Sall ne doivent pas être considérés comme des propos vides de sens car il a alerté sur bien des éléments ».

    Le chef de l’Etat, « a fait appel aux Sénégalais de tous bords », a insisté Hassan Shire, au sujet de l’entretien accordé par Macky Sall, lors duquel il a appelé à des concertations des  »forces vives » de la nation sénégalaise pour des consensus pouvant débloquer la situation de crise née du report de la présidentielle.

    Il estime que « même les pays de plus de cinq-cents ans de tradition démocratie ne sont pas à l’abri » de crises de la démocratie.

    « La démocratie se renouvelle au quotidien, et il faut que les peuples surveillent les acquis démocratiques dans leurs territoires respectifs », a-t-il recommandé.

    Le Sénégal fait face à une crise politique après que le chef de l’Etat a annoncé le 3 février, l’abrogation du décret qu’il avait signé pour convoquer les électeurs aux urnes, le 25 février, entrainant de facto, la suspension du processus électoral.

    Dans sa décision rendue publique le 15 février, le Conseil constitutionnel a jugé ‘’contraire à la Constitution’’ une proposition de loi portant report jusqu’au 15 décembre de l’élection présidentielle.

    La juridiction a dans le même temps annulé le décret par lequel le président de la République a renoncé à la convocation du corps électoral.

    Le report annoncé de l’élection présidentielle a été suivi de heurts mettant aux prises des forces de l’ordre et des manifestants réclamant le respect du calendrier électoral.

    Quatre décès ont été enregistrés dans ces violences à Dakar, Saint-Louis et Ziguinchor.

    CS/BK/AKS

  • SENEGAL-ECONOMIE / Des habitants de la commune de Sabodala réclament la réouverture des sites d’orpaillage traditionnel

    SENEGAL-ECONOMIE / Des habitants de la commune de Sabodala réclament la réouverture des sites d’orpaillage traditionnel

    Kédougou, 23 fév (APS) – Des habitants de Bambraya, un village de la région de Kédougou (sud-est), ont réclamé, jeudi, la réouverture des sites d’orpaillage traditionnel de la commune de Sabodala.

    ‘’Nous réclamons la réouverture de tous les sites d’orpaillage fermés à Bambraya’’, a déclaré Mamadou Danfakha, vice-président d’une association d’orpailleurs.

    ‘’Cette fermeture va engendrer la pauvreté des habitants des villages de Bambraya et de Sabodala. Nous demandons qu’une issue heureuse soit trouvée rapidement’’, a-t-il dit à la presse locale.

    Un arrêté du préfet de Saraya interdit de pratiquer l’orpaillage traditionnel, selon M. Danfakha, qui dit parler au nom des habitants de Bambraya et de Sabodala.

    ‘’Le village de Sabodala est asphyxié’’ par la fermeture des sites d’orpaillage traditionnel parce qu’il ‘’ne bénéficie plus des retombées économiques et sociales’’ des activités minières.

    Vendredi 16 février, le préfet de Saraya a publié un arrêté annonçant le démarrage imminent de l’exploitation d’un gisement aurifère de la zone.

    L’autorité administrative a invité en même temps les occupants du site minier abritant ce gisement à le quitter au plus tard dimanche 25 février.

    PID/ESF/ASB

  • SENEGAL-UNIVERSITES / UCAD : le Collectif des amicales se plie à la décision d’interdiction de sa marche

    SENEGAL-UNIVERSITES / UCAD : le Collectif des amicales se plie à la décision d’interdiction de sa marche

    Dakar, 23 fèv (APS) – Le Collectif des amicales de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar s’est élevé contre l’interdiction de la marche pacifique qu’elle prévoyait d’organiser ce vendredi à Dakar pour réclamer la réouverture de cet établissement de l’enseignement supérieur.

    Le Collectif des amicales de l’UCAD dit dénoncer l’interdiction de sa marche pacifique qu’il prévoyait d’organiser cet après-midi, tout en invitant le Conseil académique à prendre ses responsabilités en décidant de la ‘’réouverture imminente’’ de cet établissement d’enseignement supérieur.

    « Nous sommes au regret de vous informer que la marche pacifique qui était prévue ce vendredi 23 février à 15h, visant à réclamer l’ouverture des deux campus (pédagogique et social) de l’Université Cheikh Anta DIOP de Dakar, est reportée à une date ultérieure », peut-on lire dans un communiqué de cette instance regroupant les différentes associations estudiantines de l’UCAD.

    Le document rendu public le même jour précise que cette décision préfectorale est motivée par un « risque de perturbation majeure de la libre circulation des personnes et des biens, compte tenu des problèmes de mobilité actuellement rencontrés dans notre itinéraire ».

    « Nous dénonçons vivement cet abus de pouvoir parce que le droit de manifester est permis aux citoyens par la constitution sénégalaise et appelons à la solidarité et à la vigilance de toute la communauté estudiantine », peut-on y lire.

    Ce regroupement d’associations estudiantines a déclaré en même temps lancer un « appel solennel » aux membres du conseil académique de prendre leurs responsabilités et de décider la réouverture imminente de l’université  ».

    L’Université Cheikh Anta DIOP de Dakar est fermée depuis le mois de juin 2023, en raison de violentes manifestations intervenues dans la capitale sénégalaise et dans d’autres villes de l’intérieur après la condamnation de l’opposant politique Ousmane Sonko.

    Récemment, la Faculté des lettres et sciences humaines a annoncé une reprise en présentiel des cours de remédiation comptant pour le second semestre de l’année académique 2022-2023, du 3 au 31 janvier.

    Les sites retenus pour ces cours de remédiation sont le Centre international de commerce extérieur du Sénégal, le lycée Maurice Delafosse et de l’Institut islamique de Dakar, ont précisé les autorités universitaires dans un communiqué.

    SMD/AKS/OID

  • SENEGAL-AFRIQUE-DIPLOMATIE / Macky Sall a quitté Dakar pour Abuja, hôte d’un sommet extraordinaire de la Cedeao

    SENEGAL-AFRIQUE-DIPLOMATIE / Macky Sall a quitté Dakar pour Abuja, hôte d’un sommet extraordinaire de la Cedeao

    Dakar, 23 fév (APS) – Le président Macky Sall a quitté Dakar ce vendredi pour se rendre à Abuja, la capitale du Nigeria où doit se dérouler samedi un sommet extraordinaire de la Cedeao, la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest, a appris l’APS de source officielle.

    La rencontre va être consacrée à la situation politique et sécuritaire dans l’espace communautaire après le retrait de l’organisation du Mali, du Burkina Faso et du Niger, a indiqué la présidence sénégalaise dans un message publié sur le réseau social X.

    AKS/ASG

  • SENEGAL-CULTURE-PROMOTION / Fatou Sène, nouvelle directrice du centre culturel régional Blaise Senghor

    SENEGAL-CULTURE-PROMOTION / Fatou Sène, nouvelle directrice du centre culturel régional Blaise Senghor

    Dakar, 23 fév (APS) – Fatou Sène, animatrice culturelle diplômée de l’Ecole nationale des arts et métiers de la culture (Enamc), a été nommée directrice du centre culturel régional Blaise Senghor de Dakar, a appris l’APS de source officielle, vendredi.

    Le ministre de la Culture et du Patrimoine historique en a fait l’annonce sur son compte Facebook.

    Cette décision intervient à la suite de la nomination, le 19 décembre dernier, du désormais ancien directeur du centre, Aliou Kéba Badiane, au poste de secrétaire permanent du comité de gestion du Fonds de promotion de l’industrie cinématographique et audiovisuelle (Fopica), explique Aliou Sow.

    Fatou Sène a obtenu son master en gestion de patrimoine à l’université Senghor d’Alexandrie, en Egypte, et fait partie des deux majors de sa promotion à l’Enamc.

    « L’excellence doit être toujours valorisée » a dit le ministre, avant de féliciter la nouvelle directrice.

    ALT/FKS/ASG/BK

  • SENEGAL-THEATRE / La pièce « Guéwel », interprétation moderne d’une cosmovision africaine mêlant le sacré et le spirituel

    SENEGAL-THEATRE / La pièce « Guéwel », interprétation moderne d’une cosmovision africaine mêlant le sacré et le spirituel

    Dakar, 23 fév (APS) – Le Théâtre national Daniel Sorano a proposé, mercredi, un spectacle inspiré de la pièce « Guéwel » du réalisateur et metteur en scène Lamine Sonko, qui raconte l’histoire d’une cosmovision africaine dans une mise en scène qui conduit le spectateur loin dans les méandres de la mythologie africaine et sénégalaise, à partir d’un rituel tragique mélangeant le sacré et le spirituel.

    Cette pièce traduit l’ambition de Lamine Sonko de mettre en exergue la richesse cachée de la mythologie africaine dans les danses, les rythmes et les masques, histoire de « mieux partager ces savoirs qui attestent que l’Afrique est le berceau de l’humanité ».

    « Cette pièce raconte l’histoire d’une cosmovision africaine ancienne, un univers interconnecté entrelaçant les sphères humaine, naturelle et spirituelle. Elle vise à mieux faire connaitre la culture sénégalaise partout dans le monde », explique Sonko, qui réside en Australie depuis 20 ans. Il dit y avoir souvent souffert de l’incompréhension manifestée à l’égard de sa culture.

    Pour faire voir la richesse de celle-ci, il a écrit et mis en scène la pièce « Guéwel », interprétée en avant-première sur les planches de Sorano, devant un public distingué et conquis, dont ses parents, Boury Sonko et Oumy Sène, anciens pensionnaires du Théâtre national Daniel Sorano, mais aussi son frère Pape Moussa Sonko, actuel directeur du Ballet national « La Linguère » du même établissement.

    L’interprétation s’ouvre sur des figures géométriques en 3D projetées sur grand écran, une manière d’associer le traditionnel et le moderne, la métaphysique et les divinités sénégalaises.

    Selon Lamine Sonko, ce spectacle explore les domaines interconnectés de l’humain, du naturel et du spirituel à travers des rituels culturels sacrés.

    Ce projet était en cours d’élaboration depuis un mois, selon Ousmane Barro Dione, directeur général du Théâtre national Daniel Sorano dont la collaboration a permis sa réalisation.

    La pièce « Guéwel peut signifier l’arbre à palabre, et elle nous permet de nous replonger dans notre identité, notre histoire. Il y a des gens qui sont conscients de la force de notre culture […], qui peut aider à apaiser les tensions », a dit M. Dione.

    Des artistes australiens vont intégrer la pièce de théâtre pour sa présentation à Melbourne (Australie), en 2025, et ensuite un peu partout dans le monde, selon le directeur général de Sorano.

    FKS/SBS/BK/ASG