Dakar, 22 fev (APS) – Le président Macky Sall a annoncé, jeudi soir, vouloir tenir la concertation à laquelle il a convié ‘’les forces vives de la nation’’ lundi et mardi prochains pour déterminer la date de l’élection présidentielle et la continuité du pouvoir à l’expiration de son mandat, le 2 avril.
Cette rencontre de deux jours portera sur la détermination de la nouvelle date de l’élection présidentielle et sur la continuité du pouvoir au-delà de la date de l’expiration du mandat présidentiel, le 2 avril., a-t-il expliqué lors d’une interview avec quatre groupes de médias sénégalais.
‘’Le décret [fixant la nouvelle date de la présidentielle] ne peut être pris avant que la concertation ne se réunisse ; et j’ai convoqué cette concertation le lundi. (…) On devrait entre lundi et mardi terminer puisqu’il n’y a pas beaucoup de sujets en réalité qui doivent être traités, choisir une date pour l’élection et qu’est-ce qu’il faut faire concernant l’après-2 avril »’, a-t-il notamment déclaré.
Macky Sall a estimé que les deux sujets peuvent être simples si les gens mettent en avant l’intérêt supérieur de la nation, dès lors que la participation du président à la tête du pays n’est plus en jeu.
Dakar, 22 fév (APS) – Le chef de l’Etat sénégalais a estimé jeudi soir que seul le dialogue entre toutes les forces vives de la nation peut permettre de passer cette situation de crise et fixer une nouvelle date pour la tenue de l’élection présidentielle.
»Tous les candidats et il y a également les partis politiques qui sont prêts à venir discuter parce qu’il faut bien que l’on discute parce que seul le dialogue peut nous permettre de passer cette situation », a-t-il dit lors d’une interview accordée à quatre groupes de médias sénégalais.
Le président de la République a déclaré que des acteurs sont disposés à répondre favorablement à son appel au dialogue en vue de la tenue d’une nouvelle date pour le scrutin présidentiel.
‘’Je ne connais pas de candidats qui refusent le dialogue’’, a-t-il dit.
Il a rappelé que ce n’était pas la première fois que le Sénégal organise le dialogue.
Le chef de l’Etat a précisé que les concertations qui vont démarrer lundi concerne les acteurs politiques notamment les candidats à la présidentielle, la majorité, l’opposition, les non-alignés et aussi la société civile et les forces vives de la nation.
‘’Vous avez les candidats qui ont été dans ce processus, tous les candidats qui en dernier ressort ont été validés (…) »’, a-t-il fait valoir.
Macky Sall a fait part de sa volonté de décrisper l’espace politique et social à travers ce dialogue et la libération de détenus.
‘’Dans le cadre du dialogue et de l’apaisement que j’ai souhaité, j’ai indiqué ces derniers temps à mon gouvernement la nécessité de prendre des dispositions pour faciliter la libération d’un certain nombre de détenus et aller même au-delà puisque le pays aujourd’hui a besoin de pardon. Le pays a besoin de réconciliation. Le pays a besoin de traverser cette période dans la paix, la stabilité’’, a-t-il indiqué.
Le président de la République est d’avis que le Sénégal doit poursuivre sa trajectoire d’émergence au-delà même de la présidentielle qui sera bientôt dépassée.
‘’Au-delà de l’élection qui va passer très bientôt, nous avons besoin de voir notre pays poursuivre sa trajectoire d’émergence pour le bénéfice de nos populations. Donc, on ne peut pas faire d’émergence sans la paix, sans la stabilité’’, a-t-il soutenu.
Dakar, 22 fév (APS) – Le président Macky Sall a déclaré jeudi soir avoir accueilli beaucoup de peine les réactions de condamnation à l’internationale qui ont suivi l’annonce du report de l’élection présidentielle initialement prévue le 25 février.
‘’Je l’accueille avec beaucoup de peine. (…) des partenaires qui sont avec le Sénégal, qui travaillent avec nous sur les mêmes principes, lorsqu’il se passe quelque chose dans notre pays, doivent d’abord venir à la source, voir ce qu’il se passe exactement, au lieu de se suffire de commentaires qui condamnent de façon préélémentaire, de façon très violente parfois, le président de la République, le Sénégal’’, a-t-il dit lors d’une interview avec quatre médias dont la télévision nationale.
‘’Cela m’a fait de la peine’’, a ajouté Macky Sall, soulignant que ‘’tous les pays peuvent avoir des difficultés conjoncturelles’’.
Selon lui, ‘’le Sénégal n’a violé aucune loi’’.
Il estime que ‘’personne ne peut dire que le président de la République, en abrogeant le décret convoquant le collège électoral n’était pas dans son droit’’.
‘’Le Sénégal est un véritable Etat de droit’’, a soutenu Macky Sall, évoquant la procédure législative et l’annulation par le Conseil constitutionnel de la loi reportant l’élection présidentielle et du décret abrogeant la convocation du corps électoral.
Il a dénoncé une ‘’levée de bouclier’’, une ‘’campagne de presse aux antipodes’’ de sa ‘’pratique de démocrate’’’ depuis qu’il est à la tête du pays
‘’Je suis venu en gagnant des élections, je viens de l’opposition, c’est moi qui ai proposé la réforme qui a fixé définitivement la limitation et la durée du mandat du président de la République’’, a-t-il rappelé.
Macky Sall a dit avoir refusé ‘’d’être tenté par un troisième mandat’’.
‘’Je ne mérite pas cette campagne internationale nauséabonde. Je n’ai violé aucune règle. Je suis un homme libre. Je la dénonce’’, a-t-il dit.
Dakar, 22 fév (APS) – Le président Macky Sall, a fait part, jeudi à Dakar, de sa volonté, à travers le vote d’une loi, de créer les conditions d’un apaisement, d’une réconciliation et d’une élection présidentielle transparente et libre.
‘’On veut créer les conditions d’un apaisement d’une réconciliation et d’une élection présidentielle transparente libre et démocratique, et ce qui va permettre d’assurer la suite vers un Sénégal de stabilité et de paix’’, a-t-il déclaré lors d’une interview accordée en direct à la télévision publique (RTS) à quatre groupes de médias sénégalais.
Il répondait notamment à une question d’une journaliste sur l’idée agitée d’un vote d’un projet de loi d’amnistie de faits survenus ces dernières années dans le pays.
Le président Sall a en outre confirmé que des bonnes volontés ont travaillé afin qu’il y ait une réconciliation et un pardon. Il n’a pas manqué de signaler que sa volonté d’aller dans ce sens était antérieure à l’intervention de ces bonnes volontés.
‘’J’avais déjà indiqué qu’il nous fallait aller vers l’inclusion et vers la paix. Cet apaisement est antérieur à toutes ces démarches. C’est quelque chose de constant cela devra permettre de faire des prises de contact directes ou indirectes’’, a-t-il rappelé.
Evoquant le vote éventuel d’une loi d’amnistie, le président Macky Sall a laissé entendre qu’il s’agirait pour le pays d’aller de l’avant.
‘’L’amnistie est obtenue avec le vote d’une loi votée par l’Assemblée nationale. Le président ne peut exprimer qu’une volonté. L’amnistie ne s’adresse pas à des personnes mais à des faits et les efface pour dire que nous voulons oublier. C’est pénible mais il nous faut aller de l’avant’’, a-t-il fait valoir.
Dakar, 22 fev (APS) – Le président Macky Sall a promis, jeudi, de signer ‘’immédiatement’’ le décret fixant la nouvelle date de l’élection présidentielle si un consensus est trouvé au terme de la concertation avec les »forces vives de la nation’’, qu’il compte mener lundi et mardi prochains.
‘’Si on trouve ce consensus, je prendrai le décret immédiatement pour fixer la [nouvelle] date’’ de l’élection présidentielle, a-t-il affirmé au cours d’une interview accordée à quatre groupes de médias sénégalais.
‘’Si le consensus n’est pas trouvé, je renverrai l’ensemble au niveau du Conseil constitutionnel, en ce moment qui avisera’’, a ajouté Macky Sall.
A la question de savoir s’il passera le pouvoir le 2 avril, date d’expiration de son dernier mandat, à son successeur si une date est fixée pour la tenue du scrutin, Macky Sall a souligné qu’il ne peut y avoir de passation de pouvoir s’il ‘’n’y a pas d’élection’’.
‘’Il ne peut y avoir de successeur tant qu’il n’y a pas d’élection; que le processus électoral arrive à terme, qu’on élise un président de la République, qu’il entre en exercice, c’est-à-dire qu’il prête serment devant le Conseil constitutionnel, en ce moment il [le président sortant] fait la passation’’, a dit Macky Sall.
Au cas où le processus actuel ne permet pas la passation de témoin entre lui et son successeur à l’expiration de son mandat le 2 avril, Macky Sall a agité l’idée d’une période de transition.
‘’En tout cas, si le processus ne finit pas et qu’il y a un second tour, le président élu prendra le témoin du président qui fera cette transition entre le 2 avril et la date de l’élection et l’installation du nouveau président’’, a-t-il fait savoir.
Dakar, 22 fév (APS) – Le président Macky Sall a déclaré jeudi qu’il comptait quitter ses fonctions à la fin de son mandat, le 2 avril.
‘’Je compte le 2 avril quitter mes fonctions de président de la République’’, a-t-il affirmé lors d’une interview accordée à quatre groupes de médias sénégalais.
Le chef de l’Etat a en même temps dit que le dialogue auquel il a appelé devra permettre de déterminer ce qui devra advenir, en estimant que le pays ne peut pas rester sans président de la République.
‘’Le dialogue devra trancher et faire une proposition. Si un consensus peut être obtenu sur la suite c’est souhaitable. Je souhaite que les acteurs qui doivent venir autour de moi vont regarder l’intérêt supérieur de la nation’’, a-t-il expliqué en promettant d’écouter ce que le dialogue dira.
A la fin, le Conseil constitutionnel pourrait être amené à clarifier la question. En réalité, n’eut été le débat ambiant la Constitution a régler cette question, selon le chef de l’Etat.
‘’Il appartiendra au Conseil constitutionnel de dire ce qui doit être fait et tout le monde devra s’y accorder’’, a-t-il encore dit.
Dakar, 22 fev (APS) – Les concertations nationales sur le processus électoral vont démarrer lundi, a annoncé le chef de l’Etat, jeudi soir, lors d’une conférence de presse.
Ces concertations appelées par Macky Sall vont durer deux jours.
Il a indiqué que c’est à la suite de ces concertations qu’il prendra un décret convoquant le corps électoral.
Macky Sall a déclaré que le 02 avril 2024 va marquer le terme de son second mandat.
« Le 2 avril 2024, ma mission se termine à la tête du Sénégal », a-t-il dit.
Apurement des dettes fiscales, sociales et dépenses permanentes (Eau et Electricité) des Universités ainsi que des dettes dues aux repreneurs ; réajustement du calendrier universitaire, sont autres recommandations issues des concertations avec la communauté universitaire tenues jeudi à Diamniadio .Onze recommandations qui seront soumises au chef de l’État, le président Macky Sall.
Diamniadio, 22 fev (APS) – Infrastructures, apurement des dettes fiscales et sociales, réajustement du calendrier universitaire, recrutement, etc: le Premier ministre sénégalais, Amadou Bâ, a annoncé, jeudi à Diamniadio, dans le département de Rufisque, onze recommandations à mettre en œuvre pour un meilleur fonctionnement du secteur de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation.
Le chef du gouvernement a fait cette annonce à l’occasion d’une concertation avec les acteurs de l’enseignement supérieur, en présence de plusieurs ministres et des partenaires de l’Etat.
»Le ministre de l’Enseignement supérieur prendra les dispositions nécessaires, en relation avec le ministre chargé des Finances pour accélérer la réalisation et la mise en service des chantiers prioritaires des Universités », a déclaré Amadou Ba.
Il a invité le ministre Moussa Baldé à prendre, en relation avec le ministre chargé des Finances, »les mesures utiles pour diligenter les chantiers des Classes Préparatoires aux Grandes Ecoles (CPGE) de Thiès, des Espaces numériques ouverts (ENO) ainsi que des Instituts supérieurs d’enseignement professionnel (ISEP) ».
Selon lui, le ministre des Finances soumettra, à validation, un planning d’apurement des dettes fiscales, sociales et dépenses permanentes (Eau et Electricité) des Universités ainsi que des dettes dues aux repreneurs.
Il procédera également à un audit des dépenses sociales en vue de mettre en place un mécanisme de rationalisation, a fait savoir le Premier ministre.
Amadou Ba a aussi assuré que le ministre de l’Enseignement supérieur »prendra, en relation avec les instances académiques des universités, les mesures idoines pour le réajustement du calendrier universitaire ».
Le Premier ministre a en outre indiqué que le ministre de l’Enseignement supérieur »soumettra à validation, un plan spécial de recrutement de nouveaux personnels d’enseignement et de recherche (PER) en tenant compte des besoins de chaque université ».
Il soumettra, à validation, les conclusions de l’étude prospective sur les flux d’étudiants en Master et Doctorat, en vue d’améliorer les taux d’encadrement, a dit le chef du gouvernement.
Selon lui, le ministre de tutelle, Moussa Baldé, »procédera à la finalisation du processus de lancement du premier satellite sénégalais GAINDE SAT » et veillera à la mise en service diligente du Super Calculateur au bénéfice des chercheurs et utilisateurs.
Le ministre de l’Enseignement supérieur prendra, en relation avec le ministre chargé des Finances, les dispositions utiles en vue d’achever les travaux des résidences des campus sociaux.
En plus, Moussa Baldé soumettra, à validation, un programme spécial d’équipement (outils et connectivité) des universités afin de promouvoir l’enseignement à distance ;
Le Premier ministre a assuré que le ministre des Finances poursuivra les efforts d’apurement de la dette due aux Etablissements privés d’enseignement supérieur (EPES).