Année : 2024

  • SENEGAL-ENTREPRISES-JUSTICE / La Senelec dépose des plaintes après l’agression de deux de ses employés

    SENEGAL-ENTREPRISES-JUSTICE / La Senelec dépose des plaintes après l’agression de deux de ses employés

    Richard-Toll, 23 fév (APS) – Des employés de la Société nationale d’électricité du Sénégal (Senelec) ont déposé des plaintes auprès de la justice après l’agression de deux de leurs collègues à Keur Gorgui, un quartier de Dakar, a-t-on appris de Tidiane Dia, le chef du département organisation de ladite société nationale.

    ‘’Deux plaintes ont été déposées par la direction générale et [les] travailleurs contre l’agression de nos camarades’’, a déclaré M. Dia lors d’une assemblée générale tenue à Richard-Toll (nord) par des agents de la Senelec.

    ‘’Nous ne sommes pas contents de l’agression subie par [nos collègues] à la cité Keur Gorgui’’, a-t-il dit, ajoutant que l’une des victimes de l’agression est un agent de recouvrement.

    M. Dia estime qu’‘’il est temps que ça s’arrête, car nous sommes dans un pays de droit’’.

    ‘’Nous avons demandé à tous les agents [de la Senelec] de se retrouver en assemblée générale, dans tous les sites [de l’entreprise] pour exprimer notre mécontentement’’, a-t-il poursuivi.

    Des employés de la Senelec 

    Un agent de la Senelec a fait l’objet de menaces de mort venant d’un individu détenteur d’une arme à feu, selon plusieurs médias.

    Venu s’enquérir des menaces en question, un chef d’agence de l’entreprise s’est vu traiter de voleur, affirment les mêmes sources, ajoutant qu’il aurait été violenté par l’individu en possession d’une arme à feu.

    OG/AMD/ESF

  • SENEGAL-FORMATION / Un milliard sept cent millions pour réhabiliter et équiper le CDFP de Mbacké

    SENEGAL-FORMATION / Un milliard sept cent millions pour réhabiliter et équiper le CDFP de Mbacké

    Mbacké, 23 fév (APS) – Le directeur de l’apprentissage au ministère de la Formation professionnelle, de l’Apprentissage et de l’Insertion, Souleymane Kane, a annoncé jeudi la réhabilitation et l’équipement du centre départemental de formation professionnelle (CDFP) de Mbacké, pour un coût d’un milliard sept cent millions de francs CFA.

     »Neuf centres doivent être réhabilités et construits, et le centre départemental de formation professionnelle (CDFP) de Mbacké se taille la part du lion, avec un investissement d’un milliard sept cent millions de francs CFA pour avoir un centre flambant neuf et des équipements de dernière génération, pour qu’il puisse  jouer pleinement son rôle », a-t-il dit.

    Souleymane Kane intervenait à la clôture d’un atelier de planification stratégique et de développement du CDFP de Mbacké.

    M. Kane a précisé que ce centre sera reconstruit en partenariat avec la banque allemande pour le développement, KFW.

    Il a souligné que ce centre va jouer un rôle majeur par rapport aux exigences en matière d’offres de formation, d’orientation, d’équipement, de maintien des jeunes dans l’écosystème de la formation  et d’insertion.

    Il a précisé qu’il dispensera des formations sur des métiers porteurs liés à la transformation des produits et à la maintenance d’outils agricoles. Il pourra ‘’accueillir jusqu’à 600 à 700 jeunes », a-t-il indiqué.

    Boubacar Diallo, conseiller technique à la GIZ, l’agence allemande de coopération internationale pour le développement, a salué l’engagement, la détermination et le dynamisme de l’équipe dirigeante du CDFP de Mbacké. 

    AN/SKS/ASG

  • SENEGAL-POLITIQUE / Washington exhorte les parties prenantes à fixer une date pour l’élection présidentielle

    SENEGAL-POLITIQUE / Washington exhorte les parties prenantes à fixer une date pour l’élection présidentielle

    Dakar, 23 fév (APS) – Le Département d’Etat américain a salué la confirmation par le président sénégalais, Macky Sall, de son intention de se retirer à l’issue de son mandat et appelé à la détermination d’une nouvelle date pour l’élection présidentielle.

    ‘’Nous saluons la confirmation par le président Sall de son intention de se retirer à la fin de son mandat le 2 avril.  Nous exhortons les parties prenantes à fixer une date pour l’élection’’, a réagi la diplomatie américaine à l’annonce faite jeudi soir du chef de l’Etat sénégalais.

     »Je compte le 2 avril quitter mes fonctions de président de la République’’, a notamment déclaré Macky Sall lors d’une interview avec des médias sénégalais. Il a précisé que le dialogue auquel il appelle devra permettre de déterminer la date de l’élection présidentielle.

    Dans un communiqué relayé sur le réseau social X, le Bureau africain du Département d’Etat américain a insisté sur l’importance de fixer la date de l’élection présidentielle afin de permettre aux Sénégalais de choisir leur prochain président dans un avenir proche.

    ‘’Grâce à ces mesures, les dirigeants sénégalais préserveront l’honorable tradition démocratique du pays’’, a rapporté le communiqué relayé par l’ambassade des Etats-Unis d’Amérique à Dakar.

    Le Sénégal traverse une crise politique depuis la suspension du processus électoral matérialisée par l’annonce du président Sall de l’abrogation du décret qu’il avait signé pour convoquer les électeurs aux urnes le 25 février.

    AKS/ASG

  • SENEGAL-TRANSPORTS-LITIGE / Rénovation du parc des gros porteurs : une médiation du chef de l’État demandée dans un litige

    SENEGAL-TRANSPORTS-LITIGE / Rénovation du parc des gros porteurs : une médiation du chef de l’État demandée dans un litige

    Thiès, 23 fév (APS) – Des responsables de la Coopérative nationale des entreprises de transport de marchandises (CNETM) ont souhaité, jeudi, une intervention de Macky Sall contre la multiplication des saisies, pour défaut de paiement, de leurs camions obtenus dans le cadre du projet de renouvellement du parc de gros porteurs.

    ‘’Monsieur le président de la République, c’est vous qui avez fait venir les véhicules quand vous veniez d’arriver au pouvoir. Vous êtes sur le départ. Avant cela, aidez-nous à résoudre ce problème’’, a dit Talla Diop, un responsable de la CNETM.

    S’exprimant lors d’une conférence de presse de dirigeants de cette coopérative venus de plusieurs régions du pays, à Thiès (ouest), il a rappelé qu’une décision de justice avait été rendue en leur faveur. ‘’Mais on refuse toujours de l’exécuter.’’

    Le projet de renouvellement du parc des gros porteurs lancé en 2016, pour un coût de plus de 5 milliards de francs CFA, avait permis l’achat de 146 camions pour quelque 200 transporteurs des 14 régions du pays.

    Ces véhicules de transport de marchandises devaient leur être vendus à 65 millions de francs CFA l’unité et étaient payables en cinq ans, selon les termes du contrat. Des mesures d’accompagnement annoncées pour permettre aux transporteurs de solder leurs dettes n’ont pas été prises.

    Il s’agissait notamment du versement d’une prime à la casse au propriétaire de chaque vieux camion remplacé et de l’ouverture d’un bureau de fret. Ces structures devaient à la fois leur offrir régulièrement des marchés et suivre leur niveau de remboursement.

    Les bénéficiaires du projet devaient verser de l’argent dans un compte ouvert à la BNDE, la Banque nationale de développement économique.

    Les véhicules revenaient à 135 millions chacun, un prix jugé ‘’exorbitant’’ par Maboye Wade, le secrétaire général de la CNETM à Thiès.

    La cherté des véhicules, combinée à la non-application des mesures d’accompagnement prévues, a rendu les propriétaires de camions incapables de solder leur crédit, selon eux.

    Un gendarme à la retraite commis par la BNDE saisit les camions et vient les immobiliser à Thiès, disent-ils.

    Informé de cette décision, le tribunal du commerce de Dakar a jugé ‘’caduque’’ la saisie et en a ordonné la mainlevée, selon les dirigeants de la CNETM.

    ‘’Malheureusement, malgré la décision du tribunal, cette pratique continue, avec les camions saisis partout dans le pays et conduits à Thiès où ils sont immobilisés’’, a déploré Mbargou Badiane, le président de la Coopérative nationale des entreprises de transport de marchandises.

    Mercredi, ‘’trois camions provenant de Kidira ont été déposés à Thiès’’, a-t-il dit, ajoutant qu’à ce jour, 45 camions ont été saisis.

    ‘’Mettre une marge bénéficiaire qui équivaut à trois fois le prix d’un véhicule donné à crédit, c’est inédit. Un véhicule immobilisé ne peut pas payer un tel montant’’, s’est plaint M. Badiane, également président de la Fédération nationale des transports du Sénégal.

    ‘’Au commencement, on nous avait dit que les camions coûteraient 60 à 70 millions, mais on est arrivé à 135 millions le prix d’un camion. C’est cela le [nœud gordien du problème], on n’arrive pas à payer cette somme’’, s’est inquiété Maboye Wade.

    Depuis 2021, on n’arrive plus à payer, le peu de camions en activité ont été récupérés.

    Entre-temps, des industriels ont acheté des camions neufs qui ont accaparé, selon eux, la plupart des marchés, ce qui les empêche de travailler.

    ‘’Nous ne savons plus à quel saint nous vouer, on n’arrive plus à rencontrer ni le Premier ministre ni le président de la République’’, a poursuivi Maboye Wade.

    ‘’Ces pères de famille n’avaient que ces camions, et chacun d’entre eux en avait un ou deux’’, a-t-il rappelé. Évoquant son propre cas, lui qui allait acheter du bois en Côte d’Ivoire pour le revendre à Thiès, il a dit que cette activité lui permettait de ‘’vivre aisément’’, même si ses camions ‘’tombaient souvent en panne’’.

    ‘’Le président de la République a vu juste, le projet était bien ficelé. Mais ceux qui avaient le projet en main l’ont mal monté’’, a regretté Maboye Wade.

    ADI/ASB/BK/ESF

  • VIDEO / Marie Khémesse Ngom Ndiaye pose la première pierre d’un centre de santé à Ndiassane

    VIDEO / Marie Khémesse Ngom Ndiaye pose la première pierre d’un centre de santé à Ndiassane

    La ministre de la Santé et de l’Action sociale Marie Khémesse Ngom Ndiaye, a posé la première pierre d’un centre de santé dans la cité religieuse de Ndiassane. Un jalon de plus dans la dynamique de densification de la carte sanitaire et de rapprochement entre les usagers et les structures de santé.

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / Les journaux à fond sur les dernières déclarations du président Sall sur la situation politique nationale

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / Les journaux à fond sur les dernières déclarations du président Sall sur la situation politique nationale

    Dakar, 23 fév (APS) – Les quotidiens reviennent largement, vendredi, sur l’entretien accordé la veille par le chef de l’Etat à plusieurs médias sénégalais, un face-à-face très attendu au cours duquel Macky Sall s’est exprimé sur plusieurs sujets relatifs à la situation politique du pays résultant principalement du report de la présidentielle initialement prévue le 25 février. 

    « Cette sortie était très attendue depuis sa décision de repousser l’élection présidentielle du 25 février », indique le quotidien L’Observateur, selon lequel « Macky Sall a fait d’importantes précisions sur la fin de son mandat, la nouvelle date de l’élection présidentielle et les conditions de la concertation nationale qui démarre ce lundi ».

    « Le président [de la République] rassure le pays », titre Le Soleil à ce sujet, illustrant sa Une d’une photo montrant Macky Sall visiblement détendu. « A partir de lundi, il entamera un dialogue national porteur de larges concertations pour trouver une date consensuelle de tenue de la présidentielle », confirme le journal en évoquant les déclarations du chef de l’Etat.

    Le Conseil constitutionnel, dans une décision rendue publique le jeudi 15 février 2024, a annulé le décret par lequel le chef de l’Etat a renoncé à la convocation des électeurs pour l’élection présidentielle initialement prévue le 25 février.

    La haute juridiction a, dans le même temps, jugé « contraire à la Constitution », une loi récemment adoptée par l’Assemblée nationale portant sur le report au 15 décembre du scrutin du 25 février.

    Sur fond de soupçons de corruption de juges du Conseil constitutionnel, le président avait justifié le report de la convocation des électeurs le 25 février par des divergences sur le processus préélectoral qui laissaient, selon lui, craindre des contestations post-électorales.

    Macky Sall « dans le clair-obscur »

    Les juges du Conseil constitutionnel, en invalidant le report de la présidentielle, avaient demandé aux autorités de prendre les mesures nécessaires pour la tenue du scrutin « dans les meilleurs délais » possibles.

    L’entretien du président Macky Sall avec les médias étaient donc attendu autour de cette question. Walfquotidien estime qu’il reste « toujours dans la dilatoire ». « Attendu […] sur la date précise de la tenue de l’élection présidentielle », le président de la République […] verse dans le clair-obscur […] », écrit ce journal.

    Il annonce par exemple le démarrage de concertations, lundi 26 février, « un dialogue forcé pour ne pas organiser l’élection », estime Walfquotidien. Enquête précise que la date de l’élection, un éventuel intérim après la fin de son mandat, le 2 avril, ainsi que la liste des candidats sont les sujets au menu de ce dialogue.

    Le chef de l’Etat est revenu, au cours de cet entretien, « sur les questions brûlantes de l’heure. Si certaines ont trouvé des réponses claires, nettes et précises, d’autres n’ont pu trouver que quelques débuts de réponse », ajoute le quotidien Enquête.

    Il a par exemple tranché, selon Vox Populi, la question de la fin de son mandat, en assurant : « Le 2 avril 2024, je vais quitter mes fonctions, ma mission se termine à la tête du Sénégal ».

    Le journal Le Quotidien rebondit sur cette assurance donnée par Macky Sall, non sans relever qu’il « laisse le dialogue décider de la date de l’élection et du nombre de candidats ».

    « Saut vers l’inconnu ! »

    « La date du scrutin suspendue au dialogue de Macky [Sall] », souligne Tribune à sa Une. « Macky entretient le flou », renchérit Bès Bi Le jour, Kritik’ résumant la question en affichant : « Ni date, ni délai ! »

    Le point de vue du quotidien L’info est que le président Sall « souffle le chaud et le froid ». Le chroniqueur du journal note que le chef de l’Etat « maîtrise à merveille l’art de maintenir le suspense, souffler le chaud et le froid, jouer à se faire peur et à faire peur à ses concitoyens ».

    « Après avoir érigé le dilatoire en mode de gestion machiavélique […], il a finalement rejoint ce train de l’Histoire qui roule actuellement à la vitesse grand V », écrit le chroniqueur de l’Info, qui semble plutôt rassuré par la sortie du président Sall.

    Le point de Sud quotidien est tout autre, qui affiche « Saut vers l’inconnu ! ».

    Selon l’As, l’actuel locataire du palais de la République considère qu’il « appartiendra aux parties prenantes du dialogue de trouver un consensus pour déterminer ce qui se passera au-delà du 2 avril si un nouveau président n’est pas élu avant cette date ».

    « A défaut de quoi », poursuit le journal, « il reviendra au Conseil constitutionnel de statuer sur la question », le Sénégal ne pouvant ‘’pas rester sans président de la République ».

    Plusieurs titres, dont Le Quotidien, signalent par ailleurs que le président a remis sur la table la question de l’amnistie pour effacer des infractions liées aux troubles politiques de ces derniers mois au Sénégal.

    « Si nous devons passer par une loi d’amnistie, nous prendrons nos responsabilités », a-t-il dit dans des propos relayés par Enquête.

    BK/FKS

      

  • SENEGAL-SANTE-INFRASTRUCTURES / Marie Khémesse Ngom Ndiaye pose la première pierre d’un centre de santé à Ndiassane

    SENEGAL-SANTE-INFRASTRUCTURES / Marie Khémesse Ngom Ndiaye pose la première pierre d’un centre de santé à Ndiassane

    Ndiassane, 23 fév (APS) – La ministre de la Santé et de l’Action sociale, Marie Khémesse Ngom Ndiaye, a procédé, jeudi, à la pose de la première pierre d’un centre de santé à Ndiassane, dans le département de Tivaouane (ouest), pour un coût d’un milliard 867millions de francs CFA.

    Ce centre de santé « va porter le nom de Cheikh Al Bounama Kounta, père du fondateur de Ndiassane Cheikh Bouh Mouhamed Kounta », a dit la ministre en charge de la Santé.

    Il va compter 45 lits et sera doté d’un bloc administratif, d’une maternité, d’une polyclinique, d’une radiologie, d’un laboratoire, d’une pharmacie, d’un service d’hospitalisation.

    Il comportera aussi un incinérateur, un service de maintenance, un service d’urgence, ainsi que des studios.

    De même, il est prévu qu’il soit doté d’une buanderie, d’un service de néonatalogie, d’un service de maintenance, d’un groupe électrogène, d’un suppresseur intégré et d’une morgue, a indiqué Saliou Faye Daff, conseiller en communication de la ministre de la Santé et de l’Action sociale, après la pose de la première pierre.

    Marie Khémesse Ngom Ndiaye s’est dite fière de constater que le système de santé du Sénégal est  »bien sur les rails ».

    Selon la ministre, « beaucoup de pays tentent de suivre » les pas du Sénégal en termes de réalisations, mais aussi de système sanitaire. L’organisation de celui-ci va de la case de santé au centre de santé, en passant par le poste de santé, a-t-elle indiqué.

    Marie Khémesse Ngom Ndiaye, parlant des perspectives, promet « une densification totale » de la carte sanitaire du Sénégal.

    La conduite d’une grande enquête devant être conduite de concert avec les médias, pour évaluer le niveau de prévalence des maladies non transmissibles comme le diabète, les problèmes de reins, s’inscrit dans ce cadre, a-t-elle indiqué.

    Le maire de la commune de Cherif Lô, Ousmane Sarr, s’est dit très honoré en tant que disciple de la famille religieuse de Ndiassane, d’assister à la pose de la première pierre du centre de santé Cheikh Al Bounama Kounta.

    « L’ouvrage va bien soulager toutes les populations environnantes et son entretien sera l’affaire de toute une communauté », s’est-il réjoui.

    Khalifa Ababacar Kounta, porte-parole du khalife général des khadres, Cheikh Bouh Sidy Makhtar Kounta, a aussi remercié la ministre de la Santé et de l’Action sociale, au nom de cette famille religieuse, tout en demandant aux membres du foyer Al Kountiyou de prier pour que règne la quiétude au Sénégal.

    MKB/ADI/BK

  • VIDEO / UCAD: la réouverture du campus social réclamée

    VIDEO / UCAD: la réouverture du campus social réclamée

    U.C.A.D (UNIVERSITÉ CHEIKH ANTA DIOP ) DAKAR
    UCAD: la réouverture du campus social réclamée
  • SENEGAL-COLLECTIVITES-ENVIRONNEMENT / Des  »données scientifiques valables » préconisées pour la protection du quai de pêche de Kafountine

    SENEGAL-COLLECTIVITES-ENVIRONNEMENT / Des  »données scientifiques valables » préconisées pour la protection du quai de pêche de Kafountine

    Kafountine, 22 fév (APS) – Le directeur de l’environnement et des établissements classés, Baba Dramé, a insisté jeudi, sur la nécessité d’avoir des  »données scientifiques valables’’ visant à faire des propositions d’aménagement pour le quai de pêche de Kafountine, dans le département de Bignona (sud), endommagé par des vagues.

    ‘’A Kafountine, il faut des données scientifiques fiables pour faire des propositions d’aménagement qui résistent au temps et à l’assaut des vagues. Ici, il faudrait qu’on trouve des solutions. Mais, il ne faudra pas colmater », a dit M. Dramé, en présence du maire de la commune de Kafountine, David Diatta et des chefs de service.

    Il intervenait lors d’une visite terrain  effectuée  au quai de pêche de Kafountine,  pour constater de visu les dégâts causés le vendredi 12 janvier dernier par une houle exceptionnelle favorisée par l’avancée de la mer.

    ‘’Au mois de janvier dernier, a-t-il rappelé, nous avons connu un épisode de houle exceptionnelle qui a causé un phénomène d’érosion côtière très intense au quai de pêche de Kafountine ».

    Baba Dramé  a fait observer que cette érosion côtière a occasionné des dégâts sur les infrastructures de pêche, les sites culturels et religieux et sur les infrastructures touristiques de la zone.

    La commune de Kafountine, a-t-il rappelé, est connue pour ses activités liées à la mer notamment la pêche et le tourisme.

    ‘’Donc, il s’agissait pour nous de venir faire la situation avec l’autorité locale en l’occurrence le maire et ses différents collaborateurs pour constater de visu la situation, discuter avec les techniciens pour retourner avec des solutions que nous allons soumettre aux autorités pour prendre des décisions’’, a expliqué M. Dramé.

    Il a relevé qu’à Kafountine, le trait de côte est en train de reculer.

    ‘’Le problème est là. On ne peut pas faire de colmatage ou de l’approximation. Il faut faire un suivi régulier, avoir toutes les données scientifiques qui permettent de choisir l’option de protection côtière la plus indiquée pour protéger les infrastructures qui sont à Kafountine’’, a insisté Baba Dramé.

    ‘’Il faut des études poussées sur les options les plus indiquées pour éviter de mettre de l’argent et de le perdre le lendemain’’, a-t-il encore souligné.

    Selon M. Dramé, ‘’l’Etat avait initié à Kafountine la mise en place du système d’épis Maltais, des méthodes de lutte très soft qui permettent de régénérer la plage et lutter contre l’érosion côtière’’.

    ‘’Mais nous avons vu que ces épis Maltais n’ont pas tenu. A la première houle, ils ont été dégradés. Cela veut dire qu’il faut aller vers d’autres options et solutions’’, a-t-il fait valoir.

    Le directeur de l’environnement et des établissements classés a évoqué un contexte mondial marqué par les changements climatiques,

    ‘’Il y a un relèvement du niveau des mers et un recul du trait de côte avec ses conséquences en terme d’érosion côtière qui affectent toutes les infrastructures que nous avons sur le littoral’’, a-t-il signalé.

    Il a cité quelques interventions de l’État au Sénégal pour faire face à l’érosion côtière notamment à Saint Louis (Goxu Mbathie et Guet Ndar) où un mur de protection côtière a été mis en place pour éviter la disparition de la langue Barbarie.

    M. Dramé a annoncé qu’un projet destiné à lutter contre l’érosion côtière sur le littoral est en cours de formulation avec l’Agence française de développement (AFD).

    « Nous avons déjà réalisé les études avec un cabinet spécialisé sur les questions d’érosion côtière. Nous allons finaliser ce projet’’, a-t-il fait savoir, ajoutant que ce projet va concerner tous les sites du littoral les plus impactés par l’érosion côtière.

    Le maire de Kafountine, David Diatta a salué cette visite du directeur de l’environnement et des établissements classés qui selon lui, ‘’est très réconfortante’’ pour la population de sa commune.

    ‘’Nous pensons que des solutions vont être proposées pour sauver le quai de pêche de Kafountine et le tourisme. Ce quai a besoin d’être préserver et sauver », a dit M. Diatta, faisant savoir qu’au moins cinq mètres du quai de pêche sont aujourd’hui engloutis.

    ‘’Et il y a dix ans, on était à partir d’ici à 50 mètres du trait de côte de la mer’’, s’est alarmé David Diatta.

    MNF/AB/ASB